Le personnel du SAMU national, affilié au Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) et au Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS), a décrété une grève de 72 heures à partir de ce mardi, tout en maintenant les urgences primaires.
Les grévistes dénoncent un manque de considération flagrant de la part du directeur du SAMU national et de certains représentants du ministère de la Santé et de l’Action sociale. « Malgré nos multiples tentatives pour trouver des solutions à la crise qui sévit au sein de notre établissement, nous notons des mesures dilatoires prises par ces autorités au détour de nos rencontres. Nos échanges avec les plus hautes autorités du ministère, dont la plateforme revendicative leur a été transmise depuis deux mois, n’ont abouti à aucune action concrète, si ce n’est que des promesses stériles », a déclaré le syndicat dans un communiqué.
Pendant cette grève, seuls les services d’urgence primaires seront assurés. Les activités secondaires, telles que la recherche de places, les consultations médicales de routine, les transports intra et interhospitaliers, les couvertures médicales et les activités à l’aéroport international Blaise Diagne, seront suspendues.
Le SAMES et le SUTSAS avertissent les autorités compétentes, notamment le ministre de la Santé et de l’Action sociale, d’une possible escalade des actions si leurs revendications ne sont pas satisfaites rapidement. « Nous n’hésiterons pas à passer à la vitesse supérieure, voire faire un arrêt total de nos activités si des solutions ne sont pas apportées à nos revendications dans les plus brefs délais », avertit le syndicat.