Journaldusenegal avec APS_ Le directeur du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), Cheikh Ndiaye, a annoncé dimanche, en prélude à la 28ème édition de la Foire internationale de Dakar (FIDAK), prévue du 5 novembre au 22 décembre, un objectif initial de 16 OOO mètres carrés de stand à commercialiser.
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Consultations gratuites pour les pensionnaires des Daaras
Journaldusenegal.com avec APS_ Les pensionnaires des écoles coraniques de Diourbel et les populations riveraines du dispensaire de Médinatoul ont bénéficié samedi d’une journée de consultations médicales gratuites au cours de laquelle différentes pathologies ont été détectées, a constaté l’APS.
3 milliards de FCFA de cocaïne saisie au Port de Dakar
Journaldusenegal.com avec APS_ 43 plaquettes de cocaïne d’une valeur estimée à trois milliards de francs Cfa ont été saisies mardi soir au Port de Dakar, a annoncé l’administration douanière dans un communiqué.
‘’La drogue sous forme de 43 plaquettes de cocaïne d’un kilogramme chacune se trouvait dans un véhicule de marque Kia Sorento au Parc terminal Maguèye du Port autonome de Dakar’’, précise le communiqué des services de communication des Douanes sénégalaises.
La voiture en question, convoyée par un navire en provenance d’Anvers en Belgique, était en transit à Dakar et avait pour destination finale la Gambie, rapporte la même source.
Les douanes ainsi que tous les services œuvrant dans la lutte contre le trafic international de drogue s’activent pour déterminer la provenance réelle de la marchandise dans le cadre des investigations déjà entamées, indique l’administration douanière.
‘’Il s’agit d’une preuve éloquente d’abnégation et d’une contribution des douanes sénégalaises à la préservation de la santé physique et mentale des populations, à la protection des personnes et des biens et à la lutte contre la criminalité transfrontalière organisée’’, fait-on observer de même source.
Des opérations de reboisement pour préserver la mangrove de Saint-Louis
Journaldusenegal avec APS_ L’ONG Le Partenariat a lancé des opérations de reboisement dans certaines zones de la région de Saint-Louis dont le Gandiol, pour remédier à la dégradation de la mangrove dans les localités concernées ces dernières années.
Des jeunes filles vaccinées à Mbour contre le cancer du col de l’utérus
« Sur une cible annuelle de 5380, nous avons eu à vacciner les 48%. C’est un bilan positif, parce que depuis l’introduction du vaccin contre le col de l’utérus et l’effectivité de sa gratuité pour les filles âgées de 9 ans, nous avons, d’abord, commencé par la formation des acteurs et autres parties prenantes, notamment les enseignants, les acteurs communautaires, pour un succès total de cette opération », a-t-elle dit dans un entretien avec l’APS.
Il y a ensuite que la disponibilité du vaccin contre le papillomavirus humain (HPV), « a permis de bien démarrer la vaccination au niveau de tous les points de prestation des services’’, d’où les « résultats satisfaisants » obtenus par le district sanitaire de Mbour, selon Ndack Seck Diawara.
Le Sénégal signe 2 accords de financement de plus de 21 milliards avec l’OFID
Journaldusenegal avec APS_ L’Etat du Sénégal a signé avec le Fonds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OFID) deux accords de financement d’un montant global de 21, 7 milliards de francs Cfa destinés à la mise en œuvre de programmes de développement, a appris l’APS.
Ces deux accords ont été notamment signés en marge des Assemblées générales annuelles du Fonds monétaire international par le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et le directeur général du Fonds de l’OPEP, Abdulhamid Alkhalifa.
Ils portent notamment sur la mise en œuvre du Programme d’appui au développement agricole et à l’entrepreneuriat (PADAER) pour un montant de 9, 9 milliards de francs et Projet de désenclavement des zones de productions en appui au programme national de développement rural (PDZP/PNDL) pour 11, 8 milliards de francs, a annoncé le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération dans un communiqué parvenu à l’APS.
PADAER (deuxième phase) a pour objectif de contribuer à la réduction de la pauvreté dans les zones d’interventions du programme à travers le développement de la chaîne de valeur profitables et diversifiées, précise la même source.
Il intervient dans les quatre zones agro-écologiques à savoir la Vallée du Fleuve Sénégal, la Zone Sylvopastorale, le Sénégal Oriental et la Haute Casamance couvrant ainsi les régions de Matam, Tambacounda, Kédougou et Kolda, précise-t-on.
Le PDZL/PNDL dont le financement a atteint 11, 8 milliards de francs pour finalité de contribuer à la réduction de la pauvreté à travers l’action combinée des départements ministériels, des collectivités territoriales, des communautés de base et du secteur privé, rapporte le communiqué.
Il s’agit de promouvoir, de façon efficace, efficiente et durable, l’offre de services socio-économiques de base aux populations dans les communes et collectivités territoriales les plus pauvres du Sénégal, ajoute la source.
MAGAL 2019 : 1381 articles de consommation retirés du commerce
Journaldusenegal.com avec APS_Touba, 16 oct (APS) – Le service régional du commerce de Diourbel a retiré du marché 1381 articles de consommation, dans le cadre de ses opérations de veille et de contrôle menées en lien avec le magal 2019, a indiqué mercredi à Touba son responsable Amadou Touba Niane.
Le Sénégal vise un taux brut de pré-scolarisation de 34,8% pour 2022
Magal de Touba 2019 : 703 individus interpellés par la police pour diverses infractions
Au milieu de l’effervescence du Magal de Touba qui approche à grands pas, la police nationale quadrille toute la ville. 703 individus ont déjà été arrêtés pour diverses infractions lors d’opérations de sécurisation menées par la Police entre le 30 septembre et le 14 octobre dans le cadre de la préparation du Grand Magal de Touba, a appris l’APS de source policière.
Ces opérations de grandes envergures organisées conjointement par les commissariats de Touba, de Mbacké, et Diourbel et de Bambey ont également débouché sur la saisie de 2 kilogrammes de chanvre indien, a annoncé la Police dans un communiqué. Deux décès ont également été enregistrés dans quelque 102 accidents de la circulation constatés durant cette même période. Ces accidents ont également fait 42 blessés et provoqué des dégâts matériels, selon la même source.
Notons que ces arrestations ont eu lieu dans la période du 17 septembre au 15 octobre 2019. A Touba, la Police nationale a déployé 2 532 éléments dans le cadre de la sécurisation du Grand Magal, manifestation religieuse qui draine des centaines de milliers de personnes.
Source : APS
Un enfant sur trois est sous-alimenté ou en surpoids, selon l’UNICEF
Rendu public mardi, le rapport sur ‘’La situation des enfants dans le monde 2019 : Les enfants, l’alimentation et la nutrition’’ constate qu’’’au moins un enfant de moins de cinq ans sur trois, soit plus de 200 millions, est sous-alimenté ou en surpoids’’.
Selon Macky Sall, « les initiatives d’apaisement et d’ouverture ne sont dirigées contre personne »
Découverte des ressources naturelles : plusieurs experts échangent sur la réduction des risques
Selon le président de Libre Afrique Sénégal, il s’agit d’éveiller les consciences aux décisions de nos politiques. « C’est un atelier technique interactif et de réflexions avec des experts pour débattre et sortir avec des recommandations de réformes structurelles et institutionnelles afin de ne pas tomber dans le même piège que les autres pays africains riches en ressources naturelles », précise Magueye Sow.
Poursuivant ses propos, M.Sow d’ajouter : « L’objectif est d’éveiller les consciences sur les coulisses, les motivations sous-jacentes aux décisions de nos politiques à travers des séminaires résidentiels chaque été dans plusieurs pays africains, afin de réunir des chercheurs, étudiants, activistes, entrepreneurs et journalistes pour qu’ils viennent se former aux idées de la liberté et nouer des contacts susceptibles de déboucher sur de projets panafricains ».
Cet atelier a permis aux participants de faire des propositions sophistiquées et orientées vers une perspective de liberté pour éclairer l’opinion publique sur les tenants et les aboutissants des différents événements de l’actualité politique, économique et sociale. Plusieurs résultats ont été retenus au sortir de cet atelier, entre autres l’orientation vers les décideurs du pays, formuler des recommandations concrètes et largement médiatisées pour lancer un débat citoyen, recrutement de nouveaux contributeurs, le réseautage, partenariats et extension des groupes, appropriation rédaction d’articles et ligne éditoriale libérale de Libre Afrique.
Le Sénégal détrône la Tunisie au titre de meilleur couscous du monde
Le thiéré, le couscous sénégalais, a été sacré meilleur couscous du monde cette semaine lors de la 22e édition du concours « Cous Cous Fest », organisé en Italie. Reportage à Dakar où se perpétue ce savoir-faire ancestral.
Dans sa cour et comme chaque jour, Aïssatou Cissé, 60 ans, assise sur un petit tabouret, s’active devant cinq énormes bassines de couscous. Tout devra disparaître le soir au marché. « C’est la tradition, les ancêtres le préparaient pour le repas du soir, et c’est bon pour la santé aussi », raconte-t-elle.
Dans son boubou orange, Aissatou Cissé s’arme de patience. La graine de mil est trempée, pilée, mélangée avec de l’eau, puis passée à la vapeur. Il faut ensuite la tamiser et ajouter une poudre à base de feuilles de baobab. « Quand il y a un mariage, on le prépare pour servir le dîner », explique-t-elle.
Ce plat est consommé en particulier par la communauté sérère, mais aussi à l’occasion de la Tamkhrarit, le Nouvel An musulman. Ensuite, à chacun sa sauce. Quatre marmites sont sur le feu, avec des haricots, du poulet ou du névadaye, sauce de feuille de moringa et recette populaire.
Seul problème pour Aïssatou Cissé et sa famille : le prix du maïs importé du Canada, 300 francs CFA le kilogramme, environ 45 centimes d’euros. Mais la tradition du thiéré se transmet de génération en génération. Elle-même l’a apprise de ses grands-parents.
Cette semaine, une cheffe sénégalaise originaire de Dakar, Marème Cissé, et son fils Falilou Diouf, qui tiennent un restaurant en Sicile, ont remporté la 22e édition du concours Cous Cous Fest organisé en Italie. Ils ont gagné avec une version au poulpe sur lit de mangue.
Source: RFI
Des dépistages gratuits pour lutter contre le cancer du sein
1 500 cas de cancer du sein apparaissent chaque année au Sénégal. Ce mois-ci, « Octobre rose » est consacré à la lutte contre la maladie.
Dans le monde une femme sur neuf sera touchée par ce cancer à un moment de sa vie. Quand les malades se rendent à l’hôpital, il est souvent trop tard. D’où l’importance de se faire dépister. Ce week-end à Dakar une association a mené des dépistages gratuits dans la capitale.
Une par une, les femmes sont appelées pour se faire examiner gratuitement par un médecin. Aïcha Hane vient pour la deuxième fois. L’an dernier, elle avait un kyste suspect. « On a trouvé un nodule à mon sein droit donc cette année je suis revenue pour voir ce qu’il en est vraiment. »
Dans le camion de la Ligue sénégalaise contre le cancer, le docteur Doudou Diouf examine la jeune femme de 34 ans. Un examen clinique, juste au toucher. Le nodule est bien là : Aïcha Hane devra l’enlever. Le cancérologue n’est pas inquiet : l’important pour toutes ces femmes, c’est de se faire dépister le plus tôt.
« 75% de nos malades arrivent à des stades avancés où le traitement est très lourd et les chances de succès moindres par rapport aux femmes qui consultent à des stades précoces. »
La présidente de la Ligue, Fatma Guénoune se félicite du nombre de patientes : plus d’un millier. Une centaine devra passer des examens approfondis. « Quand il y a des cas suspects, nous les accompagnons. Le cancer se guérit donc c’est important que ces femmes adhèrent à ces journées de dépistage. »
L’État du Sénégal a décidé de rendre gratuit le traitement du cancer du sein. La chimiothérapie est désormais subventionnée à 100% dans tous les hôpitaux publics. La ligue contre le cancer au Sénégal a organisé ce dimanche une randonnée dans les rues de Dakar.
Source: RFI
«Ça ne vaut pas le coup»: le nombre de départs pour l’Europe recule au Sénégal
En France, les députés débattent ce lundi de l’immigration. Les chiffres des arrivées dites clandestines en Europe des migrants venus du continent africain marquent un coup d’arrêt. D’après l’agence Frontex, en un an les migrants sont 30% de moins à venir vers le continent. Reportage au Sénégal, où les candidats semblent moins nombreux à vouloir emprunter les routes migratoires irrégulières, souvent dangereuses.
Dans la banlieue populaire de Dakar, à Pikine, l’activité ne cesse pas le dimanche. Une casquette, un t-shirt vert : à l’ombre devant la boutique d’un menuisier, Mbaye Mor Dioum vient fuir la chaleur de son appartement. Le jeune homme, artiste, aimerait bien partir en France. « Je veux découvrir d’autres horizons. En tant qu’artiste, ça me paraît important. Je pense à la France depuis quelques mois maintenant. Mais c’est difficile de concrétiser ce projet », concède-t-il.
En vue de « concrétiser », le jeune rappeur prendra-t-il une route illégale ? « Il n’en est pas question ! J’y ai pensé… et puis non. Trop de risques. Je ne passerai pas par la voie illégale. Je ne me vois pas prendre la mer juste pour aller en France… ça ne vaut pas le coup. » Il dit avoir commencé des démarches administratives, restées pour l’instant sans succès.
Mbaye Mor Dioum est un des rares candidats au départ de la ville à avoir changé d’avis. Il est suivi par les membres de l’association Académie Banlieue Culture, qui organisent des conférences et des ateliers pour les jeunes sur le point de partir. Son président, Amath Sarr, estime qu’il vaut mieux « investir dans son pays » plutôt que de « dépenser des millions [de francs CFA, plusieurs milliers d’euros, NDLR] pour tenter une route qui de toute manière a peu de chances d’aboutir ».
Effets de fixation
Ces dernières années, l’association a moins de mal à convaincre les jeunes de rester. « Il y a des témoignages de ceux qui reviennent de France, explique Amath Sarr, et leurs galères sont loin des projections que peuvent avoir certains. L’Europe est devenue plus dure. » Quitte à devenir de moins en moins attractive.
A ses côtés, un de ses amis venu prendre le thé, Ibrahima Ba, opine du chef. Diplômé d’un Master 2, il n’a jamais voulu partir. « Nous avons tant de potentiels et de ressources à exploiter ici… Je ne trouve pas l’intérêt de partir. Si on est conscients de tout ça on peut s’enrichir au Sénégal. Je suis dans l’optique d’investir et de m’investir ici ».
« Il y a des choses qui nous fixent au Sénégal en ce moment. Des signaux. Comme la mosquée de Massalikoul Djinane ! » surenchérit Amath Sarr, en évoquant la nouvelle mosquée de la confrérie des mourides en plein cœur de Dakar. D’un coût de 30 millions d’euros, le lieu de culte a été construit et financé par les fidèles, inauguré fin septembre.
Mesures dissuasives
L’enthousiasme affiché de certains jeunes peut aussi masquer la volonté de départ de beaucoup d’autres, qui l’annoncent très rarement à leurs entourages. Les projets de partir en pirogue vers l’Espagne – un des sujets du film Atlantique, de Mati Diop – ou de prendre la route vers la Libye restent une réalité.
« Certes, on observe une baisse significative du nombre de départs vers l’Europe », souligne Florence Kim, porte-parole de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Afrique de l’Ouest. Mais « la perte des flux ne veut pas dire qu’il y a une perte d’attractivité pour l’Europe, qui a toujours été fantasmée. Mais elle devient inaccessible, les routes pour y aller sont dangereuses et un ‘mur’ a en quelques sortes été érigé par le continent aux frontières. Inaccessible physiquement mais aussi culturellement : on observe un repli des flux migratoires vers d’autres pays comme la Turquie par exemple. »
Reste que la grande majorité des migrations en Afrique de l’Ouest se déroule dans la sous-région. Près de deux Sénégalais sur trois ont migré dans des pays limitrophes – et non en Europe – en 2018 d’après l’Agence nationale de la statistique du Sénégal.
Source: RFI
L’incendie au Trésor Public n’a pas affecté le système de paiement (Communiqué)
Dakar, 4 oct (APS) – L’incendie qui s’était déclaré tôt le matin dans les locaux de la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor n’a pas affecté le système de paiement du Trésor, a assuré le ministère des Finances et du Budget dans un communiqué.
Un incendie s’est déclaré ce matin vers 7 heures dans les locaux de la Direction générale de la comptabilité publique et du Trésor. Le feu a été rapidement circonscrit avec le concours des éléments des Sapeurs-pompiers et de la Police, rapporte le communiqué parvenu à l’APS.
‘’Cet incident n’a pas affecté le système de paiement du Trésor. Les opérations de paiement des dépenses et d’encaissement des recettes ont repris après le rétablissement de l’électricité, intervenu à 9 heures’’, souligne la tutelle.
UEMOA : Bientôt une plateforme de paiement numérique « diversifié et pratique »
(APS) – Une concertation régionale entre divers acteurs du système financier de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest s’est ouverte lundi à Dakar en vue de « construire un écosystème de paiement diversifié, inclusif, pratique et efficient« .
La vision de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) est de « mettre en place en 2020 une plateforme régionale permettant les échanges de compte à compte, quels que soient le type de compte, les acteurs, les instruments et les canaux de paiement utilisés, à travers le GIM-UEMOA », a indiqué le vice-gouverneur de la BCEAO, Abdoulaye Diop.
Fatick : Plus d’un milliard de FCFA récolté dans la commercialisation du mil
« Ce projet a touché également, après quatre années d’exécution dans la région de Fatick, 3053 femmes, 9174 bénéficiaires directs, et 8198 ménages« , a ajouté M. Ndiaye au cours d’un atelier axé sur le bilan final du PSEM à Fatick.
Financé par le Département américain de l’agriculture (USDA) le PSEM est mis en œuvre au Sénégal par NCBA CLUSA depuis 2014 dans les régions de Fatick, de Kaolack, de Kaffrine et de Dakar.
L’objectif de ce projet est d’augmenter la production du mil pour la consommation mais aussi de générer des revenus pour tous les acteurs de la chaine de valeur du mil.
« Notre ambition n’est pas seulement de former les gens sur les techniques agricoles pour améliorer la productivité du mil. Mais aussi de permettre aux acteurs de la chaine de valeur mil de pouvoir gagner de l’argent grâce à leurs activités et pérenniser leurs activités« , a souligné le directeur du PSEM, Laurent Gomis.
Pour les unités de transformation du mil, a-t-il cité en exemple, « On est partis de O franc CFA, à des chiffres d’affaires de 260 000 francs CFA voir 400 000 francs CFA et les produits du mil et ses dérivés sont commercialisés jusque dans les grandes surfaces« .
« Ces résultats ont été possibles, grâce à un partenariat noué entre le PSEM et les producteurs de Fatick. Qui a consisté d’abord à mettre en place des unités fortes capables de produire et commercialiser leurs produits« , a dit M. Gomis.
« Mais aussi d’assurer la formation en techniques agricoles pour l’amélioration de la productivité du mil dans un contexte de dégradation des sols« , a ajouté le directeur du PSEM.
Et pour ça, il fait noter : « je pense que le pari est gagné parce qu’on arrive à produire assez avec ces producteurs formés, à consommer du mil, une céréale de sécurité alimentaire, mais aussi, nous sommes arrivés à mettre le mil et ses dérivés sur l’escarcelle de la commercialisation dans les grandes surfaces ».
Le projet a mis également en place 18 cantines « Sunu fondé » à Fatick, cinq Pôles multiservices paysan (PMP) d’une capacité de 500 tonnes, cinq unités de transformation, deux unités d’emballage, et une unité de semences basée à Godaguéne, a rappelé le responsable du PSEM. Lequel est intervenu dans cinq communes et une cinquantaine de villages de la région de Fatick.