Le cours à la présidence du Conseil des droits de l’Homme des Nations uni à Genève se révèle intense, mettant en compétition l’Afrique du Sud et le Maroc, deux candidats majeurs pour cette fonction cruciale. Cette année, c’est un pays africain qui prendra les rêves de cette instance prestigieuse. Avec le vote en cours impliquant la participation de 47 nations, le Polisario s’oppose fermement à la candidature du Maroc, soulevant des préoccupations essentielles concernant les droits des Sahraouis et remettant en question la ratification de la Charte africaine des droits de l’Homme par le Maroc.
Selon Oubi Bouchraya, représentant du Polisario à Genève et aux Nations Unies, il est crucial que les critères fondamentaux, tels que le respect des droits de l’Homme et la représentation continentale, guident le vote des 47 pays membres du Conseil des droits de l’Homme. ‘Homme de l’ONU. Il exprime son optimisme quant à la prise de décision des membres, espérant qu’ils s’appuieront sur la conscience collective et les valeurs que ce Conseil représente.
Pour le représentant sahraoui, le choix entre le Maroc et l’Afrique du Sud est clair et sans équivoque. Il souligne que l’Afrique du Sud incarne les valeurs africaines par excellence. Il est issu d’un processus de libération exemplaire et maintient une coexistence pacifique en respectant les droits de toutes les strates de sa société.
Ce face-à-face entre l’Afrique du Sud et le Maroc pour la présidence du Conseil des droits de l’Homme soulève des enjeux majeurs, mêlant des considérations politiques, des questions de droits de l’Homme et des revendications territoriales. Ce duel met en lumière la nécessité de faire prévaloir les valeurs fondamentales et les normes en matière de droits de l’Homme dans le processus décisionnel.
Alors que les regards sont rivés sur Genève en attente du dénouement de ce vote crucial, il est impératif que la décision finale reflète l’engagement envers les principes universels des droits de l’Homme et renforce la légitimité et l’intégrité du Conseil des droits. de l’Homme de l’ONU.