Kaolack: Affrontements entre élèves et forces de l’ordre

Les élèves du Lycée Franco-Arabe de Sing Sing ont décrété une grève de 48h. Des heurts ont suivi avec des forces de l’ordre.

D’après les informations relayées par Senego.com, les forces de l’ordre s’affrontent présentement avec les élèves du Lycée Franco-arabe de Sing Sing.

Une des leurs ayant été grièvement blessée par une voiture, la semaine dernière, les élèves ont barré la route nationale qui passe devant leur structure scolaire, réclamant des « dos d’âne » pour juguler les conséquences des excès de vitesse dont ils sont victimes.

 

Industries du carton: la fabrication des sacs en papier booste la croissance

Une progression de 23,3% a été enregistrée dans la production des industries du papier et du carton au cours du mois de mars 2019.

Établie à 5,6 % en février 2019, la production a connu une croissance de 17,7 % grâce à une augmentation dans la fabrication de sacs en papier sur la même période, révèle senenews.com.

Selon l’agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), la production des industries du papier et du carton s’est consolidée de 11,9% en référence à celle de mars 2018, rapporte apanews.net.

Crimes récurrents au Sénégal: Macky Sall convoque une réunion de sécurité

Le président de la République a convoqué une assise lundi pour discuter de l’insécurité grandissante dans le pays en vue de prendre des mesures pour endiguer le phénomène.

Le meurtre de Bineta Camara est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le crime odieux perpétré sur la fille du directeur de l’Agence de développement local est celui de trop.

Le président de la République veut en finir avec les crimes récurrents au pays. D’où la réunion de sécurité convoquée d’urgence le 20 mai au Palais. Il a été question au cours des échanges de revenir sur les causes de ces actes macabres afin de trouver des solutions pour éviter d’autres dérives.

Ont pris part à la rencontre, le directeur de la police nationale, l’inspecteur général Ousmane Sy, le haut commandant de la gendarmerie nationale, le général de Brigade, Cheikh Sène ainsi que d’autres hautes autorités des forces de sécurité. Les mesures prises lors de la réunion n’ont pas été dévoilées à la presse.

Sénégal: Bineta Camara inhumée au cimetière de musulman de Saré Guiléle

La fille de 23 ans a été tuée à son domicile à Tambacounda dimanche dernier. Le suspect de ce crime est un proche de la famille.

Malal Camara, directeur général de l’Agence de développement local (Adl) était inconsolable ce 21 mai. Mais il  tenu à remercier tout le peuple sénégalais pour e soutien. Binta Camara, tuée dimanche dernier a été inhumée ce jour au cimetière musulman de Saré Guiléle. L’enquête poursuit son cours.

Pape Alioune, un proche de la famille de la défunte a été cuisiné par les fins limiers de la police. Il ne va pas tarder avant de passer aux aveux et raconter les circonstances du meurtre de Bineta Camara à son domicile à Tamba.

D’après les éléments du procès-verbal de la police exploités par les journaux Libération et Le Soleil, il aurait déclaré avoir attendu que le gardien sorte de la maison pour se pointer au domicile de la victime.

Sur place, il trouve Bineta Camara qu’il essaie de séduire non sans lui demander des nouvelles de son père. Mais, cette dernière le rejette et commence à crier.

Pris de panique, il tente de la maîtriser. Sauf qu’elle ne va pas se laisser faire. C’est ainsi qu’il lui assène un coup à la tempe. Coup qui lui sera fatal.

A la question de savoir pourquoi il s’est emparé du téléphone de la victime ? Il déclare qu’il voulait éviter que l’on sache qu’il était la dernière personne à avoir appelée Bineta Camara.

Pape Alioune est un proche du directeur de l’Agence de développement local, Malal Camara, père de la défunte.

James Claude : « Numérisation de l’Afrique : si la vision est claire, le reste suivra »

Créé il y a vingt ans et historiquement positionné sur l’Afrique, Global Voice Group (GVG) fournit aux gouvernements et aux autorités de régulation des solutions informatiques de gouvernance, d’assurance revenus et de conformité réglementaire. Initialement focalisé sur le monitoring du trafic voix et données, le groupe a progressivement diversifié ses outils pour répondre aux enjeux de la numérisation du continent. Explications de James Claude, son PDG.

 

Que faut-il retenir du bilan de GVG en Afrique, où le groupe est implanté depuis sa création ?

Suite à la libéralisation du marché des télécoms, dans les années 2000, GVG est devenu un partenaire clé des régulateurs en leur permettant de mettre en place des outils de recouvrement des taxes dues par les opérateurs, d’abord en appliquant une micro-taxe sur les appels entrants grâce au monitoring, qui a permis d’optimiser la qualité de service et les recettes de l’Etat, puis en les dotant progressivement des outils technologiques nécessaires aux bonnes prises de décision.

Quels sont les exemples les plus emblématiques ?

En 2008, nous avons déployé au Congo Brazzaville une plateforme de monitoring de l’ensemble du trafic téléphonique. Depuis, le régulateur local fait figure d’exemple en Afrique centrale. Nous avons aussi obtenu d’excellents résultats en partenariat avec les autorités fiscales et les  banques centrales en Tanzanie, au Rwanda et au Ghana face aux problématiques soulevées par l’essor du mobile money. GVG a commencé avec une solution et aujourd’hui, onze plateformes répondent aux divers besoins de nos partenaires, dans une douzaine de pays.

En quoi consistent vos dispositifs anti-fraude et anti-blanchiment d’argent, plus méconnus ?

La fraude par SIM box, qui permet de faire passer un appel international pour un appel local via Internet, entraîne un manque à gagner pour l’Etat et les opérateurs, en plus d’altérer la qualité de service. Notre service de détection directe de ce type de fraude est le premier du genre. À ce jour, les millions d’appels passés au crible ont permis d’identifier plus de 300 000 numéros uniques frauduleux.

Notre solution anti-blanchiment d’argent, qui commence à être déployée, va compléter et renforcer le dispositif de monitoring des transactions d’argent mobile en donnant une visibilité totale sur les transferts d’argent à l’échelle nationale et internationale.

Vos missions de prestataire technique des autorités publiques vont-elles forcément à l’encontre des intérêts des opérateurs ?

Nous avons un objectif : permettre aux régulateurs de défendre leurs prérogatives. En fournissant des informations fiables et complètes sur le volume traité par chaque opérateur, le monitoring du trafic téléphonique permet aux Etats de s’assurer du paiement de ce qui leur est réellement dû, tout en évitant aux opérateurs des sanctions pour défaut de facturation. Par notre action, nous contribuons à la visibilité et à la transparence du secteur.

 

Au-delà du cadre national, dans quelle mesure contribuez-vous à la numérisation du continent ?

La transformation numérique de l’Afrique implique un effort régional, d’où l’importance du partenariat avec Smart Africa. Nous sommes un partenaire privilégié de cette Alliance, qui oeuvre au développement socio-économique de l’Afrique grâce au levier des TIC, en l’accompagnant sur la voie d’un marché numérique unique. C’est un projet de longue haleine, qui bénéficie du soutien de l’Union africaine et comprend de multiples volets tels que les infrastructures et l’identification numérique, la formation, l’harmonisation réglementaire, la confidentialité des données etc. L’idée n’est pas de se caler sur ce qui s’est fait en Europe mais de s’adapter à la réalité africaine en travaillant par exemple sur des alternatives à la fibre optique pour interconnecter les pays africains, ce qui permettra d’avancer beaucoup plus vite.

Grâce à notre longue expérience sur le continent, nous avons une idée claire des défis auxquels les autorités sont confrontées, au premier rang desquels le financement de programmes numériques ambitieux et le manque de données disponibles pour la prise de décisions. C’est pourquoi la collecte de données et la gestion du Big data sont au coeur de toutes nos solutions.

Compte tenu des besoins, quelle est la feuille de route de GVG pour contribuer à la numérisation des pays africains ?

Quand on parle de transformation numérique, la question de l’identité numérique est centrale : c’est ce qui permettra aux citoyens de participer activement à l’économie numérique. Dans de nombreux pays, l’état civil est défaillant, ce qui exclut les citoyens de l’économie réelle. Il faut sensibiliser les gouvernements à ce problème. L’un des moyens d’y remédier, c’est de consolider une base de données des abonnés téléphoniques. Vu le taux de pénétration de la téléphonie mobile en Afrique, ce canal permet une base solide d’identification de la population. Il s’agit pour l’instant d’enregistrer les abonnés des différents opérateurs dans la plateforme commune de registre SIM afin de créer une base de données nationale.

Une identification numérique appropriée permettra au gouvernement de fournir de meilleurs services à ses citoyens. Combinée à nos plateformes d’acquisition de données, elle contribuera à mieux lutter contre l’usurpation d’identité et les autres types de fraude associés à l’économie numérique.

Pourquoi l’Estonie est-elle souvent citée comme modèle de nation numérique ?

Ce petit pays de l’ex-URSS a misé sur les nouvelles technologies pour construire son administration jusqu’à devenir leader mondial de la transformation numérique. Aujourd’hui, tous les services sont disponibles en ligne, n’importe quel acte de la vie quotidienne peut se faire en quelques clics, même voter ! Aux dernières élections, 60 % de la population a voté en ligne. L’identification numérique y est très bien faite, c’est un modèle à suivre, transposable en Afrique et c’est pourquoi GVG y a ouvert son centre de R&D. Tout est une question d’investissement. Si la vision est claire, le cadre réglementaire et institutionnel suivra.

Décès de Fallou Sène: les étudiants de l’Ucad donnent 90 jours aux autorités pour élucider l’affaire

Le Collectif des amicales de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) donne un ultimatum de 90 jours à l’autorité, pour que justice soit faite sur la mort de Fallou Sène.

Ils ont fait un sit-in ce 15 mai matin au sein du campus social, pour la commémoration de l’An 1 de la mort de Fallou Sène. Les étudiants veulent faire bouger les lignes. Ils estiment que si rien n’est fait, ils vont rejoindre la rue. «Nous avons alerté depuis le 15 mai 2018, personne n’a réagi. Les dossiers qui n’ont aucune importance ont surgi dans ce pays et des gens se sont attelés à rendre justice. Et pourtant, cette fois-ci, il s’agit de la mort d’un étudiant, l’espoir d’un pays et de toute une famille. Fallou Sène était au moins un responsable de famille, parce qu’il était marié et avait un enfant. Nul d’entre nous ne pouvait être beaucoup plus responsable que lui et pourtant on lui a ôté la vie et les autorités font la sourde oreille», explique le porte-parole Serigne Ahmad Sène.

Serigne Ahmad Sène d’ajouter qu’«il est temps que ça cesse ! Nous donnons un ultimatum. Nous disons à l’autorité de faire en sorte que dans ce trimestre-là, que justice soit faite relativement à ce dossier. Sinon, qu’elle ne soit pas surprise, de nous voir dans la rue si aucune initiative n’est prise allant dans le sens de lui rendre justice».

Les étudiants ne veulent plus enregistrer de victimes au sein des universités. «Nous disons à l’autorité qu’il est maintenant temps qu’on n’ait plus d’étudiants tués dans leurs campus sociaux».

Sénégal : deux accidents causent la mort de 12 personnes en l’espace de 24h

Le premier a eu lieu lundi à Thiaroye, suite à la collusion entre un camion et des scooters avec à la clé 4 morts. Le second accident mettant en scène un camion et un minicar est à l’origine du décès de 8 personnes.

Dans la banlieue dakaroise à Thiaroye, le pire s’est produit lorsqu’un camion qui prenait un pont a perdu une de ses roues et est allé heurter des scooters roulant à ses côtés. Résultat des courses, quatre morts dont un célèbre animateur d’une radio locale.

Plus meurtrier, le deuxième accident s’est produit mardi 14 mai à Nioro (centre), suite à une collision entre un minicar et un camion. Bilan, 8 morts, dont les chauffeurs des deux véhicules, et 24 blessés.

Une situation qui préoccupe les populations et les autorités administratives.

Destination touristique: Le Sénégal classé 111ème mondial

Le ministre du Tourisme, Alioune Sarr l’a annoncé ce 14 mai. Il a par ailleurs invité tous les acteurs de la filière à plus d’efforts pour attirer plus de touristes.

Le classement du Sénégal est une invite à plus de travail pour vendre la destination: Sénégal. C’est du moins l’interprétation que fait le ministre du tourisme de la position de 111ème occupée par le Sénégal.

« A l’issue de ce classement, s’il s’avère qu’il y a des écarts qui ont été constatés au regard des normes que nous souhaitons avoir au Sénégal, nous proposerons à ces établissements des mises à niveau à travers le crédit hôtelier. C’est une opportunité à saisir », a affirmé Alioune Sarr qui s’exprimait à l’occasion du lancement de la commission nationale de classement des établissements touristiques, lundi 13 mai.

Cette instance est censée déterminer le nombre d’hôtels de 5, 4 et 3 étoiles présents sur l’espace touristique sénégalais.

Appelant à une mobilisation de tous les acteurs, le ministre a déclaré : « Nous devons nous mobiliser, notamment le gouvernement, le secteur privé mais aussi les citoyens pour permettre à notre pays de capter sa part ».

Au Sénégal, on dénombre officiellement 910 hôtels.

Diplomatie: la visite de Macky Sall à Paris en trois points

Le Chef de l’Etat sénégalais est en visite officielle à Paris, du 14 au 18 mai prochain. Selon la Présidence, Macky Sall va prendre part entre autres à une réunion internationale portant sur la lutte contre le terrorisme.

Comme sujet majeur, des discussions autour de la lutte contre les contenus en ligne à caractère terroriste ou relevant de l’extrémise violent. Le Président Macky Sall est à Paris pour une réunion internationale sur ces sujets. Il a reçu une invitation conjointe du président français Emmanuel Macron et de Mme Jacinda Ardern, Premier ministre de la Nouvelle-Zélande.

En plus du Sénégal, l’Union européenne et plusieurs autres pays sont également invités à cette rencontre. Il s’agit de l’Allemagne, de l’Australie, du Canada, de la Grande Bretagne, de l’Indonésie, de l’Irlande, du Japon, de la Jordanie et du Norvège.  Les grands groupes comme Amazon, Apple, Dailymotion, Facebook, Google, Microsoft, Mozilla Foundation, Snap, Twitter et YouTube, sont également conviés à cette rencontre.

Initiée par la Nouvelle-Zélande et la France, cette réunion de haut niveau fait suite aux attaques terroristes mortelles de Christchurch du 15 mars 2019 contre la communauté musulmane néo-zélandaise.

Elle vise à sensibiliser le grand public et à mobiliser les pouvoirs publics et les grandes compagnies du secteur privé actives sur les réseaux sociaux, contre toutes les formes d’idéologies extrémistes et violentes.

La rencontre va déboucher sur l’adoption d’un Appel à l’action de Christchurch pour éradiquer le contenu terroriste et extrémiste en ligne.

Le deuxième acte de la visite du Chef de l’Etat, Macky Sall n’est autre que le Sommet Tech for Good, au Salon Vivatech. Viendra ensuite la participation à la biennale d’architecture de Versailles. Le retour du Chef de l’Etat est prévu le 18 mai 2019.

Mimi Touré, désormais présidente du Cese

Elle remplace Aminata Tall qui a passé 6 ans à tête de cette institution. Le président de la République Macky Sall y a nommé l’ancien Premier ministre, Aminata Touré.

Le Conseil économique social et environnemental (Cese) a une nouvelle présidente. Par un décret pris ce 14 mai, «Monsieur le Président de la République a nommé Madame Aminata Touré, Présidente du Conseil Économique, Social et Environnemental, en remplacement de Madame Aminata Tall», renseigne un communiqué de la présidence de la République du Sénégal.

Dans la note, le chef de l’État Macky Sall félicite «le travail remarquable réalisé par Madame Aminata Tall à la tête de cette institution au cours des six dernières années».

Aminata Touré plus connu sous le nom de Mimi Touré a occupé la fonction de ministre de la Justice, garde des Sceaux, dans le premier gouvernement du président Macky Sall en 2012. Elle sera par la suite nommée Premier ministre en septembre 2013, poste qu’elle quittera en juillet 2014.

Depuis quelques années, Aminata Touré était l’envoyée spéciale du président de la République.