Sénégal: la Fao construit 19 citernes d’eau

Au cours des trois prochaines années, le projet de l’agence onusienne devrait bénéficier à quelque 10 000 femmes au Sénégal.

360 personnes subissent moins les effets des saisons sèches arides. Il s’agit des habitants des localités qui ont bénéficié des projets pilotes du programme de la Fao dénommé « Un million de citernes». Au Sénégal, seize citernes de 15 m3 chacune ont déjà été construites dans des matériaux locaux et trois citernes de 50 m3 pour des communautés agricoles.

Le programme lancé par l’Agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (Fao), vise la construction des « citernes » destinées au stockage de l’eau dans les régions arides du Sahel. Pour les aider ainsi à faire face aux crises alimentaires auxquelles elles sont souvent en proie.

Dans un communiqué, le directeur général de l’organisation José Graziano da Silva explique que ce projet de la Fao et ses partenaires s’inspire d’une expérience menée au Brésil, pour que des familles d’agriculteurs pauvres.

Le Niger et le Burkina Faso vont également bénéficié de cette initiative. D’ailleurs, au Niger, cinq citernes familiales et six plus grandes ont été construites. Les citernes familiales peuvent contenir l’eau potable durant toute la saison sèche et permettre un peu de jardinage familial.

Au cours des trois prochaines années, le projet devrait impacter positivement 10 000 femmes au Sénégal, 5 000 au Niger et 5 000 au Burkina Faso.

Fatick : 300 ménages vulnérables assistés par le P2RS en trois ans

Le Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire nutritionnelle au Sahel (P2RS) est parvenu à apporter une assistance sociale à environ 300 ménages vulnérables, répartis dans 15 communes de la région de Fatick, en trois années d’exécution, a indiqué mercredi, son chef d’antenne, Mamadou Camara.

« Nous sommes à une moyenne de 20 ménages par commune, pour un ciblage de 15 communes dans la région de Fatick, ce qui nous amène à 300 ménages bénéficiaires de la mise en place de notre programme de lutte contre la pauvreté », a expliqué M. Camara.

Il s’exprimait dans un entretien accordé à des journalistes au terme d’un atelier axé sur l’articulation des politiques agricoles, de protection sociale et de résilience.

L’atelier a enregistré la participation de plusieurs agents de la FAO, venus de divers pays d’Afrique francophone pour apprendre des expériences initiées dans la lutte contre la pauvreté des ménages à Fatick par le P2RS, en partenariat avec la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN).

« En touchant un ménage, nous touchons aussi entre 6 à 10 membres et les ménages bénéficiaires reçoivent la bourse de sécurité familiale, de petits ruminants, des foyers améliorés, des volailles et des périmètres maraîchers dans quelques endroits », a-t-il ajouté.

Selon lui, es actions ont « permis aux bénéficiaires d’être résilients », et la dotation d’infrastructures a aussi permis « de faire un tir groupé pour inverser l’insécurité alimentaire », ainsi que « la situation de malnutrition dans ces zones ciblées par le P2RS ».

M. Camara a expliqué que le ciblage des ménages vulnérables a été fait en fonction des critères sur la nutrition, l’insécurité alimentaire, mais aussi sur les capacités du ménage à faire face plus ou moins aux chocs.

Lancé en 2015, le P2RS intervient dans 7 régions du Sénégal dont Fatick. Il est doté d’un financement de 18, 5 milliards de francs CFA de la Banque africaine de développement (BAD) pour une durée de cinq ans.

 

Le responsable des opérations de la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN), Amadou Canar Diop, a salué l’initiative de cet atelier organisé avec la FAO, et qui vise une articulation entre l’agriculture, la protection sociale et la résilience pour sortir les ménages de cette situation de pauvreté.

Il a expliqué que le Registre nationale unique (RNU), qui a établi un ciblage basé sur la pauvreté sur l’ensemble du territoire national, les ménages en situation de pauvreté et de vulnérabilité, a été le document sur le lequel la sélection des ménages s’est déroulée.

« Et dans le ciblage que le P2RS a fait au niveau de Fatick, on se rend compte que 32% de leurs ménages bénéficiaires sont également bénéficiaires du Programme national de bourses de sécurité familiale », a-t-il indiqué.

Estimant qu’avec la poursuite de cette dynamique, les ménages bénéficiaires vont sortir de la pauvreté, il se réjouit déjà de constater sur le terrain qu’ils « commencent à développer une certaine résilience ».

 

La production céréalière connait une hausse de 9% en 2018

La production céréalière est estimée à 2 million 732 mille 109 tonnes en 2018 soit une hausse de 9% par rapport à 2017 et une hausse de 47% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.

« Les résultats prévisionnels montrent que pour la campagne de l’année 2018, la production céréalière est estimée à 2 million 732 mille 109 tonnes, soit une hausse de 9% par rapport à 2017 et une hausse de 47% par rapport à la moyenne des 5 dernières années », lit-on dans un communiqué du ministère de l’Agriculture et de l’équipement rural.

« L’effet combiné du programme agricole régulier, du programme d’adaptation et la bonne pluviométrie, qui a caractérisé la deuxième moitié de la campagne, expliquent les très bonnes récoltes attendues pour l’ensemble des spéculations avec une méthodologie de collecte commune aux 15 pays de la CEDEAO plus le Tchad et la Mauritanie a toujours permis de confirmer cette tendance haussière des productions agricoles au Sénégal’’, poursuit le texte.

Le communiqué signale que ‘’la production du riz est de 1 million 132 mille 795 tonnes, soit une augmentation de 12% par rapport à la campagne agricole de 2017 et une hausse de 47% par rapport à la moyenne des 5 dernières années’’.

La production d’arachide est de 1 million 432 mille 086 tonnes, soit une hausse de 2% par rapport à l’année 2017 contre 827 mille 601 tonnes pour le mil et 291 mille 171 tonnes pour le sorgho, note la même source.

La production horticole (en cours) aussi a connu une hausse de 8 % avec 1 million 423 mille 250 tonnes par rapport à l’année 2017 et une hausse de 27% par rapport à la moyenne des 5 dernières années, souligne t-on.

Le communique indique également que ‘’la production de pastèques est de 1 million 174 mille 416 tonnes, soit une hausse de 47% par rapport à l’année 2017 et une hausse de 387% par rapport à la moyenne des 5 dernières années’’.

Ce communiqué fait suite à la mission conjointe, composée du CILSS, de la FAO, du PAM, du FEWSNET et du Gouvernement du Sénégal, chargée d’évaluer les récoltes de la campagne de 2018.

Sénégal : le projet « Un million de citernes pour le Sahel » pour faire face aux changements climatiques

Le lancement de la première phase de ce projet au eu lieu hier 07 aout 2018 dans la localité de Diamniadio, à environ 30 km de Dakar.

 

La FAO et le gouvernement du Sénégal ont lancé le projet « Renforcer la résilience des femmes vulnérables au Sénégal et au Sahel à travers l’adaptation au changement climatique, l’agro écologie et la diversification des moyens d’existence ».

Il s’agit d’une phase pilote de l’initiative « 1 million de citernes pour le Sahel » mise en œuvre dans 3 zones agro-écologiques du Sénégal : les régions de Louga, Kaolack et Tambacounda qui se heurtent aux problèmes de faible pluviométrie, de salinité et d’accès difficile aux eaux souterraines pour faire du maraichage.

Deux sortes de citernes ont été construites lors de la phase pilote du projet : des citernes de 15 à 20 m3 (dans les régions de Louga et de Tambacounda) permettant de fournir de l’eau potable à une famille de 5 à 7 personnes pendant la saison sèche (7 mois), ainsi qu’un supplément d’irrigation pour le jardinage familial de légumes d’environ 10 m2; les citernes de 50 m3 qui, elles, ont été construites sur des terres appartenant à des groupements de femmes afin de leur fournir un supplément d’irrigation à la fin de la saison des pluies pour du maraîchage, souligne l’APA.

Le projet « Renforcer la résilience des femmes vulnérables au Sénégal et au Sahel à travers l’adaptation au changement climatique, l’agroécologie et la diversification des moyens d’existence » sera exécuté par la FAO avec l’Agence nationale de conseil agricole et rural (Ancar) du MAER et d’autres partenaires nationaux.

Nioro : Lancement officielle du projet FAO-Dimitra

Le projet Dimitra a été officiellement lancé récemment à l’issue d’un atelier organisé à Nioro afin d’améliorer la visibilité des populations rurales.

Initié par le Fonds mondial pour l’agriculture (FAO), le projet Dimitra est une initiative destinée à mettre en œuvre une stratégie d’information et de communication participative en vue d’une meilleure visibilité des femmes rurales, a-t-on appris lors de la rencontre.

Selon les initiateurs Le département de Nioro du Rip fait partie des localités d’intervention du projet qui permettra à terme l’installation de 450 clubs Dimitra à travers le pays.

« Le club Dimitra constitue une approche d’autonomisation, de renforcement de capacités d’action et de réflexion des populations rurales en vue d’une meilleure prise en charge de leurs activités », a souligné Christiane Monseur, chef du projet.

 

Sénégal: 28 cas de rage rapportés entre 2017 et 2018

Ceci ressort du propos de la ministre de l’élevage et de la Production animale lors de l’ouverture de la rencontre nationale sur le contrôle de la rage

Au total, 28 cas de rage ont été rapportés au Sénégal entre 2017 et 2018, a annoncé le 28 Mai dernier à Dakar, le ministre de l’élevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye. « 28 cas de rage ont été rapportés au Sénégal entre janvier 2017 et avril 2018. Sur ces cas, 02 concernent les bovins, 03 les petits ruminants et 02 les ânes », a expliqué le ministre Aminata Mbengue Ndiaye.

Elle ouvrait une rencontre nationale sur le contrôle de la rage au Sénégal à travers l’approche «Une Seule Santé» organisée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao).

Selon le ministre de l’Elevage et des Productions animales, au Sénégal, la rage sévit de façon endémique et pose avec acuité un problème majeur de santé publique d’autant plus qu’en sus des cas de rage canine, les services du ministère rapportent régulièrement des cas au niveau des équidés et des ruminants.

« Eu égard à cette situation alarmante, en moyenne, 1000 à 2000 vaccinations sont réalisées et 3000 chiens éliminés chaque année à l’échelle nationale », a indiqué Aminata Mbengue Ndiaye, affirmant que l’ambition du Gouvernement est d’éradiquer la rage d’ici à 2030.