Sonko annule des lotissements illégaux et protège le foncier public

Dakar, 12 mars 2025 – Lors du Conseil des ministres du 12 mars, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé une série de mesures correctives pour lutter contre les abus dans la gestion du foncier et du domaine public maritime au Sénégal. Ces décisions visent à rétablir l’ordre, la transparence et la protection des espaces publics et militaires.

Annulation des lotissements illégaux et des attributions irrégulières

Parmi les mesures phares, le gouvernement a ordonné l’annulation des lotissements illégaux de l’EOGEN et de l’EOGEN-Extension, situés sur une zone militaire. Le plan directeur d’urbanisme de la nouvelle ville de Thiès a également été annulé, tout comme les attributions irrégulières de terres concernant plusieurs sites stratégiques, notamment :

  • Le hangar des pèlerins,
  • Les logements d’astreinte de l’ASECNA,
  • Le site en face de l’ANACIM,
  • Une dizaine de parcelles sur titre privé.

Délocalisation du projet de stade de Ouakam

Le projet de stade de Ouakam, initialement prévu sur le site de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), sera délocalisé vers le site de l’EOGEN 1. Cette décision vise à préserver l’intégrité de la zone concernée et à éviter tout conflit d’usage.

Protection du foncier public et rétablissement des espaces publics

Le gouvernement a également pris des mesures pour protéger le foncier public. Parmi elles :

  • Le rétablissement de l’assiette foncière du tribunal de Guédiawaye (2,8 hectares), avec l’annulation de tous les baux concédés sur ce terrain.
  • L’annulation des attributions sur la zone comprise entre la plage et la route des PUD de Guédiawaye et Malika.
  • L’annulation des morcellements autour de la station d’épuration de Guédiawaye.

Suspension des attributions à Diébène Gnadiol

Enfin, le Premier ministre a décidé de suspendre les attributions de parcelles à Diébène Gnadiol, dans la région de Saint-Louis, afin de prévenir toute nouvelle irrégularité dans la gestion du foncier.

Pape Thiaw dévoile sa liste pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026

Le sélectionneur national du SénégalPape Thiaw, tiendra une conférence de presse ce jeudi 13 mars 2025 à partir de 11h00 au restaurant Good Rade à Dakar. À cette occasion, il dévoilera la liste des Lions convoqués pour les matchs face au Soudan et au Togo, comptant pour les 5e et 6e journées des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

Des matchs décisifs
Ces deux rencontres seront cruciales pour le Sénégal, qui vise une qualification directe pour le Mondial nord-américain. Cependant, le sélectionneur devra composer avec un effectif potentiellement remanié en raison des blessures qui ont récemment touché plusieurs cadres de l’équipe nationale.

Nouveaux visages attendus
Les observateurs s’attendent à voir émerger de nouveaux talents dans la liste de Pape Thiaw. Cette échéance pourrait être l’occasion pour certains joueurs de faire leurs preuves sous le maillot national.

Stratégie et ambitions
La conférence de presse du sélectionneur apportera des réponses sur ses choix stratégiques et les ambitions des Lions pour ces matchs décisifs. Les supporters sénégalais espèrent une liste équilibrée, capable de relever le défi et de maintenir le Sénégal sur la voie de la qualification.

Patrice Motsepe réélu à la tête de la CAF, Samuel Eto’o et Bestine Kazadi intègrent le Comité exécutif

Le Sud-Africain Patrice Motsepe a été reconduit à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) pour un deuxième mandat de quatre ans , lors de la 14ᵉ Assemblée générale de l’organisation, ce 12 mars 2025 , au Caire, en Égypte . Sans adversaire, il a été réélu par acclamation , poursuivant ainsi son projet de transformation du football africain.

L’élection a également marqué l’entrée de Samuel Eto’o , président de la Fédération camerounaise de football , au Comité exécutif de la CAF . L’ancienne star du ballon rond a été élue par acclamation , étant le seul candidat de la zone de l’ Union des fédérations de football d’Afrique centrale (UNIFFAC) . Une nomination qui confirme son influence croissante dans la gouvernance du football africain.

Autre nomination majeure : Bestine Kazadi , ancienne présidente de l’AS Vita Club , fait désormais partie du Comité exécutif de la CAF jusqu’en 2029 , en tant que vice-présidente en charge du football féminin . Une avancée significative pour la promotion du football féminin en Afrique .

Ces nominations dessinent un nouvel équilibre au sein de la CAF, avec des figures influentes du football africain désormais aux commandes, prêtes à relever les défis du développement et de la professionnalisation du football sur le continent.

Sénégal – Maroc : Enfin un accord pour le transfert des détenus sénégalais

(Dakar, 11 mars 2025) – L’Assemblée nationale sénégalaise a adopté ce mardi le projet de loi n°03/2025 autorisant la ratification de la convention avec le Maroc sur l’assistance aux détenus et le transfert des personnes condamnées.

Signé en 2004, cet accord est resté en suspens pendant plus de deux décennies va enfin permettre aux Sénégalais incarcérés au Maroc de purger leur peine au Sénégal. Actuellement, près de 300 détenus sénégalais sont concernés, la plupart arrêtés pour des infractions liées à l’immigration irrégulière et au trafic de stupéfiants.

Présenté par Yassine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, le texte vise à renforcer la coopération judiciaire et à offrir un cadre juridique sécurisé pour le transfert des condamnés. Selon l’accord, la demande de transfert pourra être formulée par le détenu, l’État de condamnation ou l’État d’exécution, avec des frais pris en charge principalement par le Sénégal.

Si les députés ont salué cette avancée diplomatique, certains ont exprimé des inquiétudes sur les conditions de détention et le long délai de ratification. Cet accord marque néanmoins un tournant dans les relations entre Dakar et Rabat, renforçant la protection consulaire des Sénégalais à l’étranger et la coopération judiciaire entre les deux nations.

Cédéao : les chefs d’état-major réunis à Abuja face à la menace terroriste

Les chefs d’état-major des armées de la Cédéao se retrouvent à Abuja , depuis ce mardi 11 mars 2025 , pour leur 43ᵉ Réunion ordinaire . Cette rencontre, qui s’étend sur trois jours, vise à renforcer la coopération militaire régionale et à évaluer les impacts du retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger .

Un ordre du jour stratégique

Les hauts militaires responsables passent en revue :
Les recommandations de la 42ᵉ réunion (tenue le 7 août 2024 à Abuja).
Les enjeux maritimes abordés lors de la réunion des Chefs d’état-major de la marine (février 2025, Cap-Vert).
La relève des officiers de la Force en attente de la Cédéao .
L’optimisation des capacités logistiques , notamment le dépôt stratégique de Lungi, Sierra Leone .
L’impact du retrait du Burkina, du Mali et du Niger sur la coopération sécuritaire.
Le renforcement de la Brigade antiterroriste pour lutter contre les groupes extrémistes.
Les missions de stabilisation en Gambie et en Guinée-Bissau .

Une sécurité régionale en péril

Le ministre nigérian de la Défense, Mohammed Badaru Abubakar , a plaidé pour une mutualisation des ressources afin de lutter contre la montée du terrorisme . De son côté, l’Ambassadeur Abdel-Fatau Musah , Commissaire aux Affaires politiques, a insisté sur la nécessité d’adapter l’architecture de défense après le retrait des trois pays sahéliens.

Le général Christopher Musa , chef d’état-major des armées du Nigéria et président du Comité, a souligné que la menace terroriste et le crime exigeaient une réponse collective et coordonnée .

Un geste fort de la Cédéao

En marge de la réunion, la Cédéao a fait don de matériel informatique au National Defence College du Nigeria , centre de formation stratégique des forces armées ouest-africaines.

La rencontre d’Abuja marque un tournant pour la sécurité en Afrique de l’Ouest , dans un contexte où la régie

France – Sénégal : Thani Mohamed-Soilihi en visite pour renforcer le partenariat bilatéral

Le ministre français délégué chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux, Thani Mohamed-Soilihi , effectue une visite de deux jours au Sénégal pour approfondir la coopération entre Paris et Dakar.

Un partenariat renouvelé et équilibré

Lors de son arrivée, lundi 11 mars , il a échangé avec le ministre sénégalaise de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall , pour faire le point sur les projets de coopération en cours, dans la continuité des discussions entre les présidents français et sénégalais le 20 juin 2024.

Sur X , le ministre a salué un partenariat gagnant-gagnant , soulignant les intérêts partagés des deux nations.

Entrepreneuriat, jeunesse et sport au cœur de la visite

Thani Mohamed-Soilihi a visité plusieurs sites emblématiques :
La Délégation à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER FJ) , un programme soutenant l’innovation et l’inclusion économique.
 Les infrastructures des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026 (JOJ) , dont la rénovation bénéficie du soutien de l’ Agence française de Développement (AFD) .
 Le Centre de formation aux métiers portuaires et à la logistique (CFMPL) , illustrant l’accent mis sur la formation et l’employabilité des jeunes.

Il a également rencontré Abdourahmane Diouf , ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, pour discuter du renforcement des échanges universitaires et scientifiques .

Un dialogue avec la jeunesse et un point presse attendu

Avant de clore son séjour, le ministre français échangera avec des jeunes Sénégalais , notamment des sportifs, artistes et entrepreneurs, illustrant une approche inclusive et tournée vers l’avenir .

Un point de presse prévu ce mardi à 17h30 à la Résidence de France conclura cette visite, avec un bilan sur les avancées du partenariat France-Sénégal .

Sénégal – Maroc : Un accord historique pour le transfert des détenus sénégalais

L’Assemblée nationale sénégalaise s’apprête à examiner, ce 11 mars 2025, un accord déterminant pour de nombreux Sénégalais détenus au Maroc. Signée en 2004, la Convention sur l’assistance aux détenus et le transfèrement des condamnés vise à améliorer leur prise en charge et leur réinsertion sociale.

Un enjeu humanitaire et diplomatique

Actuellement, 299 Sénégalais sont incarcérés au Maroc, principalement pour des infractions liées à l’immigration clandestine, la drogue et la fraude. En facilitant leur retour au pays pour y purger leur peine, le Sénégal souhaite leur offrir un environnement plus familier et adapté à leur réinsertion.

L’adoption de cet accord renforcerait également les relations diplomatiques solides entre Dakar et Rabat, qui coopèrent déjà dans plusieurs domaines comme l’économie, la sécurité et l’éducation.

Un cadre juridique structuré

La convention établit des conditions claires pour le transfèrement des détenus :
Demande possible par le détenu ou l’un des États concernés
Prise en charge financière majoritairement assurée par le Sénégal
Modalités de rapatriement et de suivi après le transfèrement

Déjà validé par la Commission des Affaires étrangères le 3 mars, le texte doit être adopté en séance plénière avant d’être ratifié par le Président de la République.

Une avancée pour la coopération judiciaire africaine

Au-delà de son impact humanitaire, cet accord positionne le Sénégal comme un acteur clé de la coopération judiciaire en Afrique, soucieux de protéger les droits de ses citoyens à l’étranger. Un signal fort pour la défense de sa diaspora et le renforcement de ses engagements diplomatiques.

Transfert de détenus et élection CEDEAO à l’ordre du jour des députés

Les députés sont convoqués en séance plénière le mardi 11 mars 2025 pour examiner des questions majeures à l’ordre du jour. Les travaux débuteront à 10 heures avec l’examen du projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier l’accord sur le transfèrement des personnes condamnées. Ce texte vise à encadrer les procédures de transfert de détenus entre États, conformément aux conventions internationales.

Élection des députés pour la CEDEAO

À 12 heures, l’Assemblée nationale procédera à l’élection des députés devant siéger au Parlement de la CEDEAO. Cette instance régionale joue un rôle clé dans l’intégration sous-régionale et le renforcement des politiques communes entre les États membres.

Barrage de Sambangalou : le chantier relancé pour booster l’énergie en Afrique de l’Ouest

Le chantier du barrage de Sambangalou, une composante clé du projet énergétique de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG), connaît une avancée significative. Lors d’une visite sur le site ce week-end, le ministre sénégalais de l’Hydraulique et de l’AssainissementCheikh Tidiane Dièye, a annoncé que les travaux allaient bientôt démarrer de manière efficace, sous un dispositif de suivi très serré.

Un démarrage imminent

« Le démarrage de ce chantier important est imminent. Les experts nous ont donné des repères et des dates. Cette visite marque le déclenchement des travaux », a déclaré Cheikh Tidiane Dièye. Le ministre était accompagné de ses homologues de Guinée-BissauGuinée et Gambie, ainsi que du haut-commissaire de l’OMVGDemba Diallo, et de la gouverneure de KédougouMariama Traoré.

Des décisions stratégiques

Les échanges entre les experts et les entreprises ont permis de prendre de nouvelles décisions pour améliorer la mise en œuvre du projet. « Les experts ont bien travaillé avec les entreprises. Des engagements ont été pris pour optimiser les travaux », a précisé le ministre.

Opportunités pour les jeunes

Le barrage de Sambangalou représente une opportunité d’emploi pour de nombreux jeunes de la région de Kédougou.

« La remobilisation du personnel se fera bientôt. Beaucoup de jeunes vont reprendre leur travail », a assuré Cheikh Tidiane Dièye.

Un projet clé pour la région

Avec cette relance, le projet de Sambangalou franchit une étape décisive pour améliorer l’accès à l’énergie et développer les infrastructures hydrauliques en Afrique de l’Ouest.

France-Sénégal : restitution des quartiers militaires, une étape vers la souveraineté

La France a officiellement restitué ce vendredi 7 mars 2025 les installations et logements des quartiers Maréchal et Saint-Exupéry au Sénégal, marquant une première étape dans le processus de retrait des emprises militaires françaises dans le pays. Cette décision s’inscrit dans le cadre des engagements bilatéraux entre les deux nations, conformément au traité de coopération militaire signé en 2012.

Une restitution symbolique

Situées à proximité du parc de Hann et non loin du port de Dakar, ces installations « étaient prêtes à être restituées depuis l’été 2024 », selon un communiqué de l’ambassade de France au Sénégal. Cette restitution fait suite à une réunion de la commission conjointe franco-sénégalaise tenue le 28 février 2025, présidée par le général Abdou Latif Kamara, directeur de l’Institut de défense du Sénégal, en présence de l’ambassadrice de France, Mme Christine Fages, et du commandant des Éléments français au Sénégal (EFS), le général Yves Aunis.

Un retrait progressif

Le retrait des forces militaires françaises se poursuivra « selon le calendrier conjointement agréé », précise le communiqué. Selon certaines sources, le départ des cinq emprises militaires françaises au Sénégal devrait être achevé d’ici fin septembre 2025.

Vers une souveraineté renforcée

Cette évolution s’aligne avec les déclarations du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, qui avait affirmé en novembre 2024 qu’il

« n’y aura bientôt plus de soldats français au Sénégal ». Cette démarche s’inscrit dans sa vision de faire du Sénégal une République pleinement souveraine.

Un partenariat en évolution

Outre la restitution des emprises militaires, la commission conjointe a également lancé les travaux de rénovation du partenariat bilatéral de défense et de sécurité. Les deux pays prévoient de se réunir régulièrement dans les prochains mois pour approfondir cette collaboration.