Wallu Sénégal : « Dakar doit être dirigée par une personne expérimentée »

La coalition de l’opposition Wallu Sénégal a présenté mardi 11 janvier 2022 les qualités et le plan d’action de Doudou Wade, son candidat à la mairie de Dakar.

« Dakar doit être dirigée par une personne expérimentée, qui a du vécu et qui a aussi de la générosité ». C’est l’une des déclarations des membres de la coalition Wallu Sénégal dont Mamadou Lamine Diallo, faites mardi 11 janvier. C’était à l’occasion de la présentation du projet de société du candidat Doudou Wade à la course pour le fauteuil de maire dans le cadre des élections locales du 23 janvier 2022.

Pour cette coalition, Wade réunit les qualités et le profil pour être élu maire de la ville capitale du Sénégal. Le candidat tire son expérience du Parlement de la Cedeao. Partant, avec son ouverture d’esprit et sa culture, il maîtrise les enjeux de la communauté ouest africaine.

De ce fait, Wallu Sénégal va à la conquête de la mairie de Dakar avec des propositions d’amélioration de la ville. Elles sont contenues dans le plan d’action du candidat et se déclinent en cinq points. Il s’agit de Co-construction du projet de ville avec les Dakarois sans exclusive. Cette œuvre va de la conception à la mise en œuvre pour rendre Dakar à ses habitants ; une collaboration étroite avec l’État et avec ses démembrements.

 La constitution aussi du Parti de Dakar, avec les maires, les élus du Conseil municipal, les ressources humaines de la Ville, les acteurs sociaux et la communauté des savoirs et des compétences (architectes, Urbanistes, universitaires, concessionnaires) pour construire, ensemble, le Dakar de Demain est un autre point.

En raison de sa vulnérabilité du fait des changements climatiques, le candidat envisage la réinvention de la ville à travers le volet ville intelligente et durable. Sur ce point, Doudou Wade entend digitaliser la gestion des ressources de toute nature. A cela s’ajoutent la sécurité, le tourisme, le cadre de vie, la bonne gouvernance, l’éducation…,rapporte dakaractu.

Québec : la Sénégalaise Annick Senghor candidate aux municipales

Annick Senghor  est candidate au poste de conseillère dans le district de Saint-Vincent-de-Paul du Québec au Canada. C’est en vue des élections municipales du 07 novembre 2021.

Originaire du Sénégal, Annick Senghor s’engage dans la politique au Canada. Pour les élections du 07 novembre 2021, la Sénégalaise se lance dans la course pour le  compte du Mouvement lavallois – Équipe Marc Demers.

Selon afrikcaraibmontreal.com, la militante du Mouvement lavallois a dévoilé raisons. Cette fonctionnaire du gouvernement fédérale a pour motivations de « montrer à tous qu’une citoyenne a des droits, certes, mais aussi et surtout des responsabilités dans la société ». Tout comme il peut avoir « une volonté d’agir pour le bien-être de tous », peut-on lire sur senego.com.

Recommandations de l’UE: «l’abandon du parrainage serait un acte du peuple souverain» (Aly Ngouille Ndiaye)

Le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye, a ainsi réagi à la recommandation de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (UE) d’abandonner le parrainage citoyen pour les prochaines locales.

Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur revient sur l’avènement du parrainage au Sénégal «le parrainage a existé depuis fort longtemps dans notre législation. Elle a juste fait l’objet d’une extension aux partis et coalitions de partis politiques et aux élections locales pour des besoins de rationalisation face à une inflation progressive des candidatures».

«C’est en toute souveraineté que cette extension a été faite par le peuple sénégalais à travers la représentation nationale. Toute modification ultérieure sera le fait du peuple sénégalais souverain dans les mêmes formes», écrit Aly Ngouille Ndiaye.

Pour lui, il est à noter que la recommandation de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (UE) d’abandonner le parrainage citoyen pour les prochaines locales « va au-delà de l’objet pour lequel l’observation électorale a été effectuée en ce qu’elle dépasse le cadre de l’élection présidentielle».

A lire aussi: Elections au Sénégal: l’UE demande la suppression du parrainage

La Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE-UE) a suggéré lundi 17 juin, l’abandon du parrainage-citoyen afin d’éviter d’éventuelles difficultés d’application politique et organisationnelle lors des élections locales prévues en décembre.

Le parrainage implique que tout candidat ou liste de candidature à une élection recueille au minimum 0, 8 % et 1 % au maximum de signatures des électeurs inscrits sur le fichier électoral au moins dans sept régions.

Elections au Sénégal: l’UE demande la suppression du parrainage

L’organisation fait cette recommandation pour éviter d’éventuelles difficultés d’application politique et organisationnelle lors des élections locales prévues en décembre.

 

La Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE-UE) est sans ambages. «Au titre des recommandations prioritaires, la MOE UE préconise l’abandon du parrainage-citoyen pour les élections locales, dont l’application poserait des problèmes politiques et organisationnels sérieux», a déclaré lundi le chef de la MOE-UE, Elena Valenciano. C’était au cours d’une conférence de presse de présentation de son rapport final d’observation de la présidentielle du 24 février dernier.

La de parrainage des candidatures à toutes les élections a été adopté par l’Assemblée nationale du Sénégal en avril 2018.

Ce texte oblige tout candidat ou liste de candidature à une élection de recueillir au minimum 0, 8 % et 1 % au maximum de signatures des électeurs inscrits sur le fichier électoral au moins dans sept régions.

Elle a débouché sur l’invalidation par le Conseil constitutionnel de quelque 19 candidatures à la présidentielle du 24 février.

«Nous recommandons également de mener une réflexion d’ensemble sur les dispositifs du parrainage-citoyen pour les élections présidentielle et législatives», a précisé Elena Valenciano, ajoutant que «ces discussions devraient être conduites dans le cadre d’une large concertation».

Le rapport comprend une analyse détaillée du processus électoral ainsi que des recommandations techniques pour l’amélioration des scrutins futurs, dont huit sont jugées prioritaires par la mission de l’UE.

«Si le rapport rappelle que le scrutin, le dépouillement des votes et le recensement des résultats ont généralement été évalués positivement par les observateurs de l’UE, il insiste toutefois sur le manque de confiance dans le processus électoral de la part des candidats de l’opposition et de certains acteurs de la société civile», a fait savoir Elena Valenciano.

Elle préconise le renforcement de l’efficacité des commissions de distribution des cartes d’électeur en assurant la traçabilité de leur distribution.

«L’accès au fichier électoral devrait à tout moment être permis aux partis politiques dans des conditions appropriées», disposition qu’elle qualifie de «mesure de confiance et de transparence», a indiqué la patronne de MOE-UE.