Elections: les couacs de l’organisation du scrutin

Dans plusieurs localités, des personnalités ne parviennent pas à trouver leur non sur les listes  du fait d’un changement de dernière minute. Une situation dénoncée de toute part.

Saint-Louis est un des cas les plus palpables. Plusieurs autorités dont le maire de Saint-Louis n’ont pas retrouvé leurs noms sur la liste des électeurs bien que étant détenteur de leur carte d’électeurs. Après des vérifications, il va s’avérer que le nom du maire figure dans un autre bureau de vote où il n’était pourtant pas inscrit. Un fait que les organisateurs vont mettre sur le compte d’une erreur informatique.

Des habitants du quartier sont également décontenancés ce jour car ne retrouvent pas leurs bureaux de vote. Par exemple, pour ceux qui devaient initialement voter dans les bureaux allant de 11 à 15 de l’Ecole Rawane Ngom, ils doivent se rendre à l’école Bolly Diaw pour accomplir leur devoir citoyen. Des situations similaires ont été enregistrées à Touba, Thiès… Le maire de Tamba a eu la même surprise désagréable que l’idylle de Saint-Louis ce jour.

En ce qui concerne le transfert des électeurs le ministre de l’Intérieur, organisateur de ce scrutin avait indiqué que les affectations ont été faites à la demande des électeurs. Une justification qui ne satisfait pas tout le monde. En outre, des erreurs sur les cartes d’électeurs, font également partie des dysfonctionnements enregistrés au courant de ce scrutin.

Arrestations

A Touba, alors que le matériel électoral était acheminé samedi dernier, des coupures d’électricité ont plongé la localité dans le noir. Une localité où un nombre important de personnes ne retrouvent pas leur bureau de vote Un délestage que d’aucuns ont qualifié de tentative de fraude. On a également enregistré des arrestations à Pikine. Il s’agirait de deux partisans de la coalition Idy 2019, portée par le candidat Idrissa Seck.

Les bureaux de vote doivent fermer à 18h.

Période électorale: le Réseau des journalistes pour les élections (Rje) appelle le ministère de l’Intérieur à renforcer la sécurité des journalistes

A moins de 24 h de l’élection présidentielle, le Réseau des journalistes pour les élections (Rje) a pris les devants afin d’éviter la violence contre les journalistes ce jour.

La sortie de Ndèye Fatou Niang, présidente du Rje s’appuie sur les violences enregistrées au courant de la campagne (terminée hier vendredi) notamment les affrontements survenus à Tambacounda, le 11 février dernier. Des journalistes avaient été blessés. A ce sujet, elle a rappellé que ce jour «le minibus transportant les journalistes chargés de suivre le convoi du candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), a été victime d’une agression à Tambacounda. Sur un groupe de vingt-sept (27) journalistes, (8) huit d’entre eux ont subi des blessures».

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L’association qui a vu le jour en 2012 demande alors au ministre de l’Intérieur de mettre en place des dispositifs sécuritaires pour les professionnels des médias. La présidente de l’association des journalistes appelle également les patrons de presse à assister les journalistes. Interviewée par senego.com, elle regrette par ailleurs la montée du discours violent en cette période.

Sénégal: près de 7 millions de votants attendus dans les bureaux de vote

L’élection présidentielle a débuté dès 8h ce matin. On compte 309 000 électeurs de la diaspora.

Les Sénégalais s’acquittent de leur devoir civique depuis ce matin. Ils sont près de 6.683.043 attendus dans les bureaux de vote sur toute l’étendue du territoire. 40 millions de bulletins ont été imprimés pour les électeurs qui pourront voter dans 15.397 bureaux de vote dont 14651 au Sénégal.

Les Sénégalais de l’extérieur peuvent voter dans 746 bureaux installés à l’étranger. Ils sont 309 000 électeurs de la diaspora. L’ancien président du Sénégal,  Abdou Diouf (1981 à 2000) vient d’ailleurs d’accomplir son devoir citoyen à Paris.

La capitale Dakar abrite le plus grand nombre de votants avec un effectif de 1.687.826, suivie de la région de Thiès (901.216). Viennent ensuite Diourbel et Saint-Louis avec respectivement 589.015 et 504.867.

Sur le plan sécuritaire, des informations font état de plus de 8000 policiers déployés à Dakar ce jour. Pour l’heure, on note une présence massive aussi bien des jeunes que des adultes dans les bureaux de vote. Selon les chiffres du ministre de l’Intérieur, 97% des cartes d’électeurs avaient été retirés au jour de jeudi dernier. Ceci pour choisir parmi les cinq candidats en lice (Ousmane Sonko, Issa Sall, Macky Sall, Idrissa Seck, Madické), leur futur président.

Mondial U20 : Le Sénégal et l’Argentine dans le même chapeau

En attendant le tirage au sort du mondial Tanzanie 2019 qui aura lieu dimanche 24 février, les chapeaux qui regroupent les équipes qualifiées à la compétition sont connus.

Sénégal et Argentine dans le chapeau 3, c’est ce qu’ont révélé les pots de la Fédération internationale de football africain qui seront utilisés pour le tirage dimanche.

Sur la base d’un classement déterminé par les performances des équipes sportives passées, 24 sélections qualifiées ont été réparties dans quatre chapeaux de six équipes. Le Mali et le Nigeria sont dans le pot 2, l’Afrique du Sud dans le pot 4. Le premier chapeau est constitué du pays organisateur la Pologne, le Portugal, l’Uruguay, la France, les Etats-Unis et le Mexique.

Le tirage se déroulera à Gdynia et sera effectué par les légendes du football Bebeto et Fernando Couto, respectivement champions du monde U20 en 1983 et 1989. Ce sera à 16h30 GMT.

L’Angleterre, championne en titre, remet la coupe en jeu. Celle-ci est convoitée par une vingtaine d’équipes. Le spectacle d’avril promet être riche en émotions.

Scrutin électoral: Youssou Ndour appelle les candidats à être «sportifs» au soir du 24 février

L’artiste musicien et homme politique a par ailleurs réitéré soutien à Macky Sall.

Au cours de la rencontre entre Macky Sall et le monde sportif au Grand Théâtre de Dakar, mercredi 20 février, Youssou Ndour a encore manifesté son soutien au président sortant. «

Le sport nous a appris une chose: la sportivité. Au soir du 24 février, à la suite des résultats, que tout le monde soit sportif», lance ministre de la Culture et du Tourisme par ailleurs conseiller de Macky Sall.

D’après senenews, le message du «Roi du Mbalax» qui est perçu par certains observateurs de la scène politique comme une prédiction de la victoire du candidat du parti BBY.

Boycott de l’élection présidentielle au Sénégal: Abdoulaye Wade persiste et signe

Dans une déclaration, l’ancien président du Sénégal indique qu’il n’ira pas voter dimanche car les dés sont pipés et la victoire est acquise pour Macky Sall.

«Dans ces conditions, il va de soi que je ne voterai pas le 24 février 2019 et je demande aux militantes et militants de notre parti, aux sympathisants, de ne pas participer à ce simulacre d’élection», rappelle Abdoulaye Wade dans une déclaration d’hier 21 février.

Il indique par ailleurs que les membres et sympathisants du Parti démocratique sénégalais (Pds) ne prendront non plus à cette «mascarade électorale». «Le Pds n’a pas changé d’option et il ne saurait accorder quelque crédit à un scrutin organisé dans ces conditions et ne se rendra pas complice d’un viol du suffrage des citoyens», peut-on lire.

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Le «Pape du Sopi», recommande à tous ceux qui pensent changer les choses en votant pour un candidat de l’opposition le 24 février prochain, de ne plus se bercer d’illusions car le «Président qui en sera issu n’aura assurément aucune légitimité et ne pourra jamais être reconnu». Il invite ensuite ceux qui croient en une possibilité d’alternance au sortir de l’élection de dimanche à «faire le bilan» plus tard et «mieux armer notre parti».

Abdoulaye Wade appelle au boycott de l’élection au Sénégal depuis un moment déjà. Il a même demandé aux jeunes d’incendier les bureaux de vote si besoin est. Une position critiquée par plusieurs observateurs.

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Le mouvement «Y en a marre» a d’ailleurs tancé Wade à ce sujet en lui rappelant que si e candidat du Pds était en course pour la présidentielle, son attitude serait tout autre.

A ce propos, dans sa déclaration l’ancien chef d’Etat indique «notre candidat, Karim Wade librement choisi à l’issue d’un congrès a été empêché par Macky Sall de se présenter au scrutin de ce dimanche 24 février alors qu’il a gagné toutes ses procédures à l’international. Nous attendons avec confiance et sérénité le délibéré de la Cour de justice de la Cedeao».

Boycott de scrutin : le mouvement «Y en a marre» met Abdoulaye Wade en garde

Pour le groupe, quiconque soutient le sabotage de l’élection roule pour le candidat sortant, Macky Sall.

Le mouvement «Y en a marre» tance le Pape du Sopi qui qui a appelé au boycott de l’élection de dimanche prochain.  Lors du lancement de l’opération « Wallu Askan Wi », le mercredi 20 février le rappeur Kilifeu indique : « Quiconque appelle au boycott soutient le candidat sortant ».

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D’après senego.com, le rappeur, Thiat condamne l’attitude de l’ancien président « Le Sénégal n’a pas besoin de ce genre de discours. Son parti fait partie de ce processus électoral que les gens ont commencé depuis longtemps. Si le candidat du Pds était validé, il n’appellerait pas au boycott. Ce n’est pas demain la veille que quelqu’un va appeler au boycott. C’est un discours irresponsable et nous le condamnons », Indique le rappeur.

Rappelons-le, le mouvement « Y en a marre » dès sa création en 2011  a toujours eu comme mot d’ordre, l’interdiction du boycott de l’élection car c’est la voie du changement.

Présidentielle 2019 : «Y en a marre» demande aux candidats de faire face au peuple ce jour

L’opération  » Wallou Askan Wi  » lancé par ce groupe, vise à regrouper les prétendants à la magistrature suprême du Sénégal en face du peuple à Douta Seck.

 Entendez « La part du peuple ».  A travers l’opération «Wallou Askan Wi», le mouvement «Y en a marre» appelle les candidats à l’élection de dimanche prochain à faire face au peuple. Rendez-vous est donné  ce Jeudi 21 février à Douta Seck.

Il s’agit d’une scène sur laquelle les populations pourront exposer leurs doléances et besoins respectifs. Les candidats auront alors 1h30, chacun à leur tour pour apporter des réponses aux préoccupations des citoyens qu’ils entendent diriger à l’issue du scrutin du 24 février prochain.

Pour l’heure seul le candidat de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), Macky Sall n’a pas donné une suite favorable à cette requête. D’après le programme, le candidat Issa Sall devrait ouvrir le bal suivi de Idrissa Seck, Ousmane Sonko et Madické Niang…

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Le débat télévisé suscité par les internautes qui devaient opposer tous les candidats avait également reçu le refus du candidat sortant. La Cnra a finalement interdit via un communiqué le 19 février, la tenue de ce programme télévisé qui était prévu pour ce jour. On pourrait croire que le mouvement «Yen a marre » essaye de contourner la décision du Cnra.

En rappel, le mouvement « Yen a marre » est considéré au Sénégal comme un faiseur de rois. Il a vu le jour le 18 janvier 2018.

Il a été lancé par un groupe de jeunes rappeurs et journalistes pendant la période d’avant l’élection présidentielle de 2012. Avec pour objectif de contester la crise sociale: coupures intempestives d’électricités, cherté des denrées de premières nécessités etc. Et réclamer le départ du président Abdoulaye Wade. Le 2 avril 2012 ce dernier quitte le pouvoir après sa défaite face à Macky Sall.

Election présidentielle au Sénégal : les écoles fermées jusqu’au 25 février

La mesure du ministre de l’Education nationale du Sénégal est en vue de l’organisation du scrutin électoral de dimanche prochain.

Dès ce jour à 18h et ce, jusqu’au 25 février prochain, les écoles seront fermées.

La décision du ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam a été prise en vue de l’organisation du scrutin du 24 février 2019.

En effet, nombre d’établissements scolaires et préscolaires publics et privés du Sénégal, abriteront des bureaux de vote pour le scrutin électoral.

Election présidentielle au Sénégal: la Cnra tranche le débat télévisé des candidats

L’instance de régulation a indiqué via un communiqué que le face à face des prétendants au scrutin présidentiel, prévu pour demain, n’aura plus lieu.

Pour le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), le débat est tranché. Les internautes n’auront pas leur face à face entre les cinq candidats à la présidentielle. Prévu pour demain, le concept inédit au Sénégal est la résultante du mouvement #SunuDébat lancé par des citoyens sénégalais sur les réseaux sociaux.

Le Cnra a annoncé hier, que le débat ne se fera pas. Dans un communiqué, le Cnra précise «que l’organisation de débats radiodiffusés ou télédiffusés, pendant la campagne électorale, incombe au régulateur, à la condition que tous les candidats y participent ; un débat ne peut être organisé que sur décision du Cnra».

L’instance de régulation poursuit en indiquant qu’en l’absence d’autorisation délivrée par elle, «les chaînes de radio ou de télévision ne sont pas habilitées à diffuser une telle émission dans le cadre de la présente campagne électorale». Si Macky Sall avait déjà indiqué sa décision de ne pas prendre part au débat, les quatre autres candidats quant à eux avaient donné leur accord de principe. La décision de la Cnra est dénoncée par les membres de la société civile. Pour eux, la sortie de la Cnra est partiale.