Sénégal : geste de Sadio Mané qui honore la nation toute entière

Sadio Mané a fait don de son Ballon d’Or au musée Pape Bouba Diop en marge de l’inauguration du stade Abdoulaye-Wade.

Le natif de Bambali, N° 10 de l’équipe nationale de football sénégalaise, a offert son Ballon d’Or au musée Pape Bouba Diop. L’annonce de cet acte symbolique a été faite par le Président de la République du Sénégal, lui-même, le mardi 22 février 2022, à la faveur de l’inauguration du stade Abdoulaye-Wade, du nom de l’ex-chef d’Etat.

Dès lors, le Ballon d’Or africain de Sadio Mané repose dans les locaux du musée Pape Bouba Diop, qui est implanté dans l’enceinte de ce nouveau joyau, qu’est le stade Abdoulaye-Wade.

Précisons que le stade Abdoulaye-Wade est situé à Diamniadio, près de Dakar, la capitale du Sénégal. Prévu pour accueillir les Jeux olympiques de la jeunesse de 2026, le stade Abdoulaye-Wade dispose d’une capacité de 50 000 places, de quoi faire la fierté de toute une nation.

Pour rappel, la précédente Coupe d’Afrique des nations (CAN), qui s’est déroulée, au Cameroun, du 09 janvier au 06 février 2022, a été remportée par le Sénégal, devant l’Egypte, au terme de la séance des tirs au but.

Inauguration stade du Sénégal : match de gala entre les légendes africaines et les légendes sénégalaises

Un match de gala entre Légendes Africaines et Légendes Sénégalaises aura lieu ce mardi 22 février 2022 à 19h00 GMT en vue de l’inauguration du nouveau Stade Olympique de Diamniadio,

A l’occasion de l’inauguration du tout nouveau stade du Sénégal qui portera le nom de l’ancien président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade, un match de gala entre légendes du football sénégalais et légendes africaines aura lieu ce mardi 22 février 2022 dans ce nouveau joyau.

Le nouveau stade accueillera des stars du football africain pour une première rencontre en son sein. Des noms comme Okocha, Mboma, Drogba ou encore Eto’o composeront l’équipe des légendes africaines face à celles du Sénégal avec El hadji Diouf, Fadiga, Roger Mendy…

Le coup d’envoi de la rencontre est prévu à 19 heures GMT. La cérémonie inaugurale elle démarre à 16h00 Gmt avec une mise en place des invités arrêtée à 15h Gmt.

Légendes Sénégalaises 

  • Oumar Gueye Sene
  • Thierno Youm
  • Racine Kane
  • Boubacar Sarr Locotte
  • Souleymane Sane
  • Roger Mendy
  • Amadou Diop
  • El Hadji Diouf
  • Khalilou Fadiga
  • Lamine Diatta Ferdinand Coly
  • Henri Camara
  • Diomansy Camara
  • Amdy Faye
  • Pape Thiaw
  • Oumar Diallo
  • Tony Sylva
  • Mamadou Niang
  • Moussa Sow
  • Demba Ba
  • Alassane Ndour
  • Pape Fall
  • Omar Daf
  • Mamadou Dialo
  • Moussa Ndiaye
  • Aliou Cisse
  • Amara Traore
  • Salif Diao
  • Victor Diagne
  • Aly Male
  • Cheikh Tidiane Seck

Légendes Africaines

  • Anthony baffoe
  • Alain Gouamene
  • Kossi Agassa
  • Nourredine Naybeth
  • Samuel Osei Kuffuor
  • Emmanuel Eboue
  • Herita Ilunga
  • Geremi Njitap
  • Wael Goma
  • Okocha
  • Samuel Eto’o
  • Didier Drogba
  • Daniel Amokachi
  • Kalusha Bwalya
  • Aristide Bance
  • Jonathan Pitroipa
  • Adebayor
  • Kanu
  • Yaya Toure
  • Patrick Mboma
  • Asamoah Gyan
  • Abubakar Titi Camara
  • Shabani Nonda
  • Moustapha Hadji
  • Pascal Feindouno
  • Lucas Radebe
  • Jean Marc Boco

Sénégal : le nouveau stade portera le nom de l’ancien président Abdoulaye Wade

Le nouveau stade du Sénégal qui sera inauguré mardi 22 février 2022 portera le nom de l’ancien chef de l’État sénégalais Abdoulaye Wade.

Le chef de l’État Macky Sall a adressé un courrier à l’ancien président pour lui annoncer la nouvelle selon laquelle le stade va porter son nom. Une nouvelle que Wade a accueillie avec joie.

« A la suite de la lettre adressée la semaine dernière par le Président de la République, Macky Sall au Président Abdoulaye Wade l’informant de sa décision de donner son nom au nouveau grand stade national construit à Diamniadio, ce dernier tient tout d’abord à féliciter le Président Macky Sall pour cette réalisation et à dire combien il est honoré par ce geste et cette marque de reconnaissance qu’il accepte », indique un communiqué du Parti démocratique sénégalais.

Le président Macky Sall va inauguer le stade du Sénégal mardi en présence notamment des chefs d’État dont Recep Tayip Erdogan, président de la Turquie, de Paul Kagamé du Rwanda ou encore de Frank-Walter Steinmeier, président de l’Allemagne.

Ce stade qui réunira les légendes du football africain a couté 155 milliards FCFA et sa construction a duré deux ans.

Sénégal : la campagne pour les Locales en cours depuis samedi 08 janvier

En vue des élections municipales et départementales du 23 janvier  2022 au Sénégal, les différentes coalitions en lice ont entamé deux semaines de campagne samedi 08 janvier 2022.

Pour cette échéance électorale, 3112 candidatures sont en compétition. Les statistiques sont du ministère  sénégalais de l’Intérieur, organe en charge de l’organisation des élections municipales et départementales. Depuis deux jours déjà, les différents mouvements sont sur le terrain pour tenter séduire les électeurs.

Le camp présidentiel réuni au sein de la coalition Benno Bokk Yaakar travaille pour la consolidation de sa domination sur les coalitions de l’opposition. Ces dernières sont pour l’essentiel au nombre de deux à savoir Wallu Sénégal, Yewwi Askan Wi, Bok. La coalition Wallu est sous la direction du Parti démocratique sénégalais (PDS) d’Abdoulaye Wade, l’ancien chef de l’Etat. La coalition Yewwi est formée autour d’Ousmane Sonko. Le malheureux candidat à la présidentielle de février 2019 va tenter de renverser la coalition du régime en place. Une autre coalition de l’opposition est conduite par Pape Diop, ancien président de l’Assemblée nationale.

Le calendrier des activités autour de ce processus électoral prévoit la fin de la campagne le 21 janvier à minuit. Mais avant cette date, la journée du 09 janvier était consacrée à la délivrance des récépissés par les préfets ou les sous-préfets. Ces récépissés garantissent des droits attachés à la qualité de mandataire. Mardi 11 janvier, les plénipotentiaires des candidats sont attendus dans les centres de vote en vue de la notification de la liste des mandataires.

Sénégal : la société civile dans le trouble de l’opposition

La société civile s’engage dans une coalition de l’opposition en vue des élections locales, municipales et départementales du 23 janvier 2022. Jammi gox yi « la paix des territoires » est le nom de baptême du regroupement qui s’ajoute aux quatre coalitions déjà existantes.

Plusieurs membres de la société civile sénégalaise ont lancé leur mouvement. C’est à quelques mois des échéances électorales du 23 janvier 2022. Entre autres acteurs, Fadel Barro cofondateur du mouvement Y’en a marre, Rose Wardini qui œuvre dans le social. La 3e personnalité est Olivier Boucal, un inspecteur du Trésor. La coalition Jammi gox yi regroupe des intellectuels, hauts fonctionnaires, opérateurs économiques, agriculteurs, etc.

En effet, le mouvement lancé vendredi 29 octobre compte quinze candidatures. L’ambition des membres est d’avoir au moins une trentaine de candidats. La plupart des adhérents n’ont pas encore milité en faveur des formations politiques anciennes. Un communiqué du mouvement a précisé vendredi que le groupe a versé sa caution.

De ce fait, la coalition a affiché son objectif. Il s’agit « d’épanouir les territoires par une démarche participative, un leadership décentralisé qui rompt avec les programmes verticaux. lesquels réduisent les destinataires à des spectateurs passifs », peut-on lire sur le communiqué. La coalition compte se représenter dans les petites comme dans les grandes communes à l’exception de la ville de Dakar.

L’opposition en rang dispersé

par ailleurs, sur le terrain au Sénégal, au moins cinq coalitions sont en œuvre. Il s’agit d’abord du mouvement « Benno Bokk Yaakaar » formé autour du président Macky Sall. Les mouvements de l’opposition sont au nombre de quatre. En dehors du tout nouveau constitué de la société civile, trois autres existent. Il s’agit de « Wallu Sénégal » avec pour principale personnalité Abdoulaye Wade. Les deux autres sont « Yewwi Askan Wi » de Ousmane Sonko et Khalifa Sall ; « Défar Sa Gokh » de Adama Faye.

Sénégal : locales 2022, la bataille des coalitions monte

A trois mois et treize jours des élections municipales et départementales au Sénégal, le nombre de coalitions augmente. Tandis que certaines comme « Wallu Sénégal » ont entamé les investitures en interne, d’autres tels « Défar Sa Gokh » entrent en jeu. L’objectif de l’opposition est de remporter la totalité des sièges en battant « Benno Bokk Yaakaar » la coalition de Macky Sall.  

Au Sénégal, les élections départementales et municipales auront lieu le 23 janvier 2022. Telle est la substance d’un communiqué du ministre de l’Intérieur Antoine Felix Abdoulaye Diome, rendu public le 10 mai 2021.

 A mesure que l’échéance approche, les tractations se multiplient au sein de la classe politique sénégalaise. Tandis que le camp au pouvoir se resserre, le camp opposé éclate de coalition en coalition. D’un côté ou de l’autre, l’objectif est le même. Il s’agit au bout de la course, de rafler la totalité, sinon la majorité des sièges à pourvoir.

En effet et pour ce faire, au moins quatre coalitions sont en compétition sur le terrain. Il s’agit de la coalition présidentielle « Benno Bokk Yaakaar » (BBY) formée autour de Macky Sall. Il s’agit aussi et surtout des trois coalitions de l’opposition qui font le plus parler d’elles en ce moment. Ce sont « Wallu Sénégal », « Yewwi Askan Wi » et « Défar Sa Gokh ».

« Yewwi Askan Wi »

Le lancement de la coalition « Yewwi Askan Wi » a eu lieu le 02 septembre 2021. Une dizaine de partis politiques ont donné leur accord. D’autres suivent le mouvement au fur et à mesure. Le but en était de former un seul groupe pouvant challenger le mouvement formé autour de Macky Sall.

Le Pastef de Ousmane Sonko et Taxawu Senegaal de Khalifa Sall sont les principaux partis qui dirigent le mouvement. Les noms des dirigeants figurent parmi les plus connus de la scène politique nationale. Tous les dirigeants de ces partis envisagent proposer une liste unitaire aux Locales comme lors des Législatives.

« Wallu Sénégal »

Vendredi 08 octobre 2021 le lancement de « Wallu Sénégal » a rassemblé plusieurs autres partis de l’opposition. Cette coalition se forme autour du Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ancien président Abdoulaye Wade. Elle se prépare pour le rendez-vous du 23 janvier 2022.

Sa stratégie est de présenter des listes dans tous les départements, villes et communes du pays en vue des élections locales du 23 janvier 2022. Au lancement, son défi était de faire face à la coalition au pouvoir et à « Yewwi Askan Wi ». Mais le challenge augmente avec l’arrivée d’une nouvelle coalition dans le camp de l’opposition.

« Défar Sa Gokh »

Alors que ces trois coalitions animent la scène politique, une autre vient de voir le jour. Le lancement de la coalition « Défar Sa Gokh » a eu lieu jeudi le 14 octobre 2021. Adama Faye, frère de la Première dame du Sénégal entend s’opposer avec énergie à son beau-frère Macky Sall. Le « plénipotentiaire » de ce nouveau mouvement prouve son engagement en allant plus loin que déclarer son existence.

Selon le quotidien Les Echos, Adama Faye a déposé une caution de 30 millions FCFA. 15 millions FCFA sont pour les locales et 15 millions FCFA pour les départementales. Pour ratisser large, l’homme politique tend la main aux militants de BBY qui souhaiteraient être candidats à la tête des mairies.

Au final, la coalition autour de Macky Sall enregistre trois concurrents. L’opposition qui s’en va en rang dispersé à ces élections constitue un camp de concurrents qui s’opposent les uns aux autres. Chaque coalition a donc en face au moins trois coalitions à renverser. La bataille s’annonce relevée.

Sénégal-Guinée : Wade tend la main à Condé, la classe politique réagit

L’ancien président Abdoulaye Wade invite son homologue Alpha Condé à son domicile pour observer un temps de réflexion. Une déclaration qui ne laisse pas les Sénégalais indifférents.

Dans un communiqué transmis par Tafsir Thioye porte-parole du PDS, l’ex-chef de l’Etat sénégalais appelle Alpha Condé à son domicile. Maître Wade a invité l’ancien locataire du Palais Sékoutoureya pour « un retrait momentané de réflexion ».

En effet, dans la déclaration du président Wade, il apparait en substance : « Je mets à votre disposition la maison que j’occupe actuellement à Dakar, en bordure de mer, à une heure d’avion de Conakry ». Celui qui a dirigé le Sénégal de 2000 à 2012 ne s’est pas arrêté là. Il a ajouté : « Je dois la libérer incessamment pour retourner à la maison familiale du Point E. La réfection est quasiment terminée ».

Pour finir, Me Wade rassure son invité sur l’accord de son successeur, l’actuel président du Sénégal. Macky Sall n’y verra pas d’inconvénient, a déclaré l’homme politique. Une invite surprenante selon dakaractu, au regard de la tension qui a animé ces deux hommes d’Etat en 2015. Alpha Condé avait alors accusé Abdoulaye Wade d’avoir encouragé Dadis Camara l’ancien président putschiste à rester au pouvoir à Conakry. C’était malgré la pression de la communauté internationale.

Par ailleurs, cette déclaration de Wade suscite déjà les réactions au sein de la classe politique sénégalaise. Le président national du parti ADAE a appelé par une correspondance Abdoulaye Wade à la retenue. « Nous souhaiterions que vous preniez la position de neutralité en prenant de la distance sur certaines affaires d’Etat un peu sensibles », a clamé Me Diaraf Sow.

Ainsi donc, « l’hébergement du professeur Alpha Condé, président déchu de la Guinée ici à Dakar, relève d’une question d’Etat. Seul le président de la République (…) Macky Sall est apte à décider », a précisé le coordonnateur de la coalition Joowléene.

Déclaré « mort » par RFI, Abdoulaye Wade réagit face à la nouvelle

Suite à l’annonce de son décès publiée par le média français RFI, l’ancien président sénégalais, Abdoulaye Wade  à réagir face à cette information.

En effet, problème technique au sein de la Radio française a entraîné la publication par erreur de nombreuses nécrologies sur leur site, le lundi 16 novembre. Par la liste des personnalités, figurait le nom de l’ancien président sénégalais, Abdoulaye Wade.

Par ailleurs, face à ce problème technique, M. Wade a tenu à rassurer les Sénégalais à travers sa page Facebook.

«  Après l’annonce de mon décès sur le site internet de RFI, à la suite d’une erreur informatique, je tiens à rassurer que je suis en pleine forme. Il n’est pas donné à tout le monde de pouvoir prendre connaissance de sa nécrologie de son vivant.  J’en profite pour rappeler à quel point il est important de vérifier ses sources avant de partager une information. », a-t-il posté.
Cependant, le média RFI a présenté ses excuses pour désagréments. Elle a également indiqué que ses équipes techniques sont mobilisées pour rectifier le bug majeur et en déterminer la cause et les responsabilités.

 

Coronavirus : Wade demande le rapatriement immédiat des étudiants sénégalais de Wuhan

L’ex-président sénégalais Abdoulaye Wade a clairement donné sa position quant à la situation des étudiants sénégalais à Wuhan.

Alors que Macky Sall a fait état de l’incapacité du Sénégal à les rapatrier actuellement, l’ex-Chef de l’Etat insiste sur l’urgence. « Il faut rapatrier immédiatement les 13 étudiants sénégalais qui vivent à Wuhan, épicentre de l’épidémie du coronavirus. » a t-il déclaré.

Me Abdoulaye Wade estime en effet qu’il ne faudrait pas laisser plus longtemps ces étudiants, leurs parents et amis dans l’angoisse. « Ce rapatriement doit être entrepris immédiatement. Car, si une maison brûle, on ne dit pas « Je vais réfléchir ».

« Toutefois, on doit prendre des précautions pour que des malades n’importent pas dans notre pays les microbes d’une épidémie dangereuse qui expose la population entière« . A t-il ajouté. Il a également indiqué des mesures à prendre pour éviter que cela n’arrive.

« Envoyer une équipe médicale constituée de médecins sénégalais qui, avec leurs collègues chinois, sélectionnent ceux qui ne sont pas atteints pour un rapatriement immédiat, les autres, s’il y en a, devant être traités sur place dans les hôpitaux chinois jusqu’à leur guérison totale ». Préconise t-il en premier lieu.

Toujours selon Abdoulaye Wade, il faudrait ensuite que « Les autres étudiants doivent être mis en quarantaine dans un pays très chaud car, selon les spécialistes, le risque de propagation au Sénégal est faible du fait que nous sommes un pays chaud ».

Un appel que lance Me Wade à tous les pays africains, « mais particulièrement à ceux de l’Afrique de l’Ouest« .

 

Pds : Oumar Sarr et Cie lancent la riposte contre Abdoulaye Wade, ce jour

Oumar Sarr et les autres partisans du Parti démocratique sénégalais (Pds) «lésés» par la derrière réorganisation du Secrétariat du parti, se mettent en ordre de bataille contre Abdoulaye Wade.

L’offensive est lancée. Les « frustrés » du Pds vont rendre officielle leur stratégie de combat contre le secrétaire général national du Pds, Me Abdouaye Wade, et son fils Karim Wade. Le Comité d’initiative pour la refondation du Parti démocratique sénégalais donne une conférence de presse ce vendredi 23 août 2019, à Dakar.

Babacar Gaye, Me Amadou Sall, Dr Cheikh Tidiane Seck, Alinard Ndiaye etc courroucés par les récents changements de l’organigramme du Sen du Pds veulent faire entendre leurs voix.

Ils suivent ainsi les pas de Serigne Diop (ex-Médiateur de la République), Fara Ndiaye, Idrissa Seck, Ousmane Ngom… qui déjà en leur temps ont lancé une croisade contre Wade. Des tentatives qui se sont soldées par des échecs.

En tout cas plusieurs possibilités s’offrent à eux. Par exemple, la création de leur formation politique telle que fait par leurs devanciers avant eux. Pds/R pour Serigne Diop, Parti libéral sénégalais (Pls) de Me Ousmane Ngom et Rewmi pour Idrissa Seck et pour Modou Diagne Fada, son mouvement Waar-Wi devenu LDR/Yessal.

Pds: une révolte se prépare contre Abdoulaye Wade

Après des limogeages et la réorganisation de l’organigramme du Secrétariat exécutif national du Parti démocratique sénégalais par Abdoulaye Wade, des mécontents envisagent des protestations.

Il y a comme un vent de rébellion dans l’air au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds). Après la composition du nouveau Secrétariat exécutif national (Sen) du Pds, Abdoualye Wade a provoqué le courroux de plus d’uns au sein de la formation politique.

Babacar Gaye, Me El Hadji Amadou Sall, Cheikh Tidiane Seck, Aminata Sakho, Alinard Ndiaye… ont décliné les postes qui leur ont été affectés dans le nouvel organigramme du parti libéral. Selon Les publications, Le Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, Vox Populi et Enquête, ils contestent vivement les décisions du Secrétaire général national du Pds, Me Abdoulaye Wade.

Il s’agit d’un «testament familial totalement illégal, car violant entièrement les statuts et règlements du Pds», fulmine Abdoulaye Nguer Bâ dans les colonnes de Walf Quotidien. Celui qui est proche de Oumar Sarr, mis de côté, prévient d’ailleurs: «Les libéraux authentiques, les Wadistes de souche, les responsables et militants de base porteront le combat pour sauver leur patrimoine que constitue le Pds.»

Dans le nouveau Secrétariat national du Pds, le Pape du Sopi a promu son fils, Karim Wade. Ce dernier occupe, désormais, le poste stratégique de Secrétaire général adjoint chargé de l’orientation, de la modernisation et de l’élaboration des stratégies politiques du parti. Le nouvel organigramme consacre un collège des secrétaires généraux adjoints, un pool des porte-paroles et un collège des conseillers du Secrétaire général national.

Pds: Adoulaye Wade dissout le Sen

L’ancien président de la République du Sénégal a viré tous les membres du Secrétariat exécutif national (Sen) du Parti démocratique sénégalais (Pds).

Une première depuis 5 ans. Me Abdoulaye Wade l’a fait. Dissoudre Secrétariat exécutif national (Sen) de sa formation politique, le Parti démocratique sénégalais (Pds).

Dans un communiqué pris dans la nuit du jeudi 08 au vendredi 09 août, le pape su Sopi, annonce également  la formation d’un nouveau Secrétariat exécutif national, dans les tous prochains jours.

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communiqué de Abdoulaye Wade (c) Droits réservés

Dialogue national au Sénégal: ce sera sans Abdoulaye Wade

Le ministère de l’Intérieur sert de cadre ce jour à la tenue du dialogue national entre gouvernement, parti au pouvoir, allié et opposition. L’objectif des assises est de discuter sur le processus électoral et examiner, entre partis politiques et ministère, les voies et moyens de l’améliorer.

L’opposition était très attendue à ce rendez-vous. Ce sera sans Abdoulaye Wade. Le Pds, dans une déclaration indique qu’il ne prendra pas part à cette grand-messe. «Le Parti démocratique sénégalais (Pds) informe l’opinion nationale et internationale qu’il ne participera pas à la réunion de démarrage des concertations sur les termes de référence du dialogue politique du chef de l’État, qui démarrera jeudi 9 mai sous la présidence du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye», informe le parti.

Le parti insiste sur le fait qu’il est pour le dialogue mais sous certaines conditions «il n’est pas acceptable que cette réunion soit présidée par Aly Ngouille Ndiaye». Pour présider ces travaux, les membres du Pds proposent «une personnalité crédible, neutre, indépendante, consensuelle et respectée».

Autres conditions de Wade et Cie : «Le Pds rappelle également que sa participation au dialogue politique est conditionnée par la libération immédiate de Khalifa Sall et par la révision du procès de Karim Wade, en application des décisions de justice internationale condamnant l’État du Sénégal, notamment celle du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies qui prescrit cette révision.»

 

Sénégal-nouveau gouvernement: les jeux sont ouverts

Après sa prestation de serment, le 2 avril prochain, Macky Sall devra former son nouveau gouvernement. Un moment également de récompense des alliés de l’élection présidentielle.

Me Aïssata Tall Sall est un nom qui revient régulièrement. Elle serait en effet en droit d’attendre sa part de gâteau. La députée et maire de Podor a provoqué le courroux des internautes en annonçant face aux caméras qu’elle et son mouvement «Osez l’avenir» soutiendraient la réélection du candidat de Benno Bokk Yakaar (BBY), le président sortant Macky Sall, le 28 janvier 2019. Une attitude qui a été perçue comme une trahison de celle qui a pourtant toujours été acerbe envers le régime en place.

Le député Modou Diagne Fada et ancien membre du Parti démocratique sénégalais (Pds) est également cité. Celui qui s’est érigé en défenseur de Macky Sall pourrait être récompensé pour sa loyauté. Le maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé et ancien allié de Abdoulaye Wade revient également dans les couloirs.

Il faudra aussi compter avec Moussa Sy, le leader de l’Alliance pour la paix et le développement (Apd) Thierno Lô, (Apd) et les 40 partis et mouvements membres de «Macky 2012», entre autres.

Les formations politiques qui ont vu leur impact dilué à force de soutien à Macky Sall, telles Pari socialiste (Ps), l’Alliance des forces de progrès (Afp), Parti de l’indépendance et du travail (Pit) et de la Ligue démocratique (Ld) ont eux aussi le regard rivé vers le leader de la coalition BBY.

Sénégal: Madické Niang rompt avec le Pds

Le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle entend créer un parti pour continuer son engagement politique.

Avec ses proches, Madické Niang compte mettre sur pied une formation politique où il pourra défendre es idéaux. Le divorce d’avec le Parti démocratique sénégalais (Pds) en donc en phase de consommation, selon le journal «Les Échos».

Pour rappel, ce cacique du Pds a rompu le mot d’ordre du Pads «Karim ou rien» (la candidature de Karim Wade ayant été rejeté) et s’est présenté aux élections présidentielles. Il avait rendu le poste de président du groupe parlementaire Liberté et Démocratie que lui réclamait le président Abdoulaye Wade, son ancien mentor.

Macdické Niang fermait la marche lors du scrutin présidentiel du 24 février dernier. Il a obtenu 1,48% des suffrages.

Boycott de l’élection présidentielle au Sénégal: Abdoulaye Wade persiste et signe

Dans une déclaration, l’ancien président du Sénégal indique qu’il n’ira pas voter dimanche car les dés sont pipés et la victoire est acquise pour Macky Sall.

«Dans ces conditions, il va de soi que je ne voterai pas le 24 février 2019 et je demande aux militantes et militants de notre parti, aux sympathisants, de ne pas participer à ce simulacre d’élection», rappelle Abdoulaye Wade dans une déclaration d’hier 21 février.

Il indique par ailleurs que les membres et sympathisants du Parti démocratique sénégalais (Pds) ne prendront non plus à cette «mascarade électorale». «Le Pds n’a pas changé d’option et il ne saurait accorder quelque crédit à un scrutin organisé dans ces conditions et ne se rendra pas complice d’un viol du suffrage des citoyens», peut-on lire.

A lire aussiDe retour à Dakar, Me Wade réitère son appel au boycott de la présidentielle

Le «Pape du Sopi», recommande à tous ceux qui pensent changer les choses en votant pour un candidat de l’opposition le 24 février prochain, de ne plus se bercer d’illusions car le «Président qui en sera issu n’aura assurément aucune légitimité et ne pourra jamais être reconnu». Il invite ensuite ceux qui croient en une possibilité d’alternance au sortir de l’élection de dimanche à «faire le bilan» plus tard et «mieux armer notre parti».

Abdoulaye Wade appelle au boycott de l’élection au Sénégal depuis un moment déjà. Il a même demandé aux jeunes d’incendier les bureaux de vote si besoin est. Une position critiquée par plusieurs observateurs.

Autre articlePrésidentielle 2019 : «Y en a marre» demande aux candidats de faire face au peuple ce jour

Le mouvement «Y en a marre» a d’ailleurs tancé Wade à ce sujet en lui rappelant que si e candidat du Pds était en course pour la présidentielle, son attitude serait tout autre.

A ce propos, dans sa déclaration l’ancien chef d’Etat indique «notre candidat, Karim Wade librement choisi à l’issue d’un congrès a été empêché par Macky Sall de se présenter au scrutin de ce dimanche 24 février alors qu’il a gagné toutes ses procédures à l’international. Nous attendons avec confiance et sérénité le délibéré de la Cour de justice de la Cedeao».

Boycott de scrutin : le mouvement «Y en a marre» met Abdoulaye Wade en garde

Pour le groupe, quiconque soutient le sabotage de l’élection roule pour le candidat sortant, Macky Sall.

Le mouvement «Y en a marre» tance le Pape du Sopi qui qui a appelé au boycott de l’élection de dimanche prochain.  Lors du lancement de l’opération « Wallu Askan Wi », le mercredi 20 février le rappeur Kilifeu indique : « Quiconque appelle au boycott soutient le candidat sortant ».

Lire aussi : Présidentielle 2019 : «Y en a marre» demande aux candidats de faire face au peuple ce jour

D’après senego.com, le rappeur, Thiat condamne l’attitude de l’ancien président « Le Sénégal n’a pas besoin de ce genre de discours. Son parti fait partie de ce processus électoral que les gens ont commencé depuis longtemps. Si le candidat du Pds était validé, il n’appellerait pas au boycott. Ce n’est pas demain la veille que quelqu’un va appeler au boycott. C’est un discours irresponsable et nous le condamnons », Indique le rappeur.

Rappelons-le, le mouvement « Y en a marre » dès sa création en 2011  a toujours eu comme mot d’ordre, l’interdiction du boycott de l’élection car c’est la voie du changement.

Présidentielle 2019 : «Y en a marre» demande aux candidats de faire face au peuple ce jour

L’opération  » Wallou Askan Wi  » lancé par ce groupe, vise à regrouper les prétendants à la magistrature suprême du Sénégal en face du peuple à Douta Seck.

 Entendez « La part du peuple ».  A travers l’opération «Wallou Askan Wi», le mouvement «Y en a marre» appelle les candidats à l’élection de dimanche prochain à faire face au peuple. Rendez-vous est donné  ce Jeudi 21 février à Douta Seck.

Il s’agit d’une scène sur laquelle les populations pourront exposer leurs doléances et besoins respectifs. Les candidats auront alors 1h30, chacun à leur tour pour apporter des réponses aux préoccupations des citoyens qu’ils entendent diriger à l’issue du scrutin du 24 février prochain.

Pour l’heure seul le candidat de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), Macky Sall n’a pas donné une suite favorable à cette requête. D’après le programme, le candidat Issa Sall devrait ouvrir le bal suivi de Idrissa Seck, Ousmane Sonko et Madické Niang…

Lire aussi : Election présidentielle au Sénégal: la Cnra tranche le débat télévisé des candidats

Le débat télévisé suscité par les internautes qui devaient opposer tous les candidats avait également reçu le refus du candidat sortant. La Cnra a finalement interdit via un communiqué le 19 février, la tenue de ce programme télévisé qui était prévu pour ce jour. On pourrait croire que le mouvement «Yen a marre » essaye de contourner la décision du Cnra.

En rappel, le mouvement « Yen a marre » est considéré au Sénégal comme un faiseur de rois. Il a vu le jour le 18 janvier 2018.

Il a été lancé par un groupe de jeunes rappeurs et journalistes pendant la période d’avant l’élection présidentielle de 2012. Avec pour objectif de contester la crise sociale: coupures intempestives d’électricités, cherté des denrées de premières nécessités etc. Et réclamer le départ du président Abdoulaye Wade. Le 2 avril 2012 ce dernier quitte le pouvoir après sa défaite face à Macky Sall.

Présidentielle au Sénégal: Ahmed Khalifa Niass lobe Abdoulaye Wade

Après un entretien cordial avec l’ancien président du Sénégal, le chef religieux et homme politique fait une déclaration dans laquelle il dit soutenir Macky Sall.

Ahmed Khalifa Niass annonce son soutien pour Macky Sall. Un choix qui ne semble pas émouvoir car le  chef  religieux et homme politique poursuit sa logique. Ce qui laisse perplexe est la consultation sur laquelle il prétend s’être appuyée «une décision que j’ai prise après avoir consulté le président Wade qui est en phase avec moi», a déclaré hier, mardi Ahmed Khalifa Niass.

Déclaration qui arrive quelques heures après son entretien avec Abdoulaye Wade. Les échanges étaient empreints de convivialité entre les deux personnalités. Ahmed Khalifa Niass a reçu Abdoulaye Wade, venu lui présenter ses condoléances suite au décès de son frère cadet, Sidy Lamine Niass.

L’homme d’affaires issu de la grande famille des Niasse de Kaolack, au Sénégal, va encenser Wade. Selon Senenews, le chef religieux n’a pas manqué de vanter les qualités du «Pape du Sopi» qui est le «père de la nation sénégalaise». « Vous êtes un homme de paix. Je le dis en toute connaissance de cause. Tout sera comme tu le souhaites. Tu n’es pas un homme violent, encore moins un rancunier. Dans une semaine, nous entrerons dans une nouvelle ère, les choses rentreront dans l’ordre d’elles-mêmes », déclare Ahmed Khalifa Niass.

Après le départ de son hôte, il annonce son soutien au candidat Macky Sall. Abdoulaye Wade n’a eu de cesse d’appeler le peuple à voter «tout sauf Macky Sall». Il n’a pas manqué de demander aux populations de boycotter l’élection présidentielle de dimanche prochain car acquise au président sortant. Consigne qu’il a d’ailleurs appelée à respecter quitte à brûler les bureaux de vote.

Vers un remake Wade contre Macky Sall?

Comme en 2015, l’ancien président harangue les foules pour empêcher la réélection du chef d’Etat Macky Sall, le 24 février.

Le chef de l’Etat actuel du Sénégal, Macky Sall brandit son bilan comme arme contre ses détracteurs. C’est d’ailleurs sur cette corde qu’il compte jouer pour convaincre les électeurs à voter pour lui le 24 février prochain, jour du scrutin présidentiel.

Il a encore fait valoir cette “victoire” lors du meeting de la coalition Beno Bokk Yakkar. «Vous avez remarqué que personne n’attaque mon bilan. Ils attaquent plutôt la justice. Mais ils oublient que c’est cette justice qui a toujours été là depuis les indépendances. Les magistrats ne sont pas des hommes politiques. Ce sont des fonctionnaires qui rendent la justice au nom du peuple sénégalais», indiquait-il.

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Il répondait ainsi à la sortie de Abdoulaye Wade. Dans une vidéo de 13 minutes, l’ancien président dénonçait un scrutin taillé à la mesure du président en place «Nous avons choisi de nous opposer à la tenue d’une élection entièrement fabriquée dans le seul but de faire réélire le président sortant». L’homme politique de 92 ans appelait par l même occasion les citoyens à boycotter “la mascarade d’élection”.

Il prédit par ailleurs des évènements fâcheux pour le Sénégal si rien n’est fait «en visant une réélection au premier tour, Macky Sall a créé de graves dangers de déstabilisation du Sénégal dans la violence». Le « Pape du Sopi » fustige également les décisions rendues par la justice sénégalaise dans les cas, Khalifa Sall et Karim Wade, son fils, tout comme le choix des candidats pour la présidentielle.

Coincidence ou connivance? Difficile de l’affirmer mais les déclarations de Wade interviennent au moment où une coalition de l’opposition comprenant la majorité des candidats éliminés par le système de parrainage a lancé, le 21 janvier, un appel à la « confrontation » et la « mobilisation » contre ce qu’elle nomme « plan de réélection frauduleuse de Macky Sall au premier tour ».

Déjà en 2015, Abdoulaye Wade, battu au second tour en 2012 par Macky Sall, avait évoqué ce type de scénario en cas de condamnation de son fils Karim. Il n’avait pas réussi à mobiliser les foules.

Sénégal: Retour de Abdoulaye Wade au pays

L’ancien président du Sénégal, Abdoulaye Wade arrive à Dakar, ce jeudi 07 février 2019.

Son arrivée est prévue pour 15 heures. Abdoulaye Wade revient de Paris, d’où, il s’est opposé à la tenue de l’élection présidentielle du 24 février, au travers d’une vidéo. Sur l’itinéraire, le Pape du Sopi sera accueilli par les militants du Le Parti démocratique sénégalais (Pds) et alliés, entre autres.

Le président Macky Sall semble moins se réjouir de cette arrivé.  Les autorités ont également mis en place un dispositif sécuritaire particulier pour accueillir Wade. Des unités de maintien de l’ordre vont encadrer toutes les manifestations liées à l’arrivée du président Wade. Un encadrement qui n’est pas du goût des alliés de Wade.

L’homme politique qui n’a plus été au Sénégal depuis novembre 2017, compte faire un véritable périple pour son retour aux sources. Accueilli à l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), il va emprunter la voie Autoroute sortie Sébikotane. Des arrêts seront observés à Diamniadio et Bargny. Pikine, Mbao et Thiaroye sont également au programme de l’homme de 92 ans. Ce parcours va  conduire celui qui a régné du 1ᵉʳ avril 2000 au 2 avril 2012 au pouvoir, dans la capitale dakaroise, notamment au lieu-dit Entrée Dakar et le Rond-Point Liberté 6.

Une fois le bain de foule terminé, toutes les sections du Département de Dakar, les Organismes internes, les Mouvements de Soutien, les partis alliés se rassembleront à la permanence nationale.

L’inimitable Bruno Diatta! (Par Abdoulaye Wade)

Étant hors du pays, je me suis fait représenter aux obsèques de Bruno Diatta et j’ai voulu attendre quelques jours, le temps que la clameur s’apaise, pour être mieux entendu car mon témoignage de 12 ans de collaboration avec l’un des plus grands serviteurs de l’Etat est, je crois, important et doit être entendu.

Lors de la cérémonie de remise des clefs de la Présidence, en me quittant, le Président Abdou Diouf m’a dit : ‘’Ablaye, comme il m’a toujours appelé affectueusement, je te conseille de garder Bruno.’’

j’ai gardé Bruno Diatta à mon service pendant mes douze ans de mandat présidentiel et je ne le regrette pas.
A mon tour, en quittant le Palais j’ai rappelé à mon successeur ce que m’avait dit le Président Diouf et je lui ai répété la même chose.

Bruno Diatta, diplômé de l’ENAM, Section diplomatique, est ambassadeur dans l’âme et appartient au corps des ambassadeurs de la République dépendant du Ministère des Affaires étrangères. Détaché tôt à la Présidence de la République par le Président Senghor qui l’avait remarqué, pour exercer les fonctions de Chef du Protocole, il y a passé toute sa carrière et vient, comme on dit, de mourir à la tâche car, jusqu’au dernier moment, demeurant en activité au-delà de l’âge normal de la retraite, Bruno était un homme dont on ne pouvait pas se détacher, non point parce qu’il était irremplaçable – personne n’est irremplaçable- mais parce qu’il était inimitable

L’homme est un être délicat, parlant peu, efficace, gros travailleur de jour et de nuit. Son égale humeur rendait sa compagnie toujours agréable.
Les Chefs d’Etat qu’il nous a aidé à recevoir se souviennent de lui et demandent de ses nouvelles en utilisant familièrement son prénom : Et M. Buno ?

Il n y a pas de race Bruno Diatta car il est exceptionnel. Aucun chef du protocole de la présidence ne fera encore 4 présidents et, peu ou prou, 50 années de service.

Un jour, regardant cet homme qui travaillait plus que tout le monde j’ai pensé améliorer sa condition en le nommant Ministre Chef du protocole d’Etat de la Présidence de la République, il a souri et a décliné poliment : M. le Président, vous savez, ‘’je ne suis pas comme ça, je ne tiens pas aux titres’’.
Pour moi, ce n’était pas seulement une question de titre mais un moyen de rémunérer plus équitablement l’immense travail qu’il accomplissait.
Je l’ai quand même hissé au-dessus de ‘’simple ambassadeur’’ en lui adjoignant le titre de Ministre.
En renouvellent mes condoléances à sa famille qui trouvera toujours en moi un père et un grand-père, je prie Dieu de recevoir son serviteur Bruno Diatta en son Paradis.

​​​​​​​​Dakar, 24 septembre 2018

Abdoulaye Wade
Ancien Président de la République du Sénégal

Pds : La réplique de Thierno Birahim Thiobane à Wade

La réponse de Thierno Birahim Thiobane n’aura pas tardé. Attaqué par Wade, qui n’a pas goûté sa lettre, le rédacteur de la correspondance réplique.

«Je suis vraiment surpris, étonné qu’un homme comme Abdoulaye Wade qu’on le pousse à descendre aussi bas pour faire des déclarations qui n’ont aucun fondement sur un jeune qui a grandi à ses côtés et qu’il connait très bien, assène-t-il, interrogé par la Tfm. Il sait que personne ne peut me manipuler, je suis un homme libre et digne. J’ai fait mes classes dans ce parti (Pds), élève-étudiant-cadre, aujourd’hui je suis conseiller départemental à Kaolack. Je n’ai jamais trahi le parti, j’ai porté tous ses combats au risque de ma carrière professionnelle, de ma vie.»

Thiobane de poursuivre : «Maintenant, je lui ai écrit dans des termes courtois, tout le monde a lu la lettre. Je lui ai adressé directement la lettre et lui se permet de répondre par presse interposée alors que c’était une question qui devait rester à l’interne du parti. La cause qui est de construire le Sénégal, pour laquelle nous avons adhéré au Pds, c’est un Sénégal émergent dans une Afrique unie. Pour cette cause, aucune personne n’est indispensable, qu’il s’appelle Karim Wade et qu’il soit fils d’Abdoulaye Wade. C’est trop simple d’utiliser un vieux de 93 ans pour se donner une ambition que l’on n’a pas le courage de porter.