Transporteurs du Sénégal : « Que l’Etat fasse tout pour respecter ses engagements »

Le Syndicat national des travailleurs des transports routiers du Sénégal (Snttrs) donne un mois à l’Etat pour tenir ses engagements. Cette pression vient à l’issue des trois jours de grève et de la rencontre avec la partie étatique.

Après trois jours de grève et à l’issue de la concertation avec l’Etat, les transporteurs du Sénégal sont insatisfaits. Lors d’un point de presse qu’ils tiennent, les responsables du Snnttrs réitèrent leurs exigences. « Que l’Etat du Sénégal fasse tout pour respecter ses engagements vis-à-vis du Cadre unitaire des syndicats des transports routiers du Sénégal. Car son préavis de grève est toujours d’actualité », ont-ils rappelé.

Cette rencontre avec la presse a lieu à la gare interurbaine « Les Baux maraîchers » de Pikine. A l’occasion, Alassane Ndoye, secrétaire général du syndicat donne la raison du désagrément du secteur.

En effet, « sur les 10 points de notre plateforme revendicative, un seul point relatif au décret du président sur les contrôles a été discuté. Et l’Etat nous a demandé de différer les autres points d’ici 01 mois. Une chose que nous avons acceptée par respect aux Sénégalais qui ont souffert durant ces derniers jours. Mais nous tenons à témoin l’opinion publique pour lui dire que si d’ici un mois l’Etat n’honore pas ses engagements, nous n’hésiterons pas à aller en grève », promettent les syndicalistes.

Ainsi donc, bien qu’étant satisfaits de la mobilisation et de la solidarité du secteur, les transporteurs sont déçus de l’Etat. L’institution a pris en compte la seule réclamation portant sur les tracasseries routières. Pour cela, « Le cadre est debout et mobilisé pour la défense des intérêts de ce secteur », martèle Alassane Ndoye.

Côte d’Ivoire : Les Agents de mairie en grève.

Les agents des mairies de Côte d’Ivoire rentrent en grève pour exprimer leur colère face à l’annulation de leur prime de départ à la retraite.

Muni de leur bandeau rouge, signe d’une détermination sans faille à revendiquer leur droit, les agents des mairies de Côte d’Ivoire ont pris la ferme résolution de mener cette lutte jusqu’au bout.

En effet, depuis le 18 Février 2021, une circulaire de la tutelle des agents des collectivités territoriales a annoncé l’annulation du versement de la prime de départ des agents à la retraite.

Alors, les responsables syndicaux des différentes mairies de Côte d’Ivoire, informent la tenue d’une grève pendant 72 h, afin que les autorités et le gouvernement entendent leurs cris de détresse face à cet énorme coup qu’on essaie de leur asséner.

« Nous refusons de servir et après aller mourir dans les longues files d’attente devant la CNPS », déclare l’un des agents de mairie.

Le responsable du syndicat des agents de la mairie de Port Bouët dans la ville d’Abidjan, a pris le taureau par les cornes et a exprimé la grogne de ses collègues face à cette situation que les géants veulent leur imposer.

Il fait savoir la raison principale de la grève et demande le rétablissement de la justice à l’égard des agents.

 

Voir : Annulation de la prime de départ à la retraite des agents de Mairie

Le SYTJUST suspend son mot d’ordre de grève après les engagements de la tutelle

Le Bureau exécutif national du syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) a décidé mardi de suspendre pour un mois son mot d’ordre de grève suite à des engagements pris par le ministre de la Justice, a appris l’APS.
L’annonce a été faite par le Secrétaire général du SYTJUST Ayé Boune Malick Diop après une grève de plus de 70 jours qui a considérablement perturbé le fonctionnement du système judiciaire.
Le Syndicat des travailleurs de la justice a entamé une grève le 2 juin dernier, pour demander l’application d’accords déjà signés avec le gouvernement.
Le SYTJUST réclame notamment la publication de décrets prévoyant de nouveaux coûts dans les frais de justice, pour alimenter le fonds commun des greffes.
Les décrets prévoient également la création de nouveaux corps chez les travailleurs de la justice.
S’exprimant, mardi, lors d’une conférence de presse au siège de l’UNSAS, le secrétaire général du syndicat a souligné que cette décision de suspendre leur mot d’ordre de grève fait suite à des engagements pris par le ministre de la Justice Me Malick Sall.
’’Le ministre a promis de diligenter toutes les revendications durant ce mois de septembre’’, a déclaré Ayé Boune Malick Diop, ajoutant la tutelle ’’a pris ces engagements devant la caution morale d’illustres personnalités’’.
Il a notamment cité le bâtonnier de l’Ordre des avocats et le secrétaire général de l’UNSAS Mademba Sock.
’’Cette suspension du mot d’ordre qui témoigne de la bonne foi des travailleurs de la justice fait suite la trêve de 96 h’’, a dit Ayé Boune Malick Diop.
’Cette suspension qui sera observée durant le mois de septembre devrait notamment permettre au ministère de la Justice de mettre en œuvre le protocole d’accord qui a été signé avec le gouvernement’’, a ajouté le Secrétaire général du Sytjust.
Ce protocole, selon M. Diop concerne trois points à savoir le statut, les primes des travailleurs de la justice et les fonds communs.

Le ministre de la justice invite le SYTJUST à lever son mot d’ordre de grève

Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall, a invité le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) à suspendre la grève qu’elle conduit depuis plusieurs mois, en attendant la première réunion, jeudi, d’un comité chargé de diligenter la mise en œuvre de sa plateforme de revendications.

Selon un communiqué, le ministre de la Justice a reçu en audience, le bureau exécutif national du SYTJUST, conduit par son secrétaire général, Maître Ayé Boun Malick Diop, lundi 24 août, « de 17 heures à 23 heures 55 minutes », dans les locaux de son département.

A l’issue de cette rencontre, le garde des Sceaux s’est engagé « à tout mettre en œuvre pour accomplir toutes diligences à l’effet de faire payer au cours du mois de septembre 2020, un montant utile dans le cadre des primes dont la mise en œuvre pérenne sera assurée par un texte étudié et proposé par le comité qui tiendra sa première réunion le jeudi 27 août 2020 à 17 heures ».
Selon le communiqué, ledit comité poursuivra l’étude et la préparation des projets de textes concernant les statuts des travailleurs de la Justice et l’assiette du fonds commun des greffes.
« Pour faciliter la mise en œuvre de ces engagements, le Garde des Sceaux demande au SYTJUST la suspension du mot d’ordre de grève avant la tenue de la réunion du comité prévue le 27 août 2020 », lit-on dans ce communiqué.
Le SYTJUST s’est engagé « à soumettre ladite demande à sa base », rapporte le communiqué.
Il signale que cette réunion entre le ministre de la Justice et le SYTJUST s’est tenue en présence du Bâtonnier de l’Ordre des avocats, de Maître Doudou Ndoye en qualité de facilitateur, des représentants du Haut conseil du dialogue social, du représentant de l’Association des juristes africains et du secrétaire général de l’UNSAS, l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal.
Le Syndicat des travailleurs de la justice a entamé une grève le 2 juin dernier, pour demander l’application d’accords déjà signés avec le gouvernement.
Le SYTJUST réclame notamment la publication de décrets prévoyant de nouveaux coûts dans les frais de justice, pour alimenter le fonds commun des greffes.
Les décrets prévoient également la création de nouveaux corps chez les travailleurs de la justice.

Le SYTJUST reconduit son mot d’ordre de grève pour 72h renouvelables

Le Syndicat des travailleurs de la Justice (SYTJUST) annonce avoir décrété un mot d’ordre de grève de 72 heures renouvelables « couvrant les lundi 24, mardi 25 et mercredi 26 août ».
Se disant victimes d’une « injustice avec son lot de préjudices matériels et moraux », les travailleurs de la Justice assurent de leur détermination « à mener la lutte pour leur dignité, au nom du droit et de la vérité ».
Dans un communiqué signé de son Bureau exécutif national, le SYTJUST assure que cette grève représente « l’unique issue de secours » pour les travailleurs de la Justice décidés à faire valoir leurs « droits acquis ».
Le Syndicat des travailleurs de la justice a entamé une grève le 2 juin dernier, pour demander l’application d’accords déjà signés avec le gouvernement.
Le SYTJUST réclame notamment la publication de décrets prévoyant de nouveaux coûts dans les frais de justice, pour alimenter le fonds commun des greffes.
Les décrets prévoient également la création de nouveaux corps chez les travailleurs de la justice.

Le SYTJUST décrète 72h de grève renouvelables

Le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) a décrété 72 heures de grève renouvelables à compter de ce lundi.
Dans un communiqué reçu à l’APS, les syndicalistes, en grève depuis le 15 juin, exigent ’’l’accès à la jouissance des droits qu’ils ont acquis par des décrets dûment signés par le président de la République et par un protocole d’accord’’ signé le 17 octobre 2018 avec le gouvernement.
Pour le syndicat, ’’la non mise en œuvre de ces décrets et le refus de matérialiser le protocole d’accord pose un problème de sécurité juridique qui sape les principes de base de l’Etat de droit au Sénégal’’.
Il ajoute que ’’cette situation devrait alarmer tous les citoyens et le gouvernement sénégalais qui doivent veiller ensemble au respect des principes fondamentaux de droit et de vérité, gage de paix et de Justice de la nation’’.

Les étudiants de l’UADB en colère, décrètent « une grève illimitée »

Les étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB) ont barré la route nationale n°3 (RN3), hier mardi, pour réclamer de meilleures conditions sociales. Ces étudiants qui ont décrété un mot d’ordre de grève illimitée veulent le départ de Cheikh Abdou Lo, le Directeur des œuvres universitaires.

Des échauffourées ont éclaté entre étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB) et les Forces de sécurité. Les étudiants de l’UADB ont barré la route nationale n°3 (RN3) et ont brûlé des pneus. Les Forces de sécurité déployées sur les lieux ont dispersé les manifestants à coups de grenades lacrymogènes. Les étudiants ont riposté par des jets de pierres. Ces étudiants s’insurgent contre leurs mauvaises conditions de travail. Ces étudiants qui réclament également le départ du Directeur du Centre des œuvres universitaires et sociales fustigent le mutisme de leur ministre de tutelle.

Omar Diallo Diouf, le président de la Coordination des étudiants de l’UADB explique: «nous sommes en mouvement depuis le 2 octobre dernier. Mais ce que nous avons constaté est qu’il y a une léthargie des autorités universitaires. Il n’y a aucune réaction, ni promesse des autorités qui puissent calmer les ardeurs. C’est pourquoi nous avons décidé de barrer la porte de l’université pour nous opposer à la tenue d’activités pédagogiques». Il poursuit: « le ministre Cheikh Oumar Hanne qui est en tournée dans les universités du pays n’a jamais posé les pieds à l’UADB. Il ne sait même pas la situation qui prévaut à l’université de Bambey, alors qu’il est au courant de notre mouvement de grève».

Et Mamadou Sarr, membre de cette coordination, de rappeler: «notre plate-forme s’articule autour de l’achèvement du restaurant du campus 2, la construction d’un pavillon de milles lits, le problème de forage et de plomberie. Le problème majeur de cette université est un problème social». Ces étudiants qui ont décrété une grève illimitée ont délogés les lycéens, les collégiens et les élèves du primaire, paralysant ainsi le système éducatif à dans la ville de Bambey.

Source : SudOnline

 

Sénégal-Pcci: 45 agents réclament 14 mois d’arriérés de salaire

Ces employés du centre d’appels, annoncent un mouvement de grève devant la Société nationale des télécommunications du Sénégal (Sonatel), dès demain.

Des travailleurs exigent le paiement de leur 14 mois d’arriérés de salaire. Ils sont au nombre de 45 agents, dont une vingtaine licenciée de façon abusive.

Porté par le mouvement Frapp/France dégage, le collectif des travailleurs de Pcci (groupe d’une multinationale opérant dans la gestion externalisée et multicanal de la relation client) promette une manifestation devant les locaux du siège de la Société Nationale des Télécommunications du Sénégal (Sonatel), d’ici vendredi. « Les 45 agents travailleurs de PCCI sont restés 14 mois sans salaires. Et dans la convention l’Etat qui reçoit des milliards de Fcfa doit payer une partie des salaires des employés.»

Les travailleurs indignés reposent leurs revendications sur des sentences de justice prononcées en leur faveur. «Nous avons gagné tous les procès qui nous ont opposés à Pcci (sous-traitant de Sonatel) concernant nos arriérés de salaires », rappelle, le coordinateur des travailleurs de Pcci, Youssou Ndao.

Toujours selon Youssou Ndoa, il y aurait des manœuvres frauduleuses de la part de Sonatel. « Nous avons une décision de justice et Sonatel peine à nous payer 400 millions de Fcfa. Dans cette histoire, le ministre de tutelle, chargé d’accompagner l’emploi ne s’est jamais prononcé sur ce dossier depuis 18 mois. Pcci compte 1600 employés aujourd’hui. Et, il n’y a plus de service médical», s’insurge-t-il.

D’où la manifestation prévue demain, devant Sonatel.

Sénégal: une rentrée scolaire surchauffée en perspective

A la 5ème session de pré-rentrée tenue le mercredi 28 août, des syndicats d’enseignement se sont invités pour présenter leurs conditions en l’occurrence, le respect par l’Etat de ses engagements, avant une reprise saine des classes.

Les travaux étaient dirigés par le Haut conseil du dialogue social, Innocence Ntab Ndiaye. La cinquième session pré-rentrée tenue le 28 août, à Saly vise la suite des préparatifs de la rentrée scolaire. Afin que tout se déroule sans encombre.

Seul point noir au tableau de ces assises: les revendications des syndicats de l’enseignement présent lors des travaux. Ils ont demandé à l’Etat du Sénégal de tenir ses engagements, au risque de voir des perturbations.

Reprise des négociations

Les syndicats sont catégoriques. Pour l’année scolaire 2019-2020, ils exigent l’application stricte des accords consignés dans le protocole signé le 30 avril 2018, mais aussi la reprise des négociations avec les syndicats des inspectrices et inspecteurs, en grève depuis plusieurs mois.

Lenteurs administratives

Au rang des réclamations, le Secrétaire général du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (Cusems), représentant le G7, pointe du doigt, la question des lenteurs administratives en ce qui concerne des actes d’intégration, d’avancement, de validation et de radiation.

Abdoulaye Ndoye a également cité «les prêts Dmc, l’engagement pris par le gouvernement dans le protocole d’accord et durant les séances de monitoring, cet engagement n’a pas été respecté. On n’a pas versé les deuxième et troisième tranches, alors que c’est un engagement ferme du gouvernement du Sénégal. » Il s’y rajoute « la question des parcelles non viabilisées, le paiement des rappels, les alignements, les mises en solde, le système de rémunération », a-t-il indiqué.

Macky Sall

Les syndicats d’enseignement interpellent le président de la République Macky Sall.

« Si toutes ces conditions ne sont pas satisfaites, la hache de guerre sera déterrée. Nous sommes un syndicat, notre rôle, c’est de défendre nos intérêts », a fait savoir le porte-parole du G7.

Selon le calendrier scolaire, la rentrée 2019 aura lieu le 02 septembre pour les élèves des écoles, collèges et lycées dans toutes les zones. L’année scolaire 2019-2020 va s’achever le 04 juillet 2020. Les dates de rentrée universitaire dépendent des établissements mais se déroulent généralement entre la mi et la fin septembre.

 

Sénégal-Ouganda : les joueurs ougandais en grève

L’équipe qui affronte le Sénégal, vendredi prochain, ont boycotté la séance d’entraînement.

Les grèves se succèdent à la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2019. Après le Cameroun, le Zimbabwe et le Nigeria, c’est au tour des joueurs de l’Ouganda de boycotter la séance d’entraînement.

Grève en réclamation d’une revalorisation de leurs primes. En effet, brillamment qualifiés pour les 8emes de finale où ils affronteront le Sénégal vendredi, les «Cranes» ont boycotté ce mercredi matin la séance d’entraînement qui étaient en programme.

Les joueurs réclament une revalorisation de l’enveloppe prévue, alors que leur Fédération dit être à jour de ses versements. Dans un communiqué, l’instance rappelle par ailleurs que les 23 joueurs sélectionnés ont signé un code de bonne conduite susceptible de sanctionner ce type de comportements.

Cet après-midi, le compte Twitter de la Fufa annonce une séance en début de soirée et montre les joueurs réunis avec leur staff pour une session d’analyse vidéo.

L’équipe de l’Ouganda affronte le Sénégal, vendredi prochain.

Grève à l’Ucad: le président de l’Ensetp arrêté

Il a été interpellé suite au mouvement d’humeur organisé par les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad).

Un mouvement d’humeur a une fois encore secoué le campus de l’Université Cheikh Anta Diop, ce matin. Les forces de l’ordre qui tentaient de contenir la manifestation ont procédé à une arrestation.

Le président de l’Amicale des étudiants de l’Ecole nationale supérieure de l’enseignement professionnel et technique (Ensetp) a été interpellé par les éléments de la police. Ces étudiants grévistes réclament la subvention de leur mémoire.

 

Licenciement annoncé: des travailleurs de l’AIBD menacent de faire grève

L’Intersyndicale estime que les motifs économiques évoqués par l’entreprise ne sont pas suffisants. Pour les employés, d’autres solutions que le licenciement peuvent être trouvées.

Des employés de Limak-Aibd-Summa (LAS), société turque qui gère l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), ont jusqu’au mois de juin pour négocier leur départ. Une situation qui n’enchante pas les travailleurs. Ces derniers menacent d’aller en grève.

Selon Serigne Moustapha Gaye, secrétaire général de l’Intersyndicale des travailleurs de Limak-Aibd-Summa, interviewé par L’Observateur, une quinzaine d’agents a été auditionnée par la direction turque, qui a demandé à ces travailleurs de se rapprocher de la direction administrative et financière de l’entreprise pour négocier leur départ.

La même source ajoute que LAS a indiqué aux concernés qu’au-delà du mois de juin, ils ne pourront plus négocier un départ, mais s’exposeront à un licenciement pour raisons économiques.

Des mise-en-garde qui n’ébranlent pas le mouvement syndical «Si LAS a des problèmes financiers, ils n’ont qu’à nous le prouver, suggère le syndicaliste. Et même si c’est le cas, il y a d’autres leviers à activer autre que les renvois de personnes. On ne doit pas revenir sur des acquis, c’est triste

Dakar: les étudiants de la Faculté de médecine en grève

Les étudiants organisent un mouvement d’humeur en protestation de la non disponibilité du matériel didactique dont des trousses dentaires.

Après le mouvement d’humeur des étudiants de l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis, le 10 avril, c’est au tour des étudiants de la Faculté de médecine de Dakar de bouder. Si la grève organisée par ses futurs pratiquants de médecine est plus pacifique que celle lancée par leurs camarades de l’Ugb, ils ont toutefois en commun, les récriminations sur le cadre d’enseignement.

En effet, les étudiants de la faculté de médecine contestent depuis jeudi 11 avril contre la non disponibilité des trousses dentaires. Un élément pédagogique indispensable à leur formation de l’avis d’un enseignant dans ladite faculté interrogé par Rfm « le retard dans la mise à disposition de ces trousses est à imputer aux procédures de livraison au niveau du ministère. Sans ces trousses, leur formation est hypothéquée», a-t-il décrié.

Pikine: des élèves en grève

Les apprenants du Lycée Mame Yélli Badiane de Pikine, dans la banlieue dakaroise ont délogé leurs camarades des écoles environnantes, après avoir décrété 48 heures de grève.

Ils ont ras-le-bol des conditions d’études « déplorables ». Dues aux manques d’infrastructures entre autres. Selon le correspondant de la radio Sud fm, les élèves du Lycée Mame Yélli Badiane de Pikine dénoncent les installations « défectueuses » de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) qui déversent des eaux usées dans cour de l’établissement.

Les élèves protestent également, contre la lenteur dans les travaux de construction du lycée, lancés il y a deux ans. Depuis lors, hurlent les grévistes, l’arène nationale et la Mosquée ont été inaugurées.

Les lycéens ont déclaré avoir le soutien de leurs parents dans leur mouvement d’humeur.