Les modes de communication employés par la commission électorale sont pointés du doigt par les acteurs de la société civile.
A moins d’une semaine de l’élection présidentielle du 24 février, près de 213 000 Sénégalais n’ont toujours pas de cartes d’électeurs. Il s’agit des statistiques du ministère de l’Intérieur. Un nombre important non partant pour le scrutin de dimanche prochain, pourtant, l’inscription sur les listes électorales et de distribution des cartes ont débuté bien plus tôt.
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C’est depuis le 9 janvier, que des commissions administratives de distribution des cartes d’électeurs ont été créées dans chacune des 557 communes du Sénégal. Ceci, « afin de faciliter le retrait de sa carte », expliquait Bernard Casimir Demba Cissé, directeur formation et communication de la Direction générale des élections (DGE).
Des procédures qui selon des membres de la société civile, rencontrés par le journal Le monde, sont insuffisantes. Dans la mesure où les modes de communication utilisés à savoir réseaux sociaux, télécommunications, ne sont pas adaptés à toutes les zones notamment celles où la majorité de la population est analphabète.
Le ministre de l’Intérieur justifie ces manquements par les problèmes logistiques rencontrés.