Afrique : ouverture du Sommet Dakar 2 sur l’Agriculture

Co-organisé par le Sénégal et la Banque africaine de développement (Bad), cet événement vise à « libérer le potentiel de production alimentaire » du continent.

Comment nourrir l’Afrique ? Durant trois jours, du 25 au 27 janvier 2023, une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement, accompagnés de plusieurs experts dans leurs délégations, tenteront de répondre à cette question, thème du Sommet Dakar 2 qui s’est ouvert mercredi matin au Centre international de conférences Abdou Diouf à Diamniadio, à une trentaine de kilomètres de Dakar.

Au cours de rencontre axée sur l’action, ces dirigeants tiendront des réunions pour mobiliser et mettre en cohérence les ressources gouvernementales, les partenaires au développement et le financement du secteur privé pour libérer le potentiel alimentaire de l’Afrique, lit-on sur le site de la Banque africaine de développement (Bad), co-organisatrice de l’événement.

« Ce ne sera pas un sommet comme les autres », a promis la vice-présidente de la Bad pour l’agriculture, le développement humain et social, Beth Dunford, interrogée par RFI.

Les conséquences de la pandémie de la Covid-19 et de la guerre en Ukraine frappent de plein fouet les pays africains, obligés d’agir. « Nous savons que près de 250 millions d’Africains dorment chaque nuit en ayant faim, et c’est inacceptable. Nous savons aussi que les prix des denrées alimentaires augmentent, donc les populations ont plus de mal à nourrir leurs familles. Le coût des engrais augmente également, les agriculteurs ont des difficultés à produire plus. Donc c’est le moment de se mobiliser pour renforcer la souveraineté alimentaire et la sécurité alimentaire », plaide-t-elle.

Pour y arriver, la Bad compte sur la levée des obstacles au développement agricole et en l’accompagnant d’investissements nouveaux. Cela permettrait de porter la production agricole de l’Afrique de 280 milliards de dollars par an à mille milliards de dollars d’ici 2030.

Selon la Bad, investir dans l’augmentation de la productivité agricole, soutenir les infrastructures, les systèmes agricoles adaptés au climat, avec des investissements du secteur privé tout au long de la chaîne de valeur alimentaire, peuvent aider à faire de l’Afrique un grenier pour le monde.

Durant ce sommet, souligne la Banque africaine de développement, les acteurs du secteur privé s’engageront à développer des chaînes de valeur critiques. Les gouverneurs des banques centrales et les ministres des Finances s’engageront aussi à élaborer des dispositifs de financement pour la mise en œuvre des pactes pour l’alimentation et l’agriculture, en collaboration avec les ministres responsables de l’agriculture, ainsi qu’avec les acteurs du secteur privé, y compris les banques commerciales et les institutions financières.

Le programme du Sommet est axé sur les priorités suivantes : mobiliser un engagement politique de haut niveau autour de la production, des marchés et du commerce pour mettre en œuvre des pactes de livraison de produits alimentaires et agricoles pour certains pays ; mobiliser et aligner les ressources gouvernementales, les partenaires de développement et le financement du secteur privé autour des pactes de livraison de produits alimentaires et agricoles pour atteindre la sécurité alimentaire à grande échelle dans chaque pays.

Les discussions permettront également de partager les expériences réussies en matière d’alimentation et d’agriculture dans certains pays et des plateformes pour intensifier le soutien à l’agriculture.

Cela devrait permettre de doubler la productivité agricole grâce à des technologies de pointe, à l’élevage et à l’aquaculture et à des services consultatifs adaptés au climat. De même, il est attendu un soutien à la recherche et le développement pour un pipeline de technologies agricoles résilientes au climat.

Enfin, la rencontre devrait permettre de développer l’infrastructure et la logistique nécessaires avec les zones spéciales de transformation agro-industrielle pour construire des marchés et des chaînes de valeur alimentaires et agricoles compétitives.

Sénégal : le gouvernement face à la presse ce 10 janvier

Le gouvernement de Macky Sall est face aux journalistes ce  vendredi 10 janvier 2022 à l’hôtel Terroubi à Dakar au Sénégal.

Le ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des territoires, Oumar Guèye, Porte-parole du gouvernement, le ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural, le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime vont échanger avec la presse locale.

Deux sujets sont inscrits au menu de la rencontre. Il s’agit de la campagne de commercialisation de l’arachide et les travaux de construction du port  de Ndayane.

La rencontre entre gouvernement et journaliste a pour fondement la stratégie de communication du gouvernement dénommée « le gouvernement face à la presse. Une initiative qui convie les deux parties à ce rendez-vous tous les 15 jours.

 

Le directeur du FIDA invite les ASC à se lancer dans l’agriculture

Le directeur sous régional du Fonds international de développement agricole (FIDA), Benoit Thierry, a souligné la nécessité pour les Associations sportives et culturelles de se lancer dans l’agriculture. Et ce, en s’inspirant notamment de Jamm Bugun, une ASC de Niakhar spécialiste de semences de mil certifiées et la transformation de cette céréale.

‘’Je pense que vu les milliers d’ASC au Sénégal, l’ASC Jamm Bugum, est une très bonne base pour lancer d’autres ASC dans l’agriculture et permettre aux jeunes d’avoir foi dans le futur et l’avenir du pays en vivant au village’’, a dit le directeur sous régional pour le Bureau Afrique de l’ouest du FIDA.

Il s’entretenait lundi avec des journalistes en marge d’une visite de travail effectuée à Niakhar, pour s’enquérir des réalisations de l’ASC Jamm Bugum à partir de financements octroyés par le FIDA à travers le Projet d’appui aux filières agricoles (PAFA).

‘’Ce qui me fascine avec l’ASC Jamm Bugum c’est qu’on a affaire à des jeunes qui se sont rassemblés pour des activités sociales et sportives’’, a salué Thierry.

Il a souligné qu’en plus de ces activités, les membres de cette ASC avaient générer de l’intérêt pour des activités économiques, rentrer dans le développement et développer tout un ensemble de choseS.

’’L’ASC Jamm Bugum a reçu l’aide financière du FIDA, a su le fructifier, en développant des activités nouvelles, en aidant de jeunes agriculteurs à s’installer en zone rurale’’, a-t-il fait valoir.

Le responsable sous régional du FIDA a ainsi appelé à développer davantage l’agriculture familiale.

’’Grâce à cet appui financier du FIDA à travers le PAFA, l’ASC Jamm Bugum de Niakhar, a pu créer à ce jour 218 emplois permettant de fixer les jeunes, de lutter contre l’exode rural et l’émigration clandestine’’, a soutenu son président, Mame Birame Sène.

Il a précisé que ces emplois étaient orientés suivant les différents maillons de la chaine de valeur mil, de la transformation à la production de semences en passant par la boulangerie et d’autres activités connexes.

Il a fait savoir que dans le souci d’intéresser les jeunes à l’agriculture, les membres de l’ASC avaient allié le sport et le développement, pour leur permettre de se prendre en charge, moyennant des revenus décents.

’’Aujourd’hui, nous assistons à un phénomène inverse à l’exode rural, c’est-à-dire que de plus en plus jeunes originaires de nos terroirs reviennent des villes pour chercher du travail ici à Niakhar auprès de l’ASC Jamm Bugum’’, s’est-il réjoui.

Selon le président de cette ASC créée en 1989, les possibilités d’offrir des emplois décents sont offertes aux jeunes pour leur permettre de s’épanouir dans l’agriculture tout en restant et travaillant en zone rurale.

La SONACOS ambitionne d’installer une unité à Kolda (DG)

La Sonacos ambitionne d’installer à Kolda (Sud) une unité complète de traitement et de transformation des graines d’arachides, a t-on appris de son directeur général.

’’L’ambition de la Sonacos c’est d’avoir une unité complète allant du traitement à la transformation des graines d’arachides collectées dans la zone’’, a déclaré, mardi, Modou Diagne Fada en tournée dans la région de Kolda pour préparer la prochaine campagne de collecte de l’arachide.

’’Nous sommes en contact avec le maire de Dioulacolon pour l’octroi d’un site et également en discussion avec des partenaires pour l’acquisition de machines avec des capacités de plus 10.000 tonnes à décortiquer par jour’’, a t-il ajouté.

Selon lui, ’’le front agricole s’est déplacé dans la région de Kolda qui avait l’an dernier collecté 10.000 tonnes sur les 28.000 tonnes collectées par la Sonacos’’.’’Nous sommes ici également pour constater les actions à mettre en place pour la campagne de collecte de l’arachide et nous nous sommes fixés un objectif très élevé car nous attendons cette année des productions records’’, a t-il dit.

’’Notre ambition est de collecter le maximum de graines. Déjà le financement de l’année dernière reste pour nous permettre de démarrer la campagne et plus de 100 millions d’euros sont prévus par la Sonacos avec le soutien du président de la République pour le financement de la campagne’’, a déclaré le DG de la Sonacos.

Il a visité différents sites dont le domaine prévu par le Conseil municipal de Dioulacolon pour abriter la nouvelle unité de la Sonacos dans la région de Kolda.

Les détenus de la maison d’arrêt de Louga réinsérés par l’agriculture

La Maison d’arrêt de Louga offre à ses pensionnaires majeurs en fin de détention et ayant une bonne conduite, l’opportunité de préparer leur réinsertion sociale à travers des activités champêtres volontaires et rémunérées.
A l’entrée de la ville de Louga, sur la partie faisant face aux installations d’une usine de produits industriels et agricoles s’étendent des champs à perte de vue. C’est ici que ces détenus ont l’occasion d’exercer des activités champêtres.
De loin, on aperçoit de chaque côté des groupes d’individus qui travaillent activement. Ils sont en train de récolter les premières productions de niébé et d’arachide.
L’on se croirait presque dans le cadre de travaux ordinaire, mais à l’approche, des gardes pénitentiaires attirent l’attention. Ils sont en train de surveiller des détenus de la Maison d’arrêt de Louga en plein travaux champêtres.
Certains détenus baissent la tête à notre passage tandis que d’autres s’activent bruyamment et se perdent parfois au milieu des cultures qui dépassent leurs genoux. C’est dans ce champ 10 ha qu’ils préparent leur réinsertion sociale à la fin de leur détention.
’’Nous sommes là aujourd’hui, pour la première récolte de niébé et d’arachide de ce champ d’une superficie de 10 ha. Ces terres appartiennent à la MAC de Louga. C’est une activité de préparation à la réinsertion sociale des détenus’’, a expliqué l’inspecteur régional de l’administration pénitentiaire de Saint-Louis et Louga, Serigne Cheikh Bakhoum.
Selon M. Bakhoum, la MAC exploite ce champ ’’pour permettre aux détenus de s’occuper et de lutter contre l’oisiveté à l’intérieur des établissements pénitentiaires, mais leur permettre d’avoir un pécule pour qu’à leur sortie, ils puissent investir en milieu ouvert’’’.
’’Les ventes issues de cette récolte seront divisées en deux parties. 80% seront destinés aux détenus et 20% à l’amortissement du matériel. Sur ces 80%, les 1/3 reviendront à l’établissement pénitentiaire et les 2/3 aux détenus’’, a-t-il fait savoir.
’’Nous en sommes à notre deuxième année d’exploitation. L’année dernière la pluviométrie n’était pas bonne et nous avions fait une faible production. Mais cette année, nous espérons faire de bonnes récoltes’’, a-t-il dit.
     Se porter volontaire, avoir une bonne conduite
Selon l’inspecteur Bakhoum, 30 détenus ont été sollicités pour l’activité du jour, mais seule une dizaine est présente régulièrement. Ils sont sélectionnés suivant des critères bien définis.
’’Nous ne prenons pas n’importe qui, mais des détenus majeurs, condamnés définitifs et volontaires. Le volontariat est important. Il ne s’agit pas de faire du travail forcé. Ce sont les détenus eux-mêmes qui se portent volontaire. Il doit aussi avoir une bonne conduite et faire preuve de gage sérieux de réadaptation sociale’’, a-t-il expliqué.
Pour Serigne Cheikh Bakhoum, c’est ’’un devoir’’ pour la société d’apprendre un métier au prisonnier pour sa réinsertion sociale après sa détention.
’’Les prisons regorgent de potentiels qui doivent être exploités. Il y a une main-d’œuvre pénale disponible, jeune rigoureux et en bonne santé, disciplinée. Et pour relever le défi en matière de sécurité alimentaire, nous pouvons faire de la prison le fer de lance de cette politique’’, a estimé Bakhoum.
Cependant, il a précisé, il revient à l’Etat d’appuyer les MAC en matériel agricole tandis que les collectivités locales peuvent mettre les terres à leur disposition.
’’Les collectivités locales doivent lever tout ce qui est stigmate. Les détenus ont vocation de venir un jour dans la société’’, soutient M. Bakhoum qui plaide aussi le partenariat public-privé.
’’Nous tendons la main au secteur privé. Il y a un fort potentiel en prison pour pouvoir réaliser ce qu’on appelle les projets à forte intensité de main-d’œuvre pénale’’, a-t-il souligné.
             Réalisations et perspectives
La maison d’arrêt propose plusieurs activités en saison sèche et en saison des pluies, selon son directeur.
’’Durant la saison sèche, nous faisons des activités de maraîchage , de jardinage. L’aviculture est aussi pratiquée, nous avons un poulailler de mille sujets au niveau de la MAC’’, a dit le Lieutenant, Sidy Sall.
’’Un détenu qui est condamné à un an s’il fait un mois, il a épuisé son capital de sommeil qui était en lui, on essaie de l’occuper et de libèrer son esprit et lui permettre d’avoir un pécule pour qu’à sa sortie, il puisse investir dans d’autres secteurs’’, explique-t-il.
Serigne Cheikh Bakhoum rappelle que l’inspection régionale de l’administration pénitentiaire s’étend sur les établissements pénitentiaires de Saint-Louis, Louga Linguère, Dagana et Podor.
’’Ici à Louga, nous faisons de l’agriculture, de l’aviculture, maraîchage . Les femmes font de la teinture et couture et les mineurs font l’enseignement’’, a dit M. Bakhoum.
A Saint-Louis, a-t-il poursuivi, les détenus font de la pisciculture, de l’aviculture. D’ailleurs, 25 d’entre eux ont bénéficié grâce à une convention signée avec le 3FPT, d’une formation en menuiserie bois.
A Podor, l’inspection régionale développe une activité rizicole. Une convention a été nouée avec un GIE pour exploiter trois hectares de riz. A Dagana aussi, les détenus exploitent un champ.
’’Nous voulons gagner en envergure. Nous avions signé une convention avec la SAED et l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) pour disposer de terres au niveau des collectivités locales et bénéficier de l’accompagnement de l’Etat’’, informe M. Bakhoum.
L’administration veut développer de projets, cette année, dit-il.
’’Avec le ministre de la Justice, nous avons un projet de faire de l’embouche bovine à Louga. Nous allons faire venir des vaches de la Hollande’’, explique-t-il.
En détention depuis quelques années, Bath Gueye a l’opportunité de préparer sa réinsertion grâce à ces activités champêtres.
’’Le travail se passe bien et nous remercions les gardes pénitentiaires. Nous travaillons en toute tranquillité sans aucune pression. L’année dernière, j’étais là et cette année je suis revenu. S’il y avait une quelconque difficulté, je ne serai pas venu puisque c’est une activité volontaire’’, explique-t-il.
Cette activité revêt une grande importance pour lui et ses codétenus, car étant payés après chaque vente.
’’L’argent gagné, nous le gardons pour préparer notre sortie. C’est ici que j’ai appris le métier d’agriculteur et cette année j’encadre les nouveaux venus’’, dit-il.
Iba Ndiaye, un autre prisonnier abonde dans le sens. ’’Je suis très content. Grâce à cette activité, nous avons la possibilité de sortir, de travailler et de mettre de côté de l’argent. C’est un plaisir pour nous de mener cette activité’’, soutient le détenu qui est à un mois de la sortie après deux années de détention.

Louga: Une association veut inciter les jeunes aux métiers de l’agriculture

Des jeunes de la commune de Louga ont mis sur pied une association dont l’objectif est d’encourager les jeunes à s’intéresser davantage au métier de l’agriculture, a appris l’APS.
’’Notre objectif est de regrouper tous les jeunes qui sont dans le secteur de l’agriculture afin de les accompagner sur le plan matériel pour qu’ils puissent exercer ce métier correctement’’, a soutenu Bamba Dieng, président de l’Association nationale des jeunes cultivateurs du Sénégal.
Il s’exprimait, lundi, lors de la mise en place du bureau et de l’inauguration du siège de l’association basée dans la commune de Louga.
’’Nous avons eu l’idée de mettre en place cette structure pour inciter et faire aimer à la jeunesse sénégalaise les activités de l’agriculture, qui constituent l’avenir économique du monde’’, a-t-il dit, rappelant que depuis 2013, les membres de l’association accompagnent les agriculteurs du pays.
Il signale qu’aujourd’hui, ’’les choses ont changé, les autorités étatiques ont mis en place des initiatives pour soutenir l’agriculture’’.
Selon lui, ’’il est temps que les jeunes quittent les réseaux sociaux pour s’intéresser à la culture de la terre. L’agriculture est le moteur économique du monde’’.
L’Association, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, ’’fera tout son possible’’ pour accompagner les jeunes à disposer de financement, de matériel agricole et semences pour ’’mieux travailler’’.
’’Nous avons distribué, grâce au ministère de tutelle, des semences et remis du matériel agricole et des subventions à près de 100 jeunes à Kaffrine, Gossas, Kaolack, Kébémer pour leur permettre de poursuivre leurs activités menacées par la Covid-19’’, a-t-il fait part.
Dans la commune de Louga, l’Association a besoin d’’’une ferme agricole pour que les jeunes puissent y travailler’’ en dehors de l’hivernage, a dit son président.
’’Nous devons accompagner et soutenir les jeunes qui veulent se lancer dans la pratique de l’agriculture, car c’est un métier prometteur. Un outil capable de changer le monde’’, a, de son côté, soutenu le Secrétaire général de l’association, Oumar Faye.
’’Nous allons également jouer le rôle d’alerte et faire en sorte que les choses changent dans le secteur’’, a-t-il ajouté, annonçant que dans les prochaines semaines seront installées les antennes régionales de Diourbel, Sédhiou, Kaffrine, Ziguinchor.

L’agriculture et l’élevage, les remèdes contre la malnutrition à Matam

Des champs, des poulaillers, des élevages de caprins, une rizerie, etc. Le village de Dolol Soubalo, dans la région de Matam (nord), mène diverses activités agricoles et pastorales pour apporter une « réponse durable » à la malnutrition de ses enfants et de ses femmes enceintes.
Le visiteur venu par voiture de Matam débarque dans ce village niché au cœur de la commune de Ouro Sidy, au bout d’une heure à peu près. Il faut emprunter des pistes sablonneuses et tapissées d’arbustes épineux, des jujubiers pour la plupart.

Dolol Soubalo a accueilli, mercredi 15 janvier, une mission de la Cellule de lutte contre la malnutrition (CLM) venue s’enquérir des « résultats » du projet « Yélitaaré » (le développement à la base et par la base, en langue pulaar), consacré à la lutte contre « les crises nutritionnelles et alimentaires ».

Ce projet est mis en œuvre dans plusieurs collectivités territoriales de la région de Matam par la CLM, un organisme public sénégalais. Une grande case est construite au milieu de Dolol Soubalo, l’un des villages bénéficiaires du projet.

Elle sert de site de nutrition communautaire et accueille des activités de sensibilisation, de dépistage et de prise en charge sanitaire des femmes enceintes et des enfants à risque ou atteints de malnutrition. Des activités qui se déroulent sous la supervision d’une femme relais de santé communautaire, Aissatou Demba Ndiaye.

A Dolol Soubalo, la mission de la CLM a eu droit à des démonstrations de dépistage et de prise en charge des enfants malnutris modérés (MAM). Ceux des enfants victimes de malnutrition aiguë sévère (MAS) sont référés vers un établissement de santé par Mme Ndiaye. Elle assure le suivi mensuel de l’insuffisance pondérale des enfants de deux ans et la fortification à domicile des aliments des enfants de six à vingt-trois mois.
Vaincre la malnutrition
Mme Ndiaye mène également des activités de communication de proximité et est chargée de faire observer les mesures d’hygiène nécessaires, dont le lavage des mains et la consommation d’eau potable. Tout ce paquet de services offert pour l’exécution du projet « Yélitaaré » contribue à « améliorer le statut nutritionnel des enfants », autrement dit, vaincre la malnutrition, selon Aissatou Demba Ndiaye.
Le site de nutrition communautaire de Dolol Soubalo est l’un des 412 du genre, qui sont répartis dans la région de Matam.

A l’occasion de la visite de la CLM, les femmes ont exposé sur une grande table les produits tirés des périmètres agricoles aménagés à l’arrière-cour des concessions du village dans le but de vaincre la malnutrition.

Formées également aux techniques de transformation des céréales et d’autres produits agricoles, les femmes de Dolol Soubalo s’activent dans la production de farine enrichie à base de niébé, de mil et de maïs. Elles font aussi de la marmelade. Tout cela pour améliorer la nutrition des enfants.
Toutes ces activités font dire au chef du village que les populations « prennent à bras-le-corps la problématique de la malnutrition, pour en identifier les causes et y apporter des solutions pérennes ».

Pour y arriver, les habitants de Dolol Soubalo pratiquent l’agriculture et l’élevage des caprins. Ils entretiennent également des poulaillers dans les concessions.

Ces initiatives contribuent à la « résilience des ménages » contre la malnutrition, dans ce village du département de Kanel, selon Abass Ndiour, chargé de programmes à la CLM, en poste à Matam.

Toutes les communes du département de Kanel sont enrôlées pour la mise en œuvre du projet « Yélitaaré ». Et la priorité est donnée aux villages les plus vulnérables à la malnutrition, comme Barmathial et Hornoldé, où une rizerie de 22 hectares est exploitée par 60 ménages, selon la CLM. Un magasin de stockage de produits agricoles et une unité de transformation de riz sont installés dans certains villages.
« Chaque ménage a choisi une activité à mener pour l’amélioration de son alimentation », assure M. Ndiour.

Omar Demba Guèye, un bénéficiaire du projet « Yélitaaré », a préféré exploiter un poulailler. Hamady Silymane Gaye, qui a atteint le troisième âge, a misé sur l’élevage. Il a reçu des responsables du projet un bouc du Niger et trois chèvres qui ont donné naissance à des petits.

Un choix individuel, selon les possibilités de chacun

Dans l’une des concessions visitées par la mission de la CLM, Aminata Ndiaye s’active dans la production de tomate, d’aubergine, d’oseille, de poivron et de salade.

Son champ d’une centaine de mètres carrés est entouré d’un grillage couvert de draps, de rideaux et de moustiquaires usagés, qui le mettent à l’abri des animaux en divagation.

« Le choix de l’activité à mener par les bénéficiaires du projet est individuel et dépend des possibilités de chacun », explique Aby Ciss Dabo, codirectrice du projet.
Un encadrement technique est fourni aux bénéficiaires de « Yélitaaré ». Les responsables du projet mènent des activités de sensibilisation pour les aider à atteindre l’objectif fixé à travers les activités agricoles et pastorales de l’initiative : vaincre la malnutrition dans la région de Matam.
Le surplus d’œufs, de lait, de légumes et de viande de volaille est vendu par les exploitants pour se procurer des céréales, de l’huile et d’autres denrées nécessaires à l’équilibre de leur alimentation.
La région de Matam a longtemps été confrontée à des « crises nutritionnelles », avec des taux de malnutrition dépassant le seuil critique de 15%, selon la CLM.

Le projet « Yélitaaré » est financé par l’Espagne, sous l’égide de la coopération de l’Union européenne avec l’Etat du Sénégal.

Une convention de 30 milliards pour financer la campagne de l’arachide 2019-2020

Le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération a signé jeudi avec la Société islamique internationale de financement du commerce (ITFC, en anglais), une convention de financement d’un montant de 30 milliards de francs CFA pour le financement de la campagne de commercialisation arachidière 2019-2020.

Cette convention de financement a été signée par le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et le directeur général de la Société internationale islamique de financement du commerce, Hani Salem Sonbol.
« Nous avons signé les accords et d’ici la fin du mois, la Sonacos pourra disposer de ces sommes pour faire face à l’achat de l’arachide auprès des producteurs », a annoncé M. Hott, en présence de Modou Diagne Fada, directeur général de la SONACOS, la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal.
Selon le ministre, ’’il ne reste qu’ à fixer la date du démarrage de la campagne (de commercialisation de l’arachide) et le prix au producteur ».
Le ministre de l’Economie annonce que dans les prochains jours, son homologue en charge de l’Agriculture va rencontrer dans ce sens l’ensemble des parties prenantes.
La signature de cette convention de financement va permettre à la SONACOS d’être « sereine » et de pouvoir aller vers la campagne arachidière dans « de très belles conditions », selon son directeur général.
S’adressant « à tous les paysans et opérateurs économiques » du secteur, il assure que « la Sonacos est fin prête pour démarrer la campagne’’ de commercialisation de l’arachide 2019-2020.
Le DG de la Société internationale islamique de financement du commerce, Hani Salem Sonbol, au Sénégal dans le cadre de l’organisation du deuxième Conseil de gouvernance du programme des ponts commerciaux arabo-africains (AATB, en anglais), explique que la coopération entre son institution et la partie sénégalaise s’exerce dans des « domaines majeurs’’ tels que l’agriculture ou l’énergie.
Le Conseil de gouvernance du programme des fonds commerciaux arabo-africains est un programme visant le renforcement les échanges commerciaux et des investissements entre les pays arabes et les pays d’Afrique Subsaharienne.
Hani Salem Sonbol a salué les efforts fournis par le Sénégal avant de devenir membre du Conseil de gouvernance du programme des fonds commerciaux arabo-africains, lancé en 2016, et dont l’ambition est de contribuer à dynamiser le commerce intra-OCI et au développement des opportunités commerciales entre les régions arabe et africaine.
« Le Sénégal en est devenu, aujourd’hui, un membre à part entière de AATB », a-t-il indiqué.
La Société internationale islamique du financement du commerce est une entité du Groupe de la Banque islamique de développement (BID).

Nioro et Kaolack enregistrent leurs premières récoltes

Journaldusenegal avec APS_ Les premières récoltes de maïs, d’arachide et de mil sont en cours dans les départements de Nioro et Kaolack, a indiqué Dr Souleymane Diop, Directeur régional du développement rural (DRDR).
’’Pour les premiers semis de maïs, d’arachide et de mil, les premières récoltes sont en cours dans les départements de Nioro et Kaolack et pour les seconds semis, la récolte pourrait intervenir la semaine prochaine’’, a affirmé dans un entretien avec l’APS, Dr Diop.
Des producteurs ont commencé le séchage, selon Dr Diop notant que pour le département de Guinguénéo le mil est au stade de maturation tandis que dans les autres départements les récoltes sont en cours.
Cependant pour certaines spéculations, une dernière pluie serait nécessaire pour la maturation, selon le DRDR qui nourrit ’’l’espoir’’ de bonnes récoltes pour la pastèque.
Dr Diop a souligné que le département de Nioro avait reçu intégralement ses quotas mais les producteurs de Kaolack et ceux de Guinguinéo n’ont pas bénéficié du programme à cause du retard observé dans la mise en place de la semence par le fournisseur.
Un programme additionnel a été mis en place par le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, destiné aux zones impactées par un déficit pluviométrique.

Ainsi, des spéculations adaptées ont été mises en place pour la pastèque, le manioc et le niébé.

La situation phytosanitaire est relativement calme, a rassuré le DRDR, en soulignant la présence de la chenille légionnaire dans quelques parcelles et des attaques mineures sur le mil dans le département de Nioro et Kaolack.
« Dans ce sens, il faut noter l’intervention de la base d’alerte et de prévention de Sokone qui a stoppé la progression de ces ravageurs. Ainsi 205 ha sont traités après une prospection sur 491 ha », a-t-il dit.

Sénégal : 61,5 millions de dollars pour soutenir l’agriculture

C’est un don octroyé par le Fonds saoudien de développement (FSD) et la Société islamique pour le financement du commerce international (ITFC).

 

Le Fonds saoudien de développement (FSD) et la Société islamique pour le financement du commerce international (ITFC) ont accordé au Sénégal des financements d’un montant total de 61,5 millions de dollars (35,6 milliards de francs CFA) destinés à soutenir le secteur agricole national, a-t-on appris de source ministérielle. Le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou BA, « a procédé à la signature en début de semaine, de deux accords de financement d’un montant total de 61,5 millions de dollars US, soit 35,6 milliards de FCFA », selon un communiqué de son département.

Le premier accord, conclu avec le FSD pour un montant de 11,5 millions de dollars US, soit 6,6 milliards de francs CFA, est « destiné à la mise en œuvre du projet de réhabilitation et d’extension des casiers de la cuvette de Savoigne sur une superficie de 394 ha », dans la zone nord du Sénégal, indique le document, précisant que ledit projet s’inscrit dans le cadre du Programme national d’autosuffisance en riz (PNAR).

Le second accord a été paraphé avec la ITFC pour un montant de 50 millions de dollars US, soit 29 milliards de FCFA, au titre du financement par la Société nationale de commercialisation des semences (SONACOS) de son programme de collecte de graines d’arachide 2018/2019, indique la même source.

 

 

La BM compte 977 milliards de FCFA d’investissement au Sénégal

L’essentiel de cette enveloppe couvre les domaines tels que l’agriculture, la santé, l’éducation, l’emploi des jeunes, et bien d’autres.

Le portefeuille de coopération de la Banque mondiale au Sénégal comprend actuellement 30 projets actifs pour un montant total d’environ 1710 millions de dollars US, soit environ 977 milliards de F CFA, a déclaré, mardi à Dakar, le ministre sénégalais de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Ba.

Les domaines couverts par cette coopération portent pour l’essentiel sur l’agriculture, la santé, l’éducation, l’emploi des jeunes, le développement des compétences, le genre, la protection sociale, l’énergie, les transports et l’hydraulique qui restent des leviers importants pour tirer le Sénégal vers l’émergence, a expliqué Amadou Ba qui s’exprimait lors de la présentation de la Revue conjointe du Portefeuille des Opérations de la Banque Mondiale au Sénégal.

Poursuivant, il a indiqué que les différents projets du portefeuille enregistrent des taux d’exécution satisfaisants ces dernières années du fait, d’une part d’un suivi rapproché avec l’implication effective des équipes de la BM à travers l’organisation de missions conjointes de supervision, d’appui-conseil et une meilleure exploitation des rapports d’audit, et d’autre part, de l’utilisation du système électronique des décaissements (Client Connexion) qui raccourcit les délais de paiement.

De même, a-t-il ajouté, les retards déplorés il y a quelques années dans l’instruction des dossiers de marché ont connu une sensible amélioration avec le relèvement substantiel par votre Institution, des seuils de revue a priori et la suppression de la double revue pour les marchés d’un certain seuil.

Par ailleurs, le ministre des Finances a informé que la mise en œuvre des projets financés par la Banque mondiale a fortement contribué au bon comportement des agrégats macroéconomiques en 2018 avec un taux de croissance du PIB projeté à 7,0% et celui de 2019 à 6,9% grâce aux performances du secteur agricole, au redressement du secteur de l’industrie et à la consolidation de la dynamique des services.

Toutefois, a indiqué Amadou Ba, le déficit budgétaire a connu une légère dégradation due, entre autres, à la hausse des cours du pétrole qui est passé de 362,2 milliards (3,0% du PIB) en 2017 à 475,2 milliards (3,5% du PIB) en 2018.

Cependant, pour être inclusive et soutenable, la croissance du PIB doit être davantage génératrice d’emplois, surtout pour les jeunes générations et s’opérer dans un cadre de gouvernance et d’allocation des moyens publics rigoureux, a-t-il encore dit.

Par conséquent, la relance et la diversification des moteurs de croissance du pays nécessitent une meilleure synergie entre l’offre de formation et le marché du travail ainsi que la mise en place d’un cadre propice à l’investissement privé générateur d’emplois et de revenus, a-t-il conclu.

 

 

Les producteurs agricoles sénégalais s’arriment au TIC

Ils sont plus de quatre-vingt-deux mille promoteurs à recevoir via les nouvelles technologies toute sorte d’information liée à l’activité agricole.

82 000 producteurs sénégalais reçoivent directement des informations climatiques qui leur sont adressées par SMS, appel vocal en wolof ou e-mail, a souligné hier 28 Mai Issa Ouédraogo, coordonnateur du projet « Services d’information climatiques pour améliorer la résilience et la productivité au Sénégal » (CINSERE en anglais) et financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID).

Ce projet est exécuté depuis 2016 par le programme Changement climatique, agriculture et sécurité alimentaire (CCAFS), en collaboration avec l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim). Il devrait s’achever fin 2019, rapporte l’Agence de presse sénégélaise (APS).

L’objectif du projet est de renforcer les capacités au niveau national pour la production, la diffusion l’utilisation des informations climatiques, en vue d’accroître la résilience et la productivité des agriculteurs au Sénégal, dans un contexte de changements climatiques.

Son coordonnateur estime à « des millions » les bénéficiaires de l’information climatique au Sénégal, si l’on prend en compte l’auditoire des 106 radios, membres de l’Union des radios communautaires du Sénégal (URAC), qui collaborent avec le projet dans la diffusion de ce type d’information, toujours selon APS. Une étude d’audience est en cours pour évaluer la taille exacte de cette cible, a précisé Idrissa Ouédraogo, selon qui ce projet vise à toucher 7,5 millions de producteurs, agriculteurs, éleveurs et pêcheurs par l’information climatique. A ce jour, 11 des 16 services prévus pour les paysans sont déjà disponibles, 5 sur 6 chez les pêcheurs.

Quant au secteur de la pêche, sur 5 services à offrir, aucun n’est encore au point pour « des raisons techniques », a noté le responsable, l’information climatique devant être selon lui « un intrant agricole au même titre que les engrais ».

 

Modernisation de l’agriculture: Macky Sall annonce une subvention de 60 milliards par an

Pour moderniser le secteur agricole, le chef de l’Etat compte créer la direction chargée de la modernisation et de l’équipement rural. Elle sera subventionnée à hauteur de 60 milliards par an.

Pour faire de l’agriculture le moteur du progrès économique et social du Sénégal afin d’assurer la transformation culturelle de l’économie, le chef de l’Etat promet de construire une agriculture moderne, compétitive, durable, apte. C’est ainsi que Macky Sall compte intensifier la mécanisation agricole pour donner un bien-être aux ménages ruraux. Hier, lors de la cérémonie officielle de réception d’équipements agricoles, acquis dans le cadre de la coopération entre le Sénégal et l’Inde, il a soutenu vouloir la modernisation de l’agriculteur à travers un équipement de dernière génération. Ainsi, le chef de l’Etat a décidé de la création au sein du ministère de l’Agriculture, d’une direction chargée de la modernisation et de l’équipement rural.

Selon lui, elle aura pour mission de promouvoir la mécanisation durable de l’agriculture, avec des équipements appropriés en vue d’intensifier les systèmes de production, d’accroître la production et de créer des emplois. ‘’J’ai décidé d’allouer annuellement un budget de 5 milliards de F CFA dédiés exclusivement à l’acquisition de divers matériels de cultures au bénéfice de petites exploitations agricoles et familiales. Cette dotation sert à supporter à hauteur de 60% les subventions et l’acquisition de ce matériel et des outillages agricoles pour les bénéficiaires’’, a promis le président de la République qui a soutenu qu’entre 2013 et 2017, plus de 65 333 unités auprès des industries locales ont été acquises pour les petites exploitations.

Le parc de tracteurs est fort de près de 2 000 tracteurs avec une subvention aussi de 60%. ‘’Ceci va améliorer l’environnement agricole et la promotion des producteurs modernes. A cela s’ajoute l’augmentation de la surface agricole, de la gestion de terre’’, a-t-il précisé.

Dans le secteur de l’élevage, poursuit-il, 700 millions de F CFA seront débloqués la semaine prochaine en vue d’accompagner davantage les acteurs de ce secteur. Cette somme concernera la sécurisation du bétail

‘’Il faut que le Sénégal soit définitivement libéré de la tyrannie de l’importation du riz’’

Le matériel agricole réceptionné est composé de plus de 1 000 unités dont 520 tracteurs équipés, 4 moissonneuses-batteuses, 4 rizeries industrielles, 110 remorques, des engins de génie civil, des motopompes, etc. D’un montant de 32 milliards F CFA, ces outils permettront l’aménagement de 30 000 ha qui entre dans le cadre de l’atteinte de l’autosuffisance en riz.

Par ailleurs, Macky Sall est d’avis que le gouvernement et les organisations agricoles doivent veiller à une utilisation efficiente de ce matériel, notamment par la mise en place d’un dispositif permettant l’entretien et la maintenance. ‘’Le matériel doit rester dans le pays. Il faudra que cela soit clair. On l’a acheté pour les travaux du pays et non d’un autre. Il faut que le Sénégal soit définitivement libéré de la tyrannie de l’importation du riz. Nous voulons devenir un grenier dans ce secteur en Afrique de l’Ouest’’, a soutenu le Président Sall.