Le préfet de Saint-Louis, Modou Ndiaye, s’est félicité de la propreté du cadre de vie des populations de Guet-Ndar, victimes de l’avancée de la mer et dont le site de recasement a, selon lui, fait l’objet d’un bon aménagement dans le cadre du projet de relèvement d’urgence et de résilience de Saint-Louis (SERRP, sigle anglais).
« Ce qui frappe à première vue les visiteurs, c’est la propreté du cadre de vie et le bon aménagement du site », a déclaré le préfet qui y effectuait sa première visite, après son installation à la tête de ce département.
Il a souligné que cette visite a été pour lui riche en enseignements. « Elle m’a permis de situer le site dans le département, ce qui n’était pas évident pour moi », a-t-il relevé.
Il a félicité l’Agence de développement municipal (ADM), qui a aménagé ce site grâce à un appui de la Banque mondiale, pour y reloger les populations impactées, avec la construction prévue de 540 logements.
Le préfet a salué les activités génératrices de revenus menées par les femmes, qui font du micro-jardinage dans le cadre du SERRP qui a aménagé un espace dédié à cette activité.
Modou Ndiaye s’est également félicité de l’érection d’un établissement scolaire qui devrait faciliter l’intégration des populations recasées.
Durant la visite, il s’est réjoui du respect des mesures barrières dans cet établissement scolaire qui accueille aussi les enfants des populations qui vivaient déjà sur place.
Le SERRP, qui a fait l’objet d’un financement additionnel par la Banque mondiale, s’étend de 2018 à 2025, pour un coût global de de 93,33 millions de dollars, soit plus de 50 milliards de francs CFA.
L’Etat du Sénégal y contribue à hauteur de 8,33 millions d’euros, soit quelque 4,5 milliards CFA, selon un document de l’ADM.