Dakar se joint à l’alliance pour le développement de l’agriculture et de la transformation alimentaire

Lors de la 28e édition de la Conférence des Nations unies sur le climat à Dubaï ,  en compagnie de La directrice générale adjointe de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Maria Héléna Semedo, et le directeur de la Division transparence du secrétariat de la Convention climat, Donald Cooper.

le Sénégal a décidé de rejoindre le nouveau partenariat mondial pour l’alimentation et une transformation durable de l’agriculture (FAST), initiative officiellement lancée lundi à Dubaï.

Lors du lancement de cette initiative pour l’alimentation et une transformation durable de l’agriculture, le ministre sénégalais de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye a indiqué que:

« Le Sénégal se réjouit de rejoindre le partenariat FAST. Je souhaite plein succès à ce nouveau cadre mondial visant à améliorer la mobilisation des financements ». Il a également soutenu « Le renforcement de la coopération internationale, à travers des partenariats et des mécanismes de financement innovants, est plus que jamais nécessaire pour une transformation des systèmes agro-alimentaires » , tout en rappelant  que « la vulnérabilité des systèmes de production alimentaire aux effets multiples des changements climatiques ne cesse d’amender la capacité de nombreux pays à assurer la sécurité alimentaire et à éradiquer l’extrême pauvreté et la faim ».

Réunion des chambres du commerce a DAKAR

Les secrétaires généraux de sept chambres de commerce régionales se sont réunis à Dakar pour élaborer un ‘plan d’action stratégique’ destiné à guider leurs activités en 2024, dans le cadre d’une initiative de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCIAS).

Cette rencontre vise à créer un ‘manuel de procédures unique’ pour ces entités, avec pour objectif d’harmoniser leurs règles de gestion administrative. Hamat Benoit Gaye, secrétaire général par intérim de l’UNCCIAS, souligne que cela découle de la volonté du président Abdoulaye Sow d’impliquer les secrétaires généraux dans la définition de la politique des chambres.

Ce plan d’action, qui sera présenté aux présidents des chambres à Saint-Louis, permettra d’harmoniser les pratiques des chambres de commerce, favorisant ainsi une collaboration cohérente. Notons que la réunion des secrétaires généraux sert également de préparation à la prochaine rencontre du bureau de l’UNCCIAS en janvier.

Cependant, la scission au sein de l’UNCCIAS, alimentée par des tensions entre Serigne Mboup et Abdoulaye Sow concernant la présidence, reste un défi. La chambre consulaire régionale de l’UEMOA a été sollicitée pour arbitrer cette situation. Selon Cheikh Sène de la chambre de commerce de Louga, la résolution de cette crise nécessite également l’intervention de l’État.
Par ailleurs, il est prévu que l’UNCCIAS et ses partenaires techniques et financiers élaborent des ‘projets fédérateurs’ pour promouvoir l’animation économique régionale et rétablir l’unité perdue.

Usage illicite d’armes au Sénégal : plus de 100 personnes tuées, des centaines de millions perdus

L’usage illicite d’armes légères entraîne la mort de plus de 100 personnes, une perte de plusieurs centaines de millions de francs au Sénégal entre 2019 et 2020. Les statistiques sont du Mouvement contre les armes légères en Afrique de l’Ouest (Malao).

Lors d’un atelier de partage du monitoring 2019-2020 sur les violences armées au Sénégal, Amadou Coumba Tine Mhengue fait des révélations. « Plus de 100 personnes ont été tuées au Sénégal par les armes légères et petits calibres entre 2019 et 2020. Des centaines de millions de Fcfa sont aussi perdus». Ainsi déclare le chargé de recherches et de gouvernance sécuritaire jeudi 09 décembre 2021.

En effet, selon le Malao, les utilisateurs d’armes illicites qui sont en majorité les civils, les emploient dans des trafics divers. « La plupart du temps, ce sont dans des attaques à mains armées et des braquages. La région la plus vulnérable est Dakar et ses départements. Globalement, la région de Louga et celle de Ziguinchor », précise Amadou Coumba dans le journal Libération.

Les effets négatifs de l’usage de ces armes se font ressentir sur la population et sur les activités économiques.  Les monitorings 2019/2020 révèle que ces violences armées  « ont eu des impacts assez négatifs sur le plan économique. Avec des pertes évaluées à des centaines et des centaines de millions de Fcfa. Des commerces, des stations de services et des dépôts de gaz ont été même impactés. Au plan social, il y a eu également des impacts négatifs», affirme le chargé de recherche.

CAMES : le Sénégal remporte le prix Coris Bank International

La Sénégalaise Angelique Ngaha Bah, meilleure de la 20è édition, a remporté le prix d’une valeur de 2 millions de francs Fca. C’était à l’issue du concours  d’agrégation des Sciences juridiques, politiques économique et de gestion du CAMES à Cotonou.

Pour l’édition 2021, l’honneur revient à Angelique Ngaha Bah. La Sénégalaise a remporté le prix Coris Bank International pour ses performances lors du concours qui s’est déroulé à Cotonou au Bénin du 04 au 17 novembre 2021. Partie en qualité de candidate pour le grade de professeure agrégée, l’enseignante à l’université Alioune Diop de Bambey au Sénégal revient avec le grade. Le prix d’excellence d’une valeur de 2 000 000 F Cfa est aussi entre ses mains.

Les travaux du concours organisé par le Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES) ont pris fin mercredi 17 novembre. 198 candidats étaient en lice au départ. 77 ont pu braver les épreuves, devenant professeurs agrégés, soit un taux d’admissibilité de 38,89%. Un pourcentage qui est non loin de 41,54%, le meilleur taux enregistré en 2019, depuis la création du CAMES.

Le prix Coris récompense le meilleur lauréat du Concours d’agrégation des Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (SJPEG). Coris Bank international est une institution financière qui a fait de l’accompagnement des PME son cœur de métier.

En dehors du prix remporté par la Sénégalaise, les organisateurs ont attribué des distinctions. 17 professeurs ont reçu la décoration au grade d’Officier de l’Ordre International des Palmes académiques du CAMES. La remise des différentes distinctions a eu lieu lors de la cérémonie de clôture de la 20è édition, à Cotonou, capitale économique du Bénin. Pr Angélique Ngaha Bah du département de Management dans son université a bien défendu les couleurs du Sénégal. Au total, 09 Sénégalais ont obtenu leur agrégation à cette occasion dont 05 en Sciences de gestion. Dans cette section, la lauréate du prix Coris occupe le premier rang.

Sénégal : le gouvernement sauve la production et la livraison de la farine

Grâce à l’intervention du gouvernement, l’Association des meuniers industriels du Sénégal (AMIS) reprend ce jeudi 11 novembre 2021 la fabrication et la distribution de la Farine. Un communiqué du président Claude Demba Diop fait suite à une concertation avec le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo

« Les Meuniers Industriels ont décidé de reprendre provisoirement la production nationale et les livraisons aux clients à compter du Jeudi 11 novembre 2021 ». C’est une déclaration issue du communiqué signé du président de l’AMIS Claude Demba Diop. Après concertation avec le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo, l’AMIS lève la suspension de ses activités.

Les sept industries membres de l’association ont pris la résolution de reprendre la production et la distribution de la farine. Cette reprise découle des « des engagements et assurances du ministre des Finances et du Budget portant sur les préoccupations soulevées ainsi que sur la fixation du prix de la farine ». Ainsi en a expliqué le président de l’association.

Selon setal.net, la réunion de concertation a permis de traiter plusieurs points. Il s’agit des difficultés auxquelles font face les meuniers face à la flambée des cours de la farine dans le monde et les pertes entraînées. Il était aussi question de répercuter la décision prise entre le ministre du commerce et les PME. Cette clause a fixé le prix minimum de la farine à 19.193 francs Cfa au lieu de 16. 600 francs Cfa.

Face à la presse mardi 02 novembre à Dakar, l’AMIS a exposé ces difficultés, tel que pressafrik l’a relayé . Elle avait appelé à une suspension des activités dans une « démarche de survie sans précédent sans précédent ». Lors de cette rencontre avec la presse, le président Demba annonçait une un arrêt de la production et de la distribution. Le mot d’ordre prévoyait une suspension allant du 02 at 04 novembre 2021.