Visite Officielle d’Ambroise Fayolle à Dakar : Un soutien renforcé pour le secteur privé Sénégalais

Ce vendredi 6 septembre 2024, Ambroise Fayolle, Vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI), entame une visite officielle à Dakar. Durant son séjour, il s’entretiendra avec le Premier ministre Ousmane Sonko et rencontrera divers représentants des instances diplomatiques, ainsi que des acteurs financiers clés.

L’objectif principal de cette visite est de renforcer le soutien au secteur privé et aux entreprises sénégalaises. À cette occasion, un nouvel accord de financement sera signé avec l’Union européenne et le Crédit Agricole, afin de développer des chaînes de valeur agricoles durables au Sénégal. De plus, M. Fayolle annoncera les premières affectations de fonds destinés aux entreprises et porteurs de projets, en lien avec les partenariats financiers déjà conclus avec la Banque Atlantique et COFINA Sénégal.

« Je suis très heureux de me rendre au Sénégal pour renforcer notre partenariat en faveur du secteur privé et des entreprises sénégalaises », a déclaré M. Fayolle avant son départ. Il a souligné l’importance de mettre en place des solutions de financement adaptées aux besoins des entreprises, notamment celles gérées par des jeunes et des femmes, qui sont des moteurs essentiels de la croissance et de l’emploi au Sénégal.

Ousmane Sonko Préside un Conseil Interministériel sur l’Économie d’Énergie

Ce matin, le Building administratif Mamadou Dia a accueilli un Conseil interministériel crucial consacré à l’économie d’énergie. Sous la présidence du Premier Ministre Ousmane Sonko, cette réunion a rassemblé de nombreux acteurs du secteur pour discuter des stratégies visant à réduire la consommation énergétique au Sénégal.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts constants du gouvernement pour promouvoir une gestion plus efficiente des ressources énergétiques du pays. À l’heure où la demande en énergie continue de croître, il devient impératif de mettre en place des politiques qui encouragent l’économie d’énergie et l’utilisation de sources renouvelables.

Le Conseil interministériel d’aujourd’hui marque une étape clé vers l’adoption de mesures concrètes et durables, visant à assurer une consommation énergétique plus rationnelle et à préserver les ressources pour les générations futures.

Forum International sur la conformité et la transparence à Dakar : Un événement clé pour le commerce Africain

La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) et le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) organisent conjointement un Forum international crucial sur la conformité et la transparence dans les transactions commerciales et financières en Afrique. Cet événement se tiendra du 4 au 6 septembre 2024 à Dakar, Sénégal.

L’objectif principal de ce Forum est d’améliorer le commerce intra-africain et de renforcer le commerce global de l’Afrique en se conformant aux normes internationales de réglementation et de conformité. « Ce Forum est conçu pour améliorer le commerce intra-africain et soutenir le commerce global de l’Afrique avec le reste du monde en s’alignant sur les normes internationales en matière de conformité afin de renforcer la crédibilité et de créer un commerce global sûr », a déclaré Idrissa Diop, directeur de la conformité d’Afreximbank.

Les discussions porteront notamment sur les exigences du Groupe d’action financière (GAFI) en matière d’identification des bénéficiaires ultimes (UBO), visant à assurer la transparence et la responsabilité dans les transactions financières et commerciales. Cet événement rassemblera des banquiers centraux, des banquiers commerciaux, des agents de conformité, des experts en commerce, des représentants d’institutions financières et des fournisseurs de technologie de toute l’Afrique, ainsi que des délégués venant du Royaume-Uni, d’Europe, de Russie et des Émirats arabes unis.

En outre, le Forum explorera le rôle transformateur de l’intelligence artificielle (IA) dans les processus de conformité, présentant les dernières technologies en la matière. Les stratégies permettant aux pays africains de réaliser les réformes nécessaires pour être retirés de la liste grise du GAFI seront également abordées.

Ce Forum représente une plateforme essentielle pour les experts en conformité et en contrôle, leur offrant l’opportunité de discuter des exigences actuelles et de leur impact pratique sur la facilitation du commerce en Afrique.

Lancement d’un nouveau système de paiement instantané et interopérable en UEMOA

La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) annonce le lancement de la phase pilote du système de paiement instantané interopérable de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) le 22 juillet 2024. Cette initiative marque une avancée significative vers l’inclusion financière et la fluidité des transactions dans la région.

Avantages du Nouveau Système de Paiement

Simplicité et rapidité des transactions : Les usagers pourront effectuer des paiements en quelques clics ou en scannant un QR Code, avec des fonds disponibles instantanément pour le bénéficiaire.

Accessibilité : Le système est conçu pour être accessible à tous les usagers, indépendamment du type de compte ou de l’institution financière, facilitant ainsi les transactions entre différentes entités financières.

Inclusion financière : Ce nouveau système est un levier important pour favoriser l’inclusion financière en permettant un accès facilité aux services financiers pour les populations non bancarisées, améliorant ainsi leur participation économique.

Innovation financière : En introduisant ce système, la BCEAO ouvre la porte à de nouvelles possibilités pour les acteurs du secteur financier, stimulant ainsi l’innovation et le développement de nouveaux services.

Un Pas vers la Modernisation Financière

Le lancement de ce système de paiement instantané et interopérable représente un pas important vers la modernisation des infrastructures financières dans la région UEMOA. Il permettra non seulement de simplifier les transactions quotidiennes pour les usagers mais aussi de renforcer l’intégration économique régionale.

En facilitant les paiements instantanés, la BCEAO répond à une demande croissante de services financiers plus rapides et plus accessibles. Ce système promet de transformer le paysage financier de l’UEMOA, rendant les transactions plus sûres, plus rapides et plus inclusives.

Le FMI annonce un financement de 230 milliards de FCFA pour le Sénégal

Le Chef de la Mission du FMI au Sénégal, Edouard Gemayel, a annoncé mercredi que le Sénégal pourrait recevoir près de 230 milliards de FCFA à la mi-juillet 2024. Cette annonce a été faite lors d’une conférence de presse dans le cadre de la deuxième revue du programme économique et financier 2023-2026 soutenu par le FMI.

“A l’issue de l’examen du Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), le Sénégal aura accès à 230 milliards de FCFA”, a déclaré M. Gemayel. Ce financement s’inscrit dans un programme global de 1150 milliards de FCFA conclu avec le FMI. Lors de la première revue concluante, le Sénégal avait déjà reçu 169 milliards de FCFA.

Le FMI a également relevé un surfinancement lors de la dernière émission de l’Eurobond du gouvernement sénégalais, indiquant que le gouvernement dispose actuellement de plus de liquidités que nécessaire. Des discussions sont en cours pour utiliser ce surfinancement afin de réduire la dette.

En termes de perspectives économiques, le FMI prévoit une croissance de 10,1% pour le Sénégal en 2025 et une baisse de l’inflation à 2%. Pour 2024, la croissance est projetée à 7,1%, bien que l’inflation devrait diminuer de 4% à 3,9%.

Cette mission du FMI, en visite au Sénégal du 6 au 19 juin 2024, souligne les efforts continus pour renforcer la stabilité économique et la gestion financière du pays.

Mission du FMI au Sénégal : Évaluation des réformes économiques et perspectives de croissance

Une mission du Fonds Monétaire International (FMI) est actuellement en cours au Sénégal pour examiner la deuxième revue de son programme économique et financier. Ce programme a pour objectif de soutenir les réformes économiques et de stimuler la croissance du pays.

Durant cette mission, les discussions se concentreront principalement sur l’évaluation des performances économiques récentes du Sénégal. Cela inclut la gestion fiscale, les réformes structurelles entreprises et les perspectives de croissance à moyen terme.

Le FMI accordera une attention particulière aux défis économiques internes auxquels le Sénégal est confronté, notamment l’inflation, la gestion de la dette publique et l’amélioration de l’environnement des affaires. Ces discussions visent à identifier les moyens de renforcer la résilience économique du pays face à ces défis.

Avec le soutien continu du FMI, le Sénégal aspire à maintenir une croissance économique robuste et durable tout en améliorant les conditions de vie de sa population. Cette mission du FMI est cruciale pour sécuriser un financement supplémentaire et garantir la pérennité du développement économique du pays.

L’issue de cette revue est déterminante pour le Sénégal, car elle influencera la confiance des investisseurs et les perspectives de développement à long terme. Le gouvernement sénégalais, en collaboration avec le FMI, travaille donc activement à la mise en œuvre de réformes qui permettront de surmonter les obstacles économiques actuels et de favoriser une croissance inclusive.

 

4o

transparence dans la gestion des ressources maritimes : le Sénégal publie la liste des navires autorisés à pêcher

Le gouvernement sénégalais a récemment pris une mesure cruciale en matière de transparence dans la gestion des ressources maritimes du pays. Hier, lundi 6 mai, la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, Dr Fatou Diouf, a rendu publique la liste des navires autorisés à exercer la pêche dans les eaux sous juridiction sénégalaise.

Cette initiative vise à garantir une gestion transparente des ressources naturelles, considérées comme un patrimoine national. Le document officiel émanant du ministère des Pêches révèle que 132 navires nationaux et 19 navires étrangers ont reçu l’autorisation de pratiquer la pêche dans les eaux sénégalaises. Il est toutefois noté que les dossiers en cours de renouvellement n’ont pas été inclus dans cette liste.

Par ailleurs, des données récentes indiquent qu’au 31 décembre 2023, un total de 17 449 pirogues, nationales et étrangères, ont été recensées, avec l’attribution de 7 493 permis. Sur ce nombre, 18 permis ont été délivrés à des étrangers, représentant ainsi 43% du total des permis. De plus, pour la période allant du 1er janvier au 30 avril de cette année, l’effectif piroguier national est estimé à 17 449 pirogues, avec la délivrance de 4 754 permis, équivalant à un taux de 27,25%.

Dans le cadre de l’amélioration des conditions de travail des acteurs de la pêche artisanale, la direction de la pêche continentale a pris la décision d’installer des comités locaux de pêche artisanale. Ces comités auront pour mission de prendre en charge les préoccupations des professionnels de la pêche, notamment l’accès aux financements et aux équipements nécessaires. Cette décision vise à faciliter l’accès des acteurs de la pêche à ces ressources, tout en les accompagnant dans leurs activités maritimes.

La mise en place de ces comités régionaux s’inscrit dans une démarche plus large visant à soutenir et à promouvoir les activités économiques liées à la pêche, notamment dans des régions comme Louga, où les zones côtières telles que Potou et Lompoul sur mer sont des centres d’activités maritimes majeurs. Cette mesure devrait contribuer à la relance des activités économiques dans ces zones.

En annonçant la publication de cette liste, le gouvernement sénégalais réaffirme son engagement envers la transparence dans la gestion des ressources maritimes, un pas significatif vers une exploitation plus durable et équitable de ces précieuses ressources nationales.

Le Sénégal accueille une mission du FMI pour évaluer sa situation économique

Le journaliste Madiambal Diagne rapporte que le Fonds monétaire international (FMI) envoie une équipe d’experts au Sénégal pour une mission d’une semaine, à partir du vendredi 26 avril 2024. Cette visite intervient peu après le déplacement d’une délégation gouvernementale sénégalaise à Washington la semaine précédente, composée notamment des ministres des Finances et du Budget, de l’Économie et du Plan, ainsi que du Secrétaire général du gouvernement.

La mission sénégalaise avait pour objectif d’échanger avec le FMI sur les orientations économiques et financières envisagées par les nouvelles autorités et leur adéquation avec le programme en cours entre le Sénégal et le FMI.

Les discussions entre les deux parties étant encore préliminaires, la mission du FMI à venir permettra d’approfondir ces échanges. Le représentant-résident du FMI à Dakar, Mesmin Koulet-Vickot, souligne que cette mission évaluera la gestion économique du trimestre en cours et vérifiera la conformité des données comptables fournies par le gouvernement sortant.

La mission sera également l’occasion pour les autorités sénégalaises de confirmer leur engagement envers le programme 2023-2026, qui prévoit un décaissement total de 1150 milliards de francs CFA, et de convenir avec le FMI des modalités pour respecter ces engagements.

La délégation du FMI sollicite des rencontres avec le président de la République et le Premier ministre pour obtenir leur confirmation de poursuivre le programme. Ces rendez-vous revêtent une importance cruciale et pourraient déterminer la suite des événements. Si nécessaire, une seconde mission du FMI serait prévue pour juin 2024 afin de revoir le programme et préparer un deuxième décaissement en juillet 2024, sous réserve de validation par le Conseil d’administration du FMI.

Cependant, le gouvernement sénégalais pourrait hésiter à accepter certaines conditions du programme, notamment la réduction ou la suppression des subventions sur certains produits de base, en raison de ses engagements électoraux visant à réduire le coût de la vie. Cette position soulève des questions quant à la capacité du gouvernement à maintenir un équilibre budgétaire sans compromettre sa situation financière.

Le FMI envisage de rendre publiques les conclusions de sa mission, conformément à sa pratique habituelle.

Lancement de l’Observatoire national de la démocratie participative à Dakar

L’ONG Enda Ecopop et le projet USAID d’appui à la gestion des finances publiques ont conjointement inauguré, mardi à Dakar, un Observatoire national de la démocratie participative (ONDP). Cette initiative vise à encourager l’État et ses démembrements à adopter une approche plus ouverte et transparente dans l’élaboration de leurs budgets.

Abdoulaye Cissé, directeur exécutif par intérim de l’ONG Enda Ecopop, a souligné que ce cadre permettra à tous les acteurs impliqués dans les processus de démocratie participative, en particulier dans le budget participatif, d’accéder à toutes les informations pertinentes sur l’évolution des actions en cours. Il permettra également d’assurer le suivi des actions, ainsi que d’échanger sur les perspectives, défis et enjeux.

Mamadou Mansour Diagne, représentant du projet USAID d’Appui à la gestion des finances publiques, a souligné que cette initiative vise à mieux mettre en œuvre les directives de l’UEMAO en matière de transparence budgétaire et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques.

Pour Papa Aly Lo, chef de division étude et planification à la Direction de la promotion de la bonne gouvernance, cet observatoire contribuera à matérialiser l’engagement du Sénégal dans l’institutionnalisation de l’approche du budget participatif, dans le cadre du Partenariat pour le gouvernement ouvert.

Renforcer la coopération pour un développement durable en Afrique

Lors de la dixième session du Forum régional africain sur le développement durable (FRADD), Monique Nsanzabaganwa, vice-présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), a souligné la nécessité pour les Nations Unies et l’Union africaine d’harmoniser leurs actions afin d’attirer davantage d’investissements privés en faveur des pays africains.

Sous le thème « Renforcer le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 : l’Afrique que nous voulons et éliminer la pauvreté en période de crises multiples », cette session met en avant la nécessité de mettre l’accent sur le capital humain, le secteur privé, la jeunesse, les femmes et les ressources naturelles pour assurer un développement durable.

Monique Nsanzabaganwa a également souligné le besoin urgent de s’attaquer aux défis de réduction de la pauvreté et de renforcement des programmes de développement durable. Elle a appelé à une collaboration renforcée entre les Nations Unies et l’UA pour mobiliser les financements nécessaires.

Abdoulaye Mazaima, président de la précédente édition du forum, a mis en avant l’importance de transformer le continent africain à partir des objectifs de développement durable (ODD) pour le bénéfice des générations actuelles et futures. Il a souligné les défis multiples auxquels l’Afrique est confrontée, notamment en matière de changements climatiques et d’inégalités régionales.

Claver Gatete, secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (UNCEA), a insisté sur la nécessité de se remettre sur la bonne voie pour atteindre les ODD et l’Agenda 2063. Il a souligné l’importance d’une action transformatrice face aux défis climatiques et économiques, ainsi que le rôle crucial du secteur privé dans cet effort.

En conclusion, la coopération entre les agences des Nations unies, l’UA, les banques de développement et le secteur privé est essentielle pour catalyser un changement transformateur et assurer un développement durable en Afrique.

Les éleveurs de Kaffrine appellent à une réforme du secteur sous le prochain président

Les éleveurs de la région de Kaffrine attendent du futur président de la République une refonte de leur secteur, avec davantage de forages, un accès accru au foncier et un espace élargi pour le cheptel, selon un de leurs représentants.

Demba Ba, président de la Maison des éleveurs de Birkelane, un département de la région de Kaffrine, a exprimé les difficultés rencontrées par les éleveurs, soulignant que l’agriculture domine actuellement le secteur de l’élevage.

Dans une interview , M. Ba a rappelé les engagements pris par le président sortant, Macky Sall, lors des récentes journées de l’élevage, notamment en ce qui concerne la concrétisation des parcours de bétail pour faciliter l’accès à l’eau, visant ainsi à prévenir les conflits entre agriculteurs et éleveurs.

Il a souligné l’urgence de trouver des solutions au vol de bétail, identifié comme le principal obstacle au développement du secteur. Les éleveurs proposent d’intégrer dans le Code pénal les mesures prises lors de la Journée nationale de l’élevage de 2017 pour renforcer la sécurité.

« Nous réclamons plus de sécurité car la principale préoccupation reste le vol de bétail. Pour atteindre l’autosuffisance en moutons pendant la fête de Tabaski, il est impératif de mettre un terme à ce fléau », a déclaré le président de la Maison des éleveurs de Birkelane.

Le Forum Civil Appelle les Candidats à la Présidentielle à Se Prononcer sur les Questions Minières et le Contenu Local

Le coordinateur du Forum civil, Birahim Seck, a appelé les candidats à l’élection présidentielle du 24 mars à se positionner sur deux points cruciaux : l’opérationnalisation des fonds miniers et le renforcement du contenu local dans leurs programmes.

Lors d’un atelier de journalistes portant sur le droit d’accès à l’information et la responsabilité dans le secteur extractif, Birahim Seck a souligné l’importance pour les candidats de s’engager concrètement sur ces questions. Selon lui, il est impératif que les collectivités locales bénéficient des retombées des fonds miniers, de même que les femmes qui y résident.

En outre, Birahim Seck a insisté sur la nécessité d’intégrer des propositions tangibles concernant le contenu local dans le secteur extractif et celui des hydrocarbures. Il a exprimé sa déception face aux programmes des candidats qui, selon lui, évoquent la question de manière vague, sans entrer dans les détails.

Le représentant de la société civile a appelé à une réelle prise en compte de ces enjeux dans les programmes électoraux, dépassant le simple slogan de transparence dans la gestion des ressources naturelles. Pour Birahim Seck, il est primordial que les candidats abordent ces questions de manière approfondie.

L’atelier a également été l’occasion pour Birahim Seck de revenir sur différents projets dans le secteur extractif, notamment dans le domaine pétrolier et gazier. Il a souligné l’importance de débattre de ces sujets afin d’améliorer l’accès à l’information et de promouvoir la responsabilité dans ce secteur crucial pour le développement du pays.

Réunification des Ministères de l’Économie et du Budget : Une Étape Historique

La réunification des ministères de l’Économie et du Budget, après une séparation de cinq ans, a été officiellement marquée par la cérémonie de passation de service entre Doudou Ka et son successeur Mamadou Moustapha Ba.

Mamadou Moustapha Ba, qui a hérité du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération dans le cadre du dernier remaniement gouvernemental, gère désormais le ministère de l’Économie, des Finances et du Plan.

La réunification de ces deux départements, comme l’a souligné M. Ba lors de la cérémonie, est un événement historique qui vise à instaurer davantage de cohérence et d’efficacité dans la conduite des politiques économiques et budgétaires de l’État.

Doudou Kâ, ministre sortant de l’Économie, a mis en avant les réalisations de son mandat, notamment la signature de nombreux accords financiers avec des partenaires internationaux, visant à soutenir le développement économique du Sénégal sans grever le budget national.

Les fonds ainsi mobilisés ont été affectés à différents secteurs clés tels que les transports, l’agriculture, l’industrie, la santé et la protection sociale, dans le cadre de projets majeurs contribuant à la croissance et au développement du pays.

Le ministre sortant a également souligné les progrès réalisés par le Sénégal pour sortir de la liste des pays les moins avancés, témoignant de l’engagement du pays à renforcer sa position sur la scène internationale grâce à ses performances économiques.

Cette réunification ministérielle marque ainsi une étape importante dans la gestion et la coordination des politiques économiques et financières du Sénégal, visant à renforcer son développement et son rayonnement sur la scène mondiale.

Le Sénégal investit 500 milliards FCFA dans la construction de ponts et d’auto ponts

Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a annoncé mardi que le Sénégal a investi plus de 500 milliards FCFA entre 2012 et 2024 dans la construction de ponts et d’auto ponts.

« Depuis 2012, le Sénégal a réalisé divers projets d’infrastructure, notamment la construction de plus de 30 autoponts et ponts, ainsi que d’autres ouvrages sous les autoroutes, pour un montant total dépassant les 500 milliards de FCFA », a déclaré le ministre.

Mansour Faye a fait ces remarques à l’issue d’une visite des chantiers de l’autopont Bourguiba-Front de Terre, d’une longueur de 600 mètres, et des ponts de Diamniadio, exprimant sa satisfaction quant à l’avancement des travaux.

Il a précisé que le projet de l’autopont Bourguiba-Front de Terre devrait être réceptionné entre la fin du mois de mai et le début du mois de juin. « Étant donné l’avancement des travaux, nous sommes confiants dans le fait que nous pouvons réceptionner le projet entre fin mai et début juin », a-t-il déclaré, soulignant que l’entreprise responsable du projet avait l’habitude de livrer ses travaux en avance sur les délais.

En ce qui concerne les chantiers de Diamniadio, Mansour Faye s’est montré tout aussi optimiste. « L’avancement global des travaux pour le TER est de 43 % et de 52 % pour la Nationale 1 », a-t-il indiqué.

Ces projets comprennent la construction de deux autoponts reliant la Nationale 1 et le Train express régional (TER), visant à relier le pôle urbain de Diamniadio à la route nationale. Selon Ibrahima Pouye, ingénieur chargé de projets à l’Ageroute, le projet, d’un coût de plus de 20 milliards de FCFA, devrait être achevé en octobre 2024, après son démarrage en octobre dernier.

Lancement du comité national des points focaux genre au ministère des Finances et du Budget

Le chef de cabinet du ministre des Finances et du Budget, Mohamed Konaté, a officiellement lancé jeudi les activités du comité national des points focaux genre, dans le but de mieux intégrer l’approche genre dans les programmes et structures du ministère. Cette initiative vise à répondre aux directives du ministre de tutelle et à l’ambition exprimée par les autorités publiques en matière d’égalité homme-femme.

La première réunion du comité, présidée par M. Konaté, a réuni 19 membres représentant différentes directions, services nationaux et programmes du ministère. Il a rappelé les efforts déjà entrepris par le ministère des Finances, notamment la création de « chapitres genre » pour tous les ministères et l’allocation de budgets dédiés aux cellules genre.

La coordonnatrice de la cellule genre et équité, Katy Cissé Wone, a salué cette initiative, soulignant l’importance de cet organe stratégique pour promouvoir les droits des femmes. Elle a rappelé la distinction entre le genre, qui renvoie aux fonctions sociales, et le sexe, qui se réfère aux caractéristiques biologiques.

Seynabou Mbaye, responsable genre et équité au ministère du Travail, a mis en avant les efforts du Conseil sénégalais des femmes pour intégrer l’approche genre dans les politiques, soulignant l’importance du soutien politique pour garantir l’équité et l’égalité des genres.

Approvisionnement satisfaisant au marché de Bambey en vue du Ramadan

Le marché de Bambey (centre) est bien approvisionné en denrées de première nécessité en cette période de carême et à l’approche du Ramadan, assure Marième Fall, cheffe du service départemental du commerce. Malgré « quelques perturbations » concernant le riz ordinaire brisé et le sucre, la disponibilité des produits demeure satisfaisante, a-t-elle déclaré à l’APS.

Selon Mme Fall, le marché offre une quantité suffisante de riz brisé non parfumé, avec au moins 70 tonnes disponibles, vendues à 19 750 francs CFA le sac de cinquante kilogrammes chez les détaillants. L’huile, l’oignon et la pomme de terre importés sont également présents sur le marché, bien que les stocks locaux d’oignon et de pomme de terre soient faibles.

Soulignant les directives du président Macky Sall lors du dernier conseil des ministres, Mme Fall a rappelé l’importance de veiller à l’approvisionnement adéquat des marchés en denrées de première nécessité à des prix accessibles, en particulier pendant le Carême et en prévision du Ramadan. Elle a également souligné l’absence officielle d’augmentation de prix sur les denrées mentionnées, tout en appelant les commerçants à respecter les prix homologués.

Marième Fall a assuré que les stocks alimentaires augmenteront progressivement pour permettre aux consommateurs de passer le mois de Ramadan dans de bonnes conditions.

Les Emirats Arabes Unis font un don de 10 millions de dollars à l’OMC

Les Émirats arabes unis ont annoncé lors de la 13e conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce à Abu Dhabi qu’ils accordaient un don de 10 millions de dollars, soit 6 milliards de francs CFA, à trois fonds de financement, dont le Fonds spécial pour la pêche. Une partie de cette somme ira également au Fonds pour l’économie numérique, créé cette année, et au Cadre intégré renforcé (CIR), un partenariat multilatéral visant à aider les pays les moins avancés à intégrer le commerce dans leurs plans de développement.

Le ministre d’État pour le Commerce extérieur des Émirats arabes unis, Thani Bin Ahmed Al Zeyoudi, a souligné le rôle de l’OMC dans la sécurité mondiale, la création d’emplois et la lutte contre le protectionnisme, affirmant que son pays en est un exemple.

La directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, a mis en avant le rôle du multilatéralisme dans la résolution des problèmes causés par les guerres et le changement climatique, soulignant l’importance de l’Accord sur les subventions à la pêche pour assurer la durabilité des océans et des écosystèmes marins. Elle a également encouragé les pays à éviter les pratiques de surpêche et les subventions nuisibles à la concurrence.

Plusieurs pays ont ratifié l’Accord sur les subventions à la pêche lors de la conférence, et un fonds de financement a été créé avec une contribution de la Corée du Sud. Le Sénégal est représenté à cette conférence par le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises, Abdou Karim Fofana.

Financement de 32 millions de francs CFA pour les artisans bijoutiers à Dakar

Cent quatre artisans bijoutiers de Dakar ont été financés à hauteur de près de trente-deux millions de francs CFA par la Délégation générale à l’entreprenariat rapide pour les femmes et les jeunes (DER/FJ). Cette initiative s’inscrit dans la politique visant à améliorer le secteur de la bijouterie au Sénégal.

La Déléguée générale de la DER, Mame Aby Séye, a précisé que ce financement est destiné aux bénéficiaires des groupements d’intérêt économique (GIE) Soukali Sunu Métier et Teug Table. Le GIE « Teug Table » recevra 18 800 000 francs CFA tandis que le GIE « Soukali Sounou Métier » bénéficiera de 11 800 000 francs CFA. Le remboursement du crédit se fera à un taux de 5% avec un différé de paiement de six mois.

Ce financement permettra aux bijoutiers d’acquérir des équipements de pointe et d’avoir un fonds de roulement pour développer leur activité. Les bénéficiaires ont également bénéficié d’une formation pour renforcer leurs compétences techniques, notamment dans le domaine du filigrane, grâce au fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3 FPT).

Mamadou Kassé, président du GIE Teug Table, a souligné que cet argent sera utilisé pour l’achat de matières premières et d’outils de travail, facilitant ainsi l’accès des bijoutiers des régions reculées aux produits nécessaires à leur activité. Son homologue, Baye Khally Thiam, président du GIE « Soukali Sunu Métier », a exprimé sa gratitude envers la DER et le 3 FPT au nom des bénéficiaires.

Renforcer la transparence financière des organisations internationales en Afrique de l’Ouest

Priorité à la stabilité financière: Déclaration du Gouverneur de la BCEAO sur le changement climatique

Le gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Jean-Claude Kassi Brou, a souligné que, malgré l’importance de prendre en compte l’impact du changement climatique, les banques centrales ne doivent pas perdre de vue leur mission principale de garantir la stabilité financière.

S’exprimant mardi lors de l’ouverture d’une conférence internationale sur le rôle des banques centrales dans les politiques d’adaptation au changement climatique à Diamniadio, près de Dakar, et organisée par la BCEAO, M. Brou a affirmé : « S’intéresser à l’impact du changement climatique sur la politique de la stabilité financière ne peut pas et ne doit pas remettre en cause les objectifs et les missions des banques centrales. »

Performance fiscale record de la DGID en 2023 : Recouvrement de 2.3 trillions de FCFA et ambitions pour 2024

La Direction Générale des Impôts et des Domaines (DGID) a atteint un recouvrement de 2.3 trillions de francs CFA en 2023, représentant 85% de son objectif annuel. Cette réalisation témoigne de la constante « dynamique de performance » maintenue au cours des dix dernières années, selon Abdoulaye Diagne, Directeur Général de la DGID. Les recettes ont augmenté d’environ 161 milliards en 2023, et l’objectif fixé pour 2024 est de collecter 2.7 trillions de francs CFA, en alignement avec les prévisions économiques du pays.

La DGID envisage la mise en place d’un dispositif de facturation électronique pour faciliter le suivi des flux financiers en temps réel. Abdoulaye Diagne a exprimé le souhait que le Sénégal suive l’exemple de pays modèles en matière de digitalisation de l’Administration publique, citant la Chine.

Pour améliorer le cadre législatif et la qualité des services fiscaux, la DGID prévoit une « départementalisation progressive » pour se rapprocher des usagers. Le cadastre, jouant un rôle clé dans l’élargissement de l’assiette fiscale, sera une priorité. La dématérialisation du livre foncier et une meilleure gestion de la contribution du secteur minier à la fiscalité nationale sont également au programme. En parallèle, la DGID vise à améliorer le ciblage du contrôle fiscal en mettant l’accent sur des acteurs stratégiques tels que les professions libérales, les revenus fonciers et les personnes physiques à haut revenu.

Lancement officiel du projet ‘Feed the Future Sénégal Yiriwaa’ à Zinguichor

Mercredi, Sidi Guissé Diongue, Adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé des Affaires administratives, a inauguré le projet « Feed the Future Sénégal Yiriwaa ». Cette initiative, portée par l’organisation DÉCLIC, vise à donner aux jeunes les moyens de relever les défis liés à l’emploi et à l’insertion, avec un financement de trois millions de dollars de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) sur une période de quatre ans, selon l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

La première phase du projet se concentre sur vingt-sept communes de la Casamance, avec une ambition d’impacter un total de 50 collectivités territoriales d’ici 2027. L’Adjoint au gouverneur a souligné l’importance du projet en déclarant que celui-ci « va promouvoir le leadership des jeunes pour leur permettre de relever les défis liés à l’emploi et à l’insertion. Il va également permettre aux jeunes de contribuer activement aux défis économiques, sociaux et environnementaux de la région de Ziguinchor. »

Initié en 2016, le projet « Feed the Future Sénégal Yiriwaa » a pour objectif de renforcer les jeunes en leur fournissant les outils nécessaires pour participer positivement au développement de leur communauté, a expliqué la coordinatrice Aby Diallo. Elle a souligné que le projet va accroître l’engagement des jeunes dans leurs localités, ajoutant : « L’objectif du projet, c’est de mettre en place des structures où les jeunes peuvent être capacités et avoir un coaching qui leur permet de pouvoir avoir cette confiance et attaquer les défis auxquels ils sont liés dans leurs communautés. » Le projet se présente comme une lueur d’espoir pour l’avenir des jeunes dans la région de Ziguinchor.

Inauguration réussie du Bus Rapid Transit (BRT) par le Président Macky Sall à Dakar

Le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a officiellement inauguré le Bus Rapid Transit (BRT) dimanche à Guédiawaye, une initiative destinée à transporter quotidiennement 300 000 passagers dans la région de Dakar. Accompagné du ministre des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, et d’autres membres du gouvernement, le président a coupé le ruban à la gare de Guédiawaye, marquant ainsi le lancement de ce projet électrique très attendu.

Conçu pour améliorer la mobilité dans la région, le BRT de Dakar comprend 23 stations, toutes alimentées à l’énergie solaire. L’ingénieur polytechnicien Khadim Niang, responsable du projet, a souligné que le BRT contribuera significativement à la réduction des émissions de gaz carbonique, estimant à 1,8 million de tonnes sur trente ans.

Le coût total du projet s’élève à 419 milliards de francs CFA, avec une contribution majoritaire de l’État et de ses partenaires. L’infrastructure comprend 121 bus articulés climatisés, équipés de ports USB et du wifi, créant ainsi un millier d’emplois, dont 35 % sont réservés aux femmes.

Le président Sall a exprimé sa confiance en remettant le BRT entre les mains des populations de Dakar, soulignant que celles-ci seront les meilleures gardiennes de cette infrastructure moderne. Il a également annoncé le déploiement d’une Compagnie spéciale de la Police pour garantir la sécurité des bus, des infrastructures et des équipements, ainsi que la fluidité du trafic. Avec cette nouvelle acquisition, le président Sall concrétise sa promesse de doter la capitale d’un système de transport multimodal moderne et écologique.

Le GIE des femmes de la Fayda de Kaolack : Pionnières de l’autonomisation par la transformation des produits locaux

Le Groupement d’intérêt économique (GIE) des femmes de la Fayda de Kaolack s’engage résolument dans l’autonomisation de ses membres à travers des initiatives de transformation des produits locaux, affirme avec assurance Mariama Fall, présidente de cette association. Réunissant près de soixante membres, issues principalement du quartier Médina Baye de la commune de Kaolack, ce GIE, faisant partie de la section féminine du dahira Ansaroudine, a vu le jour en 2011.

« Nous nous spécialisons dans la transformation des céréales, des fruits, des légumes ainsi que dans la saponification. Nos clients, majoritairement situés à Kaolack, sont également présents lors de foires internationales telles que la FIDAK à Dakar, la Foire internationale de Kaolack et même à Meknès, au Maroc. Notre objectif principal est d’assurer l’autonomie financière de nos membres par le biais de la valorisation des produits locaux », a déclaré Mme Fall.

Cette détermination se manifeste dans l’organisation d’une vaste salle équipée de moulins à mil et d’autres équipements de production, où des femmes masquées tamisent de la farine de mil. Cependant, malgré cette implication active, le manque d’espace de stockage entrave leur progression. Elles appellent ainsi les autorités à les soutenir dans l’obtention de locaux mieux adaptés.

Les matières premières utilisées sont toutes produites localement et répondent à la demande du marché. Le GIE transforme divers produits tels que le mil, l’arachide, le niébé, les fruits comme le citron et le bissap, mettant en avant l’importance de l’autosuffisance et de la valeur ajoutée des ressources locales.

En plus du soutien de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack, ces femmes s’engagent dans l’apprentissage du Coran et du français chaque week-end, sous la houlette de leur présidente, une institutrice à la retraite. Malgré les progrès réalisés, leur principal défi reste l’accès à des financements adéquats pour l’acquisition de machines supplémentaires, nécessaires à l’expansion de leurs activités. En attente de réponses de la DER/FJ pour un financement, elles demeurent confiantes quant à l’essor de leur association, détenant tous les papiers administratifs requis et œuvrant pour l’autonomisation économique et l’épanouissement de ses membres.

Laye Samba Kaba, l’apiculteur de Hamady Hounaré, préconise une modernisation du secteur apicole à Matam

Laye Samba Kaba, résidant à Hamady Hounaré, commune du département de Kanel dans la région de Matam, se fixe pour objectif de moderniser le secteur apicole en mettant l’accent sur une organisation optimale et l’introduction d’équipements modernes et semi-modernes.

Dans une interview accordée à l’APS, Laye Samba Kaba met en avant l’importance de moderniser le secteur apicole à Matam, en débutant par une structuration adéquate avec la création d’une association régionale affiliée à l’Association des apiculteurs du Sénégal, fondée en 2023.

Il souligne également l’importance du renouvellement des équipements en apportant un soutien en ruches modernes, et en améliorant le matériel de récolte, tel que les extracteurs, les lève-cadres et les brosses à abeilles, considérés comme des éléments essentiels pour moderniser l’ensemble du secteur.

En tant que responsable de la commercialisation chez Sankaran Agro Api Vision, Laye Samba Kaba et ses collègues fournissent un accompagnement personnalisé aux acteurs du secteur, leur offrant des conseils avisés et un suivi sur une période allant de six mois à un an, jusqu’à ce qu’ils atteignent le niveau minimum requis par l’industrie apicole.

En revenant sur la méthode traditionnelle de récolte du miel à Matam, Laye Samba Kaba met en évidence les lacunes de cette approche, notant que les apiculteurs traditionnels, avec leurs pratiques, peuvent nuire aux colonies d’abeilles en utilisant le feu de manière inappropriée.

Il évoque également le problème de l’altération du miel, souvent affecté par une utilisation inefficace de la fumée, altérant ainsi l’arôme naturel du miel.

En focalisant ses efforts sur la production et la commercialisation des produits de la ruche, notamment le miel et le pollen, élément essentiel dans le processus de fécondation des fleurs, Laye Samba Kaba cherche à promouvoir une approche moderne et durable pour le secteur apicole de la région de Matam.

 

Nouveaux Dirigeants et Perspectives Renouvelées pour les Infrastructures Routières au Sénégal

Au cœur d’un changement significatif au sein de l’Agence des travaux et de gestion des routes (AGEROUTE Sénégal), Mamadou Ndao, un ingénieur statisticien chevronné, prend désormais les rênes en tant que nouveau directeur général, succédant ainsi à Ibrahima Ndiaye, selon le communiqué récent du Conseil des ministres.

Cette nomination marque une transition stratégique, étant donné que M. Ndao occupait auparavant le poste de secrétaire général au sein de l’AGEROUTE Sénégal. Cette décision, initiée par le président de la République, a été l’occasion de saluer la contribution exceptionnelle de M. Ibrahima Ndiaye lors de ses trente-quatre années de service dévoué au pays, tout particulièrement dans le domaine des infrastructures. Le communiqué officiel a souligné son professionnalisme, sa rigueur et son engagement sans faille.

En outre, le Conseil des ministres a également annoncé la nomination de Salimata Diop Dieng, ancienne ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants, à la tête du conseil d’administration de la société nationale Autoroutes du Sénégal (ADS).

Un autre changement important se dessine avec la nomination de l’administrateur civil Aubin Jules Marcel Sagna, anciennement secrétaire général du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, au poste de directeur général des ADS, selon les informations relayées dans le communiqué officiel.

Ces récentes nominations promettent de nouvelles perspectives pour le secteur des infrastructures routières au Sénégal, sous l’égide de ces leaders chevronnés et expérimentés, témoignant ainsi d’un engagement renouvelé envers le développement et l’amélioration des réseaux routiers du pays.

L’ARTP décroche la certification ISO 9001 pour son management de qualité

L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a annoncé fièrement avoir obtenu, pour la toute première fois, le certificat ISO 9001 version 2015 pour la qualité de son management. Abdou Karim Sall, directeur général de l’ARTP, a partagé cette nouvelle lors d’une conférence de presse à Dakar.

Il a souligné l’importance de cette certification qui témoigne de la qualité du management selon les normes ISO 9001 version 2015. Pour lui, cette reconnaissance signifie l’engagement de l’ARTP à suivre rigoureusement ses engagements à travers des processus documentés.

La certification ISO 9001, mondialement reconnue, est une référence pour améliorer les performances des organisations, répondre aux attentes des clients et démontrer un véritable engagement envers la qualité.

Cette démarche implique que l’ARTP a mis en place des processus efficaces et formé son personnel pour garantir de manière systématique des produits et des services de qualité.

Abdou Karim Sall a souligné l’importance de cette certification, notamment pour les processus clés et de soutien de l’ARTP. Il a salué l’engagement de ses collaborateurs et leur respect du processus ayant conduit à l’obtention de cette certification, fruit d’audits blancs et réels.

L’ARTP, en tant qu’organisation publique, a pour mission principale de réguler les télécommunications et les postes au Sénégal.

Le Sénégal bénéficie d’un Financement de 166 Milliards de Francs CFA du FMI

Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé mercredi qu’il a pris une mesure permettant au Sénégal d’accéder à un financement d’environ 166 milliards de francs CFA au titre de droits de tirages spéciaux, constituant des avoirs de réserve internationaux.
Le conseil d’administration du FMI a conclu avec le Sénégal la première revue des accords liés au Mécanisme élargi de crédit, à la Facilité élargie de crédit et à la Facilité de résilience et de viabilité. Cette décision ouvre la voie à un accès de 210,36 millions de droits de tirages spéciaux (environ 279,31 millions d’USD).

Le FMI justifie cette mesure en soulignant que les autorités sénégalaises mettent en œuvre des réformes structurelles, notamment pour renforcer l’administration fiscale, améliorer la gestion des finances publiques, et intensifier la lutte contre la corruption.
Malgré les défis liés à la pandémie de Covid-19 et d’autres chocs, tels que l’arrêt de l’accord d’exportation de céréales entre la Russie et l’Ukraine, ainsi que des restrictions récentes sur les exportations de riz par l’Inde, le Sénégal maintient des performances satisfaisantes dans la gestion de son économie selon le FMI.

L’institution note également les avancées du Sénégal dans la mise en œuvre de réformes visant à améliorer la gouvernance des fonds publics, accroître la transparence et renforcer le cadre de lutte contre la corruption.

Le FMI observe avec optimisme que la loi de finances 2024 du Sénégal vise une augmentation constante des recettes fiscales, visant à atteindre 20 % du produit intérieur brut (PIB) d’ici 2025. Il souligne également une élimination progressive des subventions énergétiques non ciblées, avec l’engagement de les limiter à 1 % du PIB en 2024.

Yacine Fal, Avocate de Renom, Nomination Stratégique pour Dynamiser l’Africa Investment Forum »

L’avocate émérite sénégalaise, Yacine Fal, se voit confier un rôle clé en tant que représentante spéciale du président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) auprès de l’Africa Investment Forum. Sa prise de fonction dès le 15 décembre marque une étape importante dans le renforcement des initiatives liées aux investissements en Afrique.

Dans ce nouveau poste, Mme Fal collaborera étroitement avec Chinelo Anohu, directrice principale de l’Africa Investment Forum, et le groupe de coordination de la plateforme, premier marché pour les investissements dans les projets africains. Ses responsabilités engloberont des aspects cruciaux tels que le conseil, la coordination, la gestion des partenariats et la création d’alliances stratégiques.

Fortement expérimentée avec plus de vingt ans dans les domaines bancaire, juridique et de la passation des marchés au sein du Groupe de la Banque africaine de développement, Mme Fal apportera sa maîtrise des enjeux pour accroître l’efficacité et l’impact de cette plateforme d’investissement.

Exprimant son honneur suite à la nomination, Mme Fal a déclaré : « Je mettrai à profit mes connaissances et mon expérience de la Banque et de ses partenaires pour aider la Banque et son écosystème à assurer une plus grande efficacité et un meilleur impact de cette excellente plateforme pour l’Afrique. »

L’Africa Investment Forum, lancé en 2018, est une plateforme multidisciplinaire qui joue un rôle clé dans l’avancement des projets en Afrique. Mme Fal aura pour mission de renforcer les engagements stratégiques avec les partenaires fondateurs, d’élargir la participation de nouveaux acteurs et de soutenir le président dans ses efforts de sensibilisation en faveur de la plateforme.

Dakar se joint à l’alliance pour le développement de l’agriculture et de la transformation alimentaire

Lors de la 28e édition de la Conférence des Nations unies sur le climat à Dubaï ,  en compagnie de La directrice générale adjointe de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Maria Héléna Semedo, et le directeur de la Division transparence du secrétariat de la Convention climat, Donald Cooper.

le Sénégal a décidé de rejoindre le nouveau partenariat mondial pour l’alimentation et une transformation durable de l’agriculture (FAST), initiative officiellement lancée lundi à Dubaï.

Lors du lancement de cette initiative pour l’alimentation et une transformation durable de l’agriculture, le ministre sénégalais de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye a indiqué que:

« Le Sénégal se réjouit de rejoindre le partenariat FAST. Je souhaite plein succès à ce nouveau cadre mondial visant à améliorer la mobilisation des financements ». Il a également soutenu « Le renforcement de la coopération internationale, à travers des partenariats et des mécanismes de financement innovants, est plus que jamais nécessaire pour une transformation des systèmes agro-alimentaires » , tout en rappelant  que « la vulnérabilité des systèmes de production alimentaire aux effets multiples des changements climatiques ne cesse d’amender la capacité de nombreux pays à assurer la sécurité alimentaire et à éradiquer l’extrême pauvreté et la faim ».