Candidat à la succession de Khalifa: Banda Diop parle de ses relations avec Macky

Banda Diop, le maire de la Pate d’Oie, qui est en lice pour la succession de Khalifa Sall, a démarré sa campagne. Ce jeudi, il a fait face à la presse pour décliner ses ambitions et faire quelques précisions dont nous vous proposons quelques extraits.

‘Khalifa sait que j’ai été reçu par Macky’’

«Le chef de l’Etat est la clé de voûte des institutions. C’est toujours un honneur d’être dans les tablettes du chef de l’Etat. Parce que c’est la première autorité du pays. Mais surtout ce que je voudrais préciser c’est que le temps est témoin. Toutes les fois que j’ai rencontré le chef de l’Etat, dès que je sors je vais rencontrer Khalifa Sall pour lui dire que j’ai été reçu. Maintenant je resterai toujours républicain et toujours garder le secret de mes audiences avec les autorités de la République. Khalifa Sall a été effectivement au courant que j’ai été reçu par le chef de l’Etat (…) Je conforte ma posture à ‘‘Taxawu Dakar’’. Je sollicite ‘‘Taxawu Dakar’’ pour porter cette candidature. Je peux affirmer que je ne suis le candidat d’aucun autre groupe.

‘‘Mes relations avec Khalifa’’

«Les relations qui me lient à Khalifa sont des relations de militants. Nous sommes des militants d’égale dignité. Et en dehors de cette posture, Khalifa a toujours été une figure emblématique de ‘‘Taxawu Dakar’’, il a été le mentor de ‘’Taxawu Dakar’’. Ma posture est que j’ai l’ambition de diriger la Ville de Dakar. Je l’ai dévoilé et tout le monde sait que Banda Diop veut être candidat. Khalifa pour moi, est un symbole, un grand frère, un ami un camarade, quelqu’un avec qui j’aime échanger. Parce qu’in fine c’est un croyant.

‘‘Il aurait pu me dire, ‘je ne veux pas que tu sois candidat’’

«Quand j’ai eu l’ambition de diriger la Ville de Dakar, je l’ai mûri personnellement et je l’ai clamé haut et fort. Le deuxième élément c’est que je suis allé lui rendre visite. Effectivement autour de nos discussions, il y avait l’actualité de ‘ville’’, je lui ai dit que je faisais partie de ceux qui ont la prétention de le remplacer. En sortant, je lui ai tendu la main pour lui demander des prières. Mais, je ne lui ai pas demandé ce qu’il pense de ma candidature. Il aurait pu user de son droit d’aînesse pour me dire ‘‘je ne veux pas que tu sois candidat’’. J’estime qu’aujourd’hui, honnêtement, ça n’a pas été le cas. Mais le français dit ‘‘qui ne dit rien consent’’.»