Plus de 2,7 millions tonnes, c’est le volume des marchandises en circulation entre Dakar au Sénégal et Bamako au Mali, au cours de l’année 2020. L’information provient d’une mission de prospection et d’évaluation du Directeur général du Port autonome de Dakar (Pad).
Le volume des marchandises enregistrées dans le trafic entre la capitale du Sénégal et la capitale du Mali augmente de plus en plus. C’est du moins le constat qui se dégage à la lecture des données fournies par des autorités en charge du Port autonome de Dakar. C’était au terme d’une mission effectuée par Aboubacar Sédikh Bèye sur le corridor. Ladite mission a duré du 22 au 26 septembre 2021.
A la lecture du communiqué rendu public à la fin de la mission de prospection et d’évaluation du top management du (Pad), les chiffres sont forts révélateurs. 400 camions gros porteurs transportant des marchandises circulent sur le corridor Dakar-Kayès-Bamako en l’espace de 24 heures. Au terme de l’année précédente, la mission évalue le trafic entre le Sénégal et le Mali à 2 millions 700 mille tonnes.
Aux termes du Communiqué mentionné plus haut, la mission du directeur général du Pad avait un objectif précis. Il était ainsi question de « d’évaluer par une démarche participative l’état général de fonctionnement du corridor Dakar-Kayes-Bamako (…) la mission a pu mesurer à la fois les enjeux du trafic malien et l’impact sur l’économie des deux pays et la compétitivité du Pad ».
Selon l’information relayée par le quotidien.sn, le directeur général du Pad était accompagné dans cette mission par une délégation importante. Outre ses collaborateurs, d’autres personnalités étaient à sa suite. Il s’agit des représentants de la Communauté des acteurs portuaires du Sénégal (Cap/Sénégal), des Entrepôts du Mali au Sénégal, du président de l’Union nationale des transporteurs du Sénégal et du Directeur général du Terminal vraquier du Sénégal (Tvs).
Par ailleurs, la mission a permis à la délégation de relever les obstacles qui menacent la fluidité du trafic. La multiplication des postes de contrôle, la durée des attentes aux frontières et l’état général de la route, sont des barrières qu’il conviendra de casser pour permettre au Pad d’atteindre les objectifs fixés.