L’accueil réservé par les talibés (adeptes) mourides à leur khalife général Serigne Mountakha Mbacké, en visite à Dakar en perspective de l’inauguration de la mosquée Massalikoul djinane, le 27 septembre prochain, est un des sujets en exergue dans la livraison de lundi de la presse quotidienne.
« Dakar déroule le tapis rouge à Serigne Mountakha », peut-on lire à la Une du quotidien L’As par exemple, lequel informe que le marabout « va passer cinq jours dans la capitale sénégalaise » pour assister à l’inauguration de la mosquée massalikoul djinane qui « a coûté la bagatelle de 20 milliards FCFA ».
« Dakar déroule le tapis rouge à Serigne Mountakha », peut-on lire à la Une du quotidien L’As par exemple, lequel informe que le marabout « va passer cinq jours dans la capitale sénégalaise » pour assister à l’inauguration de la mosquée massalikoul djinane qui « a coûté la bagatelle de 20 milliards FCFA ».
« Le guide religieux a eu droit à un accueil chaleureux des disciples mourides qui se sont massés le long de la route qui mène à la mosquée », écrit L’As, ce que confirme Kritik’ notamment, qui affiche : « Tapis rouge à Serigne Mountakha« .
« La ferveur était au rendez-vous ce dimanche » à massalikoul djinane « comme sur les axes empruntés par le cortège du vénéré marabout de Touba », souligne le même journal.
« Des milliers de fidèles en transe massés le long de l’itinéraire jusqu’à massalikoul jinane », relève de son côté Vox Populi, qui retient également que le khalife général des mourides a été « accueilli en grande pompe » à Dakar.
« Une marée humaine accueille le khalife général des mourides », selon Le Soleil, dont la Une est cependant consacrée au décès de Samba Diabaré Samb, virtuose sénégalaise du xalam (instrument de musique traditionnelle), décédé dans la nuit de vendredi à samedi à l’âge de 95 ans.
« Griot, poète, historien des épopées sénégalaises, virtuose de la guitare traditionnelle +xalam+, Samba Diabaré Samb avait plusieurs cordes à son arc », écrit le même journal. Il rapporte que des « parents, amis musiciens et diverses personnalités ont tenu à lui rendre un chaleureux hommage, à sa levée du corps », avant son inhumation, dimanche, à Tivaouane.
« Il était l’un des derniers grands +gawlos+ de ce pays » et « a marqué l’histoire » du Sénégal « par son génie, sa droiture morale et son talent », souligne le journal Le Quotidien, avant d’ajouter que Samba Diabaré Samb « a contribué à faire connaître de grandes épopées traditionnelles comme celle de El Hadj Oumar Tall qu’il chante dans +Taara+ ».
L’Observateur livre des « confessions intimes » du défunt griot, de même qu’il évoque les témoignages affluant « de partout à travers le monde, pour saluer un virtuose du xalam, un instrumentiste hors-pair dont la vie a été jalonnée par des drames ».
Le journal, présentant Samba Diabaré Samb comme un « gardien sans concession de la tradition orale sénégalaise », publie dans son article plusieurs extraits de ses confessions. « Le décès de mes épouses sont les évènements les plus tristes de ma vie », déclare-t-il par exemple.
Pour le reste, divers autres sujets sont au menu des journaux, à l’image de Walfquotidien consacrant sa Une au journaliste Adama Gaye, libéré vendredi dernier après près d’un mois de détention pour « offense au chef de l’Etat » et « atteinte à la sûreté de l’Etat ».
« A peine libre, Adama Gaye cogne ses détracteurs », affiche le journal, Enquête revenant sur les « dessous » de l’enquête sur l’accident intervenu lundi dernier à l’Ilôt Sarpant, dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 septembre, lequel a fait 4 morts.
Les circonstances du drame « demeurent toujours un mystère », mais l’enquête « avance à grands pas. Plusieurs personnes ont déjà été auditionnées » dans ce cadre, relève Enquête.
Sud Quotidien revient sur la « controverse » autour de la rédaction de l’Histoire générale du Sénégal, après « les sorties » de certaines familles religieuses « contestant une part ou une portion de l’histoire décrite (…) ».
« Notre travail n’est pas parfait », répond le professeur Iba Der Thiam, qui a coordonné ce travail, avant d’ajouter : « Il y a des critiques qui sont justes et fondées ; d’autres procèdent de malentendus dans l’interprétation des termes ».
« Iba Der Thiam bat sa coulpe » (Enquête) et répond à ses « détracteurs », selon Enquête qui cite l’historien : « Nous allons recueillir les critiques justes et fondées ».
« Constitué de cinq ouvrages, le premier tome de l’Histoire générale du Sénégal (HGS) a été accueilli par une vague de protestations de quelques familles religieuses », écrit L’As. Le professeur Iba Der s’en est expliqué et a livré « sa part de vérité », selon ce journal.