La France, par la voix de son premier ministres, Edouard Philippe, a exhorté, lundi, les pays du Sahel à ne pas baisser la garde face à la menace terroriste.
‘’Ce que nous jouons est important. Et je dis-nous parce que c’est un sujet d’intérêt commun pour les pays du Sahel, pour la France, pour le Sénégal. C’est une partie de notre sécurité d’aujourd’hui et de demain qui se joue ici et ne faut pas baisser la garde, si vous pouvez me permettre cette expression’’, a-t-il déclaré, en marge de sa visite à la gare du Train Express Régional (TER).
‘’La France a montré depuis quelques années, et montre systématiquement son engagement, son soutien à l’ensemble des initiatives qui sont prises par les pays du Sahel dans leur recherche et dans leur lutte pour la stabilité politique et pour la stabilité sécuritaire’’, a-t-il fait valoir
Il a souligné que son pays connaissait le prix de l’engagement de ses forces.
’’C’est un prix élevé, humain d’abord, militaire ensuite. Et vous connaissez l’engagement du président de la République (Macron) et de la France en générale au soutien de ces pays’’, a-t-il indiqué.
‘’J’observe d’ailleurs que ce matin, le président de la République sénégalaise et son homologue mauritanien ont salué l’engagement français, la constance de cet engagement et son intensité’’, a fait remarquer Edouard Philippe.
Il a insisté sur le fait que les chefs d’Etat sénégalais et mauritanien avaient appelé un certain nombre de pays, soit dans le cadre de l’ONU, soit plus largement, à participer à cet effort, à affermir le mandat d’un certain nombre d’opérations multilatérales en cours au Sahel.
Après la gare du TER, Edouard Philippe s’est rendu à la base navale dénommée Amiral Faye Gassama, du nom de premier chef d’état-major de la marine sénégalaise.
Sur place, il a assisté à une démonstration des forces spéciales sénégalaises. L’exercice consistait à libérer des membres de l’équipage d’un navire, pris en otages par des pirates en mer.