Sommet du G7 : un fonds de 251 millions de dollars pour l’entrepreneuriat féminin en Afrique

Cette somme représentant un prêt accordé à la Bad par les dirigeants du G7 vise la réduction du déficit de financement estimé à 42 milliards de dollars entre les femmes et les hommes entrepreneurs sur le continent.

Les 251 millions de dollars vont permettre de soutenir l’initiative Action positive pour le financement en faveur des femmes en Afrique (Afawa), portée par la Banque africaine de développement (Bad).

L’annonce a été faite par Akinwumi Adesina, président de la Bad, lors du sommet du G7 qui s’est tenu du 24 au 26 août, à Biarritz, dans le Sud-Ouest de la France.

Cette rencontre qui a réuni les chefs d’État de sept des plus grandes puissances économiques mondiales (États-Unis, France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Japon, Canada) était consacrée à la lutte contre les inégalités.

L’Afawa ancée en 2016, a pour objectif de débloquer l’accès au financement pour les femmes entrepreneuses, et établir un mécanisme d’autonomisation économique. Cette résolution a été adoptée lors du Sommet des chefs d’État de l’Union africaine en janvier 2015, et la Bad a été chargée de sa mise en œuvre.

«C’est un grand jour pour les femmes en Afrique. Investir dans l’entrepreneuriat féminin en Afrique est un investissement fort de sens car les femmes ne sont pas seulement l’avenir de l’Afrique, elles sont le présent de l’Afrique», a ponctué a le président de la Bad, Akinwumi Adesina

Cet apport est d’autant plus important que les femmes détiennent plus de 30 % des PME en Afrique aujourd’hui « mais il existe un déficit de financement de 42 milliards de dollars entre les femmes et les hommes entrepreneurs. Ce déficit doit être comblé, et vite», a souligné Akinwumi Adesina, pour qui les choses doivent changer.

Dakar: interdiction de circuler avec les anciens permis dès le 03 septembre

Le directeur des transports routiers a annoncé que les anciens permis de conduire ne seront plus valables à Dakar à compter du 03 septembre prochain.

Gare aux conducteurs qui n’ont pas encore procédé au renouvellement de leur titre de transport. Cheikh Oumar Gueye, directeur des transports routiers a indiqué qu’ils seront exposés aux sanctions des forces de l’ordre dès le 03 septembre prochain.

Selon le directeur des transports routiers, sur un million de permis ciblés, 300 milles ont été renouvelés.

«Actuellement, nous sommes à 300 milles de permis déjà remplacés sur un objectif global d’un million de permis. C’est vrai que sur ces un million, il y en a qui ne se trouve pas au Sénégal. En tous cas, parmi les permis actifs, la plupart sont déjà remplacés avec les 300 milles à Dakar».

Les renouvellements de permis vont se poursuivre dans les autres régions à partir du 03 septembre, mais cela ne sera plus le cas à Dakar.

«Vous pouvez remplacer vos permis dans toutes les régions, mais à Dakar, conformément à l’arrêté, le 03 septembre 2019, il ne sera plus possible de circuler avec les anciens permis sous format papier, sous peine d’être sous le coup de la réglementation.»

Interrogé sur Rfm, a fait savoir Cheikh Oumar Gueye, rappelle que «depuis l’ouverture du service, les deux permis, (format papier et format numérisé) cohabitaient, mais à partir du 03 septembre, ça ne sera plus possible. Si vous avez seulement, un permis en format papier ça ne sera plus valide en circulation, car il sera considéré comme un permis expiré».

Ainsi, les détenteurs d’anciens permis le 03 septembre vont tomber sous le coup de la même sanction que celle réservée aux conducteurs ayant un permis expiré.

Droit de grâce : Moustapha Diakhaté plaide pour la séparation des pouvoirs

L’ancien président du Groupe parlementaire de Benno Bokk Yakkar (Bby), Moustapha Diakhaté, a fait une sortie où il prône la séparation des pouvoirs (exécutif et judiciaire) au Sénégal. Dans son post sur sa page Facebook, il revient sur la polémique sur la grâce présidentielle. Controverse née de la récente sortie du chef de l’Etat, lors d’une interview avec Rfi. L’intégralité du Post.

Monarchie

Le droit de grâce : la «monarchisation» de la République, un héritage à abandonner d’urgence

Article 47 de la constitution du Sénégal dispose : «le Président de la République a droit de grâce.»

Toutefois, il n’en demeure pas moins que, compte tenu des polémiques qu’il soulève ici et ailleurs, nous devons sans émotion futile, questionner la pertinence de la survivance dans la République de ce droit conçu pour la monarchie de droit divin.

Cette prérogative est, en effet, née dans les monarchies où la justice est rendue au nom de la Reine ou du Roi.

Dans ces pays, il est tout à fait compréhensible que les Reines ou Rois puissent accorder la grâce aux personnes condamnées à leur nom.

République

Par contre, dans des Républiques comme le Sénégal, la justice est rendue au nom du Peuple et non au nom du Président de la République.

Par conséquent, cette prérogative royale ne devait être appliquée par aucune République où prévaut le système de séparation des pouvoirs.

En effet, libérer un condamné par la justice revient, en fait, à une correction par l’exécutif d’une décision des autorités judiciaires.

Ce qui constitue une entorse au bon fonctionnement du régime de la séparation des pouvoirs qui est le mur qui porte la République.

Article 47

Pour mettre un terme à la pression sur le Président de la République et éviter à l’exécutif de frustrer les autorités judiciaires, en remettant en cause les peines qu’elles prononcent, il urge d’abroger l’article 47 de la constitution et de rendre à la justice la prérogative de lever ou d’alléger un certain nombre de sanctions pénales issues de ses délibérations.

Vive la République !

Vive le Sénégal !

Sénégal: Amath Dansokho ihnumé au cimetière Thiaka Ndiaye de Saint-Louis

Le leader historique du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), Amath Dansokho, est décédé vendredi à Dakar des suites d’une longue maladie, à l’âge de 82 ans.

Il a été inhumé dimanche, à 16 heures, au cimetière Thiaka Ndiaye de Saint-Louis.

Selon l’Aps, plusieurs personnalités, dont des ministres, des autorités religieuses et coutumières ont assisté à la cérémonie funéraire d’Amath Dansokho.

On peut citer, le ministre et maire de Saint-Louis, Mansour Faye, l’adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives, Amadou Diop, l’ancien ministre Mamadou Diop Decroix, le ministre Samba Bathily, le ministre Oumar Gueye, les ministre-conseillers, Mbaye Ndiaye, Mor Mgom et l’ancien ministre de l’enseignement supérieur, Mary Teuw Niane, qui étaient tous présents aux obsèques.

Des témoignages, on retient que Le leader historique du Parti de l’indépendance et du travail (Pit) portait particulièrement en affection, la vielle ville, Saint-Louis. Il y a passé une partie de son adolescence. D’où sa volonté d’être inhumé au cimetière de Thiaka Ndiaye.

Amath Dansoko a été ministre. L’homme qui a également occupé les fonctions de député et maire de Kédougou, était l’une des figures légendaires de la gauche sénégalaise.

Il a présidé aux destinées du secrétariat général du Parti de l’indépendance et du travail (Pit) jusqu’au 23 mai 2010, date à laquelle Magatte Thiam lui a succédé.

Drogue saisie au Port de Dakar : le mandataire du cartel arrêté

Ismaïla Ousmane Bâ a été déféré devant le parquet et sera fixé sur son sort ce lundi.

Il s’agit d’Ismaïla Ousmane Bâ, envoyé spécial du cartel. Il a été stoppé net par les forces de sécurité alors qu’il s’apprêtait à quitter le Sénégal. De nationalité française et d’origine sénégalaise, l’envoyé spécial est un natif de Seine-sur-mer, en France. D’après les révélations faites par nos confrères de Libération, il a été arrêté dans un restaurant à Yoff virage. Déféré au parquet vendredi dernier, Ismaïla Ousmane Ba sera fixé sur son sort ce lundi, 26 août 2019.

Selon toujours Libération, l’homme qui est né un 14 avril 1971, a fait appel à un intermédiaire du nom de Vieux Diop pour récupérer les 238 kg de drogue saisis au Port de Dakar.

Il va également mandater le monsieur qui devait lui rapporter quelques affaires de son appartement situé au Point-E. entre temps, il sera arrêté. La fouille de l’appartement que Bâ louait à 800 000 Fcfa le mois, av permettre de découvrir des puces téléphoniques, des cartes bancaires, plusieurs téléphones et une Mercedes.

Au cours de son arrestation, Bâ va déclarer être un « honnête homme d’affaires propriétaire, depuis 2014, de la société d’import-export « Agro-Market » sis à Colobane. D’après Liberation, Ismaila Bâ est récidiviste. Il aurait été a été condamné en France, entre 1992 et 2015 pour recel de biens provenant d’un vol, association de malfaiteurs, complicité de meurtre et trafic international de drogue.

Pds : Oumar Sarr et Cie lancent la riposte contre Abdoulaye Wade, ce jour

Oumar Sarr et les autres partisans du Parti démocratique sénégalais (Pds) «lésés» par la derrière réorganisation du Secrétariat du parti, se mettent en ordre de bataille contre Abdoulaye Wade.

L’offensive est lancée. Les « frustrés » du Pds vont rendre officielle leur stratégie de combat contre le secrétaire général national du Pds, Me Abdouaye Wade, et son fils Karim Wade. Le Comité d’initiative pour la refondation du Parti démocratique sénégalais donne une conférence de presse ce vendredi 23 août 2019, à Dakar.

Babacar Gaye, Me Amadou Sall, Dr Cheikh Tidiane Seck, Alinard Ndiaye etc courroucés par les récents changements de l’organigramme du Sen du Pds veulent faire entendre leurs voix.

Ils suivent ainsi les pas de Serigne Diop (ex-Médiateur de la République), Fara Ndiaye, Idrissa Seck, Ousmane Ngom… qui déjà en leur temps ont lancé une croisade contre Wade. Des tentatives qui se sont soldées par des échecs.

En tout cas plusieurs possibilités s’offrent à eux. Par exemple, la création de leur formation politique telle que fait par leurs devanciers avant eux. Pds/R pour Serigne Diop, Parti libéral sénégalais (Pls) de Me Ousmane Ngom et Rewmi pour Idrissa Seck et pour Modou Diagne Fada, son mouvement Waar-Wi devenu LDR/Yessal.

Sénégal: le bulletin unique, frein au dialogue politique?

L’élection du maire au suffrage universel direct est désormais officielle. D’après L’As, le groupe de la majorité et celui de l’opposition se sont accordés, hier, sur ces faits. La pomme de discorde reste la question du bulletin unique. 

Rien n’est gagné d’avance. Les deux parties doivent encore poursuivre la réflexion sur la faisabilité d’une telle mesure lors des élections locales.

Il sera alors question de déterminer si c’est le bureau municipal qui sera élu au suffrage universel ou le maire uniquement. Toujours au sujet du dialogue politique, L’As renseigne que la majorité émet toujours des réserves sur le bulletin unique exigé par l’opposition et les non-alignés.

Coopération: Macky Sall prendra part au sommet du G7 en France et au TICAD7 au Japon

Selon un communiqué officiel de la présidence de la République, le chef de l’Etat, Macky Sall va prendre part au Sommet du G7 qui va se tenir en France, à Biarritz.

 

«Le Président Macky Sall prendra part au Sommet du G7 prévu à Biarritz, France, du 24 au 26 août 2019. Le thème de cette importante rencontre portera sur la lutte contre les inégalités», précise le communiqué.

Le communiqué donne quelques détails sur les thématiques qui seront abordées. Notamment la journée du 25 août qui sera consacrée au continent africain. «Au cours de la Session dédiée à l’Afrique, le 25 août, le Sommet discutera des questions relatives à la promotion de l’entreprenariat féminin et de la transformation digitale en Afrique, à la situation au Sahel, à la transparence dans les marchés publics et à la lutte commune contre la corruption.»

Après le sommet du G7, le président Macky Sall se rendra au Japon. Il y va pour «la septième Conférence Internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 7) qui se tiendra à Yokohama du 28 au 30 août 2019.»

«La rencontre se focalisera essentiellement sur trois thématiques majeures : la transformation économique et la diversification ; la résilience et la sécurité humaine ; enfin, la paix, la sécurité et la stabilité», énumère le communiqué de la Présidence.

Macky Sall sera de retour au Sénégal le 2 septembre prochain.

Sénégal-Affaire Prodac: l’Ofnac mène des enquêtes

Des employés sont auditionnés chaque jeudi dans l’affaire des 29 milliards du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac).

Le journal L’As, remet au goût du jour le scandale des 29 milliards Fcfa du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac). Selon la publication, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) est à pied d’œuvre pour faire la lumière sur cette affaire. Les agents du Prodac sont entendus chaque jeudi.

L’ex ministre de la jeunesse Mame Mbaye Niang est cité dans ce dossier. Les deux ex-coordonnateurs du Prodac, Jean Pierre Senghor et Mamina Daffé sont également impliqués. Il s’agirait dans cette affaire d’un scandale sur la gestion.

Sénégal-Accidents de circulation : les condoléances de Macky Sall

Depuis ses vacances à Paris, Macky Sall a adressé ses condoléances aux familles éprouvées après l’accident qui a causé la mort de 12 personnes et fait plusieurs blessés.

«C’est avec une immense consternation et une profonde douleur, que nous avons appris la mort accidentelle de 12 compatriotes (07 sur la Route de Fatick et 05 autres dans le Bignona)», a indiqué Seydou Gueye, porte-parole de l’Apr.

«Le Président de l’Alliance Pour la République, son Excellence Macky Sall, les responsables et les militants du parti, adressent leurs condoléances sincères et attristées à toutes les familles éplorées en souhaitant un prompt rétablissement à tous les blessés de ces terribles accidents », renseigne le communiqué signé par Seydou Gueye.