Journée internationale du travail: Macky Sall rappelle que les salaires des fonctionnaires n’augmenteront pas

Le président sénégalais a déclaré mercredi soir que l’Etat n’avait pas les moyens de revoir à la hausse les salaires des agents de la fonction publique.

«Nous n’avons pas les moyens d’augmenter les salaires aujourd’hui. Nous ne le ferons pas, il faut que ça soit clair. Ce n’est pas possible», martèle Macky Sall en wolof, langue locale, lors de la cérémonie de remise de cahiers de doléances de syndicats à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs.

«Nous avons la volonté sociale, mais on ne peut pas envisager l’augmentation des salaires maintenant. Ce n’est pas possible», ajoute le président de la République.

Pour le chef de l’Etat, c’est le seul moyen pour garantir du travail aux jeunes. Il va alors rappeler que chaque année 150.000 jeunes sans qualification cherchent un emploi.

Le président sénégalais explique par ailleurs que «Ce n’est pas ma politique. Il y a une limite à ne pas dépasser. C’est une question de responsabilité».

Sall a toutefois promis que son gouvernement allait faire des propositions sur la question du régime indemnitaire des agents de l’Etat, l’une des vieilles revendications des syndicats de la fonction publique.

 

Fermeture de la mosquée de Vélingara: des jeunes demandent l’intervention de Macky Sall

Le lieu de culte est fermé depuis février 2018 suite à une bagarre entre deux individus. Les populations souhaitent que la mosquée rouvre ses portes avant le mois du jeûne de Ramadan.

La mosquée de Vélingara est un bâtiment imposant. Un joyau architectural qui fait la fierté des habitants de la localité. Seul bémol, ils ne peuvent accéder au lieu de culte. En effet, depuis février 2018, le lieu de culte est fermé. Ce, à la suite d’une bagarre entre deux individus qui se disputaient l’imamat (autorité spirituelle et politique).
Les jeunes de la localité souhaitent que la mosquée ouvre ses portes avant le Ramadan qui s’annonce. c’est ainsi qu’ils ont organisé une journée de récital du Coran et interpellé les autorités.

« Nous lançons un appel solennel au ministre de l’Intérieur, au président de la République pour qu’ils aident la population vélingaroise à rouvrir cette grande mosquée avant le mois béni », implore le porte-parole des jeunes sur la Tfm.

Suppression du Premier ministre: le projet de loi validé par les députés

La Commission des lois de l’Assemblée nationale a voté ce 30 avril en faveur du projet de loi visant la suppression du poste de Premier ministre.

L’exigence des candidats malheureux à la Présidentielle du 24 février dernier n’aura pas porté de fruit.

Selon la Rfm qui donne information, la loi potant suppression du poste de Premier ministre est passé. Désormais, le projet de loi est attendu en séance plénière ce samedi 04 mai.

Double meurtre de de Médinatoul Salam: le Procureur requiert un mandat d’arrêt contre le chef religieux Cheikh Béthio Thioune

L’absence du guide des «Thiantacounes» pendant le procès a été qualifiée de méprise envers la Cour. Cheikh Béthio Thioune est actuellement à Bordeaux pour des raisons médicales.

Le guide des «Thiantacounes» est jugé par contumace par la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Mbour. En effet, Cheikh Béthio Thioune est actuellement à Bordeaux pour des raisons médicales, tel qu’indiqué par ses avocats.

Une situation qui n’est pas du goût du procureur de la République. Pour lui, l’accusé doit retourner en prison. En effet, en plus de la perpétuité, le ministère public a demandé au juge de décerner un mandat d’arrêt contre lui.

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Pour le procureur, le guide religieux s’est soustrait à l’action de la justice sénégalaise. Selon lui, Cheikh Béthio est à l’étranger contre l’avis de la justice sénégalaise. Il a d’ailleurs ajouté que son dossier médical est vide.

En rappel, le chef religieux Cheikh Béthio Thioune et une vingtaine de «Thiantacounes» sont poursuivis pour «meurtre avec usage d’actes de barbarie, complicité desdits homicides aggravés et association de malfaiteurs, recel de cadavres, inhumation sans autorisation administrative, non dénonciation de crimes, détention d’armes sans autorisation et recel de malfaiteurs».

Ils ont été inculpés pour le meurtre de Bara Sow et d’Ababacar Diagne à la suite d’une bagarre en 2012, entre talibés au village de Médinatoul Salam, communément appelé Keur Samba, dans le département de Mbour.

Sénégal: vers le report des Législatives en 2024

L’exécutif semble avoir pris fait et cause pour les tenants de la thèse prônant le report de deux ans du mandat des députés. Le Premier ministre a annoncé le vœu de Macky Sall de faire une proposition dans ce sens. 

Le Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne, a annoncé que le Président Macky Sall va proposer le report des Législatives. Initialement prévues en 2022, l’exécutif souhaite la tenue de ces élections pour 2024, juste après la prochaine élection présidentielle.

La proposition sera faite dans le cadre du dialogue politique convoqué par le Chef de l’Etat. C’est l’information relayée par Les Echos.

Sénégal: le Ramadan se prépare

Si la date du début de L’Eid El Fitr, les fidèles se préparent déjà spirituellement pour entrer dans cette période de privations et de prières.

Les premières estimations situaient le début du Ramadan, le 5 mai prochain. Dates qui sont remises en cause actuellement par des astrologues. Nombreux sont ceux qui situent le début du Ramadan au 7 mai prochain.

Ainsi, le Dr Abdoulaye Gaye interviewé par L’Observateur et repris par rewmi, indique «la lune va apparaître le 6 mai au Sénégal avec un pourcentage de 4 % pour un mois finissant au 30e jour. Ce qui engendrera un mois de ramadan de 29 jours, qui ira du mardi 7 mai au mardi 4 juin, au soir».

En attendant, les fidèles préparent leur corps et leur esprit pour bien vivre ce moment important de la foi. Selon les prévisions du Dr Abdoulaye Gaye, l’Eid El Fitr sera célébrée, le lendemain, mercredi 5 juin.

Hôtel de ville de Dakar: un colis suspect crée la panique

La découverte d’un colis devant une boutique voisine à l’hôtel de ville de Dakar a été à l’origine d’une évacuation des lieux ce 29 avril.

Plus de peur que de mal! Il s’agit d’une fausse alerte, selon le commissaire central de Dakar, Ndiaré Sène. Le sac déposé près de l’hôtel de ville de Dakar s’est avéré vide.

Avant ces propos rassurants, l’hôtel de ville de Dakar a été en partie bouclé par la police suite à la découverte d’un colis suspect. Les services de déminages sont descendus sur les lieux.

Les forces de sécurité et les sapeurs-pompiers bien équipés ont également été mobilisés. Ils ont aussitôt bouclé la voie et déterminé le périmètre de sécurité. Un dispositif de déviation a alors été mis en place pour le respect du protocole de sécurité.

Sénégal-Yarakh: Un pêcheur égorgé

Daouda Diouf, pêcheur, a été égorgé à Yarakh, au cours d’une agression. La victime s’est vidée de son sang.

Âgé de 20 ans, Daouda Diouf a laissé sa vie suite à une agression à Yarakh. L’autopsie du médecin légiste interviewée par L’Observateur indique que le couteau retrouvé sur les lieux du crime a sectionné la carotide gauche de la victime entraînant une hémorragie externe profuse.

La tante de la victime raconte l’horreur, dans Libération: «tout est parti d’une soirée dansante qui se tenait au centre socio culturel, à 30 mètres de notre maison. C’est vers 1 h du matin que quatre personnes ont quitté la soirée et ont trouvé un certain Khadim devant la maison en train de se connecter sur internet. Ils ont voulu prendre son téléphone portable, il a refusé. C’est à cet instant que Daouda Diouf, qui était dans la maison, est sorti pour voir ce qui se passait. C’est là, qu’un des agresseurs lui a asséné un coup de couteau à la gorge. Il a crié avant de venir tomber à l’intérieur de la maison.»

Les agresseurs ont été identifiés et arrêtés par la gendarmerie.

Réforme constitutionnelle: les candidats malheureux à la Présidentielle demandent un référendum

Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang s’opposent au projet de loi et réclament la tenue d’un référendum.

Ils ont été peu loquaces tout au long de la procédure. Alors que le projet de loi portant réforme constitutionnelle est sur la table des députés, l’opposition sort de son mutisme.  Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Madické Niang et Issa Sall, candidats malheureux à la Présidentielle 2019 s’opposent à ce projet de loi et exigent la tenue d’un référendum.

Pour eux, cette réforme est inaccessible dans la mesure où elle n’était pas mentionnée dans les programmes proposés aux Sénégalais lors de la Présidentielle passée.

Le projet, validé en Conseil des ministres le 17 avril, a été présenté ce jeudi à l’Assemblée nationale. Mardi 30 avril, le texte sera présenté en Commission des lois, et le vote a été fixé au samedi 4 mai, lors d’une séance plénière.

Conseil des ministres: plusieurs nominations attendues ce jour

Au terme de la rencontre entre les membres du gouvernement et le Président Macky Sall ce 24 avril, les postes laissés vacants par la formation du gouvernement pourraient être pourvus.

Plusieurs postes importants restent à pourvoir. Selon L’AS, plusieurs nominations seront actées lors du Conseil des ministres de ce mercredi.

Elles concernent les directions laissées vacantes par de nouveaux ministres et d’autres occupées par des retraités. Il s’agit du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), du Patrimoine Bâti, du Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis), de la Société nationale d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal (Saed), de la Sodeva, de La Poste, de la Rts…