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l’Afrique doit privilégier le partenariat public-privé pour combler son déficit

Le défit de l'Afrique aujourd'hui est de réussir à régulariser sa dette en comblant son déficit de près de 93 milliards…

Le défit de l’Afrique aujourd’hui est de réussir à régulariser sa dette en comblant son déficit de près de 93 milliards de dollars en infrastructures. Pour se faire, elle doit privilégier le partenariat public-privé, qui est l’une des solutions les plus utilisés.
M. Mané présidait, mardi, à Dakar, un atelier sur les infrastructures en Afrique de l’Ouest pour appuyer le développement de capacités des décideurs et praticiens dans le renforcement des politiques infra structurelles et leur livraison en Afrique francophone.
« Il y a un déficit de près de 93 milliards de dollars us en termes d’infrastructures pour l’Afrique. Il y a lieu de les réaliser dans les plus brefs délais avec des solutions innovantes notamment le partenariat public/privé », a indiqué M. Mané.
Il a plaidé pour une bonne étude des projets, déplorant les nombreux échecs.
« L’idée est de bien préparer et structurer ces projets, de prendre le temps nécessaire de bien les faire pour mieux évaluer les risques afin d’éviter des cas échecs ou une demande de renégociation après trois ans d’exécution », a-t-il dit.
« L’Afrique a un déficit en infrastructures alors aujourd’hui, pour parler de développement, de coûts de facteurs de production, il y a lieu de définir et de réaliser des infrastructures dans tous les secteurs d’activités », a souligné le directeur des Partenariats.
Au Sénégal, des exemples se multiplient avec des contrats types partenariats publics/privés. « Nous n’avons pas mal d’expériences notamment dans les énergies renouvelables, l’eau », a salué M. Mané.
L’atelier prévu pour trois jours est organisé à l’initiative du « Global infrastructures Hup », en collaboration avec la commission européenne, la BAD et l’IDEP

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