Les quotidiens sénégalais reçus, vendredi à APA, traitent de divers sujets, dominés par le procès de l’imam et Cie poursuivis pour des affaires liées au terrorisme et dont le délibéré est fixé au 19 juillet 2018 par la Chambre criminelle de Dakar.
« Le délibéré du procès de l’imam Ndao fixé au 19 juillet : Récital pour un acquittement », titre Le Quotidien.
Dans ce journal, l’un des avocats de l’imam, Me Mounir Balal, affirme au dernier jour des plaidoiries de la défense, que « détenir des ouvrages sur le terrorisme ne constitue pas un crime ».
Au dernier jour du procès des présumés terroristes, L’As note « les récits poignants des accusés », mais précise que le délibéré est fixé au 19 juillet prochain.
En attendant, poursuit le journal, l’imam Ndao a décrit les tortures qu’il a subies, provoquant ainsi de l’émoi dans la salle d’audience.
« Fin du procès des présumés terroristes sénégalais-Imam Ndao et Cie fixés sur leur sort le 19 juillet », ajoute Vox Populi, notant de l’émotion et des messages poignants d’imam Ndao et Mactar Diokhané pour leurs ultimes plaidoiries.
Nos confrères rappellent qu’après 26 jours de procès, la Chambre criminelle spéciale s’est donnée 7 semaines pour rendre son verdict.
Selon Sud Quotidien, « imam Aliou Ndao sème l’hystérie ; le verdict attendu le 19 juillet ; toutes les demandes de liberté provisoire rejetées ».
Vox Populi revient sur cette découverte macabre au jardin du rond-point Patte d’Oie à Dakar et renseigne : « Un homme trouvé mort, les parties intimes amputées ».
L’affaire du maire de Dakar fait la Une du Témoin qui écrit : « Trois mois après sa condamnation : Khalifa Sall, oublié par les siens ? »
Le Soleil parle d’économie avec l’autorisation de ratification de l’accord sur le gaz avec la Mauritanie et informe que « le texte (est) soumis aux députés ».
Ce qui fait dire à Walfadjri que « ça sent le gaz à l’Assemblée ». Avec l’augmentation des bourses des étudiants, de l’indemnité de logement des enseignants…ce journal estime que « Macky crève le plafond des dépenses » avec des promesses sur fonds publics introuvables.
« Privé national vs entreprises étrangères : La guerre pour la survie », titre EnQuête, soulignant que patrimonialisation, manque de transparence, incivisme fiscal, déficit d’un soutien de l’Etat sont, entre autres, goulots d’étranglement des entreprises sénégalaises.