Sénégal: un agent du ministère de la Santé inculpé pour faux diplôme

Babacar Bakary Keïta aurait obtenu son baccalauréat après avoir déboursé la somme de 150 000 Fcfa.

L’affaire a été mise en délibéré pour vendredi prochain. Devant la barre, Babacar Bakary Keïta, agent au ministère de la Santé a avoué avoir obtenu son baccalauréat après avoir déboursé la somme de 150 000 Fcfa. Il ne va pas manquer d’indiquer qu’il ignorait que le diplôme était un faux. 

Le procureur a requis une peine de prison ferme de 45 jours. Le uns et les autres seront fixés vendredi. Il est poursuivi pour faux et usage de faux dans un document administratif. 

Pour la petite histoire, l’agent de l’Etat a passé par 9 fois l’examen. Des tentatives qui se sont avérées infructueuses. Il est alors approché par un de ses collègues de bureau. En la personne de Thierno Ibrahima Guèye, selon L’Observateur. Ce dernier le met en relation avec Mamadou Ndiaye, un agent de la Direction des examens décédé, pour une fausse attestation.

Arrestation du colonel Kébé: ses camarades dénoncent un scandale politique

Des militants du parti Rewmi sont montés au créneau. Ils dénonçant ce qu’il appelle un scandale politique » ourdi contre eux par le régime en place.

C’est en ces termes qu’ils ont dénoncé l’arrestation du colonel Abdourahim Kébé, secrétaire national chargé de la défense du parti Rewmi dimanche dernier.

«C’est quelque chose que nous dénonçons. Car depuis quelque temps on note une série d’arrestations de certains membres du parti et nous pensions qu’après sa réélection, le président actuel [Macky Sall Ndlr] devrait penser à consolider la démocratie», indique le coordinateur départemental du parti Rewmi à Saint-Louis, le docteur Abdoulaye Ndoye.

Les camarades du colonel Abdourahim Kébé estiment que ce qui est en train de se passer ces derniers jours est « scandaleux »  et n’entendent pas accepter «la restriction des libertés».

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Ils tiennent également à préciser que «rien ne s’est passé à Saint-Louis lors de la campagne électorale, encore moins après le scrutin de dimanche». Ils n’ont pas manqué de s’indigner contre la non notification jusqu’ici des motifs ayant conduit à l’arrestation du colonel.

En rappel, une image a circulé dimanche sur les réseaux sociaux. On pouvait y voir une page Facebook attribuée au colonel, sur lequel étaient inscrits des propos dénonçant «le hold-up électoral», perpétré par le camp de Macky Sall.

Sénégal: le colonel Abdourahim Kébé accusé d’incitation à l’insurrection

Chargé de la défense du parti Rewmi de la coalition «Idy 2019», il a été interpellé hier à Saint-Louis.

C’est depuis Dakar, qu’il devrait être entendu sur le fond du dossier. Le colonel Abdourahim Kébé est poursuivi pour incitation à l’insurrection suite à une publication sur sa page Facebook. Bien que le parti dirigé par Idrissa Seck, candidat malheureux à la dernière présidentielle, n’ait pas évoqué les raisons, une capture d’image avec un message attribué au colonel circule sur les réseaux sociaux.

Ce message posté sur Facebook et attribué au colonel Abdourahim Kébé appelle le peuple sénégalais à une « riposte énergique face au hold-up électoral ». Déjà supprimé sur Facebook, cet appel serait la cause de l’arrestation de cet ancien chef de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa).

Le post indique que «cet hold-up électoral est imposé aux Sénégalais par les valets de Macron».

Transport aérien: turbulences à Air Sénégal

La gestion de la compagnie Air Sénégal par le duo français Philippe Bohn-Jérôme Maillet est controversée.

Le 1er février dernier, la compagnie Air Sénégal lance sa ligne Dakar-Paris. Un pari que la nouvelle compagnie entend relever. Sauf que la location à la société portugaise Hi Fly d’un avion à 10.000 euros l’heure, avec son personnel à bord, pour rallier cette ligne inquiète les observateurs. Ils estiment que c’est un deal d’où la compagnie sortira perdante.

Comme autre grief soulevé à l’encontre du tandem français qui a la charge de relancer le transport aérien au Sénégal, Philippe Bohn et Jérôme Maillet, c’est la suite donnée à l’acquisition de deux Airbus A330-900 neo, baptisés Casamance et Sine Saloum.

Selon Les Échos, l’avion A 330 Neo 900, acquis par l’Etat du Sénégal auprès d’Airbus et inauguré en grandes pompes à l’Aibd, est retourné immédiatement après en France où il est bâché à Toulouse Blagnac pour « facture non encore réglée ».

Avec le lancement de la ligne Dakar-Paris, Philippe Bohn et Jérôme Maillet se sont fixés comme objectif, la réalisation d’un chiffre d’affaires de cent dix millions d’euros en 2019 et trois cent quarante millions d’euros d’ici 2022.

Pour rappel, les anciennes compagnies aériennes du Sénégal ont fait faillite en 2009 et 2016.

Sénégal: un étudiant distrait 323 millions Fcfa de Ecobank

Il opérait en groupe et le cerveau de la bande n’était autre qu’un étudiant. Au nombre de trois, ils ont été placés sous mandat de dépôt.

Le gang n’était pas à son premier coup. Ils avaient déjà réussi à distraire 323 millions de Fcfa des caisses de Ecobank. En utilisant de faux comptes, ordres de virement et identités. L’étudiant récidiviste du nom de Mamour Cissé qui se faisait appeler Nar Hann, a été arrêté en flagrant délit, alors que la bande tentait un deuxième coup à l’agence Ecobank des Parcelles Assainies.

Seneweb rapporte qu’il a été inculpé et placé sous mandat de dépôt par le doyen des juges pour usurpation d’identité, escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de banque et documents administratifs… Ses complices, M. Diallo et T. A. Diallo, sont sous le coup d’un mandat d’arrêt international.

Election présidentielle au Sénégal: Macky Sall réélu au premier tour [Cnrv]

D’après les résultats provisoires officiels de la Commission nationale de recensement des votes le président sortant est vainqueur de l’élection présidentielle sénégalaise du 24 février, avec 58,27 % des votes.

La Commission nationale de recensement des votes a tombé sa copie. 58, 27%, c’est le score de Macky Sall à l’élection présidentielle du 24 février dernier. Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) est suivi d’Idrissa Seck, qui obtient 20,50 % des voix. Ousmane Sonko arrive troisième avec 15,67 %. Des scores qui correspondent à ceux compilés par les commissions départementales de recensement des votes (Cdrv).

L’universitaire Issa Sall a obtenu 4,07 % des suffrages, et l’ancien ministre Madické Niang a eu 1,48 % des voix. Le taux de participation est de 66,25 %, selon le président de la Cnvr.

En rappel, au soir de l’élection le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne a fait une sortie où il déclarait Macky Sall, vainqueur de l’élection avec 57% des voix.

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Pas plus tard que hier mercredi, Macky Sall lors du Conseil des ministres a prescrit au Premier ministre de prendre des dispositions pour l’organisation de la cérémonie de prestation de serment. Alors même que l’opposition réclame un second tour.  Le Conseil constitutionnel a jusqu’à demain, minuit pour proclamé les résultats officiels.

Le président qui rempile a gravi progressivement les échelons. Il a été maire de Fatick et directeur général de la société nationale pétrolière. Il a exercé les fonctions de ministre plusieurs fois. Il est également passé par la députation avant d’occuper la fonction de Premier ministre et président de l’Assemblée nationale.

Il a été militant d’AJ/PADS avant de rejoindre le Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation de son ancien mentor Abdoulaye Wade, son adversaire au second tour de l’élection présidentielle de février-mars 2012.

Climat post-électoral: Macky Sall prépare la prestation de serment, l’opposition réclame un second tour

Alors que l’attention est cristallisée sur la proclamation des résultats de la présidentielle du 24 février dernier, Macky Sall donne des directives pour la préparation du 4 avril ainsi que la cérémonie de prestation de serment du nouveau Président.

Nombreux sont ceux qui attendent ce jour la lecture des résultats de l’élection par la Commission nationale de recensement des votes (Cnrv). Pendant ce temps, Macky Sall a donné des directives en vue de la préparation de la fête nationale, le 4 avril prochain.

« Le chef de l’Etat a terminé sa communication sur son agenda et les préparatifs de la fête du 4 avril 2019, marquant le 59 anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale », peut-on lire sur le communiqué final du Conseil des ministres tenus hier, 27 février.

Le chef de l’Etat a également demandé au Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne « de faire prendre toutes les dispositions, en relations avec les services compétents de l’Etat, pour la bonne préparation de l’installation du président de la République élu à l’issue du scrutin du 24 février 2019.

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Ceci alors même que l’opposition réclame un second tour. Notamment Ousmane Sonko et Idrissa Seck qui ont appelé les électeurs à se préparer au second tour. Les partisans de la coalition « Idy 2019 » ont d’ailleurs organisé des manifestations en protestation « d’une victoire volée en préparation dans le camp BBY ». Des arrestations ont d’ailleurs été enregistrées.

En rappel au soir de l’élection, le Premier ministre et directeur de campagne du candidat de la coalition BBY a proclamé Macky Sall vainqueur dès le premier tour avec un pourcentage de 57%.

Accident du convoi de Macky Sall: le gendarme dans le coma est décédé

Du nouveau au sujet de l’accident du convoi du candidat sortant ayant coûté la vie à 4 gendarmes lors de la campagne électorale.

Dans le coma depuis l’accident du 10 février dernier en Casamance, le gendarme Hamidou Wone a succombé à ses blessures hier, 27 février. Quatre frères d’armes étaient décédés sur le coup. Tous étaient affectés au convoi de Macky Sall. Il s’agissait de Mamadou Bâ, Abdoulaye Mboup, Waly Sarr et Hamidou Diouf.

Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY, traduction: ensemble pour un même espoir) s’était exprimé sur le sujet «après mon passage, on m’a annoncé un accident derrière nous. (…) Malheureusement un véhicule de gendarmes a fait un accident très difficile où nous avons décompté quatre gendarmes décédés», avait-il déclaré avant de présenter ses condoléances aux familles éplorées et rassurer sur la prise en charge des blessés.

Sénégal: El Hadji Hamidou Kassé, dément le limogeage de Me Moussa Diop

Celui est considéré comme le porte-parole du palais, dément l’information qui a fait le tour de la toile et selon laquelle le Dg de Ddd a été limogé.

Sur son compte twitter, El Hadji Hamidou Kassé écrit : « #StopFakeNews Moussa Diop, DG de Dakar Dem Dikk (Ddd), n’a pas été limogé #Kebetu » Pour rappel, Moussa Diop s’est retrouvé dans la tourmente après ses propos polémiques sur l’autoroute Ila Touba. Il a déclaré : « J’ai vraiment envie d’aller louer un caterpillar pour enlever Ila Touba pour mettre Ila Fouta. Si j’étais à la place du président Macky Sall, j’aurais détruit l’autoroute ILa Touba pour l’amener à Fouta».

Ces propos de Me Moussa Diop, ont provoqué la polémique au Sénégal. Plus tard, le responsable politique de Fouta va préciser que ses mots ont été mal interprétés. Sur ce, il n’a pas de regret. «Je n’ai insulté personne. Quand on regrette, c’est quand on a dit quelque chose de mal, ILa Touba, c’est une infrastructure qui appartient à tous les Sénégalais, c’est une manière, dans l’humour. J’ai dit que le Fouta mérite des investissements de cette valeur-là et je pense que les gens sont partis trop loin et je pense que je n’ai manqué de respect à personne», soutient-il sur les antennes de Rfm.

Ddd est un opérateur national de transport en commun au Sénégal, et c’est l’opérateur principal de transport public de la capitale, Dakar.

Sénégal-Conseil des ministres: trois projets de lois promulgués

Ces textes visent à permettre au chef de l’Etat de ratifier, un accord inter-Etat, un partenariat avec les Etats-Unis et un protocole portant amendement de la Convention relative à l’aviation civile internationale.

Du Conseil des ministres tenu mercredi 27 février, il en ressort la promulgation de trois projets de lois par le président de la République, Macky Sall.

Au titre de ces lois et règlements, on peut citer le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier l’Acte additionnel à l’Accord de coopération inter-Etats portant sur le développement et l’exploitation des réservoirs du Champ Grand-Tortue/Ahmeyim et relatif au régime fiscal et douanier applicable aux sous-traitants entre la République islamique de Mauritanie et la République du Sénégal, signé le 21 décembre 2018 à Nouakchott ; le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier le Millennium challenge Compact entre la République du Sénégal agissant à travers le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan et les Etats-Unis d’Amérique agissant à travers le Millenium Challenge Corporation, signé à Washington D.C., le 10 décembre 2018.

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Et enfin, le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier le Protocole portant amendement de la Convention relative à l’aviation civile internationale, article 83 bis, signé à Montréal, le 06 octobre 1980.