Législatives 2024: Le Pastef marque l’histoire avec une victoire éclatante

Le Sénégal a confirmé sa maturité démocratique lors des législatives de 2024, organisées dimanche 18 novembre. Le parti Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, a remporté une victoire décisive, redéfinissant l’échiquier politique du pays.

Ce triomphe a suscité des réactions unanimes de respect et de félicitations, même parmi les adversaires politiques. Barthélémy Dias, leader de la coalition Samm Sa Kaddu, a salué cette victoire en soulignant un moment démocratique exceptionnel pour le Sénégal. Dans une déclaration empreinte de respect, il a affirmé : « Félicitations chaleureuses à Pastef. Notre engagement pour un Sénégal solidaire et tourné vers l’avenir reste intact. »

Amadou Ba, figure de la coalition Jamm ak Njarin et deuxième lors de la présidentielle de mars 2024, a également adressé ses félicitations. « Ce moment, au-delà des clivages, nous rappelle que la politique est avant tout un acte de service et de construction collective », a-t-il écrit.

De son côté, Anta Babacar Ngom, membre de Samm Sa Kaddu, a reconnu la vitalité démocratique sénégalaise, remerciant les militants qui l’ont soutenue tout en félicitant Pastef pour sa performance. Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, a pour sa part mis en avant l’importance des défis à venir et appelé à une opposition constructive.

Cette élection symbolise une étape clé pour le Sénégal, où l’unité et le respect des valeurs démocratiques restent au cœur des ambitions nationales.

Sangomar atteint 2,82 millions de barils en octobre 2024 et maintient ses prévisions de production

Le projet pétrolier Sangomar, au large des côtes sénégalaises, poursuit son développement remarquable. En octobre 2024, il a produit 2,82 millions de barils de pétrole brut, portant la production totale à 10,99 millions de barils depuis le début des opérations en juin. Ce volume comprend 10,57 millions de barils déjà commercialisés à travers 11 cargaisons, assurant ainsi un approvisionnement constant sur le marché international.

Avec l’ensemble de ses 12 puits actifs, le champ pétrolier Sangomar confirme sa performance selon les prévisions, avec une production quotidienne de 100 000 barils. Ce rythme assure un objectif de 11,70 millions de barils pour l’année 2024, un cap qui continue de positionner Sangomar comme un acteur clé du secteur pétrolier sénégalais.

La commercialisation du pétrole de Sangomar se déroule de manière fluide, soutenant la demande mondiale et contribuant aux revenus du Sénégal. Ce projet représente un pilier essentiel de l’économie nationale, générant des emplois et des revenus tout en renforçant le développement énergétique du pays. Les résultats d’octobre confirment la dynamique positive de Sangomar, promettant un impact à long terme sur l’industrie pétrolière du Sénégal.

Réforme Médias au Sénégal Publication imminente de la liste des médias conformes

Le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique (MCTN) a annoncé la publication, prévue pour le 30 novembre 2024, de la liste officielle des médias reconnus et conformes aux réglementations en vigueur au Sénégal. Cette initiative s’inscrit dans une réforme ambitieuse du secteur médiatique lancée par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, depuis son élection.

Dans un communiqué, le MCTN a expliqué que la publication de cette liste s’inscrit dans un processus plus large de restructuration du secteur médiatique, commencé avec une consultation des acteurs de la presse le 25 juin 2024. Cette consultation a permis d’établir une feuille de route pour réformer en profondeur le secteur, avec des priorités claires : la mise en conformité des entreprises de presse, la révision du Code de la presse et la restructuration du Fonds d’appui et de développement de la presse.

Le MCTN a également précisé que les médias ne respectant pas la réglementation en vigueur recevront une mise en demeure après la publication de la liste. Les entreprises concernées devront se mettre en conformité sous peine de sanctions pouvant aller jusqu’à la suspension.

Le ministère a également souligné que cette réorganisation vise à promouvoir un journalisme responsable, essentiel pour la stabilité et la pacification de l’espace politique et social. Cette démarche intervient après plusieurs incidents où certains médias ont été accusés de diffuser des discours incitant à la violence. En réponse, une commission interministérielle a été mise en place, incluant des représentants des ministères de la Justice, de l’Intérieur, du Travail, ainsi que de la Commission de la Carte Nationale de Presse et du CORED, pour garantir le respect des normes et des régulations dans le secteur.

Cette réforme marque ainsi un tournant décisif pour le paysage médiatique sénégalais, en assurant que la presse soit un acteur clé dans la promotion de la paix sociale et de l’éthique journalistique.

Fin de l’accord de pêche entre le Sénégal et l’Union Européenne : Quelles Conséquences pour l’économie et la souveraineté des eaux Sénégalaises ?

Le 17 novembre 2024, le protocole de mise en œuvre de l’accord de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne (UE) prendra fin, marquant une rupture importante dans les relations entre les deux partenaires. Ce tournant survient dans un contexte où l’UE a jugé insuffisants les efforts du Sénégal dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), un domaine crucial pour la préservation des ressources halieutiques.

Depuis plusieurs mois, l’Union européenne fait pression sur le Sénégal pour renforcer les mécanismes de contrôle et de traçabilité de sa pêche. Ce dernier s’est vu attribuer le statut de pays « non-coopérant » dans la lutte contre la pêche INN par la Commission européenne le 27 mai dernier, une mesure qui accentue la pression sur les autorités sénégalaises. Selon l’UE, ce classement est le résultat de discussions prolongées sans progrès significatif.

Avec la fin du protocole de pêche, les navires européens seront contraints de quitter les eaux sénégalaises, mettant fin à leur exploitation locale. Pour le Sénégal, cette situation entraînera une perte de revenus issus des licences de pêche et des contributions financières versées par l’UE pour soutenir le secteur de la pêche. À court terme, cette rupture pourrait également affecter les communautés côtières dépendantes de cette ressource économique.

Les discussions entre le Sénégal et l’UE se poursuivent, notamment lors de la Commission mixte qui s’est tenue les 5 et 6 novembre à Bruxelles. Les deux parties ont affirmé leur volonté de tirer les leçons de l’accord actuel et d’explorer les conditions d’une éventuelle reprise. L’Union européenne a exprimé sa disposition à accompagner le Sénégal dans ses efforts de réforme pour une gestion plus rigoureuse des ressources halieutiques, mais exige des garanties fermes en matière de transparence et de durabilité.

Alors que la date fatidique approche, le Sénégal fait face à un choix stratégique concernant la gestion de ses ressources marines. La fin de cet accord avec l’UE pourrait offrir l’opportunité de redéfinir une politique de pêche plus souveraine et protectrice des intérêts locaux.

Appel urgent au Cessez-le-feu Le Président Diomaye Faye prend position au Sommet Arabo-Islamique de Riyad

Le Président Bassirou Diomaye a participé hier à Riyad au Sommet arabo-islamique, où les leaders du monde arabe et islamique se sont réunis pour aborder les crises en Palestine et au Liban. Cette rencontre internationale visait à établir une réponse coordonnée face à l’escalade de la violence, en particulier dans la région de Gaza et au Liban.

Durant cette réunion, les représentants ont adopté une résolution significative en 38 points, soulignant l’urgence d’un cessez-le-feu immédiat pour mettre fin aux hostilités. Cette décision, soutenue par le Président Diomaye, a également mis en avant la protection des populations civiles, touchées de manière disproportionnée par les conflits en cours.

La déclaration finale du sommet réaffirme l’engagement des États participants à travailler de concert pour rétablir la paix et appelle la communauté internationale à intensifier ses efforts de médiation. En rappelant les principes de solidarité et de coopération, le Président Diomaye a souligné l’importance de cet appel dans la lutte pour une stabilité durable au Moyen-Orient.

Sommet de l’OCI : Rencontre Stratégique entre le Sénégal et la Mauritanie pour une Coopération Renforcée

En marge du sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a tenu une rencontre stratégique avec son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Cette réunion témoigne de la volonté des deux nations de resserrer les liens et de collaborer pour renforcer la stabilité et le développement dans la région.

Les deux dirigeants ont mis en avant des engagements communs pour promouvoir la sécurité régionale et stimuler le développement économique. En consolidant leur coopération, le Sénégal et la Mauritanie espèrent répondre aux défis communs liés à la sécurité transfrontalière, à la gestion des ressources naturelles et à la prospérité de leurs citoyens.

Ce dialogue diplomatique s’inscrit dans une dynamique de partenariat renforcé, où les deux pays se sont engagés à renforcer les échanges commerciaux et à optimiser l’exploitation des ressources naturelles, notamment dans le secteur de l’énergie.

Ousmane Sonko enflamme Mbacké : Hommage poignant et positions fermes sur la transhumance politique

Dimanche soir, Mbacké s’est enflammée pour accueillir Ousmane Sonko, leader de la coalition PASTEF, lors d’un grand rassemblement nocturne. Ce meeting a permis à Sonko de rendre un vibrant hommage à Modou Tall, jeune militant décédé tragiquement lors d’une caravane de campagne. Accompagné de figures politiques de premier plan comme Déthié Fall, Boubacar Camara et Aïda Mbodj, Sonko a également pris le temps de clarifier les positions de PASTEF sur les ralliements politiques et la transhumance, des sujets qui font beaucoup parler dans le contexte des élections législatives.

Profitant de cette occasion, Ousmane Sonko a mis les choses au clair face aux rumeurs : il n’a jamais interdit les transhumants de rejoindre PASTEF, mais il impose des conditions strictes. « Toute transhumance est assujettie à certaines conditionnalités », a-t-il déclaré, insistant sur l’importance de l’intégrité pour ceux qui souhaitent intégrer son parti. En soulignant que PASTEF n’est pas un espace de « partage des gains », Sonko a exprimé que les nouveaux arrivants ne seraient pas placés au-dessus de ceux qui sont loyaux depuis le début.

Il a également affirmé qu’il ne sollicite aucun ralliement, rejetant toute accusation d’opportunisme : « Je ne suis allé vers personne pour lui demander de nous rejoindre. » Fidèle à ses principes, Sonko entend mener PASTEF vers ses objectifs sans céder aux alliances de circonstance.

Bassirou Diomaye Faye en Mission à Riyadh pour le Sommet de l’OCI sur la Palestine et le Liban

Le Président Bassirou Diomaye Faye est arrivé ce dimanche 10 novembre 2024 à Riyadh, où il participera au sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI), consacré à la crise en Palestine et au Liban. Ce sommet réunit des chefs d’État et des représentants de haut niveau des pays membres de l’OCI, afin de discuter de solutions pour renforcer la paix et la stabilité dans ces régions.

La présence du Président Faye met en lumière l’engagement indéfectible du Sénégal en faveur de la paix et de la solidarité internationale. Dans un contexte de tensions croissantes, sa participation souligne le rôle actif du Sénégal sur la scène diplomatique internationale et son appui aux causes touchant le monde islamique.

Journée des Forces Armées : Vers une Souveraineté Technologique et Industrielle

Le Président Bassirou Diomaye Faye a présidé le vendredi 8 novembre la Journée des Forces Armées, placée sous le thème inspirant « Vers la souveraineté technologique et industrielle des Forces armées ». Cet événement marque une étape importante dans l’engagement du Sénégal pour l’autonomie et la modernisation de ses forces de défense et de sécurité.

Lors de cette cérémonie, le Président Diomaye a annoncé la création d’un Prix spécial pour l’innovation technologique destiné aux projets militaires et paramilitaires. Cette initiative vise à encourager et récompenser les avancées technologiques locales qui renforceront l’indépendance stratégique du pays. Par cette mesure, le Sénégal affirme sa volonté de se doter de capacités industrielles nationales pour équiper et moderniser ses forces armées, tout en réduisant sa dépendance aux équipements étrangers.

En plus de cette annonce, la Journée des Forces Armées a été l’occasion de mettre en avant les efforts du pays en matière de développement technologique dans les secteurs de la défense et de la sécurité. Cette vision s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la souveraineté nationale, en se dotant de moyens innovants et adaptés aux besoins actuels et futurs de protection du territoire sénégalais.

La 15e Biennale de Dakar : Un Éveil Culturel sous le signe de la renaissance Sénégalaise

La 15e Biennale de Dakar, Dak’Art 2024, a été inaugurée avec éclat sous le thème inspirant : « The Wake, l’éveil, le sillage, xàll wi ». Cet événement majeur, célébré en présence du Président de la République, S.E.M. Bassirou Diomaye Faye, incarne la volonté du Sénégal de faire de la culture un pilier de son développement. Le gouvernement, à travers cet engagement renouvelé, voit en la Biennale un moyen de renforcer la souveraineté culturelle du pays et de projeter ses valeurs sur la scène internationale.

Le thème de cette édition, « The Wake », symbolise un chemin vers un Sénégal juste, souverain et prospère. Cette vision est non seulement un appel à la créativité, mais aussi un message de résilience et d’unité. Les œuvres présentées à cette biennale reflètent les défis contemporains du pays tout en explorant les multiples facettes de l’identité sénégalaise et africaine.

À l’occasion de cette célébration, le président Diomaye Faye a réitéré son engagement en faveur de l’art et de la culture comme vecteurs de transformation nationale. Selon lui, « la culture façonne nos identités et porte notre ambition de transformation ». Ce soutien affirmé à la scène artistique sénégalaise fait du pays un centre d’expression et de liberté pour les talents africains, un véritable hub créatif en Afrique où l’esthétique et les enjeux sociaux se rencontrent.

L’édition 2024 de Dak’Art, à travers ses expositions et ses rencontres, positionne le Sénégal non seulement comme une plateforme pour les arts visuels, mais également comme un espace de réflexion sur le futur de la nation et de l’Afrique. Ensemble, artistes, institutions et public œuvrent pour un Sénégal culturellement fort et résolument tourné vers l’avenir.