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Les emplois dans l’aquaculture au menu d’un atelier

Les opportunités d’emploi pour les jeunes dans le secteur de l’agroalimentaire par le biais de systèmes aquacoles sont au coeur…

Les opportunités d’emploi pour les jeunes dans le secteur de l’agroalimentaire par le biais de systèmes aquacoles sont au coeur d’un atelier de formation qui réunit à Dakar des pays de l’Afrique de l’Ouest.

L’atelier de formation sur la conduite de l’aquaculture comme activité commerciale se tient depuis lundi.

Il est organisé par la FAO et l’Agence nationale de l’aquaculture (ANAT) dans le cadre du le projet GCP/RAF/254/MUL, dénommé ‘’Création d’opportunités d’emploi pour les jeunes dans le secteur de l’agroalimentaire par le biais de systèmes aquacoles et de chaînes de valeur du manioc durable, en Afrique de l’Ouest’’.

Autour de 35 participants de Afrique de l’Ouest venant du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée-Bissau, du Nigeria et du Sénégal, pays bénéficiaires du projet GCP/RAF/254/MUL, prennent part à cet atelier de formation qui prend fin le 29 juin.

L’atelier vise à ‘’renforcer la capacité des agents et des aquaculteurs à développer le sens des affaires en aquaculture, afin de faciliter la transformation de l’aquaculture en Afrique en un secteur économiquement dynamique et durable’’.

L’objectif est d’aider aussi les participants à ‘’évaluer le niveau de rentabilité et le patrimoine financier des exploitations aquacoles afin d’aider à prendre des décisions d’investissement’’.

Le directeur général de l’Agence nationale de l’aquaculture, Dr Magatte Ba, a mis en exergue l’importance de l’aquaculture, capable selon lui de ‘’renforcer la sécurité alimentaire et créer des emplois’’.

Au Sénégal, ‘’le développement de l’aquaculture doit permettre de produire environ 10% du volume de pêche de capture et fournir 20 000 emplois à l’horizon 2023’’, a-t-il dit dans un document reçu à l’APS.

‘’Cet engagement a été conforté par la Lettre de Politique sectorielle de développement de la pêche et de l’aquaculture qui ambitionne de contribuer à l’atteinte de cet objectif du PSE avec une production visée de 40 000 tonnes, à l’horizon 2023’’, a-t-il souligné.

Le représentant de la FAO au Sénégal, Reda Lebtahi, a justifié l’importance de cet atelier par la hausse mondiale de l’aquaculture, qui ‘’contribue actuellement pour plus de 50 % à l’offre en poissons‘’, expliquant ainsi ‘’sa contribution à la sécurité alimentaire et au bien-être humain ‘’.

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