Kinshasa a officiellement exprimé son opposition à la candidature du Rwanda pour l’organisation d’un Grand Prix de Formule 1, évoquant des tensions géopolitiques persistantes et des violations des droits humains imputés à Kigali. Dans une lettre déposée le 12 février au siège de la F1, les autorités congolaises ont plaidé en faveur de l’Afrique du Sud comme alternative.
La République démocratique du Congo justifie sa position en rappelant que des soldats sud-africains ont récemment été tués par les forces rwandaises alors qu’ils étaient en mission de paix en RDC. Un argument qui renforce l’idée d’un soutien politique et diplomatique à l’Afrique du Sud dans ce cours à l’accueil d’un Grand Prix.
Le gouvernement congolais a également demandé une rencontre entre le ministre des Sports et Stefano Domenicali , PDG de la F1, pour discuter de la question et défendre sa position.
Absente du continent depuis le dernier Grand Prix d’Afrique du Sud en 1993 , la Formule 1 cherche à marquer son retour en Afrique , un marché clé en pleine expansion. Ce projet ravive ainsi les tensions et oppose les différentes candidatures, alors que le sport devient un nouveau terrain d’influence diplomatique entre États africains.