Le Collectif des universitaires pour la démocratie (CUD) a émis une opposition claire contre les recommandations émanant du dialogue national tenu récemment à Diamniadio. Dans une déclaration, le CUD a pressé le Conseil constitutionnel à fixer une date pour l’élection présidentielle avant la fin du mandat présidentiel actuel, prévue pour le 2 avril.
Lors d’une conférence de presse, les membres du CUD ont insisté sur l’importance d’une action rapide du Conseil constitutionnel. Ils ont souligné que le dialogue national, qui s’est déroulé du 26 au 27 février dernier, n’a pas été en accord avec les décisions constitutionnelles. Selon le CUD, les conclusions du dialogue, notamment la proposition d’une date pour les élections présidentielles le 2 juin et la réintégration des candidats déjà éliminés, ne respectent pas les directives établies par le Conseil constitutionnel.
Pour le CUD, une telle initiative devrait impliquer une consultation plus étroite avec les services concernés du ministère de l’Intérieur, y compris la Direction générale des élections, la Commission électorale nationale autonome (CENA) et les 19 candidats déjà approuvés par le Conseil constitutionnel.