Dolol Soubalo a accueilli, mercredi 15 janvier, une mission de la Cellule de lutte contre la malnutrition (CLM) venue s’enquérir des « résultats » du projet « Yélitaaré » (le développement à la base et par la base, en langue pulaar), consacré à la lutte contre « les crises nutritionnelles et alimentaires ».
Elle sert de site de nutrition communautaire et accueille des activités de sensibilisation, de dépistage et de prise en charge sanitaire des femmes enceintes et des enfants à risque ou atteints de malnutrition. Des activités qui se déroulent sous la supervision d’une femme relais de santé communautaire, Aissatou Demba Ndiaye.
A l’occasion de la visite de la CLM, les femmes ont exposé sur une grande table les produits tirés des périmètres agricoles aménagés à l’arrière-cour des concessions du village dans le but de vaincre la malnutrition.
Pour y arriver, les habitants de Dolol Soubalo pratiquent l’agriculture et l’élevage des caprins. Ils entretiennent également des poulaillers dans les concessions.
Ces initiatives contribuent à la « résilience des ménages » contre la malnutrition, dans ce village du département de Kanel, selon Abass Ndiour, chargé de programmes à la CLM, en poste à Matam.
Omar Demba Guèye, un bénéficiaire du projet « Yélitaaré », a préféré exploiter un poulailler. Hamady Silymane Gaye, qui a atteint le troisième âge, a misé sur l’élevage. Il a reçu des responsables du projet un bouc du Niger et trois chèvres qui ont donné naissance à des petits.
Un choix individuel, selon les possibilités de chacun
Son champ d’une centaine de mètres carrés est entouré d’un grillage couvert de draps, de rideaux et de moustiquaires usagés, qui le mettent à l’abri des animaux en divagation.
Le projet « Yélitaaré » est financé par l’Espagne, sous l’égide de la coopération de l’Union européenne avec l’Etat du Sénégal.