Black History Month: la deuxième édition est lancée

Le promoteur de l’évènement, le Franco-sénégalais Karfa Diallo, a choisi de faire valoir le concept pour la première fois en France.

L’événement est en cours à Bordeaux, depuis le 2 février dernier. Souvent organisé aux Etats-Unis et au Canada depuis des décennies, Black History Month prend ses quartiers dans l’Hexagone. Revue de la vie de personnalités africaines ou afro-américaines ayant marqué l’histoire, cultures et traditions d’Afrique entre autres sont au rendez-vous. Tout a commencé à Bordeaux cette année et s’achèvera dans la capitale française Paris, en passant par les villes de Poitiers et Pau.

C’est un panel de groupes et d’artistes que le Franco-sénégalais Karfa Diallo, éditorialiste engagé dans les questions de diversité culturelle et concepteur du projet, a réuni cette année. En effet, le groupe de recherche ACHAC, le Rocher de Palmer, la mairie du 18ème arrondissement parisien, les associations, personnalités et artistes de divers horizons ont fait de Bordeaux l’épicentre de la renaissance d’une diaspora africaine.

Les chaînes de télévision Arte et Trace sont également présentes et font la promotion de l’événement sur leurs antennes. En cette édition 2019, Karfa Diallo a choisi pour parrain Michael Jackson, une figure assez controversée de l’histoire des Noirs.

Cependant, pour lui, «Michael Jackson est l’afro-descendant qui a le plus incarné les succès tout autant que les troubles de l’identité noire».

Le festival se referme le 2 mars à Brassens, terre de débarquement des Noirs pendant la première guerre mondiale.

 

Détournements de derniers publics: une employée du Crédit mutuel du Sénégal placée sous mandat de dépôt

Le Crédit mutuel du Sénégal (Cms) de Sahm à la Médina, est au cœur d’une distraction de 40 millions Fcfa.

Trois chefs d’accusation pèsent sur Ndèye Ndella Nguirandou Diouf. Employée au Crédit mutuel du Sénégal (Cms) de Sahm, elle a été inculpée et mise sous mandat de dépôt pour détournements de deniers publics, faux et usage de faux, blanchiment de capitaux.

L’institution bancaire est éclaboussée dans une affaire de détournements de derniers publics à hauteur de 40 millions de Fcfa. Selon les premières investigations, Mme Diouf agissait en complicité avec la caissière Aby Ndiaye. Une somme de 8 millions Fcfa aurait d’ailleurs transité par le compte de cette dernière. Aly Ndiaye n’a pas encore été interpellée mais est dans le collimateur des éléments de la Division des investigations criminelles (Dic).

Les 4à millions Fcfa qui seraient issus des comptes de clients, étaient prélevés de divers comptes.

Violences de Tambacounda: le commissaire de police relevé de ses fonctions

La décision est du Directeur général de la police, Ousmane Sy.

Les premières sanctions tombent. Le Commissaire de police de Tambacounda, Yaya Tamba a été relevé de ses fonctions par le directeur général de la police, Ousmane Sy.

Un homme qui a eu un riche parcours. Yaya Tamba, a exercé à Touba. Il y a d’ailleurs remplacé en 2015, le commissaire divisionnaire à la retraite, Bassamba Camara dont il a été l’adjoint au commissariat de Kolda. La décision du Directeur général de la police fait de Amady Baldé, précédemment en service à la Direction de la sécurité publique, le nouveau patron du commissariat de Tamba.

Le 11 février dernier, des partisans du Pur de Issa Sall et de la coalition  Benno Bokk Yakaar (Bby) du candidat Macky Sall se sont affrontés à Tambacounda. Débordements qui ont causé la mort de deux personnes, de sources officielles.

Station Pointe Sarène: le nouveau bijou touristique du Sénégal est en construction

Les promoteurs de la nouvelle station balnéaire s’activent. Les travaux d’aménagement du terrain tirent à leur fin.

110 hectares, c’est l’espace réservé à la station de Pointe Sarène. Pour le moment, les travaux relatifs à la voirie, à l’assainissement, à l’électrification et au réseau hydraulique sont prêts. Les études de faisabilité sont encore en cours; leur fin déterminera le début effectif des travaux de construction, notamment d’un hôtel quatre étoiles, des résidences et des centres de loisirs.

D’après le site au-senegal.com, les trois principaux investisseurs sur le site sont la société Getran, Simoo Mackenzie et le consortium indien Sapodi.

Le futur site touristique connaît toutefois un problème d’accès. Le trajet Dakar-Pointe Sarène se fait en deux heures de temps environ. Pour régler ce problème, la construction d’une voie de contournement est prévue. Elle permettra de rejoindre la station en quelques minutes.

Sénégal-Tambacounda: les éléments de Dic sur les lieux du drame

La Direction des investigations criminelles entend faire la lumière sur les évènements du 11 février dernier.

Ils sont arrivés hier en début de soirée. Les éléments de la Direction des investigations criminelles (Dic) sont à Tambacounda. Lieux des affrontements entre militants du Pur et la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) ayant causé la mort de deux personnes (de source officielle) et plusieurs blessés.

Ces fins limiers vont travailler en collaboration avec leurs collègues de la gendarmerie locale pour faire la lumière sur ces violences.

Il faut signaler que le procureur de la région de Tambacounda, Demba Traoré a indiqué le 12 février que 27 partisans du Pur ont été interpellés dans le cadre de ces affrontements.

Présidentielle au Sénégal: les heurts de Tambacounda remettent en débats la protection des candidats

Le ministre de l’Intérieur a pris certaines mesures allant dans ce sens, le 12 février dernier.

Le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye, l’a réitéré: tous les candidats à l’élection présidentielle du 24 février prochain seront désormais sous la protection des forces de police et de gendarmerie.

Alors que dans son communiqué à la suite des affrontements de Tambacounda ayant causé la mort de trois personnes, il assurait que «des éléments de la police nationale et de la gendarmerie nationale seront mis au service de leur [candidats] sécurité respective jusqu’à la fin des élections», le ministre va donner plus de précision lors de son entretien, le 12 février avec le vice-président de l’Organisation non gouvernementale (Ong) Jamra, Mame Mactar Guéye.

«Dès aujourd’hui, il sera affecté à chacun des cinq candidats une sécurité rapprochée d’une trentaine de gendarmes. Ce qui aura pour conséquence évidente le désarmement de tous leurs éléments de sécurité privés. Lesquels pourront certes continuer à assister les candidats, mais sans armes ni uniformes paramilitaires», peut-on lire sur le communiqué final de la concertation entre les deux hommes.

Une mesure qui devrait mettre fin à l’usage des éléments de sécurité privés par les candidats. Une pratique qui, selon le vice-président de Jamra, est illégale car en violation de la loi du 6 juillet 1978, qui «interdit formellement l’exercice de toutes activités de police privée; et soumettant à autorisation préalable l’ouverture et l’exploitation de toute entreprise de surveillance, de gardiennage ou d’escorte de biens privés».

D’autres points étaient inscrits à l’ordre du jour ce cette rencontre dont le déplacement des lieux de certains bureaux de vote.

Les candidats, généralement de l’opposition, incriminés au sujet de l’usage des sociétés privées de sécurité se sont toujours justifiés par le refus du gouvernement de leur octroyer une protection. A propos, on se souvient qu’en octobre 2018, Ousmane Sonko, le leader de la formation politique Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) était monté au créneau pour dénoncer la «fin de non-recevoir à [notre] demande de protection» apposé par le ministre de l’Intérieur.

 

Interpellation des partisans du Pur: des hommes politiques dénoncent une justice à double vitesse

Le procureur de la région de Tambacounda, Demba Traoré, devant la presse cet après-midi a fait le point sur les arrestations après les affrontements de Tambacounda. Des arrestations à «têtes chercheuses», selon certains membres de l’opposition.

Le procureur a déclaré ce jour que 27 personnes faisant partie de la garde rapprochée du candidat du Parti de (Pur) ont été interpellés. Suite aux altercations entre les partisans du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) et ceux de Benno Bokk Yakar (Bby).

Des arrestations qui ne sont pas vues d’un bon œil par toute la classe politique. L’ancien député Abdou Sané aujourd’hui dans les rangs de Pastef décrie le «lynchage médiatique dont le PUR.

« Je manifeste mon soutien et ma solidarité au professeur El hadj Issa Sall (victime d’un complot) candidat à l’élection présidentielle du 24 février 2019. En outre nous interpellons la justice pour savoir la suite réservée aux victimes (membres du Pastef) des violences électorales à Saint Louis à Fatick, à Mbour sans oublier l’assassinat de Mariama Sagna. Nous exigeons une justice équitable. Pas de justice aux ordres. Autrement chacun prendra et assumera ses responsabilités», dénonce Abdou Sané.

Les suspects ont été interpellés, désarmés et arrêtés par les forces de l’ordre à hauteur de Kidira après les violences d’hier, lundi, entre les militants du PUR et ceux de BBY (Benno Bokk Yakar) ayant entraîné la mort de trois jeunes.

Amadou Thiam: L’expression de la violence est l’arme des faibles pour convaincre avec une prétendue force

Les esprits faibles en sont dépositaire à tout temps et en tout lieu.

La responsabilité est à voir à tous les niveaux et sous tous les angles. Il faut assainir le milieu politique, curer la société dans son intégralité et nettoyer les milieux religieux.

Ce que nous constatons aujourd’hui avec les partis politique a longtemps existé autour d’une certaine frange de marabouts et des hommes de sport notamment les lutteurs. Et pendant longtemps, l’Etat s’est montré tolérant ou faible. Dans chacun des cas, il a doublement failli à sa mission. Celle de garantir la sécurité à tous ses citoyens.

Primo, en laissant des civils se prendre en charge leurs protections rapprochées, l’Etat expose les autres dans une anxiété permanente et une oppression éventuellement pour un rien. Les bras armés et milices on en trouve à tout coin de rue. Le plus irritant dans tout ça est que ces derniers disposent de tenue et d’équipements parfois plus sophistiqués que ceux de nos forces de l’ordre régalien dû à l’Etat.

Secundo, pour ce qui est des cas précis de la sécurité des candidats en lice pour l’élection présidentielle du 24 février 2019, l’Etat en prenant ses responsabilités d’interdire tous gros bras et milices, devrait mettre autour des cinq (5) candidats une sécurité nécessaire à leur protection physique et celle de leurs biens.

Ce n’est qu’à ce moment seulement que l’équilibre des forces en présence serait atteint de manière optimale. Et force restera à la loi. Loi qui est au-dessus de tous sans distinction aucune.

La responsabilité des candidats est totale et entière dans ces événements malheureux survenus un peu partout sur l’étendue du territoire national. Tous les heurts se sont passés devant le regard des candidats ou de leurs responsables immédiats. Au nom de quoi devrions-nous faire confiance à des gens qui cautionnent déjà la violence et l’impunité. Parce que pour des mesures fortes, on attendait de la part du candidat dont le cortège a fait des morts (au nombre de 3) de livrer les criminelles) aux forces de l’ordre, au lieu de fuir pour se faire ensuite rattraper comme un vulgaire assassin.

Au-delà de ce fait particulier et douloureux de Tambacounda que nous condamnons avec la dernière énergie, nous attendons de tous les candidats et leaders de coalitions des mesures fortes. Lorsqu’un candidat aura expulsé de son convoi un militant ou bras armé faiseur de troubles, nous aurons au moins eu un ouf de soulagement et nourri un brin d’espoir en lui.

Le plus regrettable dans cette affaire de meurtres à sang froid de trois (3) de nos concitoyens, nous entendons des candidats défendre ces actes odieux qui n’honorent pas notre pays. Il s’y ajoute qu’il y a des candidats et hommes politiques en présence qui ont la violence au bout des lèvres et dans le verbe. Loin de caricaturer qui que soit, nous sommes convaincu que ce n’est pas avec la haine que l’on gagnera le cœur des Sénégalais.

Nous interpellons les religieux et tous les leaders d’opinions à conscientiser les masses à ne pas vendre leur âme au diable. Il y a des forces tapies dans l’ombre et qui cherchent des brèches par cette présidentielle pour déstabiliser le pays. Ce Sénégal qui nous a vus naître et grandir.

La preuve la plus parfaite est qu’aujourd’hui un ancien président qui a élu domicile dans un hôtel de la place où il reçoit à longueur de journée des acteurs politiques. Dit-il pour empêcher la tenue de l’élection. Une élection présidentielle qui est inscrite dans le calendrier républicain de l’Etat du Sénégal.

L’Etat est la chose la plus importante qui nous réunit en son sein et à son tour. Notre quête du pouvoir ne devrait pas occulter cet aspect tant essentiel qui surpasse largement notre égo.

Que Dieu bénisse le Sénégal !

Amadou Thiam

Juriste Spécialisé en Contentieux des Affaires

Présidentielle 2019: Issa Sall suspend sa campagne

Selon les informations fournies par le Pur, la garde rapprochée du président de la formation politique a été désarmée lors des affrontements à Tambacounda entre ses militants et ceux du président sortant.

Des affrontements ont éclaté, le 11 février, à Tambacounda entre militants du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) et ceux du Président Macky Sall. Deux morts, selon les sources officielles, sont restés sous le carreau. D’autres sources font état de trois morts. Un bilan qui a poussé le candidat du Pur, Issa Sall, à suspendre sa campagne.

En effet, les éléments chargés de sa sécurité, principalement sa garde rapprochée, ont été neutralisés et désarmés par un impressionnant détachement des Forces de défense et de sécurité, hier à hauteur de Kidira.

Des journalistes ont également été pris à partie par des manifestants qui voulaient venger leurs morts. Plusieurs hommes de médias ont été blessés. Ils seront par la suite transférés sur Dakar sous forte escorte de la gendarmerie.

Violences à Tambacounda: le Pur et le ministre de l’Intérieur s’affrontent

Alors que le parti de Issa Sall dénonce la complicité du ministre dans les événements du 11 février, ce dernier, assure la volonté du gouvernement à prendre des dispositions pour préserver la paix.

Après les affrontements de Tambacounda qui on fait deux morts et plusieurs blessés, le ministre de l’Intérieur Aly Ngouye Ndiaye est monté au créneau.

«Ce qui s’est passé à Tambacounda, on le regrette. Parce que depuis que la campagne électorale a débuté, c’est la première victime dans une manifestation entre différents partisans de candidats à l’élection présidentielle. Il y avait des morts, mais c’était sur des accidents de la route. Ce qui s’est passé à Tambacounda, on le dénonce fermement», a indiqué le ministre.

Aly Ngouye Ndiaye n’a pas manqué de rappeler qu’ «au début de la campagne, j’avais dit que 5 candidats, c’est facile à gérer dans un pays comme le Sénégal. Ils peuvent faire leur campagne sans que personne ne touche l’autre.

On a appelé au calme tous les candidats et qu’ils sachent qu’ils peuvent continuer la campagne en déroulant leur programme pour que le jour J, les gens votent tranquillement pour qui ils veulent». Le ministre de marteler que l’Etat prendra toutes les dispositions nécessaires. Parce force restera à la loi.

Une sortie qui, selon les membres du Pur, n’est que de la poudre aux yeux. D’après les informations publiées par leur service de communication, le ministre de l’intérieur et le camp présidentiel sont les principaux responsables de ce qui s’est passé dans la capitale orientale.

Les parians de Issa Sall rapporte qu’ils ont été victime de sabotages. Et ce, depuis le lancement de la campagne électorale.  Ainsi, les attaques de Tambacounda entrent en droite ligne avec les sévices déjà subis. «C’est ainsi que ce matin du 11 février, nous avons subi des attaques de la part des militants de Bby à Tambacounda, occasionnant la mort de trois personnes et de plusieurs blessés et de la destruction de nos voitures. Nous déplorons ces pertes de vie humaine et appelons la justice à faire son travail», peut-on lire dans le communiqué.

Dans la même veine, le parti d’opposition soutient que trois personnes ont trouvé la mort le 11 février et non deux comme annoncé par le ministre. Aussi, le Pur dit prendre «comme témoin l’opinion nationale et internationale que le ministre de l’intérieur, Aly Ngouye Ndiaye, sabote le processus électoral en minimisant la sécurité des candidats de l’opposition. Sa responsabilité est engagée dans ces événements malheureux mais aussi à tout ce qui arrivera plus tard».