La Banque mondiale a désigné l’année 2023 comme étant caractérisée par les inégalités croissantes, conséquence des séquelles économiques persistantes du Covid-19. Les économies mondiales peinent à se redresser face aux bouleversements climatiques et à l’insécurité alimentaire, accentuant ainsi les difficultés.
Le rapport de fin 2023 de la Banque mondiale met en lumière les défis majeurs rencontrés durant cette période. Les pays les plus démunis subissent davantage les effets néfastes des crises économiques, s’enfonçant dans des difficultés financières toujours plus profondes, précise l’institution financière.
Dans ce document, la Banque mondiale pointe du doigt les faits marquants de l’année écoulée, soulignant la pauvreté grandissante, l’endettement massif, et la chute de la croissance. Malgré une légère baisse de l’extrême pauvreté dans les pays à revenu intermédiaire, celle-ci s’est alourdie dans les nations les plus pauvres et les plus vulnérables, entravant ainsi la réalisation des objectifs de développement mondiaux.
En outre, le rapport de décembre 2023 révèle que les pays en développement ont dû consacrer un montant sans précédent de 443,5 milliards de dollars en 2022 pour rembourser leurs dettes publiques extérieures et garanties par l’État.
Dans l’ensemble, l’année 2023 a été sombre pour les économies mondiales, en particulier pour les pays les plus démunis. Les perspectives d’avenir demeurent peu encourageantes, avec des prévisions de croissance économique de seulement 1,7% pour l’année 2023 et de 2% pour 2024, annonçant un ralentissement généralisé et notable.