Aliou Sall, Maire de Guediawaye, testé positif à la Covid-19

Le maire de Guédiawaye (banlieue de Dakar) et président de l’Association des maires du Sénégal, Aliou Sall, a annoncé avoir été testé positif à la Covid-19.
’’Chers compatriotes, chers collègues maires chers confrères du comité de suivi du Covid, amis et parents, au moment où je vous adresse ce message, je me trouve à l’hôpital Dalal Diam où je viens d’être interné. J’ai subi en effet un test covid revenu positif ce mardi 26 mai 2020’’, a écrit Aliou Sall le mardi, sur sa page Facebook.
’’Je sollicite vos prières pour un prompt rétablissement de tous les malades du Covid-19. Je remercie l’équipe de l’hôpital Dalal Diam pour sa rigueur et son professionnalisme’’, a ajouté le maire de Guédiawaye, frère du chef de l’Etat Macky Sall.

Affaire Petrotim : La réaction d’Aliou Sall après son audition

Après plus de trois heures dans le bureau du doyen des juges dans le cadre des auditions concernant l’affaire Petro-Tim. Aliou Sall n’a voulu donner aucun retour aux journalistes, à la sortie de son audition.

« Je ne peux parler. Tous les témoins qui sont passés par là n’ont jamais parlé. Donc, vous savez que je ne peux rien dire. Je donne ma langue au chat », a-t-il répondu aux journalistes venus recueillir ses propos. Le Maire de Guédiawaye était tout aussi mystérieux à son arrivée. « C’est à vous de me psychanalyser…Je ne veux pas faire de commentaires ok… » avait-il répondu à un journaliste voulant savoir quel était son état d’esprit à quelques minutes de son audition.

Le frère du Chef de l’Etat est soupçonné d’avoir perçu des dessous de table contre la cession de contrats Pétro-gaziers. Les auditions dans cette affaire, ont débuté le 4 novembre dernier, et ont vu défiler de nombreuses personnalités. Le juge instructeur avait alors ouvert une information judiciaire, afin de tirer au clair l’affaire du «scandale à 10 milliards de dollars». Un scandale révélé par un documentaire de la BBC et intitulé: « Sénégal: un scandale à 10 milliards de dollars ». Lequel a impliqué le frère du chef de l’Etat, Aliou Sall, sur les concessions pétrolières attribuées à Petro-Tim. Ce, après une enquête menée par la Dic, et qui avait transmis le dossier au parquet.

Affaire PETROTIM : les 130 millions FCFA introuvables dans les comptes d’Agritrans (Libération)

Le journal Libération rapporte ce Jeudi que les réquisitions adressées aux banques sénégalaises par le procureur de la république, n’ont pas permis d’établir l’existence du virement présumé de 250 000 dollars en faveur d’Agritrans (réputée appartenir à Aliou Sall) et gérée par le maire de Pikine, Abdoulaye Timbo.

En clair, ce virement évoqué par BBC n’existe pas dans les comptes d’Agritrans logés à la Banque islamique du Sénégal et à la banque agricole, ex Cncas.  Idem pour les autres comptes professionnels/entreprises d’Aliou Sall.

Toutefois, des virements des virements de l’ordre de 25 mille dollars mensuel auraient été constatés sur le compte personnel de Aliou Sall et suite à cela le procureur aurait décidé d’abandonner les poursuites contre le frère du président de la république, par ailleurs maire de Guédiawaye.

Plainte du Crd : la procédure s’accélère dans l’affaire Petro Tim

La plainte déposée par le Congrès de la renaissance démocratique (Crd) « And Dekkil Bokk » contre  Aliou Sall et Franck Timis, cités dans l’affaire Petrotim, a été transmise au Procureur.

L’affaire semblait déjà s’être tassée. Que non! La plainte déposée par le Congrès de la renaissance démocratique (Crd) « And Dekkil Bokk » contre Aliou Sall et Franck Timis, tous deux impliqués dans l’affaire de corruption et de fraude dans le pétrole sénégalais révélée par la BBC, maintient la pression.

Dans son édition du jour, le journal «Les Echos» publie indique que le Doyen des juges, Samba Sall, a transmis le dossier au Procureur pour réquisitoires. Selon la procédure, le magistrat instructeur ne pourra poursuivre son information, si besoin est, qu’après observations du parquet.

Les observations du Parquet ne lient cependant pas le juge d’instruction. Ce sera donc au Doyen des juges seul de décider de la suite à donner à cette affaire. Le journal ajoute qu’aucun délai n’est imparti au chef du parquet. Il dispose de toute la latitude nécessaire. Toutefois, Me Moussa Sarr joint au téléphone par nos confrères, estime qu’il y a un délai raisonnable que le Procureur ne doit pas dépasser.

Le Crd « And Dekkil Bokk » est constitué du Mouvement Tekki, du Parti de l’Émergence citoyenne, du Mouvement pour la République des Valeurs, de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail, de la LD Debout, Taxaw Temm et Ensemble.

 

Affaire Petro Tim: Aliou Sall auditionné demain, 10 juillet par la Dic

C’est au tour de Aliou Sall de répondre devant les enquêteurs de la Dic, après le balai des personnalités, ayant connaissance de ce dossier, devant cette instance.

Dès 10h, Aliou Sall est attendu demain à Division des investigations criminelles (Dic). Selon seneweb, le frère du président Macky Sall y est convoqué. Une convocation certainement en rapport avec l’enquête de la BBC. Celle-là même qui a révélé des soupçons de fraudes et corruption sur des contrats pétroliers et gaziers accordés à Petro-Tim, et sur la fuite du rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige) sur cette compagnie de l’homme d’affaires Frank Timis.

Dans cette même affaire, Mamadou Lamine Diallo, Thierno Alassane Sall, Ousmane Sonko sont également dans le viseur de la Dic.

Affaire Petro Tim: vendredi à hauts risques

La Plateforme «Aar Li Ñu Bokk», le Mouvement «Samm Sunu Reew» et la Coalition des travailleurs du Sénégal (Cts) ont décidé de manifester afin que la lumière soit faite autour de l’affaire Petro Tim dans laquelle Aliou Sall est cité.

Un vendredi sous tension en perspective. Le préfet de Dakar, Alioune Badara Diop, a reçu sur sa table, plusieurs demandes de manifestations pour demain vendredi 28 juin 2019.

La plateforme «Arr Li Nu Bokk» veut que toute la lumière soit faite dans l’affaire Petro Tim. Les membres de ce groupe ont pris la décision de manifester chaque vendredi pour exiger la transparence sur les contrats pétroliers et gaziers au Sénégal.

Le Mouvement «Samm Sunu Reew», prévoit également de manifester vendredi. Des sources indiquent que la coalition en question est acquise à Aliou Sall, frère du Président Macky Sall, cité dans cette affaire qui révèle des faits de fraude et corruption dans le secteur du pétrole et du gaz au Sénégal. La Coalition des travailleurs du Sénégal (Cts) est également annoncée pour la marche de demain.

Si les demandes de manifester de ces différents rassemblements sont validées par l’autorité administrative, tous ferront entendre leurs voix au même lieu.

 

Sénégal: El Hadji Hamidou Kassé emporté par l’affaire Petro-Tim

Il est désormais l’ancien chargé de communication de la Présidence. Il est remplacé par Seydou Guèye.

Des têtes commencent à tomber. Depuis l’enquête de BBC sur la fraude dans le secteur du gaz et du pétrole sénégalais impliquant Aliou Sall, le frère de Macky Sall, des enquêtes et des sanctions ont été annoncées. En attendant que le procureur général de Dakar livre sa copie, le Président Macky Sall fait le ménage dans son entourage. Le ministre-conseiller chargé de la communication du Président, El Hadji Hamidou Kassé a été limogé. Il sera remplacé à ce poste par Seydou Guèye.

Dans la même veine, Latif Coulibaly est pressenti comme porte-parole du président de la République. L’ancien ministre de la Culture Abdou Latif Coulibaly, pourrait ainsi faire un retour en grande pompe.

Le limogeage de El Hadji Hamidou Kassé sonne comme une sanction après sa sortie controversée sur Tv5. En effet, il soutenait que «le petit frère du président de la République, Aliou Sall, a bel et bien reçu la somme de 250 000 dollars (146 millions Fcfa) de Timis Corporation».

Des propos qu’il a réitérés, par la suite, sur Rfi. En plus, il va en rajouter sur les ondes de Radio Africa : «Macky Sall a fini par nommer son petit frère Aliou Sall à la tête de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) parce qu’il a été mis dos au mur».

Affaire Petro-tim: Babacar Mbaye Ngaraf auditionné par la Dic

Les auditions dans l’affaire Petro-tim ont débuté. Suite à l’enquête diffusée par BBC révélant des faits de corruption dans le secteur du pétrole et du gaz sénégalais, la Division des investigations criminelles (Dic) a convoqué ce lundi matin Babacar Mbaye Ngaraf pour audition.

La Dic a démarré les auditions dans le dossier Petro-Tim. Le président de l’Alliance sauver le Sénégal, Babacar Mbaye Ngaraf a été cuisiné ce lundi par les fins limiers de la Dic.

Avant on audition, Babacar Mbaye Ngaraaf s’est dit prêt à déférer à la convocation de la Dic.

«Je ne sais pas pour le moment ce que me veut la Dic. Mais, en tous cas, si c’est lié à l’affaire Pétro-Tim, c’est avec beaucoup de plaisir que nous allons répondre à cette convocation», a-t-il réagi sur la Rfm.

Concernant l’affaire Petro-tim et le rapport de l’Ige qui a fuité, la Sections de Recherche s’occupe des investigations et le volet technique, rapporte L’As.

Pour rappel, Babacar Mbaye Ngaraf a été l’une des premières personnes a avoir déposé une plainte auprès de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofanc) dans cette affaire de scandale de corruption impliquant Aliou Sall, le frère du président Macky Sall.

Documentaire de la BBC: Le gouvernement se «réserve le droit de donner une suite appropriée à cette affaire»

Le gouvernement sénégalais a indiqué mercredi 05 juin se réserver «le droit de donner toute suite appropriée» aux accusations de fraude rapportées par un documentaire de la chaîne publique anglaise BBC. Une affaire dans laquelle est citée Aliou Sall, frère du président sénégalais Macky Sall.

Dans un mémorandum rendu public, en marge d’une conférence de presse animée à ce sujet par la porte-parole du gouvernement, Ndèye Tické Ndiaye Diop, le gouvernement dit se réserver « le droit de donner toute suite appropriée à ce dossier ». 

Il estime que la BBC, conformément aux règles d’éthique et de déontologue professionnelle et « par souci d’équité et d’équilibre dans l’information (…), n’aurait pas dû se limiter dans son reportage à une version unilatérale, alimentée par deux opposants notoires, dont l’agitation sur le pétrole est connue de tous ».

L’ancien Premier ministre Abdoulaye Mbaye, de même que le député Mamadou Lamine Diallo, banquier et économiste respectivement, comptent parmi deux des personnes ressources sénégalaises interrogées par la BBC dans son documentaire.

MM. Mbaye et Diallo font partie des opposants les plus en vue au président Macky Sall, dont le frère Aliou Sall, maire de Guédiawaye (banlieue dakaroise) et directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), est visé par ce documentaire publié lundi dernier.

Le documentaire affirme démontrer comment la société de Frank Timis s’était vu retirer puis réattribuer son autorisation après l’accession au pouvoir du président actuel Macky Sall.

Ces concessions revendues par Frank Timis à la société britannique BP permettraient à Timis de gagner plus de 10 milliards de dollars par an.

Le film de la BBC cite un paiement d’un montant de 250.000 dollars, soit 146 millions de francs CFA destiné à la société Agritans Sarl qui aurait appartenu à Aliou Sall, présenté comme un facilitateur de Frank Timis de Timis Corporation pour l’attribution de contrats d’exploitation. 

Cette somme représenterait selon un courriel des taxes de la société offshore de Timis dues à l’origine à l’Etat sénégalais.

Des paiements sont également cités, qui auraient été accordés à Aliou Sall par Pétrotim pour des services de consultance. 

Intitulé « Sénégal : Scandale à 10 milliards », ce reportage « est ponctué de graves et fausses allégations sur la gouvernance des ressources pétrolières du Sénégal, notamment les blocs appelés Saint-Louis offshore profond et Cayar offshore profond qui avaient été attribués à la société Petro-Tim, en association avec la société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN), conformément au Code pétrolier », affirme le gouvernement sénégalais.

Il soutient que le média anglais « avance, sans aucun fondement, le chiffre surréaliste de 10 milliards de dollars que l’État sénégalais aurait perdus dans une transaction entre deux compagnies privées, relative aux deux blocs précités ». 

« Ce chiffre est purement imaginaire. Il ne correspond à aucune réalité économique et financière du projet, encore moins à une quelconque perte de revenus futurs pour l’Etat du Sénégal », peut-on lire dans le mémorandum publié à ce sujet.

Le gouvernement sénégalais parle d’une « grave atteinte à la réputation de l’Etat du Sénégal », rappelant que « l’instruction du dossier évoqué dans le reportage a été conclue avant l’entrée en fonction de SEM le Président Macky Sall, le 2 avril 2012 ». 

Le gouvernement sénégalais fait valoir qu’un « effort indéniable de transparence et de protection des intérêts du Sénégal » est à mettre à son actif, depuis 2012 et l’accession du président Sall à la magistrature suprême.

Il cite notamment l’adhésion volontaire du Sénégal, à partir de 2013, à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries extractives (ITIE) « dont le Conseil d’administration a décerné au Sénégal un satisfecit, le reconnaissant comme le premier pays africain ayant fait des « progrès satisfaisants » dans la mise en œuvre de la Norme ITIE ».

La constitutionnalisation du droit de propriété du peuple sur les ressources naturelles à l’issue du référendum de mars 2016, la publication « systématique de tous les contrats miniers et pétroliers depuis septembre 2016 », ainsi que la création, en octobre de la même année, du Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (COS-PETROGAZ), s’inscrivent dans la même logique, selon le mémorandum.

Le document signale que cet organe en particulier est ‘’chargé d’assister et de conseiller le résident de la République et le Gouvernement dans la définition, le suivi et la mise en œuvre des stratégies et politiques publiques en matière pétrolière et gazière’’. Sur décision du président Macky Sall, la composition de ce comité sera désormais élargie à la société civile et à l’opposition, relève la même source.

La création en décembre 2017, de l’Institut national du Pétrole et du Gaz (INPG) dont l’objectif est de former des ressources humaines hautement qualifiées, de même que la concertation nationale sur la gestion des revenus futurs issus de l’exploitation des ressources pétrolières, tenue en juin 2018, entrent également en ligne de compte dans la volonté de transparence du gouvernement, fait-il valoir. 

Il y a aussi le vote par l’Assemblée nationale, en février dernier, de la loi « sur le contenu local destinée à maximiser la part du secteur privé national dans l’exploitation des ressources pétrolières », sans compter l’adoption en Conseil des ministres du projet de loi sur la répartition et l’encadrement des revenus futurs issus de ces ressources, lequel « prévoit la création d’un fonds pour les générations futures ».

Le gouvernement met en outre en avant le vote par l’Assemblée nationale du nouveau Code pétrolier, qui introduit « une plus grande transparence dans les procédures d’attribution des contrats pétroliers, renforce les parts de l’Etat dans l’exploitation des ressources et améliore la transparence dans la gestion des opérations pétrolières et des aspects environnementaux ».

Selon le gouvernement, ces mesures précitées « témoignent de la volonté du Président Macky Sall d’instaurer la transparence et de préserver les intérêts du Sénégal dans la gestion de ses ressources pétrolières ». 

Sénégal: l’affaire de corruption et de pots de vin qui éclaboussent Aliou Sall

BBC a publié un article sur une fraude dans l’exploitation du gaz sénégalais à hateur de 146 millions dans laquelle le frère du Président Macky Sall serait impliqué.

Des révélations de cas de fraude de la société Timis Corporation agite de nouveau le monde des médias le monde des médias. Et ceci malgré que la société ne soit plus engagée dans l’exploitation de gaz. Dans une enquête réalisée par la BBC et publiée aujourd’hui, 03 mai, la journaliste Mayeni Jones révèle avoir un e-mail envoyé au Trust offshore de Franck Timis, dans lequel il est dit que des taxes sont dues au Gouvernement sénégalais. Et que Franck Timis voudrait 250.000 dollars (146 millions de Fcfa) pour honorer le paiement.

Chose curieuse, cette somme n’est pas destinée à l’État sénégalais, mais plutôt à une société privée Agritrans Sarl, qui appartiendrait à Aliou Sall, le frère du Président Macky Sall.

Un autre quart de million de dollars aurait même été secrètement versé au frère du Président Macky Sall, ajoute la même source. La journaliste a interrogé un expert en affaire de fraude et de corruption qui explique qu’« en tant que citoyen, Aliou Sall ne devrait nullement bénéficier d’une taxe promise à l’Etat sénégalais et qu’on serait vraisemblablement devant un cas de corruption».

Insfractructres: Aliou Sall veut s’offrir des tours à 29 milliards

29 milliards à mobiliser pour le financement de la construction ds tours jumelles. C’est l’un des objectifs du directeur de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc), Aliou Sall.

le petit frère du chef de l’État, compte mobiliser la bagatelle de 29 milliards de Fcfa pour la construction de tours jumelles.

Ce projet porté par le petit frère du Président Macky Sall est financé par la Banque ouest africaine de développement (Boad). L’infrastructure de dernière génération sera implantée, rapporte le journal L’As, sur le site de l’ancienne Clinique des Mamelles.

22 milliards de FCFA pour des sphères administratives régionales

Ce financement de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) est destinée à CFA la réalisation de Sphères administratives régionales (SAR) dans quatre régions (Thiès, Diourbel, Kaffrine et Sédhiou). 

La première phase du programme sera lancée sous peu à Kaffrine par le chef de l’Etat, a annoncé, mardi, à Kaffrine, le directeur général de la CDC, Aliou Sall.

La sphère ministérielle de Diamniadio va avoir ses répliques à l’intérieur du pays avec « des sphères administratives régionales (SAR) qui seront implantées d’ici à 30 mois dans des régions de Thiès, Diourbel, Sédhiou et Kaffrine », a affirmé Aliou Sall.

La commune de Kaffrine va servir de pilote à ce projet immobilier de l’Etat, a dit Aliou Sall au cours de la réunion du comité de suivi local sur le démarrage des SAR dans cette commune.

« La Caisse des dépôts et consignations dans ses missions légales a pour rôle d’accompagner l’Etat, entre autres, dans ses projets structurants, stratégiques y compris dans le cadre de l’aménagement du territoire », a-t-il expliqué.

« Ainsi, nous avons mis en place un processus avec l’Agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat pour voir dans quelle mesure
nous pouvons financer un programme immobilier de l’Etat dans les régions », a-t-il ajouté, précisant que « pour le moment les régions ciblées sont celles de Thiès, Diourbel, Kaffrine et de Thiès ».

« Nous nous félicitons de ce partenariat avec l’Etat à travers l’agence de gestion du patrimoine bâti et nous sommes fiers de prendre part au lancement de ce processus pour la SAR de Kaffrine », a-t-il salué à l’issue de la rencontre avec les acteurs locaux du projet immobilier.

« Les SAR vont bénéficier d’un système innovant de financement avec la CDC comme maitre d’ouvrage. Elles seront ensuite livrées à l’Etat dans le cadre d’une formule location-vente », a encore dit M. Sall.

Au total, a-t-il indiqué, « les quatre premières SAR qui seront construites dans les régions précitées vont mobiliser des investissements de 22 milliards ».

Le maire de Kaffrine a salué « la volonté politique réaffirmée du président Macky Sall de résorber le déficit en infrastructures administratives et d’utilité publique en trouvant les ressources nécessaires et les montages qu’il faut pour permettre aux fonctionnaires affectés dans ses régions et les membres du commandement territorial de bénéficier des mêmes conditions de travail qu’à Dakar ».