Thiès inaugure un monument en hommage à Lat Joor

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a inauguré ce jeudi matin un monument dédié à la mémoire de Lat Joor Ngone Latyr Joop, figure emblématique de la résistance et symbole de la souveraineté nationale.

Lors de cette cérémonie à Thiès, le président a rappelé l’importance de célébrer le courage et la vision de ce héros national :

« En célébrant son courage et sa vision, nous affirmons que l’histoire n’est pas qu’un héritage : elle est une boussole pour forger un Sénégal uni, fier et ambitieux. »

Cette initiative vise à honorer les sacrifices des figures historiques tout en inspirant les générations actuelles à œuvrer pour un Sénégal juste, souverain et prospère.

« Ensemble, portons ces valeurs pour bâtir une nation à la hauteur des sacrifices de nos héros ; souveraine, juste et prospère », a ajouté le président Bassirou Diomaye Faye.

 

La 15e Biennale de Dakar : Un Éveil Culturel sous le signe de la renaissance Sénégalaise

La 15e Biennale de Dakar, Dak’Art 2024, a été inaugurée avec éclat sous le thème inspirant : « The Wake, l’éveil, le sillage, xàll wi ». Cet événement majeur, célébré en présence du Président de la République, S.E.M. Bassirou Diomaye Faye, incarne la volonté du Sénégal de faire de la culture un pilier de son développement. Le gouvernement, à travers cet engagement renouvelé, voit en la Biennale un moyen de renforcer la souveraineté culturelle du pays et de projeter ses valeurs sur la scène internationale.

Le thème de cette édition, « The Wake », symbolise un chemin vers un Sénégal juste, souverain et prospère. Cette vision est non seulement un appel à la créativité, mais aussi un message de résilience et d’unité. Les œuvres présentées à cette biennale reflètent les défis contemporains du pays tout en explorant les multiples facettes de l’identité sénégalaise et africaine.

À l’occasion de cette célébration, le président Diomaye Faye a réitéré son engagement en faveur de l’art et de la culture comme vecteurs de transformation nationale. Selon lui, « la culture façonne nos identités et porte notre ambition de transformation ». Ce soutien affirmé à la scène artistique sénégalaise fait du pays un centre d’expression et de liberté pour les talents africains, un véritable hub créatif en Afrique où l’esthétique et les enjeux sociaux se rencontrent.

L’édition 2024 de Dak’Art, à travers ses expositions et ses rencontres, positionne le Sénégal non seulement comme une plateforme pour les arts visuels, mais également comme un espace de réflexion sur le futur de la nation et de l’Afrique. Ensemble, artistes, institutions et public œuvrent pour un Sénégal culturellement fort et résolument tourné vers l’avenir.

Mémorial-Musée du Joola : Un hommage poignant aux victimes d’un drame maritime inoubliable

La cérémonie d’inauguration du Mémorial-Musée du Joola s’est tenue dans une ambiance empreinte d’émotion et de recueillement, rendant hommage aux 1 863 victimes et disparus du naufrage tragique du ferry Joola survenu le 26 septembre 2002. Cet événement marquant a réuni de nombreuses personnalités, dont Jean Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, le Général Birame Diop, ministre des Forces armées, ainsi que les ministres des Sports, de la Culture et de la Fonction publique. La présence de l’ambassadeur des Pays-Bas au Sénégal et d’autorités locales a souligné l’importance de cette commémoration.

Boubacar Ba, président de l’Association nationale des familles des victimes du Joola, a pris la parole avec une émotion palpable. Il a décrit le mémorial comme un lieu de recueillement et de mémoire collective, affirmant : « Ce bâtiment permettra à chacun de rester en pensée proche des victimes. » Il a également plaidé pour faire du 26 septembre un jour férié en mémoire des disparus et a réitéré les demandes des familles, notamment le renflouement du navire et l’érection d’une stèle à la Place du Souvenir à Dakar, portant les noms de toutes les victimes.

Le Général Birame Diop, au nom du président de la République, a exprimé la solidarité du gouvernement envers les rescapés et les familles touchées par cette tragédie. Il a souligné l’engagement de l’État à répondre aux doléances des familles et à renforcer les programmes en Casamance. En évoquant le Mémorial-Musée, il a encouragé les Sénégalais à réfléchir collectivement et à se rappeler des leçons tirées de cet événement tragique, afin d’éviter sa répétition.

Le Mémorial-Musée du Joola ne se contente pas de commémorer le passé ; il ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire de la mémoire collective du Sénégal, en offrant un espace pour honorer les disparus et sensibiliser les générations futures sur l’importance du souvenir.

Sidy Diop en justice : l’artiste explique sa conduite illégale après un tournage nocturne

Ce lundi, Sidy Diop, connu pour son charisme sur scène, s’est présenté devant le juge dans un état d’angoisse et d’anxiété bien éloigné de sa personnalité habituelle. Le chanteur a admis avoir commis une erreur, se rendant coupable de conduire une voiture sans plaque d’immatriculation, sans permis et avec une fausse assurance.

L’artiste a expliqué au tribunal qu’il se trouvait en tournage de clip à 2 heures du matin lorsqu’il a ressenti une grande faim. Il a pris la décision risquée de conduire pour aller chercher de la nourriture, moment pendant lequel il a été intercepté par les gendarmes.

Sidy Diop a assuré devant le juge et le procureur qu’il n’avait jamais eu l’intention de circuler avec un véhicule illégalement équipé. Il a précisé que la situation est survenue à la suite d’une tromperie de la part du vendeur de la voiture, qu’il ne connaissait pas. De plus, il a souligné que, d’habitude, c’est son chauffeur qui s’occupe de la conduite.

Sidy Diop placé en garde à vue à Hann pour conduite sans permis valide et assurance

L’artiste sénégalais Sidy Diop a été placé en garde à vue ce matin à la brigade territoriale de Hann. Selon des informations recueillies par un confrère  auprès d’une source officielle, le chanteur a été interpellé lors d’un contrôle routier de routine.

Lors de ce contrôle, les gendarmes ont constaté que Sidy Diop conduisait un véhicule sans être en possession d’un permis de conduire valide. De plus, le véhicule n’était pas couvert par une assurance automobile, une autre infraction grave aux yeux de la loi.

Face à ces manquements, les autorités n’ont pas tardé à réagir. L’artiste a été arrêté sur-le-champ et conduit à la brigade territoriale de Hann, où il est actuellement en garde à vue.

Cette arrestation pourrait avoir des répercussions sur les activités de Sidy Diop, un chanteur populaire au Sénégal. Son entourage n’a pas encore réagi publiquement à cette situation.

Sidiki Diabaté offre une Kora à Ousmane Sonko lors d’un dîner au Mali

Lundi 12 aout , au Mali, une rencontre symbolique s’est déroulée entre les dirigeants du Mali et du Sénégal lors d’un dîner offert par le Premier ministre malien, Son Excellence Monsieur Choguel Kokalla Maïga, en l’honneur de son homologue sénégalais, Son Excellence Monsieur Ousmane Sonko.

La soirée a été marquée par la présence du célèbre musicien malien Sidiki Diabaté, surnommé le prince de la Kora. Sur invitation spéciale du Premier ministre malien, Sidiki Diabaté a honoré la soirée de sa présence et a conclu l’événement par un geste fort de symbolisme : l’offrande d’une Kora à Ousmane Sonko.

Cet instrument emblématique de la culture mandingue, considéré comme la carte d’identité de la musique de cette région, symbolise non seulement l’amitié entre les deux nations, mais aussi leur riche héritage commun. Le geste de Sidiki Diabaté s’inscrit dans une tradition de fraternité et de respect mutuel entre le Mali et le Sénégal, deux pays liés par l’histoire et la géographie.

Dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux, Sidiki Diabaté a exprimé son honneur de participer à cet événement, soulignant l’importance de la paix et de la fraternité entre les deux nations.

Mia Guissé : « Mon album et mon concert au Casino de Paris, une célébration de la musique et de ma carrière »

Hier, lors d’une conférence de presse, Mia Guissé a levé le voile sur son prochain album et son concert au Casino de Paris prévu pour le 7 septembre. La chanteuse, pleine d’enthousiasme, a détaillé les 13 titres de son album, mêlant Yéla, Afrobeat, musique urbaine, Marimba, et mbalakh. Elle a aussi évoqué un morceau spécial pour les enfants, affirmant sa longue histoire d’amour avec eux.

Lors de cette rencontre avec les médias, Mia Guissé a abordé les critiques concernant sa chanson « Gauche Droite », qu’elle qualifie de mal interprétée. « Je ne chante pas pour pervertir, mais pour célébrer l’amour et les astuces pour pimenter les couples », a-t-elle précisé, appelant ses détracteurs à ne pas juger ses intentions.

Le concert au Casino de Paris, qu’elle décrit comme une célébration de son parcours, promet d’être une expérience mémorable. Mia a révélé les défis rencontrés lors de la préparation, soulignant que chaque moment a été une leçon de vie. Elle a aussi annoncé la présence d’artistes de renom de la sous-région, assurant un show riche et diversifié pour sa diaspora.

Mia Guissé, déterminée à se concentrer sur la musique et à ne plus répondre aux critiques, a affirmé : « Je ne dois d’explications à personne. » Pour elle, l’essentiel est de continuer à créer et à partager sa passion avec son public, sans se laisser distraire par les polémiques.

Viyé Diba expose à la foire Internationale d’art contemporain de Bâle

La galerie « Oh Gallery ! » de Dakar mettra en lumière les œuvres de l’artiste sénégalais Viyé Diba lors de la Foire internationale d’art contemporain de Bâle, en Suisse, du jeudi 13 au dimanche 16 juin prochains, a annoncé la directrice de la galerie, Océane Harati.

Après avoir présenté l’artiste Aliou Diack à cette prestigieuse foire il y a deux ans, « Oh Gallery ! » a choisi cette année d’exposer un projet historique de Viyé Diba, considéré comme un maître de l’art moderne sénégalais. « Viyé Diba est un artiste et chercheur qui défie les pratiques contemporaines et plaide pour une plus grande conceptualisation artistique », a déclaré Océane Harati depuis Bâle, où elle se trouve pour l’événement également connu sous le nom d’Art Basel.

Sept œuvres historiques de Viyé Diba, créées entre 1990 et 1998, seront présentées aux collectionneurs et musées participant à cette foire, dans la « section historique » d’Art Basel. L’édition de cette année réunira 286 galeries de 40 pays, avec plus de 4000 artistes venant des cinq continents.

« Dans cette proposition curatoriale, la galerie a rassemblé des œuvres majeures des années 1990, dont ‘Kangourou’, ‘Le Langage’, et ‘Choses au mur II et III’, fruits de plusieurs années de recherche marquant un changement significatif dans l’approche artistique de Diba », explique Océane Harati.

Depuis près de 50 ans, Viyé Diba a suivi une carrière éloignée du marché de l’art, se consacrant entièrement à ses recherches et à une production à petite échelle. Ses œuvres ont été maintes fois exposées et certaines sont entrées dans les collections de musées.

« Oh Gallery », située au centre-ville de Dakar, abrite actuellement une collection individuelle de Viyé Diba sur les « archives textiles », des œuvres questionnant la société de consommation.

Viyé Diba, attendu jeudi à Art Basel, salue « la dynamique » enclenchée par « Oh Gallery », une galerie qui, selon lui, s’est battue pour être présente à cette foire. Il y présentera des œuvres réalisées entre 1990 et 2000, utilisant des matériaux témoins de la déliquescence postcoloniale et coloniale, inspirés par les « nouvelles configurations économiques et l’économie de survie » développées après les plans d’ajustements structurels ayant frappé les pays africains.

« Il est important à ce niveau de mon travail, d’avoir un regard du monde. J’ai été parmi les premiers Africains à être cotés », affirme Viyé Diba, lauréat du Grand-Prix Léopold Sédar Senghor de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar en 1998.

Diplômé de l’École normale supérieure d’éducation artistique de Dakar et de l’École pilote internationale d’art et de recherche de la Villa Arson (Nice), Viyé Diba a également obtenu un Diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) de géographie à l’université de Nice, avec une thèse sur « santé et esthétique urbaines ». Il a enseigné à l’École nationale des arts de Dakar, où il a contribué à la formation de plusieurs générations d’artistes.

L’exposition des œuvres de Viyé Diba à la Foire internationale d’art contemporain de Bâle marque une étape importante dans la reconnaissance internationale de son travail et de son impact sur l’art moderne sénégalais.

Exposition au musée des civilisations noires : Les Voix de l’Afrique d’il y a un siècle

Le Musée des Civilisations Noires prévoit une exposition mettant en lumière des enregistrements audio réalisés entre 1910 et 1920 en Allemagne par des Africains. Ces archives offrent un aperçu unique de la voix et de la musique des communautés africaines à cette époque, permettant aux visiteurs de plonger dans l’histoire et la culture de l’Afrique.

Sous le thème « Echo du passé : à la découverte du patrimoine culturel immatériel », l’exposition présentera des archives sonores et visuelles historiques attribuées à des sources sénégalaises. Ce voyage artistique et historique captivant mettra en lumière le patrimoine immatériel dans le contexte du retour des biens culturels en Afrique.

La visite de l’exposition, dirigée par le Dr. Massamba Guèye, fondateur de « Keur Leyti », maison de l’oralité et du patrimoine, est possible jusqu’au 21 juin. Deux tables rondes sont prévues le 21 mai au Musée des Civilisations Noires, dès 9 heures, portant respectivement sur les directeurs des musées et les experts du patrimoine culturel.

Cette exposition est co-organisée avec le Musée Ethnologique de Berlin, le Musée d’Art Asiatique, les Musées d’État de Berlin, la Fondation du Patrimoine Culturel Prussein et le Goethe Institut Sénégal. Le 21 mai coïncide avec la Journée de la Diversité Culturelle instaurée par l’UNESCO.

Festival Stéréo Africa : Célébration de la diversité musicale à Dakar

La troisième édition du Festival Stéréo Africa débutera mercredi prochain à Dakar et se poursuivra jusqu’au 12 mai, mettant en avant une variété de genres musicaux, notamment ceux de l’Afrique de l’Ouest. Initié par le label Stéréo Africa, l’événement vise à promouvoir la richesse artistique locale, renforcer sa portée à l’échelle nationale et internationale, tout en favorisant l’inclusion des femmes dans le monde de la musique.

Sahad Sarr, chanteur et guitariste, cofondateur de Stéréo Africa, explique : « Au Sénégal, le hip-hop et la musique traditionnelle dominent, laissant peu de place aux autres genres musicaux. Notre festival s’engage à offrir une plateforme aux artistes explorant ces univers musicaux variés. »

L’affiche du festival présente des talents renommés de la scène musicale sénégalaise et africaine, tels que Omar Pène, Alune Wade, Naty Jean et Sahad Sarr lui-même, aux côtés d’autres artistes locaux et internationaux.

Défini comme un événement de « musique actuelle et alternative », le Festival Stéréo Africa propose une programmation éclectique comprenant des concours pour les jeunes talents, la mise en valeur de projets culturels locaux et des showcases. Des initiatives telles que la « Women Art Academy », dédiée à la formation et à l’accompagnement des femmes dans les métiers musicaux, ainsi qu’une table ronde sur les enjeux culturels, des boot camps et des stands musicaux enrichissent le programme.

Cette année, le festival s’étend sur plusieurs sites, notamment le Centre Culturel Douta Seck et le Clos Normand à l’UCAD, pour offrir une expérience immersive aux festivaliers. Selon Sahad Sarr, cet événement culturel sert également d’alternative face à des problèmes sociaux tels que le chômage des jeunes.

Après avoir rassemblé 2500 festivaliers lors de sa deuxième édition à travers 32 concerts en cinq jours, les organisateurs de cette année espèrent attirer un nombre encore plus important de participants grâce à une expansion des lieux de spectacles.

Plaidoyer pour la protection des comédiens : Mamadou Seyba Traoré appelle à l’action

Le metteur en scène sénégalais renommé, Mamadou Seyba Traoré, a lancé un vibrant appel à la protection des acteurs, les véritables piliers de la scène théâtrale. S’exprimant lors de la célébration de la journée mondiale du théâtre au théâtre Daniel Sorano , Traoré a souligné l’importance cruciale de créer des conditions optimales pour permettre aux comédiens de s’épanouir dans leur métier.

« Il est impératif de protéger nos acteurs, de leur fournir un environnement propice à la pratique de leur art. Ils ne demandent qu’à remplir leur rôle dans le contrat social qui les lie à chaque citoyen et à la communauté », a déclaré M. Traoré, dont les propos ont été lus par la comédienne Yacine Sané.

Traoré a également souligné le rôle essentiel des acteurs dans l’expression théâtrale, les décrivant comme les artisans de l’émotion et les révélateurs de l’âme humaine. « Ils sont les véritables instruments de leur art, offrant généreusement leur essence même pour nous éclairer sur nous-mêmes », a-t-il ajouté.

En tant que metteur en scène de renom, notamment de la pièce théâtrale « Les bouts de bois de Dieu », Traoré a salué la célébration de la journée mondiale du théâtre en cette année 2024, soulignant l’importance de cet événement juste après une élection présidentielle cruciale pour le pays, montrant ainsi l’importance continue de l’art dans la société.

Lancement du « Do Re Mi Fem » : Célébration des Talents Féminins dans la Musique Sénégalaise

Le Dakar Music Expo (DMX) annonce le lancement de la première édition du “Do re mi fem” ce vendredi, dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la femme, visant à mettre en avant les talents féminins dans la musique au Sénégal.

Initié par le manager d’artistes Doudou Sarr, également promoteur du festival DMX, ce projet vise à mettre en lumière les voix et les histoires des femmes artistes et professionnelles de l’industrie musicale sénégalaise.

La cérémonie de lancement du “Do re mi fem” débutera à 15 heures 30 avec la projection d’un mini-documentaire mettant en avant les réalisations, défis et histoires inspirantes des femmes artistes et actrices de la musique au Sénégal.

Ce documentaire offre un regard sur les parcours individuels et collectifs des femmes, mettant en évidence leurs luttes, leurs réussites et leur impact sur l’écosystème musical.

La projection sera suivie d’un débat sur le thème “Les femmes dans l’écosystème musical au Sénégal : Défis et perspectives”, animé par des figures culturelles féminines telles que la directrice du festival “Kimpavita” Elena Bougaire, les managers d’artistes Hortence Gomis et Coumba Ciss, ainsi que la rappeuse Selbé Diouf.

La journée se clôturera par un concert mettant en avant des artistes et musiciennes talentueuses du Sénégal, dont l’orchestre “Jigeen Ni”, Abiba, la rappeuse Selbé Diouf alias “Sister Lb”, et le groupe “Def Mama Def”.

Lancement du ciné-club Aminata Fall à Saint-Louis : Un nouvel espace dédié aux passionnés du septième art

Le ciné-club Aminata Fall, inauguré mercredi à Saint-Louis (nord), se positionne comme un lieu d’échange et de formation pour les cinéphiles, a affirmé Amina Awa Niang, présidente du Collectif cinéma de Saint-Louis « Écran du fleuve ».

« Ce ciné-club sera un espace de diffusion, d’apprentissage, d’échange, mais également de collaboration pour tous ceux qui sont passionnés par le cinéma et l’audiovisuel à Saint-Louis, et qui aspirent à se former dans ces domaines », a-t-elle déclaré lors de la cérémonie de lancement.

La création de ce ciné-club rend hommage à la défunte comédienne et chanteuse de jazz de renom, Aminata Fall, figure emblématique du cinéma et de la musique sénégalaise et africaine.

Une table ronde sur le thème « Comment redynamiser le secteur du cinéma et de l’audiovisuel à Saint-Louis » a été organisée lors de cet événement, mettant en avant l’importance de la formation pour revitaliser l’industrie cinématographique locale.

Amina Awa Niang a souligné la nécessité de créer des opportunités de formation pour les jeunes aspirant à une carrière dans le cinéma, et a appelé les autorités à soutenir cette initiative.

En marge du lancement, un film-documentaire retraçant le parcours d’Aminata Fall a été projeté, offrant un hommage à cette figure emblématique de la scène culturelle de Saint-Louis.

Après plus d’un siècle depuis la première projection cinématographique à Saint-Louis, le ciné-club Aminata Fall s’inscrit dans la volonté du collectif « Écran du fleuve » de raviver l’intérêt pour le cinéma et l’audiovisuel dans la ville, offrant ainsi un nouvel espace contemporain pour les passionnés du septième art.

Deux vocations en une vie » : le parcours inspirant de Sœur Yolande Diémé

Le livre « Deux vocations en une vie » de Sœur Yolande Diémé, publié par les éditions Harmattan Sénégal, raconte l’histoire singulière d’une enseignante qui mène une double vocation, selon Alpha Amadou Sy, écrivain et préfacier de l’ouvrage.

Présenté récemment à Saint-Louis, cet ouvrage de 99 pages met en lumière le parcours remarquable de Sœur Yolande, femme d’Église et enseignante, dont les voyages de la Casamance à Saint-Louis, en passant par la France, illustrent sa dévotion à ses deux vocations.

Alpha Amadou Sy, qui a encouragé Sœur Yolande à écrire son histoire, souligne l’importance de ce récit pour la postérité. Il décrit le livre comme un dialogue entre l’auteure et lui-même, avec une dernière touche apportée par Sœur Yolande.

L’écrivain insiste sur le modèle d’engagement que représente Sœur Yolande, tant pour l’école que pour sa communauté, la présentant comme un exemple à suivre pour la jeunesse. Il met également en avant son intégration réussie dans son quartier, où elle a tissé des liens forts avec la population musulmane.

Sœur Yolande partage son parcours depuis son arrivée à Saint-Louis en 1955, ses études, son enseignement, puis ses voyages en France et en Casamance. Des témoignages de femmes catholiques du quartier et d’hommes de lettres ont également contribué au succès de la présentation de son livre.

L’ouvrage a été récemment présenté à la librairie Clairafrique de Dakar, marquant ainsi une étape importante dans la diffusion de cette histoire inspirante.

Le FOPICA soutient la création du documentaire « Ndar Saga Waalo »

Le réalisateur Ousmane William Mbaye a souligné l’importance du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA) du Sénégal dans la réalisation de son prochain documentaire, « Ndar Saga Waalo », dont la sortie est prévue pour avril prochain.

Lors d’une projection en avant-première à Dakar, Mbaye a déclaré que le FOPICA avait joué un rôle déterminant dans la fabrication du film, apportant une garantie de bonne fin qui a convaincu les partenaires du projet.

Alors que Tv5 Monde et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) hésitaient à investir, le FOPICA a rapidement soutenu le projet, offrant une assurance sur le retour sur investissement.

Mbaye a également remercié Gérard Sénac, ancien directeur général de la société « Eiffage Sénégal », pour sa contribution initiale au financement du projet, soulignant la complexité de la production cinématographique au Sénégal.

Le documentaire, écrit pendant la pandémie de Covid-19, a été une source de soutien pour Mbaye pendant le confinement, alors qu’il visionnait des archives pour enrichir le contenu.

Il a salué la générosité des historiens et des habitants de Saint-Louis qui ont contribué au film, ainsi que l’apport artistique de Pascal Nampémanla Traoré dans la création de peintures numériques.

La musique, quant à elle, a été assurée par des artistes renommés tels que Baaba Maal, Cheikh Tidiane Seck, le Bembeya Jazz de Guinée et Aminata Fall, ajoutant une dimension supplémentaire à l’œuvre.

Enfin, Mbaye a exprimé sa gratitude envers la monteuse Laurence Attali, soulignant son rôle essentiel dans la réalisation finale du documentaire, sans lequel, dit-il, « le rêve ne serait pas devenu un film ».

Lancement d’un Incubateur Culturel au Sénégal pour Stimuler la Créativité et l’Économie

Le ministère de la Culture et du Patrimoine historique au Sénégal vient de concrétiser la création d’un incubateur culturel visant à devenir un centre d’excellence pour la sélection et la formation des porteurs de projets culturels. Baptisé « Dal’ug xeltu ak kom » (Maison de formation et d’économie), cet incubateur a été inauguré lors d’une cérémonie officielle présidée par le ministre Aliou Sow.

Sous la direction des arts et dédié au producteur sénégalais Mamadou Konté, fondateur du festival « Africa fête », l’incubateur, établi à la Maison de la culture Douta-Seck à Dakar, démarre avec un budget de 1,3 milliard de francs CFA, selon le ministre Sow. Celui-ci souligne que l’incubateur servira de point central pour la sélection, la pré-incubation, l’incubation, la formation, le renforcement des capacités, l’orientation et le coaching des porteurs de projets culturels.

Le ministre de la Culture voit dans cet incubateur une réponse aux défis économiques du secteur culturel, un domaine contribuant significativement au produit intérieur brut du pays. Il insiste sur l’importance de préparer les jeunes entrepreneurs culturels pour éviter les échecs potentiels, soulignant ainsi le rôle préventif de l’incubateur.

Les acteurs culturels formés au sein de cet incubateur seront éligibles aux fonds publics, souligne Aliou Sow. Il espère également un soutien des autres ministères, des partenaires nationaux et des mécènes pour accompagner cette dynamique culturelle, économique et sociale.

Le directeur général du Bureau opérationnel du suivi du Plan Sénégal émergent (BOS/PSE), El Ousseyni Kane, salue cette initiative comme la première d’une série de neuf incubateurs prévus dans le cadre du Programme d’actions prioritaires du Plan Sénégal émergent (PAP2). Il souligne l’importance de créer des liens avec l’écosystème culturel en développement et propose un effet de levier avec d’autres institutions et structures de financement.

Cette mise en place de l’incubateur est saluée par les professionnels de la culture, notamment la chorégraphe Mariane Niox, qui considère cela comme une excellente opportunité pour les autodidactes du secteur culturel ayant de nombreuses idées mais peu de savoir-faire sur la gestion de leurs projets.

Des professeurs sénégalais publient un manuel de philosophie axé sur les réalités culturelles locales

Cinq enseignants de philosophie à la retraite, dont Amadou Alpha Sy, ont collaboré pour rédiger un manuel intitulé « Cours et textes pour apprendre à philosopher ». L’objectif de cet ouvrage est de mettre fin à la dépendance automatique à l’importation de livres étrangers dans cette matière.

Lors de la cérémonie de présentation et de dédicace, Mamadou Kabirou Gano, co-auteur et professeur au Lycée des jeunes filles Ameth Fall, a souligné la nécessité de rompre avec l’importation mécanique de matériel didactique, principalement des livres de philosophie français, qui, selon lui, sont conçus pour un public français.

Ce manuel, considéré comme le premier complet rédigé par un collectif de professeurs sénégalais depuis les indépendances, vise à être un outil « efficace et pratique » pour accompagner les élèves de terminale et les enseignants. L’approche adoptée dans la rédaction se base sur les réalités culturelles nationales et utilise des textes produits en partie par des Africains, dans le but de construire des identités en harmonie avec le vécu des élèves.

Mamadou Kabirou Gano a souligné que l’ouvrage répond aux exigences du programme de philosophie du ministère de l’Éducation nationale. En mettant l’accent sur la nécessité de construire une identité locale, le manuel encourage les élèves et les enseignants à se servir du patrimoine culturel universel ainsi que des productions d’auteurs africains.

Composé de quatre parties alignées sur les constituants du programme de philosophie, le manuel aborde des thèmes tels que la réflexion philosophique, la vie sociale, l’épistémologie et l’esthétique. Les auteurs de cet ouvrage sont Alassane Kitane, Alpha Amadou Sy, Mamadou Mbodj, Thierno Guèye, et Mamadou Kabirou Gano, tous des professeurs de philosophie à la retraite ou formateurs.

L’école élémentaire Tafsir Aliou Mor Boye ,honorée en tant que site historique,

L’éducation est un pilier fondamental de la société, et il arrive parfois que des lieux d’apprentissage deviennent des témoins vivants de l’histoire, symbolisant le cheminement et le succès d’individus remarquables. C’est le cas de l’école élémentaire Tafsir Aliou Mor Boye à Foundiougne, désormais honorée en tant que site historique, une décision prise par le ministre de la Culture et du Patrimoine historique du Sénégal, Aliou Sow, lors de l’inauguration du Salon national du Livre à Fatick.

Cette école, où le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a fait ses premiers pas dans le monde de la connaissance, se voit ainsi élevée au rang de patrimoine historique. Le ministre Aliou Sow justifie cette décision par l’importance de cette institution dans la formation du chef d’État actuel. Il affirme que cette école a joué un rôle déterminant dans le parcours éducatif de Macky Sall, soulignant que « tout a commencé à Foundiougne ». C’est dans cet établissement que le président a acquis les bases de l’éducation, jetant ainsi les fondations de sa réussite future en devenant un « brillant chef d’État et travailleur ».

Il est indéniable que l’éducation reçue à l’école élémentaire Tafsir Aliou Mor Boye a été un catalyseur essentiel dans le développement intellectuel et personnel du Président Macky Sall. Le ministre Aliou Sow, en honorant cet endroit emblématique, met également en lumière l’engagement du président envers la culture. Il souligne l’importance de célébrer « un homme de culture, un défenseur de la culture » tout en déclarant que le thème retenu pour cette année est « La culture sous le magistère du Président Macky Sall », un hommage approprié à son leadership.

Cette reconnaissance officielle de l’école primaire de Foundiougne souligne non seulement l’importance de l’éducation de qualité pour façonner des leaders, mais aussi le lien étroit entre l’éducation, la culture et le développement personnel. Cette décision témoigne du rôle crucial des institutions éducatives dans la formation des individus et dans la construction de l’histoire nationale.

En honorant cet établissement historique, le Sénégal rend hommage à l’impact de l’éducation sur le destin d’un individu et célèbre la valeur de la culture dans la formation d’un leader tel que le Président Macky Sall. L’école élémentaire Tafsir Aliou Mor Boye de Foundiougne, maintenant classée site historique, incarne à la fois la grandeur de l’éducation et la puissance de la culture dans le façonnement des destins exceptionnels.

Signature d’un Accord Culturel Entre le Maroc et le Sénégal

Le Ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication du Maroc, Mohamed Mehdi Bensaid, et son homologue sénégalais, Aliou Sow, ont officialisé un mémorandum d’entente pour renforcer la coopération culturelle entre les deux pays.

Ce mémorandum, paraphé dans le cadre de la participation du Maroc comme pays invité d’honneur à la 12ème édition du Festival national des arts et cultures (FESNAC) à Fatick, vise à développer et consolider la collaboration culturelle et artistique entre le Royaume du Maroc et la République du Sénégal.

L’accord s’articule autour de plusieurs points clés, dont la promotion des arts et de la culture, la préservation du patrimoine, et le renforcement des échanges artistiques. Il engage les deux nations à encourager la participation mutuelle à des événements culturels internationaux, la promotion de l’échange d’expertise entre les bibliothèques nationales, la coopération entre les compagnies théâtrales et cinématographiques, ainsi que la protection du patrimoine culturel et archéologique.

La cérémonie de signature s’est déroulée à Dakar, au musée du Monument de la Renaissance africaine, en présence de l’ambassadeur de SM le Roi au Sénégal, Hassan Naciri, et d’autres membres de la délégation marocaine accompagnant M. Bensaid. Cet accord démontre l’engagement des deux nations à promouvoir et à préserver leur richesse culturelle et artistique tout en renforçant les liens d’amitié et de coopération entre le Maroc et le Sénégal.

Engagement présidentiel pour le rayonnement culturel et la préservation du patrimoine

Le président de la République du Sénégal a récemment mis en lumière les réalisations majeures et les investissements significatifs consentis dans le domaine culturel, démontrant un fort engagement en faveur de la valorisation et de la préservation du riche patrimoine du pays.

Parmi les initiatives phares, le chef de l’État a souligné la création d’infrastructures culturelles emblématiques telles que l’École nationale des Arts et métiers de la Culture, le Théâtre national Daniel Sorano, le grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose, le Musée des Civilisations noires, et le futur Musée dédié à la vie et à l’œuvre du prophète Mohamed. Il a également mis en avant le lancement des travaux du Mémorial de Gorée, renforçant ainsi l’engagement envers la préservation du patrimoine historique et culturel.

Par ailleurs, le Sénégal a été honoré par l’UNESCO avec l’inscription de plusieurs sites au patrimoine mondial, notamment l’Ile de Gorée, le Delta du Saloum, les mégalithes de Sénégambie, ainsi que des éléments culturels traditionnels tels que le xooy, le kankurang et le ceebu jën. Cette reconnaissance internationale atteste de la richesse et de l’importance du patrimoine culturel sénégalais à l’échelle mondiale.

Le président a également mis en exergue le soutien accordé aux artistes et à l’industrie culturelle. Des mesures concrètes telles que la promulgation de la loi sur le statut de l’artiste, la protection des droits d’auteur contre la piraterie et l’augmentation des fonds dédiés à l’industrie cinématographique et audiovisuelle ont été mises en place. De plus, des efforts ont été déployés pour développer les cultures urbaines et les industries créatives.

le président a souligné l’importance de valoriser l’entrepreneuriat culturel, encourageant ainsi les initiatives visant à soutenir et à renforcer l’industrie culturelle sénégalaise, contribuant ainsi au développement socio-économique du pays.

Ces actions gouvernementales témoignent de l’engagement du Sénégal en faveur de la culture, non seulement comme un vecteur de rayonnement et d’identité nationale, mais aussi comme un levier essentiel dans la construction d’une société dynamique et prospère.

Le Président Macky Sall inaugure la 12e édition du Festival National des Arts et Cultures (FESNAC)

Sous l’égide du Président Macky Sall, la 12e édition du Festival National des Arts et Cultures (FESNAC) a débuté à Fatick, mettant en lumière l’expression artistique et culturelle du Sénégal. Placé sous le thème évocateur « Macky, les arts et le patrimoine », cet événement d’envergure réunit des acteurs culturels des 14 régions du pays, des partenaires culturels et met en avant le Maroc en tant que pays invité d’honneur.

Cet événement phare, s’étalant sur plusieurs jours, offre une plateforme dynamique pour les échanges professionnels, les colloques et les visites de sites patrimoniaux et mémoriaux, tout en organisant simultanément un Salon national du Livre. Cette combinaison variée d’activités vise à promouvoir la diversité culturelle et artistique du Sénégal, renforçant ainsi son identité nationale.

La reconnaissance de l’engagement inébranlable du Président Macky Sall envers la culture se manifeste à travers l’introduction du Prix international « Macky SALL, Culture, Paix et Développement ». Cette distinction, rendant hommage au président, souligne ses efforts soutenus pour la promotion de la culture, la consolidation de la paix et le développement durable dans le pays.

Sous le leadership éclairé de Macky Sall, le secteur culturel a connu des avancées significatives, marquées par des projets d’infrastructures culturelles, le soutien aux artistes, la promotion du patrimoine et des initiatives visant à renforcer davantage le domaine culturel du pays. Ces réalisations témoignent de l’engagement continu du gouvernement envers l’épanouissement et la préservation de la richesse culturelle du Sénégal.

Le FESNAC à Fatick est non seulement une célébration de la diversité artistique et culturelle du pays mais aussi un témoignage de l’engagement ferme en faveur d’une culture vibrante et dynamique, jouant un rôle essentiel dans la construction d’une identité nationale forte et inclusive pour le Sénégal.

Hommage à l’héritage journalistique : Présentation de livres révélateurs sur l’évolution de la presse sénégalaise

La cérémonie de dédicace des livres « Naissance de la presse quotidienne au Sénégal : l’épopée de Paris-Dakar et de Dakar-Matin (1937-1970) » et « Le Sénégalais entre humeurs et frasques », écrits respectivement par les journalistes Mamadou Koumé et Cheikh Tidiane Ndiaye, a rassemblé un public varié, incluant des amis, des parents, d’anciens collègues et des étudiants des deux auteurs à Dakar. Organisée par l’Agence de presse sénégalaise (APS), cette rencontre a été marquée par la présentation et la dédicace des ouvrages par leurs auteurs.

Mamadou Koumé, auteur de « Naissance de la presse quotidienne au Sénégal », a partagé son ambition de dévoiler l’histoire du journal Paris-Dakar, devenu Dakar-Matin, mettant en lumière son fonctionnement et sa manière de traiter l’actualité sénégalaise. Tiré de sa thèse de doctorat soutenue en 1991 à l’Institut français de presse de l’université Paris-II, cet ouvrage de 214 pages, publié chez L’Harmattan Sénégal, offre une perspective sur l’émergence du premier quotidien du pays.

Évoquant l’opportunisme et la prudence des journaux Paris-Dakar et Dakar-Matin, Mamadou Koumé souligne le rôle pionnier des Breteuil dans le panorama médiatique sénégalais, tout en abordant les événements sur lesquels ces journaux ont choisi de garder le silence, tels que le massacre de soldats à Thiaroye en 1944 ou la rivalité entre Léopold Sédar Senghor et Mamadou Dia.

De son côté, Cheikh Tidiane Ndiaye, salué pour sa maîtrise des genres journalistiques libres, a réuni 56 chroniques dans « Le Sénégalais entre humeurs et frasques ». Publiés principalement sur le fil de l’APS, ces textes reflètent divers aspects de la société sénégalaise, couvrant des sujets allant de la santé à l’éducation, en passant par la politique et l’environnement.

L’événement a été marqué par les éloges de Diégane Sène, qui a qualifié le travail de Mamadou Koumé de « remarquable », soulignant l’intérêt historique de son ouvrage et déplorant par ailleurs le manque de préservation de la mémoire de la profession de journaliste au Sénégal. En outre, Cheikh Tidiane Ndiaye a été décrit par Mamadou Koumé comme un « esthète de l’écriture », et les chroniques présentées dans son livre offrent un regard varié sur la réalité sociale sénégalaise.

 

« Dakar-Niger : Retour sur la Grève Historique » – Une pièce de théâtre captivante sur l’épopée des cheminots

La compagnie du Théâtre national Daniel Sorano a présenté un spectacle émouvant jeudi dernier, retracant la grève historique des cheminots de la ligne Dakar-Niger (10 octobre 1947 – 19 mars 1948). La mise en scène a brillamment capturé l’essence dramatique et comique de cette bataille syndicale, annonciatrice des luttes futures pour la libération des peuples africains du joug colonial.

Intitulée « Dakar-Niger (10 octobre 1947-19 mars 1948) : chronique d’une lutte contre l’iniquité », cette pièce met en lumière le rôle crucial des femmes dans ce combat. Adaptée du roman de Sembène Ousmane, « Les bouts de bois de Dieu », cette représentation met en scène la vision de Mamadou Seyba Traoré.

Un public nombreux, comprenant le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy, et Moussa Sembène, fils du regretté cinéaste, a assisté à cette pièce.

Durant près de deux heures, la pièce a revécu la lutte acharnée de vingt mille cheminots de la ligne Dakar-Bamako, surnommés « Les Bouts de bois de Dieu », durant leur grève commencée le 10 octobre 1947.

Elle a mis en lumière divers personnages de ce mouvement, du sage leader Ibrahima Bakayoko, interprété par Ibrahima Mbaye « Thié », à Ramatoulaye, la non-voyante, et les femmes de Thiès, Dakar et Bamako.

Ces individus ont fait preuve d’une résilience exceptionnelle face à la répression coloniale, la corruption, la faim, et les divisions internes qui ont marqué cette période difficile.

Le metteur en scène a souligné le triomphe et la solidarité de cette épreuve, où malgré l’incarcération du leader syndical Ibrahima Sarr et le licenciement de grévistes, les manifestants ont finalement obtenu une augmentation salariale de 20%.

Cette grève a marqué un tournant dans la relation entre la population et l’administration coloniale, a-t-il ajouté, soulignant également le rôle central des femmes dans cette lutte.

Mamadou Seyba Traoré a expliqué que l’adaptation du roman de Sembène a été difficile mais fascinante, cherchant à rendre hommage à la fois à Sembène et aux femmes ayant participé à la grève. Malgré les contraintes de durée, le metteur en scène a réussi à capturer l’essentiel de cette épopée dans une performance théâtrale mémorable.

Bien que le public ait regretté l’absence des images prévues et relevé des problèmes techniques de sonorisation, le ministre a souligné l’importance des arts scéniques pour donner vie aux œuvres littéraires, en particulier pour leur capacité à transmettre émotions et messages d’une manière unique.

Voyage artistique vers l’harmonie : Exposition ‘YOONU CI BIIR’ à Maurice Gueye »

L’exposition artistique, inscrite dans le cadre de la 12ème édition du Partcours, touche à sa fin au centre culturel Maurice Gueye. Cette exposition d’art plastique, devenue un rendez-vous incontournable dans l’agenda culturel sénégalais, a été associée, pour cette édition, au forum sur le bien-être, initié par l’ONG Tostan sous le thème «YOONU CI BIIR» (Le chemin à l’intérieur). Ce thème reflète l’actualité centrée sur la préservation du cadre de vie et des écosystèmes naturels.

Les artistes Omar Diouf, connu sous le nom de «Yafane», et Fatim Soumaré ont présenté une œuvre qui réunit l’humain à son environnement naturel, illustrant le chemin intérieur menant au bien-être. «YONNU CI BII» est un espace invitant à plonger dans l’univers de l’imagination, à le rêver plutôt qu’à le connaître.

À travers le voyage créatif évoqué par Fatim Soumaré et Omar Diouf Yafane, ces deux artistes nous emmènent dans une immersion au cœur de leur monde. Ce périple explore le chemin vers la nature, rappelant l’importance vitale de l’environnement pour l’humanité.

L’œuvre se compose de deux haies en fer, sur lesquelles des rubans multicolores symbolisent les anciennes palissades villageoises. En arrière-plan trône un grand arbre, entouré de nids d’oiseaux suspendus, certains dans les branches, d’autres au cœur du tronc, et d’autres encore disséminés de part et d’autre du chemin.

Les artistes, autodidactes, nous invitent à travers leur environnement à explorer la subtilité des frontières entre l’art et les rites. Ils soulignent la fonction thérapeutique de l’art, une pratique profondément enracinée et largement partagée dans nos sociétés.

Fatim et Yafane nous guident dans ce cheminement intérieur, un voyage dont l’objectif est de conduire vers l’équilibre et le bien-être.

«Le thème de l’exposition est le bien-être, et tout le monde veut le bien-être. Nous avions dit qu’on allait créer quelque chose qu’on ne voit plus de nos jours. Ce sont les palissades en ‘crintin’. Autrefois, c’est ce qu’on utilisait pour clôturer les concessions familiales, avec le fil de fer pour tisser tout ça. Les nids représentent les berceaux originels, chaque être a une origine. Ce qui m’a surtout poussé, j’avais un grand arbre déraciné dans la brousse, où j’habite avec les nombreux nids par terre, j’ai pensé construire une œuvre autour de cet environnement pour rappeler aux hommes le devoir de protéger l’écosystème et la biocénose qui le peuple», explique Omar Diouf Yafane à propos de leur œuvre.

Cette création demeure visible dans la salle de conférence du centre culturel Maurice Gueye jusqu’au dimanche prochain.

Exploration poétique : ‘Nos âmes au stylo’ d’Adama et Demba Thiam

Deux anciens élèves du lycée de Ogo, situé dans le département de Matam au nord du Sénégal, Adama Thiam et Demba Thiam, ont récemment dévoilé un recueil de poèmes intitulé « Nos âmes au stylo ». Ce livre de 84 pages, édité par Plumamare Sénégal, explore leur expérience scolaire et leur enfance dans leur village natal, offrant une plongée dans divers aspects de leur vie quotidienne et de celle de leur entourage.

À travers plusieurs chapitres thématiques, les auteurs partagent leurs réflexions sur leur vécu d’élèves, leur enfance à Ogo ainsi que sur la vie quotidienne dans leur communauté. Adama Thiam, l’un des auteurs, explique que ce livre vise à refléter non seulement leur propre parcours, mais également celui de tous ceux qui ont grandi dans la région du Fouta, offrant ainsi une identification pour les lecteurs partageant des expériences similaires, que ce soit à l’école ou dans la vie quotidienne.

Dans cette œuvre, Adama Thiam raconte avoir découvert sa passion pour l’écriture il y a trois ans, lorsqu’il était en classe de Seconde, en rejoignant un groupe littéraire nommé « La Forge des mots », animé par un professeur de français. Ce groupe a été déterminant pour lui, avec ses exercices d’écriture, les déclamations de poèmes en slam et les ateliers, qui ont stimulé son inspiration.

Lors de la présentation du recueil, en présence du préfacier Abdou Rahmane Diène, également professeur de français et initiateur de « La Forge des mots », Adama Thiam évoque son parcours et ses motivations pour écrire, tout en soulignant l’importance de cette expérience littéraire dans son choix d’études universitaires en espagnol à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Adama et Demba ont commencé à écrire des poèmes alors qu’ils étaient respectivement en Seconde et en Première, en 2020. Leur collaboration a été marquée par des échanges d’idées et de textes avant de parvenir à une sélection commune.

En ce qui concerne le titre du recueil, initialement choisi par un jeune passionné de poésie, les deux auteurs ont finalement opté pour « Nos âmes au stylo ». Adama Thiam, intéressé par une carrière dans la poésie, a également consacré un chapitre à la langue espagnole, illustrant ainsi son affection pour cette langue.

Quant à Demba Thiam, diplômé depuis 2022, il poursuit ses études en Langues étrangères appliquées en France, après un semestre passé au département d’anglais de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Cette expérience internationale reflète son engagement continu dans le domaine des langues étrangères.

58 artistes du monde entier participeront à la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar »

La directrice artistique de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, Salimata Diop, a annoncé la sélection de 58 artistes représentant une vaste gamme de pays pour l’exposition internationale prévue du 16 mai au 16 juin 2024.

Les artistes choisis proviennent de pays africains, européens, des États-Unis et d’Amérique latine, parmi lesquels le Sénégal, l’Afrique du Sud, la France, la Tunisie, la République Dominicaine, le Mali, la Colombie, la Côte d’Ivoire, le Nigéria, l’Éthiopie, le Kenya, l’Algérie, le Bénin, la Sierra Leone, les États-Unis, le Maroc, le Gabon, le Cameroun, le Burkina Faso, l’Argentine, le Mexique et l’Ouganda.

Cette sélection inclut des artistes sénégalais tels que Arebanor Bassène, Mad In Pixel, Mohamed Diop, Aliou Diack et Dior Thiam.

La directrice artistique a salué la rigueur du processus de sélection basée sur des critères de qualité, de maîtrise et d’originalité de la création. Elle a également souligné que l’exposition sera centrée sur la thématique de cette édition, ‘The Wake – L’éveil, le sillage’, offrant une expérience immersive grâce à une scénographie narrative et évocatrice.

Salimata Diop a mis en avant la diversité des médiums artistiques présents, allant du dessin à la réalité virtuelle, en passant par le son, la sculpture et la photographie. Elle a souligné l’engagement de la biennale en faveur de l’exclusivité et de la célébration de la diversité artistique à travers le monde et la diaspora.

De plus, la secrétaire générale de la biennale, Marième Ba, a mentionné que le Cap Vert était pressenti comme pays invité d’honneur, tandis que les États-Unis d’Amérique avaient accepté l’invitation d’honneur pour cet événement artistique majeur.

Intronisation du nouveau chef coutumier de Walaldé : Héritage ancestral et rôle contemporain »

Le village de Walaldé, dans l’Ile à Morphil (Podor), a récemment célébré l’intronisation de son nouveau chef coutumier, « Farba » Mamadou Amadou Guéladio Dieng. Il succède à feu « Farba » Bocar Demba Korka Dieng, ayant dirigé la chefferie pendant 35 ans avant son décès il y a six mois.

La cérémonie, honorée par la présence de divers invités de villages voisins et de représentants officiels, s’est déroulée en présence de personnalités telles que les « Farba » de Wothi, Ibrahima Dieng, et de Diowol, Amadou Rella Diack, ainsi que d’autres dignitaires locaux.

Âgé de 84 ans et ancien enseignant à la retraite, « Farba » Mamadou Amadou Guéladio Dieng, de la lignée de Weyndé Dieng, est désormais le gardien de cette traditionnelle succession remontant à Mbagnou Sargane, le premier Farba en 1300 après J.C, comme expliqué par son frère, Ardo Amadou Guéladio Dieng.

La cérémonie d’intronisation s’est déroulée dans une atmosphère empreinte de traditions, où le turban blanc, symbole de cette fonction, a été remis à « Farba » Mamadou Amadou Guéladio Dieng après les prières d’Imam Thierno Amadou Tidiane Aw.

Le maire de la commune, Moussa Sow, a souligné l’importance du rôle traditionnel du chef coutumier dans le maintien de la cohésion sociale et a rappelé le respect des prérogatives de cette institution, affirmant qu’elle demeure une réalité à Walaldé.

L’adjoint au sous-préfet de Cas-Cas, Xavier Tine, a salué l’intégrité morale et l’expérience des chefs coutumiers, reconnaissant leur rôle crucial dans la gestion communautaire. De plus, le représentant du ministre de la Culture et du Patrimoine historique a envisagé la réhabilitation de la chefferie traditionnelle, soulignant son implication significative dans la vie citoyenne.

Exposition “ trois villes en mouvement “ le long du fleuve Sénégal à Saint-Louis

La ville de Saint-Louis (nord) accueille actuellement le vernissage d’une exposition dédiée à “ trois villes en mouvement “ le long du fleuve Sénégal , dans le cadre du programme de “Maîtrise et adaptation  des villes intermédiaires “ (MAVIL) . L’exposition , qui se tiendra jusqu’au 31 décembre , vise à restituer et illustrer les dynamiques urbaines traditionnelles au Sahel , mettant en lumière les villes de Bakel au Sénégal , Kayes au Mali et Kaédi en Mauritanie. En suivant les méandres du fleuve Sénégal et en explorant les ruelles de ces villes , les visiteurs sont conviés à partager le quotidien des riverains , acteurs et témoins de territoires en évolution . 

L’exposition offre ainsi une perspective originale sur les dynamiques urbaines dans cette région .

Lancée en 2020 pour une durée de dix ans , Le programme MAVIL vise à accompagner les acteurs des villes de la moyenne vallée du fleuve Sénégal dans la compréhension et la maîtrise des enjeux territoriaux . 

Miss Sénégal 2020 : Amina Badiane saisit la justice

La présidente du comité d’organisation du concours de beauté Miss Sénégal dépose une plainte e 22 novembre 2021. Amina Badiane va saisir la justice pour « dénonciation calomnieuse » dans l’affaire du viol de Fatima Dione.

C’est un nouveau rebondissement dans l’affaire du viol présumé de Fatima Dione, miss Sénégal 2020. La présidente  du comité d’organisation de ce concours national de beauté va saisir la justice pour « dénonciation calomnieuse, diffamation et mise en danger de la vie d’autrui ». L’information relayée par l’Observateur provient de ses avocats. Amina Badiane fait l’objet des accusations de proxénétisme depuis les diverses révélations de Fatima Dione.

En effet, critiquée dans ses réactions de faire l’apologie du viol, l’ancien mannequin avait réagi dans une vidéo pour demander pardon. La clameur des soutiens de Fatima Dione sur les réseaux sociaux a amené les féministes à entrer dans la danse. S’exprimant sous l’anonymat dans leurs interventions, elles auraient traité Amina de « proxénète » dans un ton dur. Pour tenter de lui remonter le moral, sa famille lui a exprimé son soutien dans une correspondance.

Ainsi, l’affaire de viol de Fatima Dione miss Sénégal 2021 a embrasé le comité d’organisation depuis la semaine dernière. Les accusations et répliques des deux parties ont entraîné plusieurs  ruptures de partenariat avec le comité incriminé. Cette affaire à rebondissement prend une tournure plutôt judiciaire.

Miss Sénégal 2020 : un scandale de viol embrase le Comité d’organisation

Suite aux révélations de Fatima Dione, Miss Sénégal 2020 de son viol par des inconnus entraînant une grossesse, la présidente du Comité d’organisation Amina Badiane semble lui attribuer le tort. La dénonciation de la Miss a entraîné l’implication de la justice dans l’affaire. La réaction de la PCO a conduit au retrait des véhicules par le partenaire Cfao Motors.

Miss Sénégal 2020 a dénoncé ses mésaventures. La présidente du Comité d’organisation a répliqué. Les réactions se multiplient. Ce 19 novembre 2021, un partenaire du Comité d’organisation Miss Sénégal, Cfao Motors a décidé de ne plus soutenir la structure. Dans un communiqué signé de la direction générale, Cfao Motors Sénégal frappe le point sur la table. Le partenaire s’indigne et sanctionne. « Cfao Motors Sénégal condamne fermement les propos tenus par la présidente du Comité Miss Sénégal. Ces propos vont  à l’encontre de nos valeurs. Par conséquent, nous avons décidé de mettre un terme au partenariat avec Miss Sénégal et retirons tous  nos véhicules », a révélé l’entreprise.

Mais de quels propos parle la structure ?

En effet, la présidente du Comité d’organisation (PCO) répond aux accusations de Miss Sénégal 2020. Pour se dédouaner et laver l’image de son comité, Amina Badiane a tenu des  propos suscitant des répliques. « Kougnou violer Yow la nekh», a-t-elle avancé. Traduction de senenews : « si vous êtes violée c’est parce que vous êtes consentante ».

La PCO ajoute dans une déclaration. « La seule chose que nous savons, c’est que Fatima est tombée enceinte suite à son sacre (…) Elle était chez un membre du comité d’organisation de Miss Sénégal », explique-t-elle à seneweb. Elle poursuit en éclairant. « Habituellement, lorsque les organisateurs avaient besoin d’elle, ils la faisaient loger à l’hôtel. Mais avant son voyage au Maroc, on l’a amenée dans une maison. Et nous ne connaissons pas la raison. C’est par la suite qu’on nous a fait savoir que le voyage n’aura plus lieu, qu’il a été annulé à cause de la Covid-19 ».

A quoi répond Amina Badiane ?

Une série d’actes a conduit Miss Sénégal 2020 à sortir de son silence. L’essentiel des accusations porte sur le viol dont Fatima Dionne a été victime. Un acte qui a abouti à une  grossesse d’un auteur inconnu. La reine de beauté y ajoute les promesses non tenues du Comité d’organisation. Puis, l’abandon durant la maladie. La cerise sur le gâteau est le retrait des avantages dont elle jouissait.

La batterie judiciaire en action

Outre la réaction de Cfao Motors Sénégal, l’opinion publique a réagi dans l’indignation. Les révélations ont incité la justice à s’impliquer dans l’affaire. Le ministère public a pris la décision de se saisir de l’affaire. Libération et sénénews ont signalé l’implication d’autres autorités telles la brigade des mœurs, la DSC et la sûreté urbaine.