Le ministre de la santé a appelé à la mise en œuvre de méthodes pour atteindre l’élimination du paludisme au Sénégal.
En effet, Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la santé et de l’action sociale a appelé à l’accélération des contrôles des zones à incidence élevée du paludisme afin de parvenir à l’élimination de la maladie à l’horizon 2030. ‘’Les défis restent énormes.’’, a-t-il déclaré en outre.
Le Programme national de lutte contre le paludisme a organisé la journée : ’’Zéro Palu – Tirer un trait sur le paludisme’’. Le ministre de la Santé intervenait lors cette célébration de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme.
Parlant de la situation actuelle du paludisme au Sénégal, il a estimé que ‘’des efforts ont été déployés à tous les niveaux pour faire reculer la maladie’’. Il a précisé qu’entre 2015 et 2020, les décès suite à cette maladie ont baissé de 29, 1 %. Le ministre a en effet, assuré que cela montre que l’élimination du paludisme au Sénégal est possible.
Il a également évoqué la distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action en routine, la prise en charge des cas de paludisme à domicile.
Le ministre a rappelé aux acteurs communautaires de la santé, et partenaires au développement et l’OMS que les populations avaient un rôle déterminant à jouer dans l’accompagnement pour une lutte efficace contre le paludisme au Sénégal.
Il a invité les acteurs du secteur privé à s’engager encore plus dans cette lutte car ces derniers peuvent énormément y contribuer à travers leur responsabilité sociétale d’entreprise.
Sur les années de 2015 à 2019, le Sénégal a enregistré une réduction significative à ce niveau. La morbidité proportionnelle palustre est passée de 5,40% en 2013 à 3,26% en 2017 . La mortalité proportionnelle palustre est passée de 7,50% en 2013 à 1,73% en 2017, soit une réduction de 70%.