Présidentielle au Sénégal: Ahmed Khalifa Niass lobe Abdoulaye Wade

Après un entretien cordial avec l’ancien président du Sénégal, le chef religieux et homme politique fait une déclaration dans laquelle il dit soutenir Macky Sall.

Ahmed Khalifa Niass annonce son soutien pour Macky Sall. Un choix qui ne semble pas émouvoir car le  chef  religieux et homme politique poursuit sa logique. Ce qui laisse perplexe est la consultation sur laquelle il prétend s’être appuyée «une décision que j’ai prise après avoir consulté le président Wade qui est en phase avec moi», a déclaré hier, mardi Ahmed Khalifa Niass.

Déclaration qui arrive quelques heures après son entretien avec Abdoulaye Wade. Les échanges étaient empreints de convivialité entre les deux personnalités. Ahmed Khalifa Niass a reçu Abdoulaye Wade, venu lui présenter ses condoléances suite au décès de son frère cadet, Sidy Lamine Niass.

L’homme d’affaires issu de la grande famille des Niasse de Kaolack, au Sénégal, va encenser Wade. Selon Senenews, le chef religieux n’a pas manqué de vanter les qualités du «Pape du Sopi» qui est le «père de la nation sénégalaise». « Vous êtes un homme de paix. Je le dis en toute connaissance de cause. Tout sera comme tu le souhaites. Tu n’es pas un homme violent, encore moins un rancunier. Dans une semaine, nous entrerons dans une nouvelle ère, les choses rentreront dans l’ordre d’elles-mêmes », déclare Ahmed Khalifa Niass.

Après le départ de son hôte, il annonce son soutien au candidat Macky Sall. Abdoulaye Wade n’a eu de cesse d’appeler le peuple à voter «tout sauf Macky Sall». Il n’a pas manqué de demander aux populations de boycotter l’élection présidentielle de dimanche prochain car acquise au président sortant. Consigne qu’il a d’ailleurs appelée à respecter quitte à brûler les bureaux de vote.

Sénégal : 5000 observateurs pour le scrutin présidentiel de dimanche prochain

Le gouvernement du Sénégal a validé 5 000 observateurs et 40 accréditations, dont 3 rejetées pour l’élection présidentielle du 24 février prochain.

Sénégal : 5000 observateurs pour le scrutin présidentiel de dimanche prochain

Le gouvernement du Sénégal a validé 5 000 observateurs et 40 accréditations, dont 3 rejetées pour l’élection présidentielle du 24 février prochain.

C’est la résolution de la rencontre du 18 février  entre le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye et des responsables de la Commission électorale nationale autonome (Cena), organe administratif sénégalais chargé d’organiser et de superviser les élections au Sénégal.

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Le journal Les Echos révèle que 5 000 observateurs et 40 accréditations, dont 3 rejetées seront déployés dans les bureaux de vote sur l’ensemble du territoire sénégalais pour le scrutin présidentiel de dimanche prochain.

Des observateurs de la Cedeao et en provenance de 21 pays de l’Union européenne (Ue) seront également sur le terrain au Sénégal pour l’élection du 24 février. L’Eglise catholique du Sénégal va mobiliser, pour sa part, 1 000 observateurs.

Sénégal : à moins d’une semaine du scrutin présidentiel, 200 000 Sénégalais, sans carte d’électeur

Les modes de communication employés par la commission électorale sont pointés du doigt par les acteurs de la société civile.

A moins d’une semaine de l’élection présidentielle du 24 février, près de 213 000 Sénégalais n’ont toujours pas de cartes d’électeurs. Il s’agit des statistiques du ministère de l’Intérieur. Un nombre important non partant pour le scrutin de dimanche prochain, pourtant, l’inscription sur les listes électorales et de distribution des cartes ont débuté bien plus tôt.

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C’est depuis le 9 janvier, que des commissions administratives de distribution des cartes d’électeurs ont été créées dans chacune des 557 communes du Sénégal. Ceci, « afin de faciliter le retrait de sa carte », expliquait  Bernard Casimir Demba Cissé, directeur formation et communication de la Direction générale des élections (DGE).

Des procédures qui selon des membres de la société civile, rencontrés par le journal Le monde, sont insuffisantes. Dans la mesure où les modes de communication utilisés à savoir réseaux sociaux, télécommunications, ne sont pas adaptés à toutes les zones notamment celles où la majorité de la population est analphabète.

Le ministre de l’Intérieur justifie ces manquements par les problèmes logistiques rencontrés.

Présidentielle au Sénégal : deux personnes interpellées à la suite de la bagarre entre militants de Macky et Sonko

La bagarre a éclaté hier entre les partisans des deux formations politiques.

Dans l’après-midi d’hier 18 février, une bagarre a éclaté entre militants de Pastef et ceux de Benno Bokk Yakaar. C’était à Aéré Lao, localité située à 40 km de Ndioum, dans le département de Podor.

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Les deux parties se rejettent mutuellement la faute. D’un côté, on accuse les pros -Macky Sall d’être à l’origine de la rixe. De l’autre, les partisans de Sonko sont pointés du doigt.

D’après les informations relayées par le journal Voxpopuli, deux personnes ont été interpellés et on enregistre des blessés.

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Le 11 février dernier, des partisans de Issa Sall et Macky Sall se sont affrontés à Tambacounda. Des violences qui causé la mort de deux personnes de sources officielles et de plusieurs blessés.

Soutien de candidature à l’élection présidentielle au Sénégal: le maire de la Médina s’esquive

Après avoir été longtemps attendu sur le sujet, le maire de Médina Bamba Fall refuse de faire un choix entre les candidats de l’opposition.

Bamba Fall ne donnera pas une autre consigne de vote à ses partisans que «tout sauf Macky Sall». C’est que, l’homme politique préfère être prudent. «Je ne veux pas soutenir un candidat et porter préjudice aux autres. Ils peuvent m’en vouloir pour ma position et ne pas me soutenir aux prochaines élections locales», a dit Bamba Fall sur la Rfm.

Une annonce faite dimanche dernier qui arrive après concertation avec son entourage. Une décision contraire à celle de son mentor Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar, qui soutient le candidat Idrissa Seck du parti Rewmi et en tête d’affiche de la coalition Idy 2019. L’élection présidentielle est prévue pour dimanche prochain.

Electricité: Dakar dans le noir

Dès ce jour jusqu’au vendredi 22 février, la capitale du Sénégal va vivre au rythme des coupures d’énergie électrique dues aux travaux d’entretien sur la ligne.

Quatre jours dans le noir. Les habitants de Dakar doivent s’accommoder à cette réalité pendant quatre jours.

Dans un communiqué, Senelec indique que «Pour des travaux d’entretien, de renforcement et d’amélioration de la qualité de service, la Senelec informe que la fourniture d’électricité sera interrompue le lundi 18 février, de 8 à 15 h. Pour les secteurs Rufisque, Yenn et environs, l’électricité sera interrompue à partir du mardi 19 février, de 8 à 15 h. S’agissant des secteurs Parcelles-Assainies, Nord-Foire, Cambérène, Keur Damel et environs, le courant sera coupé le jeudi 21 février, de 8 à 15 h. Le jus, communique la Senelec, sera remis dès achèvement des travaux prévu le vendredi 22 février, vers 15 h».

Ainsi, l’énergie électrique, sera rétablie à deux jours de l’élection présidentielle.

Affaire des 94 milliards : Le groupe parlementaire Démocratie et Liberté désavoue la commission d’enquête parlementaire

Alors que les débats suivent leur cours pour la mise en place d’une commission d’enquête devant faire la lumière sur l’affaire des 94 milliards, le groupe Démocratie et Liberté conduite par le député Serigne Cheikh Mbacké Bara Dolly sort du bois.

« Harceler » et « intimider » le candidat Ousmane Sonko, ce pourrait être une mission de la séance plénière des députés ce vendredi. C’est du moins les soupçons de le député Serigne Cheikh Mbacké Bara Dolly, du groupe Démocratie et Liberté. Il n’a pas eu besoin d’attendre les conclusions de la rencontre parlementaire pour le projet de résolution portant création d’une commission d’enquête parlementaire relative à l’affaire des 94 milliards dans le dossier du titre foncier 1451/R, dans laquelle, Ousmane Sonko, le leader de Pastef est cité.

« Vous êtes en train de mettre en place une commission d’enquête pour harceler, intimider un candidat à l’élection présidentielle. Vous voulez juste l’empêcher de poursuivre sa campagne, mais c’est peine perdue », lance d’emblée le président du Groupe parlementaire  Serigne Cheikh Mbacké Bara Dolly. Il ajoutera que son groupe n’a pas l’intention de siéger dans cette commission.

Le député du Parti démocratique sénégalais estime que si ses collègues étaient animés de bonne foi, ils se seraient d’abord penchés sur les questions relatives à Arcelor Mittal et au Prodac dans lesquelles beaucoup de milliards auraient été détournés

La commission devrait être composée des députés de la majorité, d’un député non inscrit et d’un représentant de l’opposition. Elle aura six mois pour déposer ses conclusions et devra entendre toutes les personnes impliquées dans cette affaire. Les personnes qui devront alors répondre aux convocations de la commission.

 

Présidentielle sénégalaise: la campagne des médias sociaux

L’élection présidentielle est l’échéance électorale la plus médiatisée et au Sénégal, sites web et réseaux sociaux ne ménagent aucun effort pour faire vivre toutes les étapes de la campagne présidentielle aux internautes.

Les visages des candidats sont sur toutes les plateformes, accompagnés parfois de leurs programmes.

Sur le site web senego.com par exemple, les portraits des cinq candidats sont dressés suivis de leurs programmes de société et de leur actualité. Tous les matins depuis le début de la campagne électorale, des articles en rapport avec l’élection présidentielle font la une. Les internautes n’hésitent pas à réagir en commentaire aux articles publiés pour donner leurs avis sur les sujets traités.

L’heure est également au sondage sur les médias sociaux. «Pourquoi les Sénégalais doivent reconduire Macky Sall ?» «Quel président pour un scrutin internaute ?» sont quelques questions abordées par les sites qui font intervenir le public.

Si les internautes n’hésitent pas à commenter l’actualité des postulants à la magistrature suprême, ils sont surtout friands d’images animées. Le site senenews.com l’a bien compris. Il propose sur sa web Tv des vidéos exclusives sur le quotidien de campagne des uns et des autres. Des vidéos qui peuvent atteindre une centaine de vue, quelques heures seulement après leur publication.

Sur le réseau social Twitter, Sénégal Vote est la page spécialisée dans l’information sur les élections au Sénégal. Sur cette page, on fait le point sur les programmes des candidats et on questionne les internautes sur leurs préférences. Chacun est libre de partager son point de vue en utilisant le hashtag #SenegalVote.

Discuter des questions d’ordre politique sur les plateformes numériques permet de s’exprimer de manière plus libre. Une occasion que les Sénégalais ont saisie et dont ils se servent encore aujourd’hui.

Association de malfaiteurs : Aziz Ndiaye, son frère et son père, relaxés par le tribunal

L’homme d’affaires et les membres de sa famille a été blanchie par la justice jeudi, 14 février.

La famille Ndiaye a eu un cadeau de Saint Valentin, assez spécial. Aziz Ndiaye, son frère aîné et son père ont été blanchis, ce 14 février par le tribunal correctionnel de Dakar où ils étaient poursuivis pour association de malfaiteurs, recel et mise en circulation de denrées impropres à la consommation.

Le célèbre homme d’affaires ainsi que les membres de sa famille étaient cités dans une affaire de trafic de riz. En effet, il avait été placé sous contrôle judiciaire avec son père pour le délit de complicité de recel. Ils auraient détourné une importante quantité de riz d’une valeur de près de 100 millions de FCFA. La marchandise avait été découverte dans les locaux de son entreprise évoluant dans le domaine de l’agroalimentaire.

Aziz Ndiaye, promoteur de la discipline sportive, lutte,  n’est jamais bien loin des démêlées avec la justice. En juillet 2018, il a également été cité dans une affaire de mise en circulation des produits de consommation contrefaits. Notamment une huile ne contenant pas de vitamine A, tel que prévu par la législation en vigueur.

Campagne électorale: un militant d’Ousmane Sonko meurt dans un accident

L’accident d’un bus avec à bord des militants d’Ousmane Sonko, leader du Pastef, a fait 17 blessés, dont sept dans un état critique. Aux dernières nouvelles, l’une des sept personnes est décédée.

Le bus en question se rendait dans la localité de Bignona, tard dans la nuit de mardi à mercredi. Vers trois heures du matin, dans l’arrondissement de Kataba 1, village de Kawaone, l’engin s’est renversé.

On dénombre dix-sept blessés dont sept graves. Ils ont été transportés à l’hôpital de Ziguinchor. Quelques heures plus tard, un blessé grave a rendu l’âme d’après le site senenews.com

Rappelons que l’accident de Bignona intervient juste après l’accident de Sédhiou qui avait entraîné la mort de quatre gendarmes.