Le député de la coalition Yewwi Askan Wi, Guy Marius Sagna, a vivement critiqué le traitement sélectif des dossiers à l’Assemblée nationale, en particulier ceux relatifs à la mise en place de commissions d’enquête parlementaire. Lors de son intervention, il a exprimé son indignation face à ce qu’il considère comme un non-respect de l’article 60 du règlement intérieur, qualifiant l’Assemblée nationale d’anti-démocratique.
Guy Marius Sagna a pris la parole immédiatement après la lecture du rapport portant sur le projet de résolution visant la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les circonstances entourant l’élimination de Karim Wade de l’élection présidentielle. Il a souligné que, selon le rapport, entre décembre 2022 et août 2023, au moins dix (10) projets de résolution ont été déposés et classés sans suite par le Bureau de l’Assemblée nationale.
La dénonciation de Guy Marius Sagna met en lumière une préoccupation majeure concernant la transparence et la démocratie au sein de l’Assemblée nationale. Son constat pointe vers une apparente partialité dans le traitement des dossiers, mettant ainsi en question l’équité et la justice dans le processus décisionnel.
La critique du député souligne l’importance de respecter les procédures parlementaires, en particulier dans le contexte sensible des commissions d’enquête. Cette affaire risque de raviver le débat sur la nécessité de garantir un fonctionnement démocratique et équitable au sein de l’Assemblée nationale.
Les propos de Guy Marius Sagna soulèvent des interrogations quant à la manière dont les dossiers sont gérés à l’Assemblée nationale et soulignent la nécessité d’une réflexion approfondie sur les mécanismes internes afin de garantir la crédibilité et l’impartialité de l’institution parlementaire.