Le marché de la gare routière Petersen a pris feu dans la nuit du mardi 4 au mercredi 5 septembre. Les sapeurs-pompiers qui se sont déportés sur les lieux ont éprouvé d’énormes difficultés à maîtriser le feu. D’après les premières estimations, plus 400 cantines sont réduites en cendres.
L’absence de bouches d’incendie, l’inaccessibilité sur les lieux, entre autres, sont les difficultés que rencontrent souvent les soldats du feu dans leurs opérations pour combattre un incendie. Ce fut le cas au marché de Petersen qui a pris feu dans la nuit du mardi au mercredi. Le bilan fait état de 400 cantines réduites en cendres et plusieurs millions consumés par les flammes.
Les premières estimations de l’incendie qui s’est déclaré aux environs de minuit, font état de plusieurs centaines de millions de francs Cfa de perte. L’origine de l’incendie n’a pas encore été établie, mais déjà, les branchements électriques clandestins sont pointés du doigt par les marchands. Les pertes sont d’autant plus élevées que les commerçants avaient rechargé leurs boutiques en vue de l’année scolaire qui se profile à l’horizon.
Venu faire l’état des lieux suite à l’incendie, le maire Alioune Ndoye déplore fortement cette situation et promet de prendre leurs responsabilités. «La responsabilité est difficile. Dieu seul sait combien de millions ont été perdus ici. Quand vous dites la vérité aux gens, ils n’aiment pas vous écouter.
La vérité est que le marché doit être sécurisé, organisé. Ici, normalement, c’est une gare routière. Nous travaillons pour mettre le public en ordre. Il y a un minimum pour accueillir le public, l’anarchie ne peut pas perdurer», déclare le maire.
Selon Alioune Ndoye, il y a des projets de l’Etat qui vont se faire. Ça doit devenir le terminal de ce qu’on appelle le BRD. « Est-ce que je peux prendre des centaines de millions ou de milliards les mettre ici et qui vont disparaître dans quelques mois. Ce sont des équations. Maintenant il faut, avec eux (Les commerçants), qu’on se tienne un langage de vérité. La mairie est avec eux, même si en réalité on se frotte le désordre, je ne pourrais jamais le cautionner», dit-il.