Sénégal : lancement d’un projet rizicole de 26 milliards pour 20 000 emplois

Le gouvernement du Sénégal vient de lancer un projet de 26 milliards de francs CFA visant à réduire l’importation du riz. La mise en œuvre de l’initiative vise à créer 20 000 emplois d’ici 2025.

Le 16 décembre 2021, le gouvernement sénégalais lance le Projet de développement de la chaine de valeur riz (PDCVR). L’Etat du Sénégal et la Banque islamique de développement (BID), cofinancent ledit projet à hauteur de 26 milliards de francs CFA.

L’initiative vise en priorité la réduction de l’importation du riz qui se situe à 1 million de tonnes ces 04 dernières années (USDA). L’atteinte de cet objectif passe par l’amélioration de la production locale. A cela s’ajoute l’appui dans la transformation, et la commercialisation. Il s’agira aussi de renforcer l’implication du secteur privé dans la filière riz. La réalisation du PDCVR concerne les foyers de production tels Sedhiou, Thiès, Fatick, Kaolack, Kolda et la Vallée du fleuve Sénégal.

Les différents foyers concernés vont bénéficier de certaines réalisations. C’est le cas de la production de semences. La fourniture de matériels agricoles (moissonneuses batteuses, motoculteurs). L’aménagement des vallées dans les régions ciblées. La construction de magasins de stockage et d’aires de séchage. Ces opérations vont permettre la création de 20 000 emplois et augmenter de 30% les revenus des populations bénéficiaires, rapporte Agenceecofin.

Sénégal : voici le tarif du transport par TER

A une semaine de la mise en service du Train express régional (TER) au Sénégal, les services en charge de l’exploitation dévoilent les tarifs. ceux-vont de 500 à 2500 francs CFA.

Pour voyager par TER les passagers débourseront entre  500 et 2500 francs CFA. La mise en service du TER a lieu le 27 décembre prochain. A mesure cette date approche, les autorités dévoilent de plus en plus les informations sur les modalités pratiques.

En effet, le train va rallier la capitale Dakar à la nouvelle ville de Diamniadio sur une distance de 36 km. Un passager qui l’emprunte d’une gare à une autre débourse 500 francs. Au de-là de cette distance, le voyageur paie 1000 francs. De Dakar à Diamniadio ou vice versa, le voyage coûte 1500 francs. Le voyage en première classe quant à lui revient à 2500 francs CFA.

Par ailleurs, le train transporte 115 000 personnes par jour. Le service est en non-stop. De 05h30 à 20h, un train arrive toutes les 10 minutes et toutes les 20 minutes A partir de 20h jusqu’à 22h. 260 gendarmes assurent la sécurité, informe senenews. Initialement prévu le 24 décembre 2021, le président Macky Sall a prescrit le report de ce lancement en raison de la fête de Noël que les chrétiens célèbrent le 25 décembre.

Le 18 décembre dernier, la Banque islamique de développement (BID) décide de débloquer 65,5 milliards de FCFA. C’est en guise de contribution pour la construction de la phase II du TER. La contribution de l’institution financière au titre de la première  phase s’élève 196 milliards de francs CFA.

Coopération : la BID signe quatre accords de financements pour le Sénégal

La Banque Islamique de Développement accorde un financement de plus de 60 millions de dollars pour Programme National pour la Microfinance. 

Ce financement de 60,3 millions de dollars US accordé par la Banque Islamique de Développement (BID) au Programme National de Microfinance Islamique apportera un soutien à près de 50 000 micro-entrepreneurs et créera 25 000 nouveaux emplois.

L’accord de financement du Programme National de Microfinance Islamique dit « PROMISE » a été conclu à Dakar au cours d’une cérémonie de signature entre M. Amadou Ba, Ministre l’Économie, des Finances et du Plan du Sénégal et Dr. Bandar Hajjar, Président du Groupe de la BID en visite officielle au Sénégal.

Selon le communiqué reçu, l’objectif du projet est de contribuer au développement socio-économique du Sénégal grâce à l’inclusion financière de petits et micro-entrepreneurs, générant plus d’emplois, une activité économique accrue et des moyens de subsistance améliorés, en se concentrant sur les chaînes de valeur de l’agriculture et des services.

Plus spécifiquement, le projet devrait d’augmenter de 3 points de pourcentage le taux d’inclusion financière des populations défavorisées.

Le coût total du projet est estimé à 82 millions de dollars. La contribution de la BID au financement du projet est de 60,3 millions de dollars dont 10,3 millions de dollars au profit du Gouvernement du Sénégal et 50 millions de dollars au profit des Institutions de Microfinance (IMF).

Des investissements innovants dans la construction de pistes rurales

Pour la deuxième signature, la Banque Islamique de Développement (BID) a accordé au Sénégal un prêt de 17 millions d’euros (11.2 milliards de FCFA) pour la construction de routes rurales avec la technologie de stabilisation des sols. Le coût global du projet est estimé à 20,42 millions d’euros.

Le projet vise à tester la technologie de stabilisation des sols de l’entreprise malaisienne PROBASE afin de doter le Sénégal d’infrastructures de transports en milieu rural de bonne qualité et avec meilleure durabilité.

De manière plus spécifique, le projet permettra la construction de 52 km de routes rurales dans les régions de Thiès, Diourbel et Kaolack, contribuant ainsi non seulement à une meilleure connectivité, mais également à la création de nouveaux emplois dans les zones du projet.

Le troisième point est relatif à un financement de 27,59 millions d’euros au Sénégal pour le développement de la chaine de valeur du riz

Ensuite la Banque Islamique de Développement (BID) a accordé un financement de 27,59 millions d’euros (18.1milliards de FCFA) pour le développement de la chaine de valeur du riz au Sénégal.

Le coût total du projet est estimé à 41,1 millions d’euros. La contribution de la BID au financement du projet est de 27,59 millions d’euros.

Le projet rentre dans le cadre du Programme Régional Développement de la Chaine de Valeur du Riz de la BID. Son objectif au Sénégal est de contribuer à la réduction des importations de riz et à la consolidation de la croissance économique en améliorant la production, la transformation et la commercialisation, et en renforçant la participation du secteur privé sénégalais.

Plus précisément, le projet permettra d’augmenter de manière substantielle la production et la productivité du riz en utilisant l’approche basée sur la chaîne de valeur, d’augmenter les revenus des petits exploitants et réduire la pauvreté et l’insécurité alimentaire, de créer des opportunités commerciales pour les producteurs de riz ciblés dans le but de leur créer un accès aux marchés, et de renforcer la capacité de services institutionnels, notamment par un engagement effectif du secteur privé.

Le projet couvre les principales zones de production de riz, notamment la vallée du fleuve Sénégal et les régions de Kolda, Sedhiou, Ziguinchor, Thiès, Kaolack et Fatick. Le projet soutient les principaux acteurs de la chaîne de valeur du riz et permettra de créer 20.000 emplois décents et durables d’ici 2025.

Une assistance technique pour l’opérationnalisation de la Haute Autorité du Waqf au Sénégal

Et enfin la Banque Islamique de Développement (BID) et la République du Sénégal ont signé ce lundi 14 janvier 2019 un accord d’assistance technique d’un montant de 273.000 dollars US sous la forme d’un Don. Le cout total de l’assistance technique est de 668.750 dollars. La contribution du Gouvernement du Sénégal est de 395.750 dollars.

L’objectif de cette assistance technique est de contribuer au renforcement de la capacité opérationnelle de la Haute Autorité du Waqf (HAW), créée pour administrer le Waqf public et superviser les activités d’intérêt général relatives aux Waqfs privés, mixtes et familiaux.

L’assistance technique de la BID qui une subvention au Gouvernement du Sénégal servira au financement des activités suivantes :

– Elaboration des manuels de procédures, d’opérationnalisation et d’investissement de la HAW ;

– Formation du personnel de la HAW et des parties prenantes ;

– Recensement des Awqaf existants ;

– Acquisition d’un Système d’Information de Gestion (SIG) et son adaptation aux besoins de la HAW.

L’accord, qui prend effet immédiatement, est le deuxième du genre après une première assistance technique de 280.000 dollars accordée par la Banque au profit de la HAW pour le financement du plan de communication du Waqf au Sénégal et est le résultat d’un partenariat entamé depuis 2009 visant à faire du Sénégal un hub régional de la finance islamique notamment à travers la promotion des instruments de la finance islamique sociale et solidaire comme le Waqf et qui a permis le lancement d’un premier projet pilote de Waqf public d’envergure, destiné à la modernisation des Daraas, en cours d’étude.

 

PROMOVILLES : un tronçon de 12,5 Km sera construit à Tambacounda

Le lancement officiel des travaux du Programme de modernisation des villes a eu lieu ce vendredi par le chef de l’Etat

La ville de Tambacounda bénéficiera d’un linéaire de 12,5 km de voiries pour un coût global de 8,7 milliards sur financement de l’Etat du Sénégal et des partenaires techniques et financiers (BAD, BID) dans le cadre du PROMOVILLES.

Le chef de l’Etat procédera officiellement au lancement des travaux du PROMOVILLES (Programme de modernisation des villes) à Tambacounda ce vendredi, selon un communiqué reçu à l’APS.

La ville de Tambacounda bénéficiera ainsi d’un linéaire de 12,5 km de voiries dont 5,5 km dans le cadre du programme financé par la BAD et l’État du Sénégal. Les travaux sont en cours de réalisation avec l’entreprise CSE pour un coût de 3,6 milliards.

Les 7 autres km de voiries financés par la BID pour un coût de 5,1 milliards sont réalisés par l’entreprise SOCETRA.

Au total, souligne le communiqué, la commune de Tambacounda bénéficiera 12 km de voiries assainies ; 12 km d’éclairage publique soit 417 lampadaires répartis sur 13 quartiers soit 1986 ménages qui seront directement impactés.

Ce programme vise à ‘’améliorer la mobilité urbaine et en réduisant les coûts et les temps de déplacements ; renforcer le système d’assainissement ; renforcer la sécurité des personnes et des biens par l’éclairage public ;former les jeunes pour une meilleure employabilité ; améliorer le cadre de vie des populations urbaines’’.