La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) a clôturé officiellement sa mission au Mali lors d’une cérémonie solennelle à Bamako le 11 décembre. Cette étape marque la conclusion de 10 ans d’engagement dédiés à la restauration de la paix au Mali, impliquant le corps diplomatique, la famille des Nations unies et les autorités locales.
La fermeture de la base de la MINUSMA à Bamako met un terme à l’effort entamé en 2013 pour contrer l’avancée des groupes armés séparatistes et affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique. En juin dernier, les autorités de transition maliennes ont demandé le « retrait sans délai » de la MINUSMA, arguant que la mission n’avait pas atteint son objectif fondamental de contenir l’insécurité dans le pays.
Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, exprimant sa position devant le Conseil de sécurité de l’ONU, a souligné la détérioration progressive de la situation sécuritaire dans tout le Mali, malgré les années de déploiement de la MINUSMA sur le terrain.
La MINUSMA s’est désengagée de la plupart de ses treize bases au Mali avant la fermeture de sa base à Bamako. Seuls les sites de Gao et Tombouctou, dans le nord, subsistent. Le retrait complet des effectifs de la MINUSMA du territoire malien est prévu pour le 31 décembre 2023, marquant la fin d’une décennie d’efforts internationaux pour stabiliser le pay