Nouveaux horaires et règles strictes pour les combats de lutte

La ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a annoncé de nouvelles mesures pour encadrer la reprise des combats de lutte après le Ramadan. Elle a insisté sur la nécessité d’un environnement apaisé lors d’une réunion avec le Comité national de gestion (CNG) et les autorités sécuritaires.

Les combats débuteront désormais à 18h30 et dureront 20 minutes. Le public devra quitter les arènes avant 19h00. La vente des billets est limitée à 20 000 pour éviter les bousculades.

Les lutteurs devront suivre des itinéraires fixés par la police. “L’heure est à la discipline pour garantir la sécurité”, a déclaré la ministre. Elle appelle les promoteurs et combattants à coopérer avec les forces de l’ordre.

Ces mesures visent à restaurer la sérénité dans les arènes. La lutte, sport populaire au Sénégal, retrouvera ainsi son lustre tout en assurant la sécurité de tous.

État civil au Sénégal : Ousmane Sonko annonce des réformes majeures

Le Premier Ministre Ousmane Sonko a présidé, ce mardi 18 mars 2025, une réunion interministérielle dédiée à l’état civil à la Primature. Cette rencontre a mis en lumière un diagnostic alarmant et abouti à l’adoption de mesures ambitieuses pour moderniser le système d’enregistrement des actes de naissance, de mariage et de décès au Sénégal.

Le constat est sans appel : plus de 600 000 élèves sont sans acte de naissance, ce qui menace leur accès aux examens officiels. De plus, 60 % des communes peinent à gérer l’état civil en raison d’un manque de coordination, de coûts élevés et d’infrastructures inadaptées, notamment dans les zones reculées et la diaspora. La fraude documentaire est également préoccupante, avec 30 000 cas suspects recensés en 2024, tandis que des régions comme Kolda, Sédhiou et Kaffrine affichent un taux d’enregistrement des mariages et décès inférieur à 40 %.

Pour répondre à ces défis, Ousmane Sonko a annoncé plusieurs mesures phares. Parmi elles, la gratuité potentielle des déclarations de naissance, mariage et décès, ainsi que la digitalisation du système d’état civil, avec un objectif de 90 % d’actes numérisés d’ici 2027. Un plan de régularisation massif sera également déployé, notamment en Casamance où 50 000 actes de naissance sont en attente.

Le gouvernement renforcera aussi la gestion de l’état civil dans les consulats et ambassades, tout en s’appuyant sur les volontaires du Service civique national et les organisations communautaires pour encourager les déclarations systématiques. Enfin, un projet de loi sur l’informatisation de l’état civil sera soumis à l’Assemblée nationale.

Avec ces réformes, le Sénégal vise à garantir à chaque citoyen son droit à une identité légale, tout en modernisant et sécurisant son système d’état civil.

Les Lions du Sénégal défient l’Irlande avant leur choc contre l’Angleterre

L’Équipe Nationale du Sénégal, sous la direction de Pape Bouna Thiaw, continue de se préparer intensément pour les grands rendez-vous à venir. Avec un calendrier de matchs amicaux bien rempli, les Lions ont officialisé, ce mardi 18 mars, une rencontre face à l’Irlande. Ce match aura lieu le 6 juin 2025 à l’Aviva Stadium de Dublin, et constituera un test de taille avant l’affrontement contre l’Angleterre prévu trois jours plus tard.

Face aux Boys in Green, emmenés par leur capitaine Seamus Coleman et le gardien Caoimhín Kelleher, le Sénégal compte bien mesurer ses forces contre des adversaires européens de haut niveau. Ces rencontres s’inscrivent dans une stratégie globale de préparation pour les qualifications de la Coupe du Monde 2026 et la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN).

Ces matchs amicaux offriront aux Lions une opportunité précieuse de peaufiner leur jeu et de gagner en expérience face à des équipes réputées. Avec un effectif talentueux et une ambition sans limites, le Sénégal se positionne comme un sérieux prétendant pour les prochaines compétitions internationales.

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Tivaouane lance ‘Un talibé, un métier’ pour l’insertion des élèves coraniques

La commune de Tivaouane a annoncé le lancement officiel, le 25 mars prochain, de son programme « Un talibé, un métier ». Cette initiative innovante vise à préparer les élèves des écoles coraniques (daaras) à intégrer le monde professionnel après leur apprentissage religieux, en leur offrant des opportunités concrètes d’insertion socio-économique.

Une initiative pour l’avenir des talibés

Lors d’un point de presse tenu en présence de responsables municipaux, d’imams, de chefs de quartier, de maîtres coraniques et d’acteurs de la société civile, Cheikh Tidiane Diouf, premier adjoint au maire, a expliqué que ce programme s’inscrit dans une volonté municipale de soutenir les talibés. « Nous voulons donner à ces jeunes les outils nécessaires pour réussir dans la vie active tout en préservant leurs valeurs religieuses et culturelles », a-t-il déclaré.

Un partenariat stratégique avec le 3FPT

Après une délibération du conseil municipal le 2 février dernier, la mairie de Tivaouane a engagé un partenariat avec le Fonds pour le financement de la formation professionnelle et technique (3FPT). Ce partenariat permettra de financer et d’accompagner la mise en œuvre du programme, en offrant aux talibés des formations adaptées aux besoins du marché local.

Un héritage culturel et social

Selon Serigne Mor Sy, membre du comité d’organisation, ce projet s’inscrit dans la continuité de l’œuvre de Seydi Hadj Malick Sy, une figure emblématique de Tivaouane qui avait fondé un Zawiya (centre spirituel), une maison de socialisation et un daara. « Ce programme honore son héritage en combinant éducation religieuse et formation professionnelle », a-t-il souligné.

Un impact social et éducatif

Pour Abdou Aziz Diop, acteur de la société civile, cette initiative pourrait marquer un tournant dans la refonte des valeurs et repères au Sénégal. « En formant et en éduquant les jeunes talibés, nous renforçons leur rôle dans la société et leur offrons un avenir prometteur », a-t-il affirmé.

Un soutien financier concret

Pour démarrer le programme, la mairie de Tivaouane a débloqué une enveloppe de 50 millions de francs CFA. Une partie de ce budget (20 millions) sera consacrée à l’achat d’exemplaires du Coran, de nattes et de seaux d’eau pour les talibés, améliorant ainsi leurs conditions d’apprentissage.

Un modèle pour d’autres localités

L’initiative « Un talibé, un métier » ambitionne de devenir un modèle inspirant pour d’autres communes du Sénégal. En promouvant l’insertion professionnelle des talibés, Tivaouane espère renforcer leur rôle dans la société et contribuer au développement local.

Avec le lancement de ce programme, Tivaouane démontre son engagement en faveur de l’éducation, de la formation et de l’insertion socio-économique des jeunes talibés. Une initiative qui pourrait bien transformer leur avenir et inspirer d’autres régions à suivre cet exemple.

Le Sénégal étend son TER : ambitions, coûts et défis

Le gouvernement sénégalais poursuit son ambitieux projet d’expansion du Train Express Régional (TER). Alors que la mise en service du tronçon Dakar-Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) est prévue avant juin 2025, les autorités planifient déjà l’extension du réseau vers Thiès et Mbour. Une initiative qui vise à renforcer la mobilité urbaine et interurbaine, mais qui soulève également des questions sur les coûts et la gestion du projet.

Une extension en vue pour le TER

Invité de l’émission Point de Vue sur la RTS, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Yankhoba Diémé, a confirmé cette volonté d’expansion. « Nous avons déjà reçu six des sept rames commandées initialement. En prévision des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) 2026, cinq rames supplémentaires ont également été commandées », a-t-il déclaré.

Cette extension du réseau ferroviaire s’inscrit dans une stratégie plus large visant à moderniser les infrastructures de transport au Sénégal. Elle devrait notamment faciliter les déplacements entre Dakar, Thiès et Mbour, trois pôles économiques et touristiques majeurs du pays.

Un coût bien plus élevé que prévu

Cependant, le projet s’accompagne de défis financiers majeurs. Le ministre a révélé que le coût total du TER s’élève à 1 200 milliards FCFA, bien au-delà des 500 milliards FCFA initialement annoncés par l’ancien régime. Cette révélation confirme les critiques formulées par Ousmane Sonko, alors dans l’opposition, concernant la gestion financière du projet.

Un contrat désavantageux pour l’État

Autre point préoccupant : les termes du contrat liant le Sénégal à la Société d’Exploitation du TER (SETER). Selon Yankhoba Diémé, l’accord garantit un seuil de rentabilité en dessous duquel l’État doit compenser les pertes, plaçant ainsi l’ensemble du risque financier sur les épaules du Sénégal.

« Nous sommes en train de renégocier les termes de l’accord pour obtenir un meilleur deal », a affirmé le ministre. Il a également évoqué la possibilité d’une entrée de l’État dans le capital de la SETER afin de lever certains blocages et d’assurer une gestion plus équilibrée du projet.

Un défi de taille pour le gouvernement

Avec ces révélations, la gestion du TER revient au centre des débats publics. Alors que l’extension du réseau vers Thiès et Mbour s’annonce comme un nouveau défi, le gouvernement doit également faire face à des questions de transparence et de rentabilité.

Le TER, présenté comme un projet phare de modernisation du Sénégal, reste un symbole fort des ambitions du pays en matière d’infrastructures. Cependant, sa réussite dépendra de la capacité des autorités à maîtriser les coûts, à renégocier des contrats équitables et à garantir un service de qualité pour les usagers.

Perspectives pour l’avenir

À l’approche des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026, le TER jouera un rôle clé dans le transport des visiteurs et des athlètes. Son extension vers Thiès et Mbour pourrait également stimuler le développement économique de ces régions, à condition que les défis actuels soient relevés avec efficacité.

En attendant, le gouvernement sénégalais reste déterminé à faire du TER un succès, malgré les obstacles financiers et logistiques. L’avenir dira si cette ambition se concrétisera au bénéfice de tous les Sénégalais.

CEDEAO : Progrès majeurs pour la sécurité régionale

Abuja, 13 mars 2025 – La 43e réunion ordinaire du Comité des chefs d’état-major de la CEDEAO s’est achevée ce jeudi à Abuja, au Nigéria, avec des avancées significatives pour renforcer la sécurité régionale et la coopération militaire en Afrique de l’Ouest.

Une action collective face aux défis sécuritaires

Le général Christopher Musa, chef d’état-major des forces armées nigérianes et président du Comité, a souligné l’importance de l’unité face aux menaces régionales. « Nous avons identifié des vulnérabilités critiques et démontré notre détermination à y faire face. Une action collective est essentielle pour protéger nos peuples », a-t-il déclaré lors de la cérémonie de clôture.

Les participants ont exprimé une ferme conviction quant à la nécessité de travailler ensemble pour relever les défis sécuritaires, notamment le terrorisme, l’instabilité politique et les crises humanitaires.

Points clés de la réunion

Les travaux ont porté sur plusieurs priorités :

  1. Revue des engagements envers la Force en attente de la CEDEAO et la Brigade antiterroriste.
  2. Rotation des officiers d’état-major des divisions des opérations de soutien à la paix.
  3. Standardisation des équipements de la Force en attente pour améliorer l’efficacité opérationnelle.

La réunion a également examiné les résultats de la réunion des experts gouvernementaux sur le concept logistique de la CEDEAO et les directives opérationnelles du dépôt logistique de Lungi en Sierra Leone.

Vers une communauté plus sûre et prospère

Le général Musa a exprimé sa confiance dans les recommandations issues des discussions. « Ces résultats conduiront à des actions concrètes pour renforcer nos efforts collectifs et bâtir une Communauté plus sûre et prospère », a-t-il affirmé.

Pèlerinage catholique 2025 : Inscriptions ouvertes pour Jérusalem, Rome et Lourdes

Dakar, [13-Mars-2025] – Le Comité interdiocésain national des pèlerinages catholiques (CINPEC) a annoncé ce vendredi que le pèlerinage catholique 2025 se déroulera du 22 août au 11 septembre. Ce voyage spirituel emmènera les pèlerins à travers des lieux saints emblématiques, notamment JérusalemNazarethRome et Lourdes, avant de retourner à Dakar.

Inscriptions ouvertes dès le 24 mars

Les inscriptions débuteront le lundi 24 mars 2025 à la permanence du CINPEC, située à côté du Collège de la Cathédrale de Dakar. Elles seront possibles du lundi au vendredi, de 9h à 13h et de 14h à 18h.

Coût et conditions de participation

Le coût de participation est fixé à 3 500 000 FCFA par pèlerin. Pour être éligible, les candidats doivent remplir plusieurs critères :

  • Posséder un passeport valide jusqu’en mars 2026.
  • Fournir un certificat d’aptitude médicale délivré par un médecin habilité.
  • Remplir un formulaire fourni par le CINPEC et effectuer le versement intégral des frais sur le compte du Comité.

L’âge limite pour participer est de 70 ans.

Un pèlerinage en année jubilaire

Ce pèlerinage se déroule en année jubilaire, placée sous le signe de l’Espérance. Avec le soutien de l’État et de partenaires, le CINPEC prévoit d’accueillir 450 pèlerins, répartis en neuf groupes de 50 personnes.

Une expérience spirituelle unique

Ce voyage offre aux fidèles une occasion unique de renforcer leur foi et de vivre une expérience spirituelle intense dans des lieux saints emblématiques.

Le musée Cheikh Ahmadou Bamba ouvre bientôt ses portes

Le musée Cheikh Ahmadou Bamba, dédié à la mémoire du guide spirituel et fondateur du mouridisme, ouvrira ses portes fin mars. La ministre de la Culture, de la Jeunesse et des SportsKhady Diène Gaye, a annoncé ce projet ambitieux lors d’une cérémonie de signature d’une convention de partenariat.

Un lieu de mémoire et de transmission

Le musée vise à préserver et transmettre les enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba. « Nous honorons un guide qui a su créer un modèle de mutualité où spiritualité, travail, paix et éducation s’entrelacent harmonieusement », a déclaré la ministre.

Le musée comprendra deux bâtiments distincts :

  • Le premier abritera les effets personnels de Cheikh Ahmadou Bamba.
  • Le second servira d’espace d’exposition dynamique, mettant en avant les objets et souvenirs de ses descendants.

Un projet soutenu par les fidèles et les autorités

Le coordonnateur du comité de pilotageSerigne Cherif Mbacké Falilou, a confirmé que toutes les conditions sont réunies pour entamer la construction dès la fin du mois. Le khalife général des mouridesSerigne Mountakha Mbacké, a déjà contribué à hauteur de 125 millions de FCFA sur un budget global de 3,5 milliards de FCFA.

Serigne Cherif Mbacké Falilou a invité les fidèles, les autorités, les entreprises et les personnes de bonne volonté à apporter leur soutien financier pour concrétiser ce projet.

Un héritage culturel et spirituel

Ce musée se veut un lieu d’éveil et de conscientisation. Il perpétuera les enseignements intemporels de Cheikh Ahmadou Bamba, notamment la sacralité du travail et la quête de l’excellence spirituelle.

La construction de ce musée marque une étape importante dans la conservation du patrimoine culturel et religieux du Sénégal.

Mahmoud Ali Youssouf : Nouveau Président de l’Union Africaine en 2025

Addis-Abeba, [Jeudi-13-mars] – Ce jeudi, le Djiboutien Mahmoud Ali Youssouf a officiellement pris ses fonctions de président de la Commission de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, en Éthiopie. Il succède au Tchadien Moussa Faki Mahamat, qui a dirigé l’organe exécutif de l’UA pendant huit ans.

Une élection marquante

Mahmoud Ali Youssouf a été élu le 15 février 2025 lors de la 46e session ordinaire du Conseil exécutif des ministres des Affaires étrangères de l’UA. Son mandat de quatre ans, renouvelable une fois, s’annonce crucial pour l’avenir du continent. Parmi ses priorités figurent :

  • L’intégration économique de l’Afrique.
  • La gestion des crises sécuritaires.
  • Le renforcement de l’autonomie financière de l’UA.

Une équipe renouvelée

La vice-présidente de la Commission, l’Algérienne Selma Malika Haddadi, a également été installée. Elle succède à la Rwandaise Monique Nsanzabaganwa et aura pour mission d’assister le président dans la gestion des affaires administratives et financières de l’UA. En cas d’absence de Mahmoud Ali Youssouf, elle assurera la présidence de la Commission.

En parallèle, quatre nouveaux commissaires ont prêté serment et pris leurs fonctions. Leur rôle sera essentiel pour accompagner le président et la vice-présidente dans la mise en œuvre des politiques et programmes stratégiques de l’Union africaine.

Levée d’immunité et lois financières à l’ordre du jour

Les députés sont convoqués en séance plénière ce vendredi à 10 heures pour examiner en urgence plusieurs textes majeurs, dont quatre projets de loi et un projet de résolution portant sur la levée de l’immunité parlementaire du député Moustapha Diop. Cette séance s’annonce cruciale, tant sur le plan politique que économique.

Levée de l’immunité parlementaire de Moustapha Diop

Au cœur des débats, la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Moustapha Diop. Une Commission ad hoc sera constituée pour statuer sur cette demande, qui pourrait ouvrir la voie à des poursuites judiciaires. Cette décision suscite déjà des réactions vives dans l’hémicycle et au sein de l’opinion publique.

Ratification de conventions financières

Les parlementaires devront également se prononcer sur plusieurs projets de loi visant à renforcer l’intégration financière du Sénégal :

  1. Ratification de la Convention réglementant la Commission bancaire de l’UMOA : Adoptée le 31 mars 2023 à Dakar, cette convention vise à renforcer la surveillance bancaire et l’intégration financière dans la zone Union Monétaire Ouest-Africaine (UMOA).
  2. Adhésion à la Banque de commerce et de développement de l’Afrique de l’Est et australe : Un pas de plus vers une coopération économique panafricaine.
  3. Adhésion à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) : Le Sénégal souhaite rejoindre cette institution dont les statuts ont été modifiés à plusieurs reprises depuis 1990.
  4. Adhésion à la Banque asiatique d’Investissement dans les Infrastructures (AIIB) : Une opportunité pour financer des projets d’infrastructures au Sénégal.

Le ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères sera chargé de défendre ces projets devant les députés.