Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, a lancé le 22 février une opération « coup de poing » afin de résorber le stock des 58.000 véhicules en attente.
« Dans ce contexte de deuxième vague de COVID-19, avec la réduction du temps de travail, on était à 4 mois sans faire de visite techniques. Ce qui fait qu’on avait un stock de 58.000 véhicules à résorber dans un temps court. C’est pourquoi, le ministère a pris la décision d’ouvrir des sites en opération coup de poing », a déclaré Cheikh Oumar Gaye, directeur des Transports routiers.
S’exprimant à la télévision publique sénégalaise (RTS), il a assuré que cette méthode va aider à résorber ce gap pour faciliter ce contrôle technique, obligatoire pour tout véhicule avant de pouvoir circuler.
Selon lui, un de ces sites est au Centre international du commerce extérieur (CICES) pour les véhicules de moins de 9 mois. Un autre à Hann pour les taxis urbains. Le troisième est à Colobane pour les véhicules importés qui effectueront leur première visite technique.
Il a dit que ce contrôle technique vise à vérifier sur le freinage, la carrosserie et les lumières des véhicules.
« Cette opération va durer un mois, et nous allons voir comment pérenniser la méthode en attendant l’ouverture du grand centre de contrôle de visite technique à Diamniadio (département de Rufisque) », a-t-il expliqué.
M. Gaye a annoncé que le gouvernement travaille à ouvrir cinq pôles dans les régions à travers le pays pour faciliter le gain de temps dans la visite technique des véhicules.
Il a indiqué en outre, qu’il y aura un pôle nord regroupant les régions de Louga, de Saint-Louis et de Matam, un autre pour la région de Thiès, et un troisième pour les régions de Diourbel et de Fatick.
Le quatrième pole va couvrir les régions de Kaolack et de Kaffrine. Tandis que le pôle sud va regrouper les régions de Ziguinchor, de Sédhiou, de Kolda, de Tambacounda et de Kédougou.
Source : Xinhua