La BICIS œuvre pour une synergie de toutes les actions en vue d’arriver à une transition énergétique durable, a fait valoir son responsable Engagement, Mouhamadou Ndiaye.
’’Tout le monde est conscient des problématiques que l’énergie pose à nos économies. Nous savons que les énergies carbonées représentent une grosse contrainte. On attaque une phase nouvelle de transition énergétique ce qui pose une question d’instauration d’une chaine de valeur, de financement, d’écosystèmes’’, a notamment dit Ndiaye.
Il s’exprimait, vendredi, au cours d’un point de presse, en marge du ’’Sustainable future forum’’ (SFF, Soutenir les Energies d’Afrique subsaharienne), organisé en collaboration avec le groupe Eiffage.
Mouhamadou Ndiaye a invité à ’’une synergie de tous les acteurs à travers la mise en place de coalitions pour avoir plus d’impact (…) , pour arriver à une convergence d’actions’’.
’’Nous devons tous tirer dans la même direction pour arriver à une réalisation de nos objectifs plus fortement que si nous le faisions séparément’’, a-t-il insisté.
Les domaines dans lesquels interviennent toutes ces entreprises doivent être coordonnés avec l’arrivée des acteurs nouveaux que sont les start up, a t-il encore relevé.
’’Ces nouvelles entreprises ont besoin de financement et nous sommes là pour les accompagner’’, a dit le responsable Engagement de la BICIS.
Ce forum sous régional, organisé pour la première fois en Afrique, a permis à diverses entreprises présentes de faire part de leur volonté d’accompagner ce projet.
’’L’engagement est un concept nouveau remplaçant la RSE. Il s’agit d’inclure les problématiques de RSE dans le corps business de l’entreprise pour que cela fasse partie de sa stratégie. C’est le meilleur moyen de prendre en considération les questions’’,a expliqué Mouhamadou Ndiaye.
Pour sa part, Moctar Diaw, directeur du développement durable à la SOCOCIM, a souligné la nécessité de valoriser les centaines de milliers de tonnes de déchets en ressources substituables pour en faire de l’énergie.
’’Nous procédons à beaucoup de valorisation de déchets pour la préservation des ressources naturelles. Nous utilisons de la poussière de calcaire, de résidus de coq d’arachide pour en faire des produits de base à la valorisation de ces déchets’’, a expliqué M. Diaw.
La cimenterie, a t-il dit, nécessite une forte demande en énergie.
’’Ainsi, au lieu d’utiliser du charbon, nous faisons appel à la biomasse pour la substituer au charbon importé. Nous arrivons à substituer 30% du charbon importé à cette énergie alternative’’, a t-il expliqué.