La direction des transports des transports routiers et le Groupement Gemalto/Face Technologies ont procédé, hier, à l’ouverture du centre d’enregistrement des demandes de remplacement des permis de conduire. Le lancement a eu pour cadre le Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES).
Le démarrage des opérations du remplacement des titres de transports par les permis de conduire, avec un permis biométrique est effectif depuis hier. « On a ouvert le centre de la foire de Dakar au grand public pour le changement de permis à conduire. Il y a déjà un autre site qui est déjà ouvert à Lat-Dior et qui a commencé depuis dix jours», a déclaré Cheikh Omar Gueye, Directeur des transports routiers. Il a annoncé que le site de la gare des beaux maraichers sera ouvert dans dix jours au maximum pour se rapprocher des accès de transport.
6000 permis par mois à Dakar
A l’en croire, pour le remplacement en tant que tel, les opérations des dérouleront dans trois sites à savoir Lat-Dior, Cices et la gare des beaux maraichers. En dehors de ces lieux, celui de Hann s’occupera des nouvelles demandes et des modifications sur les permis de conduire.
«Aujourd’hui pour la phase test, 200 permis ont été déjà fabriqués et donnés à leurs propriétaires. Nous avons une capacité de produire 6000 permis par mois à Dakar», a-t-il annoncé. Et de préciser qu’ils ont ouvert 8 postes d’enrôlement et la semaine prochaine 8 autres seront fonctionnels. Au niveau de la gare des beaux maraichers, il y aura 25 postes.
« Je pense d’ici au courant de ce mois, tous les centre d’enrôlement des permis seront opérationnels et les usagers pourront être servi dans de meilleurs conditions et de sérénité dans les procédures ». Concernant les autres régions, M. Gueye dira qu’ils vont commencer simultanément dans les région de Thiès, Saint-Louis et Diourbel pour la bonne et simple raison dans le cadre de ce projet dénommé «Cap Karange», la concession réfectionne tous les bâtiments de direction des transports routiers des services des mines des régions.
Pour lui, ceux de ces régions cités sont terminés et les travaux ont été réceptionnés les travaux. « On attendait le démarrage à Dakar avant de se déployer dans ces trois régions d’ici la fin du mois», a soutenu le directeur des transports routiers. Louga, Fatick et Kaolack suivront en octobre.
Apres ça sera Ziguinchor, Tambacounda et Kolda. « Pour les régions de Matam, Kaffrine, Kédougou et Sedhiou, l’Etat avait des maisons conventionnées pour accueillir les services des transports.
Avec le projet, on construit carrément pour le compte d’ l’Etat et la construction va prendre au moins 4 mois. Raison pour laquelle, on se projette d’ici la fin du mois de décembre pour commencer les services dans ces régions», a informé Cheikh Omar Guèye.
Avantages du permis biométrique
Revenant sur les avantages de ce permis biométrique, M. Gueye a évoqué d’abord la question de la sécurité sécurité parce que c’est un permis biométrique à dix doigts.
L’autre avantage, c’est le prélèvement du groupe sanguin. Selon lui, c’est une innovation parce que les paradigmes au niveau international ont changé dans la gestion du secteur routière et la prévention de prendre globalement certains aspects qui permettent en cas d’incident ou d’accident de sauver des vies.
Ce permis aussi est doté d’une puce multi-applicative. Dans cette puce, il y a tous les documents qui ont permis l’obtention de ce document et d’autres applications qui pourront être développées dans ce permis comme la gestion des infractions.
« Toutes les infractions listées dans le code de la route sont repris dans cette puce qui permet aux forces de défense et de sécurité avec des terminaux et des imprimantes mobiles sous forma très maniable de pouvoir en cas d’infraction d’attester », a-t-il fait savoir.
Et d’ajouter qu’ « avec sa carte on peut payer ses amandes, sa visite technique, son assurance et beaucoup d’autres choses de cette puce ».
10.000 CFA pour le remplacement du permis
Il faut débourser 10000 CFA pour acquérir le permis biométrique. D’après les explications du directeur des transports routiers, pour le remplacement, les usagers qui ont leurs permis en cours de validité ne fourniront pas un certificat médical et ne donneront des droits de timbres.
Ils vont donner l’ancien permis et la photocopie, la carte d’identité nationale ou permis avec sa photocopie. S’agissant du groupe sanguin, Il faut une preuve avec une carte ou un document qui l’atteste parce qu’il s’agit de la santé d’une personne.
«La validité des permis de conduire pour les moins de 45 ans, est fixé dix ans. Sous l’instruction du chef de l’Etat, la durée de ceux des plus de 45 ans est établi 5 ans eu lieu de 3ans ou 2 ans», a-t- il souligné. Concernant l’opération « Capp Karange», ce dernier a laissé entendre qu’elle a couté zéro franc à l’Etat du Sénégal. « Nous sommes en concession intégrale.
Notre partenaire, le Groupement Gemalto/Face technologies a fait tous les investissements à hauteur de plus de 10 milliards d’investissements. C’est à partir du payement des cartes par les usagers qu’ils vont se rémunérer. Au bout de dix an, la concession va laisser tout le service pour que l’Etat puisse continuer avec ses agents » a indiqué M. Gueye
900.000 à 1.000.000 de permis actifs
Selon Guèye, le chiffre brut des permis de conduire officiellement qui sont répertoriés sur leurs bases est de 1.100.000 et n’est pas apuré. Dans les statistiques on sait faire des prévisions pour essayer de défalquer le revu qu’on peut le chiffrer à 10% donc on serait à presque à 900 000 ou 1.000.000 de permis actifs, signale-t-il.