A partir du 31 Octobre de cette année le vaccin contre le cancer du col de l’utérus va être introduit dans le programme élargi de vaccination au Sénégal.
Le 31 octobre prochain, le Sénégal va devenir le premier pays de l’Afrique de l’Ouest à disposer du vaccin contre le cancer du col de l’utérus dans son programme de vaccination. Cette décision intervient après la phase pilote dans certains districts de santé du pays à l’instar de Dakar ouest et Mékhé de 2014 à 2016. D’après le Directeur du PEV au ministère de la Santé, Docteur Ousseynou Badiane, qui a rendu publique cette information, un nombre déterminé de femmes seront vaccinées chaque année. « Quelque 95.000 filles âgées de 9 ans et n’ayant jamais eu de rapport sexuel vont être vaccinées ».
« Chaque année nous allons vacciner dans les postes de santé, centres de santé, dans les Daaras et dans les écoles environ 95.000 filles âgées de neuf ans avec un calendrier de deux doses espacées de six mois », a-t-il expliqué lors d’une session d’orientation des journalistes sur l’introduction du vaccin contre le cancer du col de l’utérus au Sénégal.
D’après le Directeur du PEV, le cancer du col de l’utérus est le premier cancer gynécologique au Sénégal, et représente 34 % des cas de cancers qui surviennent et 30 % des cas de décès. Le taux de prévalence est de 12,6% et face à cela le Dr Badiane, pense que « la prévention primaire qu’est la vaccination avant le premier rapport sexuel » reste la solution la mieux appropriée pour lutter contre cette maladie.
« Le vaccin est gratuit et toutes les filles éligibles vont être vaccinées à 9 neuf ans avant le premier rapport sexuel », a-t-il ajouté.
Concernant les rumeurs sur l’efficacité du vaccin et sur ses risques sur la santé des vaccinées, il assure que ce vaccin est homologué par l’organisation mondiale de la santé OMS et qu’il ne comporte aucun risque pour la personne qui le reçoit. Il prend l’Australie à titre d’exemple car c’est le premier pays qui a eu à l’introduire dans le monde, « toutes les filles qui ont été vaccinées n’ont pas développé des lésions précancéreuses ».