Burkina/Niger : «Une centaine de terroristes neutralisés» dans une opération militaire conjointe

L’opération Taanli 3 s’est déroulée du 02 au 25 avril à la frontière entre le Burkina Faso et le Niger dans leur collaboration de lutte anti-terroriste.

 

« Une centaine de terroristes neutralisés », trois bases détruites, de l’armement, des munitions et des véhicules saisis… c’est le bilan d’une opération militaire conjointe annoncé lundi 25 avril dans un communiqué de presse, par les états-majors burkinabè et nigériens.

Taanli 3, c’est le nom de l’opération, a eu lieu du 2 au 25 avril à la frontière entre les deux pays. Ce n’est pas la première fois que les deux pays collaborent dans la lutte anti-terroriste, il y a déjà eu en effet des opérations Taanli 1 et 2.

Pour cette troisième phase, un état-major conjoint a été mis en place à Dori, dans le nord-est du Burkina. Le dossier de presse évoque des moyens très importants : plusieurs centaines de soldats déployés, des unités terrestres mobilisées ainsi que des moyens aériens de surveillance et de combats.

Le deux états-majors se félicitent du succès de cette opération. Ils évoquent un bilan important : une centaine de terroristes neutralisés, 40 autres interpellés. Lors d’actions civilo-militaires, les soldats ont aussi distribué 200 tonnes de vivres et des médicaments aux populations civiles.

Exactions contre des civils ?

Il faut noter que cette opération militaire s’est déroulée notamment à l’extrême Nord du Burkina, là où plusieurs sources ont alerté RFI la semaine dernière sur de probables exactions contre des civils. Des faits que réfute le ministère burkinabè de la Défense dans un communiqué publié dimanche 24 avril. Il annonce néanmoins l’ouverture d’une enquête sur « ces graves allégations ».

Avec cette opération, les deux pays mettent, en tout cas, en avant leur bonne collaboration. Le communiqué insiste sur « l’excellence de la coopération militaire » entre les deux pays. Taanli signifie d’ailleurs « alliance » ou « cohésion » en langue gulmatchéma.

Les autorités de transition burkinabè entendent conserver de bons rapports avec leurs voisins et notamment leurs partenaires dans la lutte contre le terrorisme. Lundi, la présidence a annoncé l’envoi, ce week-end, d’émissaires à Bamako. Plusieurs officiers ont ainsi rencontré le président malien de la transition, le colonel Assimi Goïta.

Burkina Faso : le gouvernement appui le secteur d’industrie d’habillement

Au Burkina Faso, les stylistes et les couturiers bénéficient de l’appui du gouvernement pour se mettre au niveau du marché international.

Le styliste Sébastien Bazemo a ainsi reçu l’appui du Fonds de développement culturel et Touristique pour faire bénéficier ses équipes de formations. D’une façon générale, cette année, le Programme d’Appui aux Industries créatives a reçu 11 milliards de francs CFA pour 74 projets soutenus dans le monde de la culture. Ce programme est co-financé par l’Union européenne, l’État burkinabè, le Fonds africain pour la culture et la coopération suisse.

Durant un mois, les couturiers de la maison Sébastien Bazemo ont bénéficié d’une formation sur la haute couture européenne. Grégoire Lavri est le chef d’atelier. « Avant, on travaillait à main levée », explique-t-il. « Chose qui était un peu difficile. Quand tu travailles à main levée, il y a des traces. Et là, elle est venue (la formatrice, ndlr) nous montrer l’utilité du patronage dans le travail. »

La formation a concerné les exigences de nouvelles tendances de la mode internationale, selon Rose Bombo, modéliste et créatrice de mode venue de Paris pour l’occasion. « Le but est de permettre aux couturiers africains de vendre à l’international », dit Rose Bombo. « Mais le vêtement africain, c’est toujours approximatif, parce que nous, nous cousons un peu au pif. Mettons-nous au barème international. Ce barème n’est ni français, ni burkinabè, ni camerounais, il représente les tailles de la morphologie humaine. Respectons déjà le style pour commencer. Et c’est cela que j’ai travaillé avec eux. »

« Il était important de connaître les normes et de les respecter »

Selon le styliste Sébastien Bazemo, c’est la conquête du marché international qui a motivé le choix de ce module pour cette formation. « Je pense que nous n’aurons plus cette difficulté de taille que nous avions. Souvent, la cliente te dit : “la taille quarante, ici, est grande, alors que chez un autre elle est petite”. On a des problèmes. Pour nous, il était important de connaître les normes et de les respecter », soutient Sébastien Bazemo.

Pour réaliser ce projet, le styliste a bénéficié d’un soutien financier du Fonds de développement culturel et touristique. Pour ce premier appel, ce sont 74 projets qui ont été financés pour un montant de 1,2 milliard de francs CFA.

« Le Fonds a été mis en place pour développer la dimension économique de la culture et du tourisme », explique Alphonse Tougouma, directeur général du Fonds de développement culturel et touristique. « Parce que vous savez que c’est un secteur à fort potentiel. Il peut créer des emplois et réduire les inégalités. Ce sont des secteurs qu’il ne faut pas négliger dans une dynamique de développement économique et social. »

Une centaine de projets seront sélectionnés et financés pour la deuxième phase avec une enveloppe financière de plus de 2 milliards de francs CFA.

Macky Sall: « la CEDEAO n’est pas un syndicat de chefs d’Etat »

Le président sénégalais a clairement souligné que la CEDEAO joue sa partition dans le maintien de la paix et la stabilité politique et économique en Afrique de l’ouest.

« Vous savez, chacun doit agir selon ses responsabilités. La société civile, les populations, elles sont dans leur rôle, n’est-ce pas ? Les Etats sont dans leur rôle. Maintenant, la Cédéao c’est l’Organisation des Etats de l’Afrique de l’Ouest, ce sont les Etats qui ont harmonisé et qui ont partagé un destin commun en voyant déjà tous ces problèmes qui existaient avant. Les coups d’Etat existaient avant», a indiqué Sall lors d’un entretien avec le média allemand DW.

« Regardez le cas du Burkina Faso, le président a été réélu, il n’y a pas eu de contestation, son opposition était à la cérémonie d’investiture. Moins d’une année après, il a été mis hors état d’exercer. Et vous dites à la CEDEAO de ne rien faire ? Quand elle prend les textes qui sont prévus justement dans ce cadre, on dit : c’est une réunion des chefs d’Etat, c’est un syndicat des chefs d’Etat. Ce n’est pas un syndicat », a souligné Macky Sall.

« C’est pour apporter des solutions à ces crises et à ces interruptions du pouvoir politique légitimement acquis que nous avons eu une charte pour la gouvernance démocratique qui bannit les coups d’Etat et qui fixe des règles lorsqu’on enfreint un processus démocratique acquis », a expliqué le président en exercice de l’Union africaine tentant de défendre la pertinence de l’organisation.

CAN 2021 : le Sénégal tient sa finale

Le Sénégal s’est imposé contre le Burkina Faso (3-1) mercredi 02 février 2022. Ce qui lui a permis d’obtenir son ticket pour la finale de la complétion.

Dur, intense et indécis, ce rapport de force a offert un spectacle à la hauteur de l’enjeu. Les Lions de la Teranga en sont sortis vainqueurs, au métier et au talent. Il fallait retenir son souffle et avoir le cœur bien accroché pour la première affiche du dernier carré de cette Coupe d’Afrique des Nations 2021. Bien que cette première demi-finale ait mis du temps à se déverrouiller, tous ses acteurs pourront sortir la tête haute.

À trois reprises, le Sénégal aurait pu obtenir un penalty sur des actions assez litigieuses (32e, 42e, 45e). Mais l’assistance vidéo en a décidé autrement  sans que personne n’y trouve rien à redire. À l’heure des polémiques en tous genres sur l’arbitrage, il est à noter que l’homme en noir du soir, Bamlak Tessema Weyesa, a su prendre ses responsabilités et tenir son match.

Le défenseur, nouveau visage de cette sélection, n’a pas manqué de débloquer la situation d’un petit coup de pied suite à un cafouillage sur corner (0-1, 70e). Le milieu défensif, de son côté, a doublé la mise d’une reprise bien sentie (0-2, 76e).

Le Burkina Faso avait repris espoir suite à la réduction du score d’Ibrahim Touré (1-2, 82e). Mais Mané, a scellé la qualification des siens en terminant en solitaire un contre express d’une cinquantaine de mètres, avec un subtil piqué à la clé (1-3, 87e). L’adversaire du Sénégal sera connu à l’issu de la rencontre Cameroun-Egypte. La finale  aura lieu le dimanche 6 février 2022 au stade d’Olembé de Yaoundé.

CAN 2021-EL Hadji Diouf : “Une finale Cameroun vs Sénégal”

El Hadji Diouf se projette et révèle quelle sélection il préfère rencontrer en finale. Pour l’ancien joueur, la meilleure affiche serait Sénégal vs Cameroun

« Je préfère le Cameroun en finale avec le Sénégal. Le match entre le Cameroun et l’Egypte est une confrontation entre les deux géants du football africain et chaque équipe va vouloir enrichir son riche palmarès dans la compétition », a déclaré El Hadji Diouf  lors d’un entretien, rapporte Afrique Sports, avant même la confrontation du mercredi 2 Février 2022 qui opposera le Sénégal au Burkina Faso en demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations.

Une affiche Sénégal vs Cameroun en finale serait un moyen pour les Lions de la Téranga de « régler des comptes » face aux Lions Indomptables. Rappelons qu’en 2002, lors de la finale de la CAN à Bamako, c’est le Cameroun qui avait battu le Sénégal aux tirs au but. En 2017, en quart de finale de la CAN, le Cameroun avait encore battu le Sénégal. Certainement, El Hadji Diouf souhaite que le Sénégal prenne sa revanche sur le Cameroun. En demi-finale, le pays de Samuel Eto’o sera confronté à l’Egypte, amené par Mohamed Salah.

CAN 2021 : le Sénégal domine la Guinée Equatoriale et se qualifie pour les demi-finales

La dernière affiche des quarts de finale de la CAN 2021, opposait, dimanche, le Sénégal à la Guinée Équatoriale. Les Lions de la Téranga n’ont pas tremblé et l’ont remporté sur le score de 3-1. Ils verront donc le dernier carré de la compétition.

On connaît désormais le dernier qualifié pour les demi-finales de la CAN 2022. Le Sénégal s’est tranquillement imposé contre la Guinée Équatoriale (3-1) au soir du dimanche 30 Janvier 2022 pour accéder au dernier virage de la Coupe d’Afrique des Nations.

Après un début de compétition plutôt moyen, la bande à Sadio Mané devait se rassurer dans le jeu face à un adversaire largement à sa portée, mais qui a réalisé un parcours surprenant depuis le début : la Guinée Équatoriale. Les premières minutes étaient largement en faveur des Lions de la Teranga à l’image d’un Sadio Mané actif sur son couloir gauche et qui semblait s’être bien remis de son choc à la tête lors du dernier match.

Les Lions de Téranga ont abordé le match de la meilleure des manières, avec une domination nette et sans partage des coéquipiers de Sadio Mané. C’est même l’attaquant de Liverpool qui est à la passe à la 28è pour offrir l’ouverture du score à Famara Diedhiou. La première période se terminait sur cet avantage des protégés d’Aliou Cissé.

Au retour des vestiaires, le Sénégal levait un peu le pied et les Équato-guinéens en profitaient pour égaliser grâce à une réalisation de Jannick Buyla dans la surface, qui trompait Édouard Mendy de l’extérieur du pied (57e, 1-1). Mais ce but ne faisait pas douter les Lions qui vont reprendre l’avantage quelques minutes plus tard.

Kouyate, qui venait tout juste d’entrer en jeu, donnait raison à son entraîneur puisqu’il marquait quelques secondes plus tard en profitant d’une erreur de la défense adverse (68e, 2-1). Quelques minutes plus tard, c’est Ismaila Sarr qui faisait le break (3-1, 80e). Le Sénégal affrontera le Burkina Faso lors des demi-finales de la CAN.

Burkina Faso : coup d’Etat confirmé par les putschistes

Les militaires ont finalement annoncé ce 24 janvier 2022 en soirée, l’éviction du pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré. Cette annonce intervient après l’arrestation du président de la République, de son premier ministre Lassina Zerbo et du président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sankande en matinée.

Les forces de défense du Burkina Faso ont recouru à la force pour démettre le président Kaboré et son gouvernement du pouvoir. La rumeur se propage depuis le déclenchement des mutineries dimanche 23 janvier à Ouagadougou et dans plusieurs casernes sur le territoire burkinabè. La nouvelle a été démentie à plusieurs reprises par le gouvernement. Mais, au soir du 24 janvier, les putschistes par la voix du capitaine Ouedraogo entouré de 13 autres militaires confirment le coup d’Etat sur la radiotélévision nationale burkinabè (Rtb).

« Peuple du Burkina Faso, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a décidé d’assumer ses responsabilités devant l’histoire. Le Mouvement qui regroupe toutes les composantes des forces de défense et de sécurité a ainsi décidé de mettre fin au pouvoir de M. Roch Christian Kaboré ce 24 janvier 2022. Une décision prise dans le seul but de permettre à notre pays de se remettre sur le bon chemin et de rassembler toutes ses forces afin de lutter pour son intégrité territoriale, son redressement, et sa souveraineté. Le MPSR tient à souligner que les opérations se sont déroulées sans effusion de sang et sans aucune violence physique sur les personnes arrêtées qui sont détenues dans un lieu sûr dans le respect de leur dignité ».

Tel est le contenu du communiqué signé de Paul-Henri Sandaogo Damiba, nouvel homme fort, président du MPSR. C’est un lieutenant-colonel d’infanterie de l’armée burkinabè. Il est devenu le 03 décembre dernier commandant de la 3è région militaire du pays. Il était alors chargé de dispositif anti-terroriste dans l’est du Burkina il avait été nommé à ce poste par un décret du président Kaboré. Diplômé de l’Ecole militaire de Paris, il est de la 24è promotion de l’Ecole de guerre en 2017. Sandaogo est aussi titulaire d’un master II du Conservatoire national des arts et métiers de Paris.

Les soldats ont mis fin au pouvoir de Kaboré, suspendu la constitution, dissout le gouvernement et l’Assemblée nationale et mis en place le MPSR. Les frontières terrestres et aériennes restent fermées et un nouveau couvre-feu est instauré de 21 h à 5h du matin. Cependant, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) parti politique du président Kaboré a dénoncé une tentative avortée d’assassinat du président et le saccage de son domicile.

Ce putsch est l’aboutissement d’une série de mouvements d’humeur dans plusieurs casernes du pays. Les soldats ont réclamé les moyens adaptés pour lutter contre les intrusions terroristes dans le pays depuis 2015. Lesquelles attaques sont devenues quotidiennes depuis 2018 entraînant 1 million 55 mille déplacés. Ils ont réclamé aussi des changements à la tête de l’armée et des services de renseignement et plus de considération pour les familles des blessés ou morts au combat. Ainsi s’achève de manière prématurée, sept ans de règne du président Kaboré.

Burkina Faso : Christian Kaboré arrêté, Paul-Henri Sandaogo serait aux commandes

Des sources sécuritaires, le président du Burkina Faso Roch Marc Christian Kaboré a été arrêté ce lundi 24 janvier 2022 par les soldats.

Le Burkina Faso vit une situation de trouble proche d’un coup d’Etat depuis dimanche 23 janvier 2022. Des mutineries qui ont éclaté, suivies de la déclaration d’un couvre-feu par le chef de l’Etat, ont débouché ce lundi matin sur l’arrestation du président Kaboré. Pour le moment, la population du pays des hommes intègres est dans l’incertitude.

Selon les médias locaux et internationaux, l’arrestation du président serait commanditée par le commandant Paul-Henri Sandaogo Damiba, le cerveau du groupe. Il serait un officier supérieur des forces armées du pays et membre du corps d’infanterie de l’armée.

A en croire les mêmes sources relayées par les médias, les militaires ont procédé à l’arrestation du Premier ministre Lassina Zerbo et le président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakande, plusieurs ministres, ainsi que de nombreux officiers supérieurs de l’armée. La radiotélévision nationale a été prise d’assaut par les « mutins ».

Sur place au Burkina Faso en général et à Ouagadougou en particulier, les tirs d’armes crépitent en continu, selon Rfi, les habitants sont contraints de s’enfermer, tandis que les écoles sont fermées ce lundi.

Cependant, le gouvernement dément encore la thèse d’un coup d’Etat malgré l’arrestation du chef de l’Etat. Selon Reuters, le gouvernement mène toujours des discussions avec les soldats, qui réclamaient davantage de ressources et une formation adéquate pour la lutte contre les militants d’ISIS et d’Al-Qaïda, qui ont perpétré un certain nombre d’attaques à travers le Burkina Faso ces derniers mois.

CAN 2021 : premier match, victoire des Lions indomptables sur les Étalons

Le Cameroun a battu le Burkina Faso 2 buts contre 1 au Stade Olembe ce dimanche 09 janvier 2022. C’était à l’occasion du match d’ouverture de la CAN Total Énergies 2021.

Premier match du groupe A, première victoire du pays hôte de la CAN Total Énergies 2021. Les Lions indomptables du Cameroun ont pris le dessus sur les Étalons du Burkina Faso. Le match d’ouverture s’est joué au stade Olembe en présence du couple présidentiel camerounais Paul et Chantal Biya.

Tout était pourtant bien parti pour les Étalons. À la 24e minute de la première partie, les Burkinabè obtiennent leur premier corner. Ballon renvoyé de la tête par la défense camerounaise. Un tir de l’attaque adversaire est de nouveau contré. Les Étalons persistent dans la défense, puis un long ballon retrouve Gustavo Sangare qui abat le portier camerounais André Onana. Un zéro en faveur du Burkina Faso.

La joie ne dure pas longtemps. À la 39e minute de jeu, une faute de Bertrand Traore sur André-Franck Zambo Anguissa dans la surface de réparation entraîne un penalty. L’attaquant Vincent Aboubakar revient au score.   Il signe son doublé à la 45e minute sur un deuxième penalty causé par une faute de Issoufou Dayo sur Nouhou Tolo. Le troisième but du capitaine des Lions est invalidé à la 59e minute par l’arbitre algérien Moustapha Ghorbal sur hors-jeu de Moumi Ngamaleu après consultation de la VAR.

Les efforts des Étalons pour égaliser s’avèrent vains jusqu’à la 90e minute de jeu. Les Camerounais remportent leur premier match et empochent 3 points, devenant tête de la poule. Il est suivi du Cap-Vert (03 points) qui s’est imposé contre l’Ethiopie 1-0, un but marqué par Julio Tavares. Rendez-vous jeudi prochain, le Cameroun sera face à l’Ethiopie et le Burkina Faso jouera contre le Capt-Vert.

 

Sénégal : le défenseur central des Lions Kalidou Koulibaly reprend les entraînements

Blessé le 1er décembre dernier, le défenseur central des Lions du Sénégal a repris les entraînements ce mardi 14 décembre 2021, à quelques jours de la CAN 2021 au Cameroun.

Le défenseur central de l’équipe nationale de football du Sénégal et de SSC Naple reprend les entraînements après deux semaines de maladie. Suite à une blessure survenue le 1er décembre contre Sassuolo en Serie A, Kalidou Koulibaly signe son retour. Son premier entraînement a lieu ce 14 décembre matin au centre d’entraînement de Napoli.

Avec cette reprise de la course, l’international sénégalais va pouvoir se joindre à la team de Aliou Cissé le 10 janvier 2022. Les Lions vont disputer leur premier match de la CAN 2021 contre le Zimbabwe au stade de Kouekong à Bafoussam Cameroun. Ce sera au lendemain du match d’ouverture qui opposera le Cameroun pays hôte au Burkina Faso au stade d’Olembé à Yaoundé.

Kalidou Koulibaly souffrait d’une élongation au second degré au biceps fémoral de la cuisse droite. Son retour sur les pelouses redonne du souffle à l’équipe des Lions de la Téranga qui va de nouveau compter sur le roc, considéré comme l’un des meilleurs défenseurs au monde.

Sénégal : 3è dans les transactions Mobile Money de l’espace UEMOA

Dans un classement des pays en valeur de transaction mobile d’argent, le Sénégal occupe le 3è rang dans l’espace UEMOA.

34 914,8 milliards FCFA (63 milliards de dollars), c’est le montant des transactions via mobile effectuées par les 12 établissements de monnaie électronique (EME) agréés dans la zone UEMOA. Le montant concerne les transactions de l’année 2020. Les 12 EME sont repartis en 4 pays de la sous-région en l’occurrence le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal.

Selon les statistiques rendues publiques par l’agenceecofin, ledit montant est en hausse de 37,1 % comparé à celui de 2019 qui se situe à 25 470,8 milliards FCFA, soit 45,9 milliards de dollars. Dans ce classement, le Sénégal occupe le 3è rang. La Côte d’Ivoire qui totalise 7 des 12 EME de la zone UEMOA occupe le premier rang. Elle est suivie du Burkina Faso, le Mali est 4è et le Bénin 5è.

Selon la même source reprise par  Beninwebtv, les usagers ont le plus sollicité quatre services liés à ces transactions. Il s’agit des dépôts d’argent, des retraits, des transferts de personne à personne et des transferts à l’intérieur de la zone UEMOA.

FESPACO 2021 : le Sénégal contribue à hauteur de 120 millions

Le Sénégal est invité d’honneur au Festival panafricain de cinéma et de télévision de Ouagadougou (Fespaco) édition 2021. Pour relever la participation de son pays au Burkina, le président Macky Sall a décaissé 120 millions de Fcfa.

Le Sénégal prendra part à la 27è édition du Fespaco en qualité d’invité d’honneur. Le comité d’organisation de cet événement culturel qui se déroule tous les deux ans depuis 1969 a désigné le pays de la Téranga à ce titre. Du 16 au 23 octobre, le Burkina Faso vibrera au rythme du festival. Pour appuyer l’organisation de cet événement continental, le chef de l’Etat a fait parvenir une enveloppe de 120 millions de Fcfa au Comité inclusif du Sénégal.

Cet appui financier vient renforcer les stratégies du Sénégal dans le but de marquer son passage au festival de Ouagadougou. En effet, le pays de Macky Sall ira au carrefour du donner et du recevoir avec des œuvres de l’esprit. Des films que le pays propose durant ces 08 jours d’activités marqueront sa participation au festival. Dans cette perspective, le Sénégal va présenter 19 films dont 14 seront en compétition officielle dans toutes les catégories.

Ainsi, A travers ces œuvres, le pays pourra remporter des prix officiels ou des prix spéciaux mis  en jeu. Les prix officiels sont l’Etalon d’or du Yennenga pour les fictions et documentaires longs métrages. Le Poulain d’or de Yennenga concerne les courts métrages. Les donateurs attribuent les prix spéciaux aux films de long et court métrage en compétition ou non, de la sélection officielle.

 

Burkina Faso : assassinat de Thomas Sankara, ouverture du procès à Ouagadougou

34 ans après l’assassinat de l’ancien président burkinabè, le procès s’ouvre ce lundi 11 octobre au tribunal militaire de Ouagadougou. Deux principaux accusés Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando sont absents à l’audience.

Plus de trois décennies après la commission des faits, la justice va juger les présumés auteurs ce lundi. Le procès lié à l’assassinat de Thomas Sankara et de 12 de ses compagnons se déroule au tribunal militaire de Ouagadougou. C’est un procès qui va se tenir sous haute sécurité. La juridiction d’exception va juger quatorze personnes, dont l’ancien président Blaise Compaoré. les chefs d’accusation sont « attentat à la sûreté de l’État », « complicité d’assassinats » et « complicité de recel de cadavres ».

L’ouverture du procès des quatorze principaux accusés est un ouf de soulagement pour les familles des victimes. Elles ont longtemps espéré que cet instant arrive pour que la vérité soit dite et que les coupables répondent de leurs actes. Cependant, deux principaux accusés sont absents au procès. Il s’agit de Blaise Compaoré, l’ancien chef de l’Etat en exil en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui naturalisé Ivoirien, il avait succédé au « père de la révolution burkinabè ». Il s’agit aussi du commando Hyacinthe Kafando, l’ancien chef de la sécurité de Blaise Compaoré.

Le 15 octobre 1987, Thomas Sankara est victime d’un assassinat. C’était lors d’un coup d’Etat, alors qu’il avait 37 ans. A l’issue du putsch, son compagnon d’arme Blaise Compaoré a pris le pouvoir pour succéder à Sankara. Le « Che Guevara africain » arrive au pouvoir en 1983 au moyen d’un d’un putsch. 12 autres personnes ont trouvé la mort dans les mêmes conditions. parmi elles, il y avait Paulin Bamouni, journaliste, écrivain et directeur de la presse présidentielle de Thomas Sankara.

Thomas Sankara est celui qui a changé le nom de la Haute-Volta, donné par les colons français, en Burkina Faso. Cette dernière appellation qui demeure le nom actuel de cet Etat moderne signifie « le pays des hommes intègres ».

Eco : Divergences en Afrique de l’ouest !

L’annonce de l’Eco comme monnaie unique de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a suscité des avis divergents, notamment avec son rejet par cinq pays anglophones ouest africains et la Guinée.Le Nigeria, le Ghana, le Libéria, la Sierra Leone, la Guinée et la Gambie, ces six pays membres de la Zone monétaire ouest-africaine (ZMOA) ont récemment condamné ce qu’ils ont appelé « la déclaration unilatérale des membres francophones de la Cedeao », selon laquelle l’Eco, monnaie unique va supplanter le franc CFA en juillet 2020.

Depuis l’annonce de la création future de la monnaie Eco, le 21 décembre 2019 à Abidjan, par les présidents ivoirien Alassane Ouattara et français Emmanuel Macron, des voix se sont levées contre ce « nouveau » projet de monnaie commune au sein des huit pays de l’Uemoa.

Or, le projet de cette même monnaie unique qui germait depuis le début des années 2000, a été déjà lancé lors d’un Sommet de la Cedeao à Abuja en 2019.

Au fil des années, la date de son introduction a été reportée plusieurs fois, notamment en 2005, 2010 et 2014.

Certains observateurs ont expliqué ce blocage par les critères de convergence fixés par l’Institut monétaire ouest africain que n’ont pas été remplis par les Etats membres. Ces exigences comprennent un taux d’inflation inférieur à 10%, un déficit budgétaire inférieur à 3% et une dette évaluée à moins de 70% du PIB national.

La Cedeao, zone à plusieurs monnaies

Le passage majeur du CFA à l’Eco a soulevé plusieurs interrogations dans les cercles économiques. Hormis les huit membres de l’Union monétaire ouest-africaine (Uemoa), à savoir le Sénégal, la Guinée Bissau, le Niger, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Bénin, Togo et le Burkina Faso, d’autres pays de la Cedeao (Ghana, Guinée, Nigeria, Ghana, Sierra Leone, Liberia) ont leur propre monnaie nationale.

Pour Momodou Dibba, un expert fiscal travaillant avec la Banque centrale de Gambie, l’idée que ce nouveau projet de monnaie commune sera exclusivement destiné aux pays francophones de la région est légèrement illusoire, voire carrément erronée.

« L’idée d’une monnaie commune pour les 15 pays de la région était et reste un projet régional soutenu par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il confié à APA.

Cependant, il semble que l’Afrique de l’ouest francophone s’est emparée de l’idée d’un projet de monnaie commune, laissant en rade ses voisins anglophones.

L’expert gambien soutient que si cette thèse s’avérait vraie, cela aurait encore beaucoup de sens, étant donné que les nations francophones sont déjà dans une zone monétaire qui fonctionne depuis des décennies.

Le fait qu’aucun des membres anglophones de la Cedeao qui ont leur propre monnaie ne fasse partie de ce nouveau projet de monnaie commune annoncé par le président ivoirien, Alassane Ouattara, a néanmoins laissé de nombreux observateurs perplexes.

L’Eco comme nom proposé d’une future monnaie commune pour les 15 pays de la région n’était jusqu’à récemment pas breveté.

Cependant, un avis d’un responsable de l’Institut monétaire ouest-africain (IMOA) suggère, sous le couvert de l’anonymat, qu’il ne peut s’agir d’un arrangement sectaire et vague, qui est légèrement plus qu’un changement symbolique de nom du CFA à l’Eco.

Il a déclaré que des progrès avaient été accomplis depuis que l’idée d’une monnaie commune pour remplacer le CFA avait été présentée pour la première fois à des étapes tangibles pour la concrétiser après des années d’obstruction systématique par les six membres initiaux du système de devise Eco.

« L’Eco héritera de certains bienfaits du CFA, dont l’un sera le taux de change fixe, et cet arrangement ne causera aucun choc aux huit économies concernées », a-t-il ajouté.

Cependant, a-t-il expliqué, certaines questions délicates restent d’actualité, notamment celle de savoir si la France, qui contrôle toujours les réserves des pays membres du franc CFA, donnera accès à leurs réserves restantes sans intérêt.

Alors que les militants contre l’utilisation continue du franc CFA peuvent se réjouir de cette « victoire » sur « un symbole de l’esclavage colonial de l’Afrique » par la France, certains experts économiques pensent qu’il y a encore des craintes persistantes que le statu quo soit maintenu, à moins que des questions sans rapport direct, notamment concernant la sécurité fiscale ne soient résolues.

Mais selon eux, l’avantage de ce passage du CFA à l’Eco, c’est que l’on ressent moins le fait que la France détient tous les atouts pour la stabilité budgétaire des économies de la zone Uemoa, bien que la nouvelle monnaie, si elle entre en circulation en 2020, sera arrimée à l’euro, à l’instar du CFA.

« Ils ont cédé à l’opinion populaire de leurs peuples et cela prend également un caractère régional », explique un économiste gambien.

Les membres de la ZMOA ont depuis appelé à une réunion des pays membres de la Cedeao pour en discuter les détails. Les pays de l’Uemoa n’ont pas répondu officiellement à la position des membres de la ZMAO ni à leur appel pour une réunion parrainée par la Cedeao au sujet de l’Eco.

En attendant, si le projet se concrétise, pour beaucoup, l’Eco se sentira toujours comme une entreprise inachevée, tant que le grand frère nigérian, le géant économique de l’Afrique qui représente 60% des réserves totales en Afrique de l’ouest et environ 70% du PIB de la région est absent du jeu.

Sénégal: la Fao construit 19 citernes d’eau

Au cours des trois prochaines années, le projet de l’agence onusienne devrait bénéficier à quelque 10 000 femmes au Sénégal.

360 personnes subissent moins les effets des saisons sèches arides. Il s’agit des habitants des localités qui ont bénéficié des projets pilotes du programme de la Fao dénommé « Un million de citernes». Au Sénégal, seize citernes de 15 m3 chacune ont déjà été construites dans des matériaux locaux et trois citernes de 50 m3 pour des communautés agricoles.

Le programme lancé par l’Agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (Fao), vise la construction des « citernes » destinées au stockage de l’eau dans les régions arides du Sahel. Pour les aider ainsi à faire face aux crises alimentaires auxquelles elles sont souvent en proie.

Dans un communiqué, le directeur général de l’organisation José Graziano da Silva explique que ce projet de la Fao et ses partenaires s’inspire d’une expérience menée au Brésil, pour que des familles d’agriculteurs pauvres.

Le Niger et le Burkina Faso vont également bénéficié de cette initiative. D’ailleurs, au Niger, cinq citernes familiales et six plus grandes ont été construites. Les citernes familiales peuvent contenir l’eau potable durant toute la saison sèche et permettre un peu de jardinage familial.

Au cours des trois prochaines années, le projet devrait impacter positivement 10 000 femmes au Sénégal, 5 000 au Niger et 5 000 au Burkina Faso.