Les États-Unis expriment une profonde préoccupation face aux mesures prises pour retarder l’élection présidentielle prévue le 25 février au Sénégal, qui vont à l’encontre de la tradition démocratique du pays. Selon Matthew Miller, porte-parole du Département d’État américain, des inquiétudes ont été soulevées concernant l’expulsion forcée de parlementaires opposés à un projet de loi visant à retarder les élections, ainsi que sur le déroulement d’un vote à l’Assemblée nationale qui ne peut être considéré comme légitime dans de telles conditions.
Les États-Unis appellent le gouvernement sénégalais à respecter la Constitution et les lois électorales du pays en organisant l’élection présidentielle conformément à celles-ci. Ils insistent également sur la nécessité de garantir les libertés de réunion pacifique et d’expression, y compris pour les membres de la presse, et appellent à leur plein respect.
Les États-Unis assurent qu’ils resteront engagés aux côtés de toutes les parties et partenaires régionaux dans les jours à venir pour soutenir le processus démocratique au Sénégal.