Succès remarquable au BFEM pour l’inspection d’académie de Saint-Louis

L’Inspection d’académie de Saint-Louis célèbre un taux de réussite impressionnant de 85,11 % au Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), selon un communiqué officiel. Cette performance met en lumière les efforts et l’excellence des établissements de la région.

En tête du classement, Saint-Louis commune affiche un taux de réussite exceptionnel de 95,55 %, suivi de près par l’Inspection d’éducation et de formation (IEF) de Saint-Louis département, avec un taux de 90,03 %. L’IEF de Podor se positionne en troisième place avec un taux de réussite de 82,94 %. Les IEF de Dagana et Pété suivent avec respectivement 78,55 % et 76,43 %.

Au total, 11 039 élèves ont été admis sur les 12 970 candidats inscrits, à l’issue des deux tours du BFEM. Ces résultats témoignent du dévouement des enseignants et de la détermination des élèves de la région.

Remise des Prix du Concours Général : Le Président Faye Honore les Meilleurs Élèves

Dakar, le 31 juillet 2024 – mardi, le Président Bassirou Diomaye Faye a présidé la cérémonie de remise des prix du prestigieux Concours général au Grand Théâtre de Dakar, en présence de plusieurs membres du gouvernement.

Pour cette édition, cent élèves ont été honorés pour leurs performances remarquables dans diverses disciplines, illustrant l’excellence académique et le dévouement à l’éducation au Sénégal.

Cérémonie du Concours Général 2024 : L’excellence scolaire à l’honneur

Ce mardi, au grand théâtre national de Dakar, le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye préside la cérémonie du Concours général. Cet événement clé du calendrier académique récompense les meilleurs élèves du pays. Créé par décret en 1961, ce concours prestigieux est destiné aux élèves de Première et de Terminale de l’enseignement général technique. Les épreuves sont conformes aux programmes officiels mais d’un niveau plus exigeant que les examens traditionnels.

Le parrain de cette édition est le Pr Mamadou Sangharé, une figure éminente des mathématiques en Afrique. Né à Thiès en 1951, son parcours académique et professionnel exceptionnel inspire les jeunes générations.

En 2024, 3 203 candidats ont participé au Concours général, dont 1 695 en Première et 1 508 en Terminale. Les épreuves couvraient 32 disciplines allant des langues aux sciences économiques. Cent élèves ont été récompensés pour leurs performances exceptionnelles, décrochant 64 prix et 48 accessits. Les écoles publiques se sont particulièrement distinguées, remportant 84,82 % des distinctions.

Les filles ont brillé cette année, obtenant 57 distinctions contre 55 pour les garçons. Sur les 100 lauréats, 53 sont des filles, soulignant une fois de plus la montée en puissance des jeunes filles dans le domaine académique.

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a salué l’organisation de cette édition. Il a noté que les épreuves étaient conformes aux standards habituels du Concours général. Pour participer, les élèves devaient avoir une moyenne générale semestrielle d’au moins 12/20 et une moyenne de 14/20 dans la discipline choisie.

La cérémonie de ce jour célèbre l’excellence académique et l’engagement des élèves et des enseignants pour l’avenir du Sénégal.

BFEM à Kaolack : Taux de réussite de 37,64%

L’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Kaolack commune a enregistré un taux de réussite de 37,64% au premier tour du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), selon l’inspecteur de l’éducation nationale, Assane Badji. Sur 3982 inscrits, 3969 candidats ont concouru, dont 2351 filles et 1618 garçons.

Assane Badji, secrétaire général de l’IEF, a souligné que ce taux est encourageant, dépassant largement la moyenne nationale de 20 à 26% d’admis d’office. « Les résultats du premier tour sont assez favorables », s’est-il réjoui.

Il a ajouté que les candidats admissibles au second tour sont généralement plus nombreux. « Si tous passent le second tour, on peut atteindre 60 à 75% de réussite. Souvent, les admissibles doublent le nombre des admis d’office », a-t-il expliqué.

Ces résultats prometteurs reflètent le travail acharné des élèves et des enseignants, et offrent une perspective positive pour l’avenir éducatif de la commune de Kaolack.

Baccalauréat 2024: Faible taux de réussite au Baccalauréat à Saint-Louis

La région de Saint-Louis a enregistré un taux de réussite de 21,14% au premier tour de l’examen du baccalauréat, selon les données fournies par l’Inspection d’académie. Ces résultats mettent en lumière une performance contrastée des différents établissements de la région.

L’Inspection d’éducation et de la formation (IEF) de la commune de Saint-Louis se distingue avec le meilleur taux de réussite à 31,55%, suivi par l’IEF du département du même nom avec 21,10% et l’IEF de Pété à 19,51%.

Les IEF de Dagana et Podor occupent respectivement la quatrième et la cinquième position avec des taux de réussite de 17,37% et 13,86%. Ces chiffres révèlent des défis importants en matière d’éducation dans ces zones.

Parmi les résultats notables, 9 mentions Très Bien ont été attribuées, tandis que 81 mentions Bien et 453 mentions Assez Bien ont été obtenues. La série S2 se distingue avec 7 mentions Très Bien, 39 Bien et 149 Assez Bien, suivie par la série L’1 et la série L2 qui affichent également des résultats significatifs.

Cependant, d’autres séries comme la série LA et la série S3 ont obtenu moins de distinctions, soulignant la diversité des performances entre les différentes filières.

Ces résultats soulignent l’importance de mesures supplémentaires pour améliorer la qualité de l’enseignement et renforcer les performances académiques dans la région de Saint-Louis.

Baccalauréat 2024: Légère hausse du taux de réussite à Ziguinchor

Les résultats du premier tour du Baccalauréat 2024 dans la région de Ziguinchor montrent une légère progression du taux de réussite, selon les données fournies par l’inspecteur d’académie Cheikh Faye. Le taux de réussite a augmenté de manière significative, passant de 14,33 % en 2023 à 14,55 % en 2024, marquant une hausse de 0,22 %.

Cette amélioration qualitative se traduit par une augmentation notable du nombre de mentions. En série S1, deux mentions « Très bien » ont été obtenues, et le nombre de mentions « Bien » a augmenté de 10 par rapport à l’année précédente. De plus, les mentions « Assez bien » ont également enregistré une augmentation avec 74 mentions de plus qu’en 2023.

« Ces résultats témoignent d’une nette amélioration à la fois en termes de qualité et de quantité. Nous attendons maintenant les résultats du deuxième tour pour évaluer globalement les performances de l’année 2024 par rapport à celles de 2023 », a déclaré l’inspecteur d’académie de Ziguinchor.

Cette progression reflète les efforts continus des établissements scolaires et des autorités éducatives pour améliorer le système éducatif dans la région, tout en mettant en lumière les succès individuels des élèves dans leur parcours académique.

Seconde chance pour les candidats forclos du baccalauréat en octobre

Les candidats forclos à la session de juillet du baccalauréat bénéficieront exceptionnellement d’une seconde chance lors de la session d’octobre. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourakhmane Diouf, a annoncé que les inscriptions seront ouvertes du 8 au 10 juillet.

« Il y a des catégories qui n’ont pas pu faire le bac en juillet, forclos parce qu’ils devaient déposer leur dossier depuis janvier pour des problèmes d’état civil. Exceptionnellement, le gouvernement, sur les instructions du Président de la République et du Premier ministre, a décidé de leur donner une seconde chance », a-t-il déclaré.

Cette annonce a été faite en marge de l’installation de la commission d’orientation des bacheliers 2024, vendredi à Diamniadio. Un arrêté a été pris jeudi pour charger l’Office du bac de l’exécution de cette directive.

« On ne parle pas de ceux qui avaient de fausses pièces d’état civil mais de ceux qui avaient de vrais problèmes d’état civil et qui les ont résolus entre temps », a précisé le ministre.

Les inscriptions se feront à l’Office du bac et dans les établissements ou centres académiques de l’orientation scolaire et professionnelle (Caosp). Tous ceux qui n’avaient pas pu s’inscrire en janvier pourront participer à la session de rattrapage d’octobre, prévue pour le lundi 1er octobre. Un seul centre sera ouvert à Dakar pour accueillir tous les candidats retenus pour cet examen de rattrapage.

Sénégal : Macky Sall prescrit l’amélioration de l’éducation routière

Le président de la République du Sénégal demande au gouvernement de renforcer la formation de l’éducation routière. L’instruction fait suite au décès de trois élèves sur le chemin de leur lycée. Macky Sall s’est exprimé lors du conseil des ministres du mercredi 17 novembre 2021.

La mort de trois jeunes filles (élèves) sur le chemin du lycée préoccupe au plus haut sommet du Sénégal. Les faits ont eu lieu vendredi dernier au village Doubangué. C’est dans la commune de Gamadji Sarré. Mercredi le 17 novembre 2021, le président Macky Sall en a fait un point au menu du conseil des ministres. Il a présidé la rencontre au palais de la République. Le chef de l’Etat a procédé à la présentation des condoléances aux familles des victimes, à la nation et à la communauté éducative. Puis, l’homme politique a envisagé des pistes pour éviter de tels drames.

En effet, lors de cette rencontre, le locataire du palais de la République a interpellé ses collaborateurs. Il a rappelé au gouvernement la « nécessité de renforcer  l’éducation routière dans les programmes scolaires et dans les établissements d’enseignement ». Cette activité peut se faire avec le concours d’autres structures de l’Etat. Il s’agit par exemple de « la nouvelle Agence nationale de Sécurité routière (ANASER). Ce service doit se déployer avec célérité et efficacité », a précisé le président.

A titre particulier, il revient au  ministre des Transports terrestres de mener des réflexions. Ces dernières portent sur les « modalités d’amélioration du système de transport des élèves et étudiants dans les centres urbains et périurbains ». La nécessité s’impose avec le lancement du TER annoncé pour le 24 décembre 2021.

Toujours dans le cadre de la sécurisation des  élèves et étudiants, le président a poursuivi ses initiatives. Macky Sall a instruit le gouvernement de prendre des mesures « afin d’encadrer l’occupation  de l’environnement des établissements scolaires et universitaires ». Ces mesures vont concerner  aussi « les activités commerciales autours de ces structures », peut-on lire sur le communiqué final à l’issue du conseil.

Sénégal : le gouvernement annonce la reprise du dialogue avec les syndicats d’enseignants

Les négociations entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants vont reprendre. L’annonce faite hier lundi 04 octobre est du ministre de la Fonction publique et du Renouveau du service public, Mariama Sarr. C’était lors de la réunion d’évaluation de l’exécution des accords de 2018 ayant trait à l’éducation.

Entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants le contact est rétabli. C’est l’essentiel qui ressort de la réunion d’évaluation de l’exécution des accords de 2018. Dans les prochains mois, le gouvernement va intensifier le dialogue avec les syndicats d’enseignants, comme l’a précisé le ministre de la Fonction publique et du Renouveau du service public.

 

Mariama Sarr a précisé que « entre octobre, novembre et décembre, tous les ministres vont procéder, chacun en ce qui le concerne, aux rencontres sectorielles, en relation avec les syndicats d’enseignants et les partenaires sociaux que sont la société civile et l’association des parents d’élèves. Et à la fin du mois de décembre, nous allons procéder à la plénière concernant tous les ministres »

Plusieurs autres membres du gouvernement ont pris part à cette réunion. Il s’agit du ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, celui de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Cheikh Oumar Hann, le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo et celui de l’Habitat, Abdoulaye Sow.

Le porte-parole des secrétaires généraux de l’organisation intersyndicale regroupant les sept principaux syndicats d’enseignants du Sénégal a pris part aux travaux. Selon Abdourahmane Guèye, ce dialogue permettra « d’apaiser l’école, comme le veulent aussi bien les enseignants, le gouvernement de même que les élèves et parents d’élèves ». Pour le gouvernement, l’objectif de ces négociations est « d’aboutir à une année scolaire et académique apaisée, avec zéro perturbation », a affirmé le ministre de la Fonction publique.

Emploi des jeunes et civisme, Macky Sall redouble d’effort.

Depuis les émeutes survenues dans le pays au début de ce mois de mars, la question de l’employabilité des jeunes préoccupe le pouvoir.  

Macky Sall a rappelé à son gouvernement la nécessité de procéder à une évaluation prospective des politiques de jeunesse, de renforcer la vie associative et de promouvoir une nouvelle doctrine inclusive et participative de promotion de l’emploi des jeunes.

Le président de la République a insisté, à ce propos, sur la nécessaire prise en charge des préoccupations des jeunes, par un changement de paradigme, en développant davantage une démarche d’écoute et de proximité dans la formation, l’encadrement, l’entreprenariat, l’insertion et l’emploi des jeunes.

Le chef de l’État a également souligné l’impératif de territorialiser, au niveau des communes et départements, les plateformes de gestion des offres et demandes d’emplois des jeunes et de déployer des dispositifs innovants de l’Économie sociale et solidaire.

Macky Sall a requis la tenue, dans le courant de la semaine prochaine, de comités régionaux et départementaux de développement (CRD et CDD) sur l’Emploi des jeunes associant tous les acteurs concernés.

Il a demandé au ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération d’engager -en relation avec la ministre de la Jeunesse et la Commission d’évaluation des politiques et programmes publics- une revue des politiques de jeunesse et d’encadrement des jeunes, dont le rapport exhaustif devra lui être soumis avant fin avril.

Le président de la République a aussi invité les ministres de l’Éducation, de la Formation professionnelle et de la Jeunesse à consolider les actions d’instruction civique et de formation citoyenne des jeunes.