Dans une nouvelle évolution de l’affaire impliquant des allégations de corruption citées par le Parti démocratique sénégalais (PDS), le juge constitutionnel Cheikh Ndiaye a décidé de réagir en déposant une plainte. En date du 29 janvier 2024, Cheikh Ndiaye a soumis sa plainte au Parquet de Dakar, mettant en avant des accusations d’outrage à magistrat, diffamation, discrédit sur une décision de justice, et d’autres infractions.
La plainte, déposée par l’avocat de Cheikh Ndiaye, Me Bamba Cissé, vise explicitement les auteurs non identifiés d’une déclaration non signée provenant d’un parti politique. Cette déclaration allègue des faits de corruption et de collusion avec certains hommes politiques, mettant en cause la réputation du juge constitutionnel. De plus, la plainte inclut également toute personne ayant relayé directement ou indirectement ces accusations diffamatoires et mensongères à l’encontre de Cheikh Ndiaye.
À noter que le PDS a initié une procédure à l’Assemblée nationale, demandant la création d’une Commission d’enquête parlementaire pour examiner les circonstances de l’invalidation de la candidature de Karim Wade par le Conseil constitutionnel. Alors que la Commission des Lois de l’Assemblée nationale se réunit pour discuter de cette commission d’enquête, les accusations de corruption présumée, de connexions douteuses et de conflits d’intérêt portées contre certains juges du Conseil constitutionnel prennent une nouvelle tournure avec la plainte déposée par le juge Cheikh Ndiaye.