Mame Boye Diao de la coalition « Diao 2024 » propose la réciprocité des frais de visa et des facilitations administratives

Mame Boye Diao, ancien directeur général de la Caisse des dépôts et consignations et candidat de la coalition « Diao 2024 », a plaidé dimanche en faveur de la réciprocité dans le paiement des frais de visa. Lors d’une visite de courtoisie à la famille du regretté dignitaire religieux Mame Cheikh Mbaye, il a déclaré : « Nous allons instaurer la réciprocité dans le paiement des frais de visa.

Nous estimons que les visiteurs au Sénégal devraient également s’acquitter de ces frais. » Insistant sur l’application de la réciprocité lorsque les ressortissants sénégalais doivent payer des frais de formalité dans des pays tiers, il a souligné la nécessité d’accompagner les compatriotes de la diaspora en facilitant les démarches administratives. Il a également proposé d’étendre la durée de validité du passeport de cinq à dix ans pour simplifier la gestion des documents des Sénégalais à l’étranger. En outre, il a exprimé son intention de mettre en place des plateformes numériques pour répondre aux demandes des immigrés, y compris les événements nécessitant des documents officiels de l’État du Sénégal, allant de la naissance d’un enfant à d’autres formalités administratives.

Khalifa Ababacar Sall promet de revitaliser Kaolack en tant que plaque tournante du transport

Khalifa Ababacar Sall, candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, s’engage à faire de Kaolack une plaque tournante du secteur des transports. Lors d’une caravane de campagne dans la capitale du Saloum, il a souligné l’importance de renouveler le parc automobile pour développer ce secteur dans cette région stratégique. Sall prévoit également de rénover le port de Kaolack pour en faire un hub économique, reconnaissant le rôle vital de cette infrastructure dans l’économie régionale et nationale.

Il déplore le déclin économique de Kaolack, autrefois animée par l’agriculture, le commerce et le transport, attribuant ce déclin au manque d’infrastructures de base. Sall s’engage à revitaliser l’agriculture locale en garantissant l’accès à des semences de qualité, des engrais adéquats et des équipements agricoles. Il promet également de créer des opportunités pour la jeunesse afin qu’elle puisse contribuer pleinement à l’économie de la région et du pays.

Boubacar Camara s’engage à signer des accords de pêche équilibrés s’il est élu président en 2024

Le candidat de la coalition Kamah 2024, Boubacar Camara, a pris l’engagement samedi de signer des accords de pêche équilibrés s’il est élu président à l’issue de l’élection présidentielle de mars 2024. « C’est ce que nous allons changer avec notre programme, qui permettra de structurer des financements pour signer des accords de pêche équilibrés, afin d’obtenir les infrastructures nécessaires et de former les pêcheurs pour qu’ils puissent vivre de leur métier », a-t-il déclaré. Il a également affirmé son engagement à former les pêcheurs de Saint-Louis pour qu’ils puissent vivre de leur activité.

Boubacar Camara a tenu ces propos lors d’une rencontre avec des journalistes samedi après-midi, dans le cadre d’une caravane organisée par sa coalition pour aller à la rencontre des habitants de la vieille ville en vue de l’élection présidentielle du 24 mars. Il a souligné le manque de politiques d’infrastructure et de modernisation dans le secteur de la pêche à Saint-Louis. « Il n’y a pas de politique d’infrastructure pour la pêche, pour la mise en place de quais de pêche et leur financement. On ne voit pas de chaîne du froid pour la conservation du poisson. Il n’y a pas de politique visant à ramener certaines espèces de poissons », a-t-il observé. Il a également critiqué le faible niveau de protection des ressources halieutiques.

Le candidat de la coalition Kamah 2024 a promis d’associer les acteurs de la pêche de Saint-Louis aux conditions d’exploitation du gaz et du pétrole une fois élu président.

El Hadji Mamadou Diao propose une approche régionale du développement lors de sa campagne présidentielle

Le candidat El Hadji Mamadou Diao de la Coalition Diao 2024, en lice pour l’élection présidentielle du 24 mars prochain, a proposé samedi à Diourbel une approche de « développement par les territoires », mettant en avant les opportunités propres à chaque région pour améliorer les conditions de vie des populations.

« Nous continuons de prôner le développement par les territoires en adoptant des politiques audacieuses qui correspondent aux opportunités de chaque localité », a-t-il déclaré lors d’un échange avec des journalistes et ses partisans dans le cadre de sa campagne électorale.

Pour El Hadji Mamadou Diao, cette approche peut considérablement améliorer les conditions de vie dans toutes les régions, notamment à Diourbel, qui regorge d’importantes potentialités dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage. Il estime que ces secteurs offrent des débouchés significatifs pour les jeunes en quête d’emploi, souvent limités aux motos-Jakarta pour subvenir à leurs besoins.

Son objectif est de moderniser l’élevage et l’agriculture afin de faciliter l’accès à la terre et à l’eau pour les jeunes entrepreneurs potentiels.

El Hadji Mamadou Diao s’engage également à créer des liens entre l’enseignement coranique et des programmes de formation professionnelle pour offrir des perspectives d’emploi aux jeunes étudiants des daaras.

En ce qui concerne la réforme universitaire, il envisage d’adapter la formation aux spécificités de chaque région et de soutenir la construction d’infrastructures universitaires, notamment à Bambey, pour garantir des conditions d’étude optimales.

Le leader de la coalition Diao 2024 promet également de soutenir les initiatives entrepreneuriales des femmes pour favoriser leur émancipation économique.

Thierno Alassane Sall propose un hôpital mobile et une gestion transparente des ressources

Thierno Alassane Sall, candidat à la présidentielle du 24 mars, a suggéré la mise en place d’un hôpital mobile pour offrir des soins de santé de qualité aux populations des zones enclavées, avec la présence régulière de spécialistes dans différents domaines. Lors d’une caravane à Donaye Tarédji, sa ville d’origine, il a souligné l’urgence de l’attention portée à ces zones, notamment en matière de santé et d’infrastructures routières. Dans son programme, l’éducation, la formation des jeunes, et le soutien aux organisations et aux femmes occupent une place importante.

Il a également promis une gestion intègre des ressources minières du pays, se positionnant en gardien vigilant face à l’exploitation des richesses naturelles. Abordant le volet agricole de son programme à Ndiawara, il a promis d’introduire des pompes solaires pour résoudre les problèmes liés aux aménagements défectueux et à la cherté des factures d’électricité.

Promesses Électoral : Malick Gackou vise à faire de Thiès le moteur de l’industrialisation sénégalaise

Le candidat à la présidentielle sénégalaise du 24 mars, El Hadji Malick Gackou, envisage de positionner Thiès comme le moteur de la croissance industrielle du pays. Mettant en avant les nombreuses ressources naturelles et les secteurs clés de la région, telles que l’agro-sylvopastoralisme, la pêche et le ferroviaire, Gackou souligne le potentiel exceptionnel de Thiès pour contribuer à la valorisation du PIB du Sénégal.

Il s’engage à utiliser judicieusement toutes les ressources intégrées et les agrégats de développement pour lutter contre la pauvreté et les disparités sociales dans la région. En promettant de faire de Thiès la région la plus industrialisée de l’Afrique de l’Ouest après son élection, Gackou affirme sa volonté de faire de cette circonscription un hub de développement industriel majeur sur le continent.

Il insiste sur l’importance de l’industrialisation pour résoudre les problèmes de chômage des jeunes et de pauvreté, et soutient que l’exploitation des ressources naturelles de Thiès est cruciale pour atteindre cet objectif. De plus, Gackou ambitionne de faire de Thiès le centre ferroviaire de l’Afrique, rappelant son importance historique dans le développement du chemin de fer en Afrique occidentale. En saluant les héros du syndicalisme sénégalais, il reconnaît le rôle clé de Thiès dans l’histoire et le devenir de la nation sénégalaise.

Le candidat Bassirou Diomaye Faye s’engage pour l’emploi et la révélation des contrats sur les ressources naturelles

Bassirou Diomaye Faye, président de la coalition « Diomaye président », a souligné la jeunesse de la population de Ziguinchor, mais a également déploré le taux élevé de chômage dans la région. Il s’engage à œuvrer pour une réduction significative du chômage, en particulier à Ziguinchor, ainsi que pour la promotion de conditions de travail décentes. Il estime que Ziguinchor, avec ses nombreuses ressources agricoles, forestières et touristiques, aurait dû être la capitale économique et culturelle du Sénégal.

Le candidat promet de collaborer avec les autorités locales pour atteindre cet objectif. Il affirme également son engagement à rendre publics les contrats relatifs aux ressources naturelles, dénonçant le manque de transparence dans ce domaine. Il invite les électeurs à voter pour la Coalition Diomaye président pour obtenir ces informations. En conclusion, il exprime sa satisfaction quant à l’accueil reçu lors de sa manifestation politique et exprime sa confiance en une victoire électorale le 25 mars.

 

Promesses électoral : Daouda Ndiaye envisage de délocaliser les ministères de la Pêche et de l’Agriculture

Le candidat Daouda Ndiaye propose de déplacer le ministère de la Pêche à Saint-Louis et celui de l’Agriculture à Podor pour maximiser l’exploitation des ressources dans ces secteurs. Lors d’une campagne électorale à Saint-Louis, il a affirmé son engagement en faveur d’une politique de souveraineté alimentaire axée sur la pêche et l’agriculture, en promettant de réviser les accords de pêche pour une meilleure implication des acteurs.

ùIl prévoit également d’équiper l’élevage de dispositifs modernes et d’augmenter de 15 % les ressources financières allouées au secteur primaire. En vue de pacifier les relations entre agriculteurs et éleveurs, il envisage d’utiliser les produits agricoles pour nourrir le bétail, offrant ainsi des opportunités d’emploi aux jeunes et contribuant à l’alimentation de la population sénégalaise.

Parcours Présidentiel Daouda Ndiaye : Un parcours d’excellence au service de la santé

Daouda Ndiaye, originaire de la banlieue, est un éminent parasitologue et mycologiste. Né à Pikine et diplômé du lycée Seydina Limamoulaye en 1992, il est reconnu pour son engagement philanthropique à travers son mouvement « ACTIONS ».

En tant que professeur titulaire des Universités de classe exceptionnelle, agrégé en Parasitologie et Mycologie par le CAMES, il est le fondateur et directeur général du Centre international de recherche et de formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire (CIGASS), dédié à l’innovation en santé. À l’UCAD, il occupe plusieurs fonctions, dont celle de chef du service de parasitologie-mycologie pharmaceutique et de chef du Service de parasitologie et mycologie au CHU Aristide Le Dantec de Dakar.

En outre, il est professeur chercheur associé à l’Université Harvard et a reçu de nombreuses distinctions, notamment le prix de la francophonie 2020 de l’Académie française de pharmacie et le titre de Professeur émérite de médecine tropicale américaine en 2022. Son parcours illustre son expertise et son dévouement envers la santé publique.

Anta Babacar Ngom promet un plan national pour l’emploi des jeunes

Anta Babacar Ngom, candidate à la présidence avec l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC), s’est engagée à lancer un plan national d’emploi des jeunes si elle est élue.

Lors d’une réunion politique à Mbacké, elle a affirmé que la jeunesse serait sa priorité, détaillant un programme axé sur la formation, l’encadrement et le financement dans des secteurs clés tels que la technologie, l’artisanat, le tourisme, l’agriculture et l’industrie.

Elle prévoit également la création de banques spécialisées pour soutenir les agriculteurs et l’introduction de nouvelles races d’élevage à haut rendement. Ngom envisage même la création d’une université agricole dans la région de Diourbel pour renforcer le développement des entreprises sénégalaises et générer des milliers d’emplois.