Ghana : La cour suprême rejette les recours contre la loi anti-LGBT+

La Cour suprême du Ghana a rejeté, mercredi 17 décembre 2024, deux recours visant à contester la loi anti-LGBT+ adoptée par le Parlement en février dernier. Cette législation controversée, qui restreint considérablement les droits de la communauté LGBT+ dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, a été soutenue par une majorité de députés, mais ses détracteurs avaient saisi la justice pour tenter de l’invalider.


Lors de l’annonce de la décision, Avril Lovelace-Johnson, présidente du panel des sept juges de la Cour suprême, a déclaré : « Il n’y a pas d’acte que la Cour suprême puisse annuler en vertu de sa compétence ». La loi, désormais en attente de ratification par le président Nana Akufo-Addo, prévoit des peines sévères, incluant jusqu’à trois ans d’emprisonnement pour toute personne impliquée dans des activités LGBT+ et des peines de prison de cinq à dix ans pour ceux qui participeraient à la « promotion » de l’homosexualité.


Cette décision renforce la position du gouvernement ghaneen sur cette question, malgré les critiques internationales et les appels à la révision de la loi.

Donald Trump élu 47e président des États-Unis : Un tournant historique pour l’Amérique

Donald Trump a été élu 47e président des États-Unis avec un total de 277 voix contre 224 pour la candidate démocrate Kamala Harris, marquant ainsi un retour notable à la Maison-Blanche. Cette élection, couverte par divers médias américains tels qu’Associated Press, a confirmé sa victoire tôt dans la matinée, alors que le nombre de voix nécessaires pour remporter la présidence était de 270.

Les réactions mondiales ne se sont pas fait attendre, et de nombreux dirigeants, dont Abdel Fattah Sisi (Égypte), Recep Tayyip Erdoğan (Turquie), Volodymyr Zelensky (Ukraine), Yoon Suk-yeol (Corée du Sud), Emmanuel Macron (France), Olaf Scholz (Allemagne) et Benjamin Netanyahu (Israël), ont félicité Donald Trump pour cette victoire. Ces soutiens illustrent l’impact international de cette élection et les alliances diplomatiques stratégiques.

En Italie, la Cheffe du gouvernement, Giorgia Meloni, a également adressé ses félicitations à Donald Trump. Dans un message officiel, elle a souligné l’importance de l’alliance « inébranlable » entre les États-Unis et l’Italie, en saluant le nouveau président élu. Elle a déclaré : « En mon nom et au nom du gouvernement italien, les plus sincères félicitations au président élu des États-Unis, Donald Trump. L’Italie et les États-Unis sont des nations « sœurs » liées par une alliance inébranlable, des valeurs communes et une amitié historique. »

Cette élection marque un tournant majeur pour la politique américaine et ouvre un nouveau chapitre dans les relations internationales.

Donald Trump en passe de remporter la Présidence des États-Unis

L’ancien président Donald Trump est en voie de reconquérir la présidence des États-Unis, menant face à sa rivale Kamala Harris avec un total de 267 grands électeurs, tout près des 270 nécessaires pour être officiellement élu. Dans une déclaration devant ses partisans à West Palm Beach, en Floride, Trump a célébré cette avance significative, exprimant sa gratitude envers le peuple américain et déclarant que cette victoire symbolisait une étape décisive pour « rendre sa grandeur à l’Amérique. »

« Je remercie le peuple américain (…). C’est une victoire importante pour les Américains, une victoire qui va nous permettre de redonner sa grandeur à l’Amérique, » a-t-il affirmé lors de son discours de campagne, évoquant des mesures fermes sur l’immigration. Trump a annoncé sa volonté de « fermer nos frontières » pour renforcer la sécurité nationale, affirmant que seules les personnes passant par des voies légales seraient acceptées aux États-Unis.

Le président français Emmanuel Macron a rapidement adressé ses félicitations à Trump, prêt à « travailler ensemble pour plus de paix et de prospérité. » Le président du Salvador, Nayib Bukele, a également exprimé son soutien, souhaitant bénédictions et succès à l’ancien président américain.

Trump a également rappelé à ses électeurs que, lors de son mandat précédent, les États-Unis avaient évité des conflits majeurs et s’étaient concentrés sur la destruction de l’État islamique. « Ensemble, nous allons rendre l’Amérique encore plus grande, » a-t-il conclu, promettant une nouvelle ère de stabilité et de prospérité pour le pays.

Mali : La rentrée scolaire 2024-2025 reportée

Le Ministre de l’Éducation Nationale a annoncé officiellement le report de la reprise des cours, initialement prévue, au lundi 4 novembre 2024.

Cette décision vise à garantir la sécurité des élèves et des enseignants, tout en permettant au pays de mieux gérer cette crise imprévue. Le ministère a affirmé que toutes les mesures seront prises pour assurer une rentrée sereine, malgré les défis imposés par les circonstances.

Le report de la rentrée scolaire reflète l’engagement du gouvernement à protéger les citoyens, tout en veillant à ce que le système éducatif puisse fonctionner dans les meilleures conditions possibles. Les parents et les élèves sont invités à rester informés des nouvelles directives qui pourraient être émises au fur et à mesure de l’évolution de la situation.

Le Roi Mohammed VI rend hommage à Amadou Mahtar Mbow, une figure emblématique de l’éducation et de la culture

Le Sénégal et la communauté internationale pleurent la disparition d’Amadou Mahtar Mbow, ancien Directeur général de l’UNESCO, décédé récemment à l’âge de 103 ans. En hommage à cet illustre homme, le Roi Mohammed VI a adressé un message émouvant de condoléances au Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, exprimant sa profonde compassion envers la famille du défunt et l’ensemble du peuple sénégalais.

Né le 20 mars 1921 à Dakar, Amadou Mahtar Mbow a consacré sa vie à l’éducation, la culture et la justice sociale. Il a laissé une empreinte indélébile sur la scène internationale, notamment en devenant le premier Africain à diriger l’UNESCO de 1974 à 1987. Sous son leadership, l’organisation a travaillé à rééquilibrer les flux d’information entre le Nord et le Sud, contribuant à un monde plus juste et équitable.

Reconnu pour son engagement en faveur du dialogue interculturel et de la paix, Mbow a également été membre de l’Académie du Royaume du Maroc, où il a œuvré à renforcer les liens entre les cultures africaines. Le Roi Mohammed VI a salué dans son message « la mémoire d’un ami fidèle », rendant hommage à l’œuvre monumentale d’Amadou Mahtar Mbow.

Son héritage perdurera à travers les générations, et son engagement en faveur du bien commun continuera d’inspirer les futures politiques éducatives et culturelles sur le continent africain.

FISAT 2024 : Plus de 10 000 participants attendus en Côte d’Ivoire pour repenser le secteur des transports africains

La 8ème édition du Forum International et Salon Africain des Transports (FISAT) s’annonce grandiose, avec plus de 10 000 participants attendus à Abidjan, du 24 au 26 octobre 2024. Ce grand rendez-vous, qui se tiendra sur les berges de la lagune Ebrié, portera sur le thème « Transport, Logistique et Infrastructures : Focus sur l’Usager ». Il réunira les acteurs majeurs du secteur des transports pour des échanges stratégiques autour des attentes des usagers.

Le FISAT 2024 ambitionne de renforcer les politiques et les stratégies de développement dans le domaine des transports, tout en offrant un cadre de réseautage et de démonstrations d’expertises. Des intervenants nationaux et internationaux de premier plan sont attendus pour contribuer aux débats et proposer des solutions adaptées aux défis du secteur.

La cérémonie de lancement de cette édition coïncidera avec le 15ème anniversaire de l’entreprise Afrika Transtour, initiatrice de ce projet ambitieux, et se tiendra le 26 septembre 2024 à Abidjan. Mme Magnatié Bamba, Commissaire générale de l’événement, travaille en étroite collaboration avec le comité d’organisation pour faire de cette édition un succès.

Lors de la précédente édition, sous le thème « Modernisation des écosystèmes logistiques, des transports et des infrastructures », des recommandations clés avaient été faites, incluant l’importance de l’innovation, de la collaboration régionale, et de la formation des jeunes dans les nouveaux modes de transport. L’événement avait également abordé la nécessité de lever les obstacles à la mise en œuvre de la « Décision de Yamoussoukro » pour promouvoir une meilleure intégration dans le secteur aérien.

Le FISAT a récemment été reconnu par l’État ivoirien comme un événement majeur, un honneur qui a valu à Afrika Transtour de recevoir le Prix national de la meilleure contribution au rayonnement du secteur des transports.

RDC: Karim Wade au cœur des investissements qatariens, la présidence dément toute nomination officielle

Mardi, la présidence congolaise a mis fin aux rumeurs concernant une éventuelle nomination de Karim Wade à un poste officiel en République Démocratique du Congo (RDC). La porte-parole de la présidence, Tina Salama, a fermement démenti ces spéculations : « M. Karim Wade n’a jamais été nommé par le Président Félix Tshisekedi à une quelconque fonction officielle. Sa présence en RDC est liée à la gestion d’un Fonds d’investissement Qatari pour l’Afrique », a-t-elle précisé.

Fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, Karim Wade est un personnage politique controversé. Ancien ministre d’État du Sénégal, il avait été emprisonné en 2013 pour enrichissement illicite avant d’être gracié en 2016. Depuis, il réside au Qatar et se concentre désormais sur des investissements pour le continent africain, en particulier à travers ce fonds qatari.

Cette mise au point intervient dans un contexte de renforcement des relations diplomatiques et économiques entre la RDC et le Qatar. En mars dernier, le président Félix Tshisekedi avait effectué une visite de travail à Doha, où il a discuté de coopération dans les secteurs du commerce, de l’investissement, et de l’industrie. Le Qatar a réitéré son engagement à encourager les investissements étrangers, renforçant ainsi ses relations avec les pays africains.

Le ministre congolais des Affaires étrangères a également rencontré des responsables qataris pour explorer de nouvelles opportunités de coopération, notamment dans les secteurs des transports et de l’aviation. Qatar Airways a récemment renforcé sa présence en Afrique, en intégrant Kinshasa à son réseau et en augmentant les vols vers d’autres destinations africaines comme Luanda.

Michel Barnier nommé Premier Ministre par Emmanuel Macron pour former un Gouvernement de Rassemblement

Ce jeudi 5 septembre, le Président de la République française, Emmanuel Macron, a officiellement nommé Michel Barnier au poste de Premier ministre. Ancien commissaire européen et négociateur en chef du Brexit, Barnier a été choisi pour diriger un gouvernement de rassemblement dans un contexte politique fragmenté. Cette nomination intervient deux mois après les élections législatives anticipées, qui ont laissé l’Assemblée nationale sans majorité absolue.

À 73 ans, Michel Barnier est chargé de former un gouvernement capable de fédérer les différents groupes politiques. « Le président de la République a nommé monsieur Michel Barnier Premier ministre. Il l’a chargé de former un gouvernement de rassemblement au service du pays et des Français », a annoncé l’Élysée dans un communiqué.

La décision de nommer Barnier a été prise après un long cycle de consultations menées par Macron, visant à garantir un gouvernement stable et capable de rassembler un large soutien politique. Bien que le Nouveau Front populaire ait obtenu 174 sièges à l’Assemblée nationale, Macron a préféré confier cette mission à Michel Barnier, dont le groupe Ensemble pour la République compte 156 sièges. Le Rassemblement national et ses alliés détiennent 143 sièges, tandis que les Républicains ont 66 sièges, et divers autres groupes se partagent les 38 sièges restants.

Barnier devra désormais bâtir une coalition et négocier avec d’autres forces politiques pour atteindre les 289 sièges nécessaires à une majorité absolue au sein des 577 sièges de l’Assemblée. La tâche qui l’attend est complexe, avec un Parlement morcelé où chaque vote et chaque alliance sera crucial pour faire avancer les réformes souhaitées par le président Macron.

FOCAC 2024: Discours d’ouverture de S.E. Xi Jinping

Président de la République Populaire de Chine
Lors de la cérémonie d’ouverture du Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine

Beijing, 5 septembre 2024

Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye,
Son Excellence le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de l’Union Africaine (UA),
Leurs Excellences les Chefs d’État et de Gouvernement et les Chefs de Délégation,
Son Excellence M. António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies,
Son Excellence M. Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’UA,
Amis et invités distingués,

Les fleurs du printemps deviennent des fruits à l’automne, et une récolte abondante est la récompense du travail acharné. En cette saison des moissons, je suis ravi de me retrouver avec tant d’amis anciens et nouveaux à Beijing pour discuter de grands projets d’amitié et de coopération entre la Chine et l’Afrique dans la nouvelle ère. Au nom du gouvernement et du peuple chinois, je vous souhaite à tous une chaleureuse bienvenue !

L’amitié entre la Chine et l’Afrique transcende le temps et l’espace, surmonte les montagnes et les océans, et se transmet de génération en génération. La création du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) en 2000 a été un jalon dans l’histoire des relations sino-africaines. Au cours des 24 dernières années, en particulier dans la nouvelle ère, la Chine a progressé main dans la main avec nos frères et sœurs africains dans un esprit de sincérité, de résultats concrets, d’amitié et de bonne foi. Nous nous tenons côte à côte pour défendre fermement nos droits et intérêts légitimes alors que des changements centenaires balaient le monde. Ensemble, nous devenons plus forts et plus résilients en surfant sur la mondialisation économique, offrant des avantages tangibles à des milliards de Chinois et d’Africains ordinaires. Nous partageons joies et peines dans la lutte contre les catastrophes naturelles et les épidémies, créant ainsi des histoires touchantes d’amitié sino-africaine. Nous sympathisons et nous soutenons toujours mutuellement, établissant un exemple brillant de nouvelles relations internationales.

Grâce à près de 70 ans d’efforts inlassables de part et d’autre, la relation sino-africaine est désormais à son meilleur niveau historique. Avec une vision pour l’avenir, je propose que les relations bilatérales entre la Chine et tous les pays africains ayant des relations diplomatiques avec la Chine soient portées au niveau de relations stratégiques, et que la caractérisation globale des relations sino-africaines soit élevée à une communauté sino-africaine à toute épreuve avec un avenir partagé pour la nouvelle ère.

Amis et invités distingués,

La modernisation est un droit inaliénable de tous les pays. Mais l’approche occidentale de la modernisation a infligé d’immenses souffrances aux pays en développement. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les nations du Tiers-Monde, représentées par la Chine et les pays africains, ont acquis leur indépendance et leur développement les unes après les autres, s’efforçant de redresser les injustices historiques du processus de modernisation. À l’aube du 75e anniversaire de la République Populaire de Chine, nous nous engageons à bâtir un grand pays socialiste moderne à tous égards et à poursuivre le renouveau national par une voie chinoise de modernisation. L’Afrique connaît également un nouvel éveil, et le continent marche avec détermination vers les objectifs de modernisation énoncés dans l’Agenda 2063 de l’UA. La poursuite conjointe de la modernisation par la Chine et l’Afrique déclenchera une vague de modernisation dans le Sud global, ouvrant un nouveau chapitre dans notre quête d’une communauté de destin pour l’humanité.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation juste et équitable. Dans la promotion de la modernisation, nous devons non seulement suivre les règles générales, mais aussi agir en fonction de nos réalités nationales. La Chine est prête à renforcer les échanges d’expérience en matière de gouvernance avec l’Afrique, à soutenir tous les pays dans l’exploration de voies de modernisation adaptées à leurs conditions nationales et à veiller à ce que tous les pays jouissent de droits et d’opportunités égaux.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation ouverte et bénéfique à tous. La coopération mutuellement bénéfique est la voie ensoleillée pour améliorer les intérêts à long terme et fondamentaux de tous les pays. La Chine est prête à approfondir sa coopération avec l’Afrique dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture, des infrastructures, du commerce et des investissements, à promouvoir des projets exemplaires et de haute qualité dans le cadre de l’Initiative « La Ceinture et la Route », et à construire ensemble un modèle pour la mise en œuvre de l’Initiative pour le Développement Mondial.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation centrée sur les personnes. Le but ultime de la modernisation est le développement libre et complet des êtres humains. La Chine travaillera activement avec l’Afrique pour promouvoir la formation des talents, la réduction de la pauvreté et l’emploi, améliorer le bien-être des populations au cours de la modernisation, et veiller à ce que chacun bénéficie du processus.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation caractérisée par la diversité et l’inclusivité. Un équilibre entre progrès matériel et spirituel est un objectif élevé de la modernisation. La Chine renforcera les échanges culturels avec l’Afrique, prônera le respect mutuel et l’inclusion des civilisations diverses sur la voie de la modernisation, et s’efforcera d’obtenir ensemble des résultats plus fructueux dans le cadre de l’Initiative de Civilisation Globale.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation respectueuse de l’environnement. Le développement vert est une marque de modernisation dans la nouvelle ère. La Chine est prête à aider l’Afrique à construire des « moteurs de croissance verte », à réduire l’écart dans l’accès à l’énergie, à adhérer au principe des responsabilités communes mais différenciées, et à promouvoir ensemble la transition mondiale vers un développement vert et à faible émission de carbone.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation soutenue par la paix et la sécurité. La modernisation ne serait pas possible sans un environnement pacifique et stable pour le développement. La Chine est prête à aider l’Afrique à renforcer sa capacité à préserver la paix et la stabilité de manière indépendante, à donner la priorité à l’Afrique dans la mise en œuvre de l’Initiative de Sécurité Globale, à promouvoir le renforcement mutuel entre un développement de haute qualité et une plus grande sécurité, et à travailler ensemble avec l’Afrique pour préserver la paix et la stabilité mondiales.

Amis et invités distingués,

La Chine et l’Afrique représentent un tiers de la population mondiale. Sans notre modernisation, il n’y aura pas de modernisation mondiale.

Inauguration de l’Échangeur Shinzo Abé à Abidjan : Symbole de l’Amitié Ivoiro-Japonaise

Ce vendredi 30 août 2024, le Vice-Président de la République de Côte d’Ivoire, Meyliet Tiémoko Koné, a inauguré la seconde phase de l’Échangeur de l’amitié ivoiro-japonaise, désormais baptisé au nom de feu l’ancien Premier ministre japonais, Shinzo Abé. Cet échangeur, situé au Carrefour Solibra à Treichville, Abidjan, est le fruit d’un partenariat stratégique entre le Japon et la Côte d’Ivoire.

En 2014, lors de sa visite officielle en Côte d’Ivoire, Shinzo Abé avait confirmé le financement de ce projet par le gouvernement japonais. Ce vendredi, l’ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, Ikkatai Katsuya, a rappelé que la décision de rebaptiser l’ouvrage en l’honneur de l’ancien Premier ministre japonais a été prise par le Président Alassane Ouattara, en reconnaissance de la coopération solide entre les deux nations.

La phase 2 de cet échangeur, qui comprend un pont de 760 mètres culminant à 20 mètres de hauteur, a été réalisée grâce à un financement conjoint de 28 milliards de Fcfa, incluant un don de 25,3 milliards de Fcfa du gouvernement japonais. Ce projet s’inscrit dans une série d’infrastructures modernes destinées à fluidifier le trafic à Abidjan, un effort financé à hauteur de 1 000 milliards de Fcfa depuis 2011.

Le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, Dr Amédé Kouakou, a détaillé les travaux effectués lors des deux phases du projet, avec un coût total de 60,6 milliards de Fcfa, dont 88% couvert par des dons japonais.

Confrontation au Cimetière d’Arlington : L’Équipe de Trump Enfreint les Règles et Déclenche une Altercation

Le mercredi 28 août 2024, le cimetière national d’Arlington a signalé une altercation survenue lors d’une visite de l’ancien président Donald Trump, le lundi 26 août. Trump, en campagne pour l’investiture républicaine, se trouvait au cimetière pour honorer les treize soldats américains tués lors du retrait d’Afghanistan en 2021.

Selon des sources, l’incident a eu lieu lorsque l’équipe de campagne de Trump a tenté de filmer et de photographier la « section 60 » du cimetière, une zone où reposent des soldats des guerres en Irak et en Afghanistan, ce qui est interdit par la loi fédérale. Le personnel du cimetière aurait alors tenté d’intervenir, menant à une confrontation verbale et physique avec l’équipe de Trump.

Le cimetière a confirmé l’incident et a signalé les faits, tandis que l’équipe de Trump a rejeté les accusations, affirmant que leur présence avait été approuvée par les familles des soldats. J.D. Vance, colistier de Trump, a accusé les médias de créer une fausse histoire, mélangeant les lieux et les événements.

Renforcement des relations entre le Maroc et l’Éthiopie : Vers une coopération militaire et économique accrue

Du 25 au 29 août, le Maroc a accueilli le Maréchal Birhanu Jula Gelalcha, Chef d’État-major général des Forces de Défense nationale éthiopiennes, pour une visite officielle marquée par des discussions stratégiques sur l’avenir de la coopération bilatérale. Cette visite, placée sous le signe du renforcement des liens militaires, s’inscrit dans une dynamique plus large visant à étendre cette coopération à d’autres domaines d’intérêt commun.

Lors de leur rencontre à Rabat, le Commandant suprême et Chef d’État-major général des Forces Armées Royales (FAR) et son homologue éthiopien ont passé en revue l’état actuel de la coopération militaire entre les deux nations. Les discussions, tenues au siège de l’Administration de la Défense Nationale (ADN), ont été l’occasion d’exprimer leur satisfaction mutuelle quant à la qualité de leurs relations et de leur coopération, tout en explorant les pistes permettant de les renforcer davantage.

Au cours de cette visite, le Maréchal Birhanu Jula Gelalcha a également été reçu par l’inspecteur général des FAR et commandant de la zone sud au quartier général de l’état-major des FAR. Cette rencontre a permis aux deux parties de saluer les progrès réalisés dans leurs relations militaires tout en discutant des moyens de les élargir à d’autres secteurs d’intérêt mutuel.

Le Maroc et l’Éthiopie, dont les relations diplomatiques sont marquées par une coopération économique, un soutien politique mutuel, et des échanges culturels, se dirigent résolument vers un partenariat stratégique. Ce renforcement des liens s’inscrit dans la continuité de la visite historique du roi Mohammed VI à Addis-Abeba en novembre 2016, au cours de laquelle des accords majeurs ont été signés, notamment pour la construction d’une usine d’engrais en Éthiopie, d’une valeur de 3,7 milliards de dollars.

Les deux nations, riches de leur histoire commune et de leurs engagements en faveur du développement et de la stabilité du continent africain, continuent d’approfondir leur partenariat, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles opportunités de coopération dans divers domaines.

Guinée: Projet de Constitution-Un tournant décisif pour la transition

Le Conseil national de la transition en Guinée a rendu public dans la nuit du 11 au 12 août 2024 le projet de Constitution tant attendu. Ce document, publié en ligne à 00h20, marque une étape cruciale pour mettre fin à la transition dirigée par le général Mamadi Doumbouya depuis le coup d’État du 5 septembre 2021. La nouvelle Loi fondamentale, qui doit être votée avant la fin de l’année, avant d’organiser les élections, propose un système bicaméral et limite strictement les mandats présidentiels à deux.

Un système bicaméral et des limites présidentielles

L’un des éléments majeurs de ce projet est l’instauration d’une république bicamérale, avec une Assemblée nationale et un Sénat, introduit par l’article 41. Concernant la magistrature suprême, l’article 44 stipule que le mandat du président de la République est de cinq ans, renouvelable une seule fois. Il est clairement précisé que nul ne peut exercer plus de deux mandats au cours de sa vie.

Le flou autour de la candidature de Mamadi Doumbouya

Cependant, une incertitude subsiste concernant la candidature du général Mamadi Doumbouya. Bien que la charte de transition précise qu’il ne peut pas se présenter aux futures élections, cette disposition n’est pas reprise dans le projet de Constitution. Selon Dansa Kourouma, président du Conseil national de la transition, « la Constitution établit des règles générales intemporelles » et ne doit pas être personnalisée. Ce flou ouvre donc la possibilité d’une candidature de l’actuel chef de la transition, suscitant des débats sur l’avenir politique du pays.

Droits et libertés : Des avancées notables, mais des contradictions

Le projet de Constitution reprend des mesures progressistes, comme l’interdiction de la peine de mort et des mutilations génitales féminines. Il garantit également que toute personne arrêtée doit être informée des motifs de son arrestation. Cependant, des contradictions apparaissent face aux arrestations récentes de leaders du Front national de défense de la Constitution (FNDC) en dehors de tout cadre juridique, remettant en question la réalité des avancées en matière de droits et de libertés.

Une mobilisation faible pour la journée ville morte

En réponse aux arrestations, le comité d’organisation des Forces vives de Guinée a appelé à une journée ville morte à Conakry pour exiger la libération des activistes et un retour à l’ordre constitutionnel. Néanmoins, cette mobilisation a été peu suivie, avec des commerces, des banques et des stations-essence majoritairement ouverts. La faible participation est en partie attribuée à l’interdiction des manifestations et à la forte présence policière dans les zones stratégiques.

Un avant-projet « audacieux » selon les experts

Kabinet Fofana, directeur de l’Association guinéenne de sciences politiques, qualifie cet avant-projet de Constitution de « très audacieux », ouvrant de nouvelles perspectives pour la Guinée. Ce texte, s’il est adopté, marquera un tournant décisif pour le pays, en jetant les bases d’une nouvelle ère politique.

JO Paris 2024 :Le Maroc écrase l’Égypte 6-0 et remporte la médaille de bronze

Le Maroc a marqué l’histoire des Jeux Olympiques de Paris 2024 avec une victoire écrasante de 6-0 sur l’Égypte, remportant ainsi la médaille de bronze. Les Lions de l’Atlas ont livré une performance exceptionnelle, soutenue par une forte présence de la diaspora marocaine au stade de la Beaujoire.

Dès le coup d’envoi, le Maroc a pris le contrôle du match et multiplié les occasions de but. Soufiane Rahimi, héros du tournoi, a brillamment orchestré les attaques. À la 23e minute, Abdesamad Ezzalzouli a ouvert le score avec un tir puissant. Rahimi a doublé la mise deux minutes plus tard avec une frappe précise.

En seconde période, les Lions de l’Atlas ont continué à dominer. Bilal El Khannouss a marqué un superbe but solo à la 51e minute. Rahimi a ajouté un quatrième but, consolidant sa position de meilleur buteur du tournoi. Akram Nakach a inscrit le cinquième but, et Achraf Hakimi a conclu la victoire avec un coup franc spectaculaire à la 86e minute.

Cette victoire éclatante reflète le talent et l’unité de l’équipe marocaine, inspirant les futures générations de footballeurs marocains.

Patrouilles conjointes pour la sécurité maritime en Afrique de l’Ouest

Les forces armées du Togo, du Bénin et du Nigeria mènent des patrouilles conjointes pour la troisième édition de l’opération « Safe Domain ». Cette initiative, lancée le 8 août 2024 par la Cédéao et son Centre Maritime Multinational de Coordination (CMMC) de la zone E, vise à renforcer la sécurité en haute mer.

L’opération « Safe Domain III », qui se déroule du 5 au 9 août 2024, fait suite aux éditions de 2021 et 2023. Le Togo, le Bénin et le Nigeria sont à nouveau réunis pour assurer la surveillance maritime. Selon le Commodore Aniedi Aniedu Iboki, Directeur du CMMC zone E, cette opération s’inscrit dans la stratégie maritime intégrée de la Cédéao, adoptée en 2014 pour lutter contre les défis transnationaux menaçant la sécurité maritime et le développement économique de la région.

Face aux menaces de piraterie et d’activités maritimes illicites, la Cédéao mobilise ses ressources pour sécuriser son espace maritime. L’Ambassadeur Abdel-Fatau Musah, Commissaire aux Affaires politiques, Paix et Sécurité de la Cédéao, a souligné l’importance stratégique des océans pour l’économie régionale, rappelant que 90 % du commerce international passe par voie maritime.

Le thème de l’exercice 2024, « Protéger l’économie bleue de la zone E de la Cédéao grâce à la collaboration en matière de sécurité maritime », reflète la vision de la Communauté. Le Général de Brigade Abdul-Baki Sanni Bachabi, représentant le ministre béninois de la Défense, a salué l’engagement des acteurs impliqués.

L’initiative reçoit le soutien de partenaires internationaux, notamment l’Union européenne via le projet GoGIN, pour renforcer les capacités de lutte contre l’insécurité maritime dans la région.

Mali : Enquête sur l’Ukraine pour Terrorisme à Tinzawatene

Le Procureur de la République du Mali a ouvert une enquête suite à des accusations graves contre l’Ukraine. Le gouvernement malien accuse l’Ukraine d’être impliquée dans une attaque terroriste contre les Forces de Défense et de Sécurité (FAMa) à Tinzawatene.

Les accusations viennent des déclarations d’un porte-parole ukrainien et de l’ambassadeur d’Ukraine à Dakar, qui ont exprimé un soutien aux groupes terroristes au Mali. Cette enquête vise à identifier et interpeller les responsables, y compris auteurs et complices.

Après la rupture des relations diplomatiques avec l’Ukraine, le procureur Amadou Bocar Touré a lancé des poursuites pour « actes de terrorisme » et « financement du terrorisme ». Les propos de l’Ukraine ont été confirmés par l’ambassadeur Yurii Pyvovarov, ajoutant à la gravité de la situation.

Le 4 août, le Mali a rompu ses relations diplomatiques avec l’Ukraine. Des mesures préventives sont mises en place pour éviter toute déstabilisation. Le Mali prévoit également de saisir les instances internationales et les États soutenant l’Ukraine.

Le Sénégal et le Burkina Faso ont déjà condamné les propos ukrainiens, et le Niger a suivi l’exemple du Mali en rompant ses relations diplomatiques avec l’Ukraine. L’Ukraine a nié soutenir le terrorisme, qualifiant la décision malienne de « hâtive ».

La Russie soutient la rupture des liens, accusant Kiev de soutenir les « terroristes ». Des affrontements ont eu lieu du 25 au 27 juillet dans le nord du Mali, entre les FAMa, les rebelles et les jihadistes. Le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) et la société paramilitaire Wagner ont tous deux revendiqué des pertes importantes.

Mauritanie : Une équipe dynamique pour un second Mandat ambitieux

Dans la nuit du 5 au 6 août, le ministre secrétaire général de la Présidence, Moulay Ould Mohamed Laghdaf, a dévoilé la composition du nouveau gouvernement mauritanien dirigé par le Premier ministre Mokhtar Ould Diay. Cette équipe, formée à la suite de la réélection du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani le 29 juin avec 56,12% des voix, incarne la vision du président pour son second mandat.

Nommé Premier ministre dès le lendemain de la prestation de serment du président, Mokhtar Ould Diay a mis en place une équipe gouvernementale remaniée et ambitieuse, composée de 29 membres. Cette nouvelle composition reflète les priorités stratégiques du président Ghazouani, avec un accent particulier sur l’efficacité et l’innovation.

Une Structure Réorganisée pour Plus d’Efficacité

Le nouveau gouvernement se distingue par l’élargissement de certains secteurs, la fusion d’autres, et la création de nouveaux départements. Parmi les nominations clés, on retrouve :

  • Lam Al-Housseinou, ministre chargé du Secrétariat général du gouvernement
  • Mohamed Abdallahi Louly, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Fonction publique
  • Mohamed Salem Merzoug, ministre des Affaires étrangères
  • Hanana Ould Sidi, ministre de la Défense
  • Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine, ministre de l’Intérieur

La création du ministère de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’administration, confié à Ahmed Salem Ebode, symbolise la volonté du gouvernement de moderniser et d’optimiser les services publics.

Objectifs et Ambitions

Ce gouvernement a pour mission de mettre en œuvre le programme électoral du Président Ghazouani, en répondant aux attentes du peuple mauritanien en matière de développement et de progrès. Les ministres, avec des portefeuilles diversifiés, travailleront en synergie pour atteindre les objectifs fixés et garantir une gouvernance efficace et transparente.

Liste complète du gouvernement :

  1. Ministre chargé du Secrétariat général du gouvernement : Lam Al-Housseinou
  2. Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Fonction publique : Mohamed Abdallahi Louly
  3. Ministre de la Formation professionnelle, de l’Artisanat et des Métiers : Maalainine Ould Eyih
  4. Ministre de la Justice : Mohamed Mahmoud Boya
  5. Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Mauritaniens de l’extérieur : Mohamed Salem Merzoug
  6. Ministre de la Défense et des Affaires des retraités et des Fils de martyrs : Hanana Ould Sidi
  7. Ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local : Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine
  8. Ministre des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel : Sidi Yahya Cheikhna Lemrabott
  9. Ministre de l’Economie et des Finances : Sid’Ahmed Bouh
  10. Ministre de l’Education et de la Réforme de l’enseignement : Houda Babah
  11. Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique : Yacoub Moine
  12. Ministre de la Santé : Abdallahi Wedih
  13. Ministre de la Fonction Publique et du Travail : Mohamed Ould Soueidatt
  14. Ministre de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’administration : Ahmed Salem Ebode
  15. Ministre de l’Energie et du Pétrole : Mohamed Ould Khaled
  16. Ministre des Mines et de l’Industrie : Thiam Tidjani
  17. Ministre de la Pêche, des Infrastructures maritimes et portuaires : Fadhili Sidaty
  18. Ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire : Momme Beibate
  19. Ministre de l’Elevage : Mokhtar Gaguih
  20. Ministre des Domaines, des Biens de l’Etat et de la Réforme foncière : Mokhtar Ahmed Bousseif
  21. Ministre du Commerce et du Tourisme : Zeinebou Mint Ahmednah
  22. Ministre de la Réforme foncière, de l’Habitat et de l’Urbanisme : Niang Mamadou
  23. Ministre de l’Equipement et des Transports : Ely El Veirik
  24. Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement : Amal Mouloud
  25. Ministre de la Culture, des Arts, de la Communication et des Relations avec le Parlement : Houssein Ould Medou
  26. Ministre de l’Enfance et de la Famille : Safiha Ntahah
  27. Ministre de l’Environnement et du Développement durable : Massouda Baham
  28. Ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Décentralisation et du Développement local : Yacoub Salem Vall
  29. Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget : Ankimour Kodero Harouna

Discours du Roi Mohammed VI pour la fête du trône : Une semaine de célébrations

Ce soir, le Roi Mohammed VI s’adressera aux Marocains à l’occasion de la Fête du Trône, marquant également le 25ème anniversaire de son accession au trône. Le discours, prévu à 21h00 heure locale, sera diffusé sur toutes les chaînes de télévision et stations de radio du pays. Actuellement sur la côte méditerranéenne près de Tétouan, le Roi prononcera son discours depuis cet endroit symbolique.

Les célébrations ne s’arrêtent pas là. Demain après-midi, le Roi organisera une réception sur la place préfectorale de M’diq-Fnideq, dans la ville de M’diq. En tant que Commandant suprême et chef d’état-major général des Forces armées royales, il présidera mercredi la cérémonie de prestation de serment des nouveaux officiers diplômés des différentes écoles et instituts militaires, paramilitaires et civils. Cette cérémonie aura lieu sur la place Méchouar du Palais Royal de Tétouan, suivie d’un déjeuner offert par l’État-Major des Forces Armées Royales au Cercle-mess des officiers de la Garde Royale.

La journée de mercredi se conclura avec la cérémonie d’allégeance sur la place Méchouar du Palais Royal de Tétouan en fin d’après-midi. Ces événements marquent une semaine riche en célébrations et symboles pour le Maroc.

 

Tragédie à Khan Younès : L’Armée Israélienne Retrouve les Corps de Cinq Otages

Jérusalem, 25 juillet 2024

L’armée israélienne a annoncé ce jeudi matin avoir retrouvé les corps de cinq otages israéliens, tués dès le 7 octobre dernier, dans la région de Khan Younès, dans la bande de Gaza. Parmi eux se trouvent une enseignante, Maya Goren, et quatre soldats : Tomer Ahimas, Ravid Aryeh Katz, Oren Goldin et Kiril Brodski.

Ces découvertes ont été faites mercredi, marquant une avancée dans les efforts continus d’Israël pour récupérer ses citoyens capturés lors de l’attaque du Hamas l’année dernière. « Les corps de Maya Goren, enseignante dans une école maternelle, et des soldats Ravid Aryeh Katz, Oren Goldin, Tomer Ahimas et Kiril Brodski, ont été ramenés en Israël, » a précisé l’armée dans un communiqué officiel.

La nouvelle de la récupération des corps de Maya Goren et Oren Goldin a été confirmée par les kibboutz d’où ils étaient originaires, apportant une sombre clôture à des mois d’incertitude et de douleur pour leurs familles et leurs communautés.

Ils figuraient parmi les 120 otages capturés, dont environ un tiers ont été déclarés morts par Israël, toujours détenus par le Hamas et d’autres groupes palestiniens dans la bande de Gaza.

Lors d’un discours prononcé mercredi devant le Congrès américain, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a souligné les efforts intensifs déployés par Israël pour garantir la libération des otages restants. « Nous ne ménagerons aucun effort pour ramener nos citoyens à la maison, » a-t-il affirmé avec détermination.

Visite de travail : Nana Akufo-Addo en Gambie pour renforcer les liens bilatéraux et discuter du Commonwealth

Le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, est arrivé en Gambie ce vendredi 12 juillet pour une visite de travail d’une journée. À son arrivée à Banjul, il a été accueilli par son homologue gambien, le président Adama Barrow. Les deux dirigeants ont prévu de discuter, entre autres, de la candidature du Ghana au poste de secrétaire général du Commonwealth.

Après avoir été accueilli à l’aéroport, Nana Akufo-Addo a été conduit à la State House, le palais présidentiel, où il a eu un entretien privé avec le président Barrow. Un déjeuner en l’honneur du président ghanéen a suivi cette rencontre.

Dans l’après-midi, le président Akufo-Addo se rendra à Barra, dans l’ouest du pays, pour rencontrer le détachement ghanéen de l’ECOMIG. Ces militaires ghanéens, déployés sous la bannière de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), sont présents en Gambie depuis 2017. Leur déploiement a suivi la crise politique qui a vu l’ancien président Yahya Jammeh exilé après avoir refusé de reconnaître sa défaite électorale face à Adama Barrow.

En début de soirée, les deux chefs d’État tiendront une conférence de presse commune. Le soutien de la Gambie à la candidature du Ghana pour le poste de secrétaire général du Commonwealth sera l’un des sujets abordés. Cette visite vise à renforcer les liens bilatéraux entre les deux pays et à promouvoir la coopération au sein de la région ouest-africaine.

Le Président Kenyan William Ruto dissout le gouvernement suite à des manifestations violentes

Le Président de la République du Kenya, William Ruto, a annoncé ce jeudi depuis la State House, la dissolution immédiate de son gouvernement. Cette décision radicale intervient après plusieurs jours de manifestations anti-impôts qui ont secoué le pays et causé une trentaine de morts. À l’exception du Premier Secrétaire de Cabinet et du Secrétaire de Cabinet aux Affaires Étrangères et à la Diaspora, tous les secrétaires de cabinet et procureurs généraux ont été renvoyés.

Cette mesure est le résultat d’une évaluation des performances du cabinet, visant à répondre aux attentes élevées des citoyens kenyans. Le Président Ruto a souligné que, malgré des progrès notables dans des domaines tels que l’économie et l’éducation, le gouvernement doit intensifier ses efforts pour accélérer la transformation du pays.

Afin de former un gouvernement plus inclusif et efficace, le chef de l’État consultera divers secteurs et représentants de la société civile. Pendant cette période de transition, les secrétaires principaux et autres responsables continueront à assurer le bon fonctionnement des services publics.

Le Président Ruto promet d’annoncer prochainement des mesures supplémentaires pour rendre le gouvernement plus efficace et mieux répondre aux besoins de la nation. Cette réorganisation a pour objectif de rendre le gouvernement du Kenya plus agile, moins coûteux et plus performant, tout en éliminant le gaspillage et la corruption.

Cette décision majeure reflète la volonté du Président Ruto de réagir fermement aux troubles civils et de répondre aux exigences des citoyens pour un gouvernement plus responsable et plus performant.

Inauguration du premier bloc opératoire de chirurgie pédiatrique cardiaque à Madagascar

Le président de la République de Madagascar a inauguré ce jeudi 4 juillet le tout premier bloc opératoire de chirurgie pédiatrique cardiaque du pays, situé au Cenhosoa, l’hôpital militaire d’Antananarivo. Ce projet, lancé en 2018 par l’ONG française la Chaîne de l’espoir, vise à permettre aux enfants atteints de cardiopathies de se faire opérer sur l’île par des médecins malgaches, éliminant ainsi la nécessité d’évacuation à l’étranger.

Fin mai, quatre enfants ont été opérés à cœur ouvert par une équipe médicale franco-malgache dans ce nouveau bloc. Le 24 mai 2024, le chirurgien nantais Pierre Maminirina et son équipe de 14 bénévoles français ont dirigé une opération à cœur ouvert sur Finoana, un garçon de 8 ans. Chaque bénévole avait pour mission de transmettre un maximum de connaissances à leurs homologues malgaches.

Le docteur Dany Ravaoavy, cardio-pédiatre au Cenhosoa, a souligné l’importance de cet événement : « C’est historique, parce que ça fait très longtemps qu’on a attendu ce moment. La construction du bloc, la dotation des matériels qui sont très onéreux… et le fait de pouvoir opérer à cœur ouvert, pour la première fois, les enfants ici, c’est un grand événement ».

Finoana, qui souffrait d’une malformation cardiaque nécessitant une opération à cœur ouvert, était sur liste d’attente depuis plus de 4 ans pour partir se faire soigner en France. À son réveil en salle de réanimation, il a exprimé sa joie : « Je vais bientôt pouvoir rejouer au foot avec mes frères et sœurs. Je suis content d’avoir été opéré, et surtout heureux de ne pas avoir été envoyé à l’étranger. J’avais peur de cette option-là parce que je savais que ça voulait dire que je partirais seul sans mon papa ni ma maman. »

Ce projet représente un véritable espoir pour les quelque 150 enfants malgaches en attente d’opération. Toutefois, il faudra encore au moins cinq années de formations régulières et de missions opératoires étrangères avant que le personnel de l’hôpital puisse réaliser ces opérations en totale autonomie sur la Grande Île.

Réélection de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani en Mauritanie

Le président mauritanien sortant, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a été réélu dès le premier tour pour un second mandat avec 56,12 % des voix, a annoncé lundi la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

M. Ghazouani a devancé largement son principal rival, le militant anti-esclavagiste Biram Dah Abeid, qui a obtenu 22,10 % des voix lors du vote de samedi, selon les résultats annoncés par le président de la Ceni, Dah Ould Abdel Jelil. Biram Dah Abeid a déclaré dimanche qu’il ne reconnaîtrait pas les résultats officialisés par la Ceni, qu’il accuse d’être instrumentalisée par le pouvoir.

Le candidat islamiste de Tawassoul, premier parti d’opposition à l’Assemblée nationale, Hamadi Ould Sidi El Mokhtar, s’est classé troisième avec 12,78 % des suffrages, selon ces résultats.

« Nous avons tout fait pour préparer les conditions d’une bonne élection et nous y avons relativement réussi », a déclaré le président de la commission électorale.

M. Ghazouani, militaire de carrière de 67 ans et grand favori de l’élection, l’avait déjà emporté au premier tour en 2019 avec un score légèrement inférieur de 52 %. Les Mauritaniens ont donc choisi la continuité à la tête de leur pays de 4,9 millions d’habitants, qui n’a plus connu d’attaque jihadiste sur son sol depuis 2011, alors qu’elles abondent au Mali voisin et ailleurs au Sahel.

Les résultats publiés depuis samedi soir en continu, bureau par bureau, sur une plateforme officielle en ligne, ne laissaient guère de doute sur l’issue du scrutin. Biram Dah Abeid a averti : « Nous ne reconnaîtrons que nos propres résultats et sur cette base, nous descendrons dans la rue pour refuser le hold-up électoral. » Dimanche en fin d’après-midi, certains de ses partisans ont brûlé des pneus et des poubelles, perturbant la circulation dans certains quartiers. Depuis, les forces de sécurité encerclent son siège de campagne. Son porte-parole a annoncé l’arrestation de son directeur de campagne.

Tard dans la soirée, le ministre de l’Intérieur a déclaré qu’il « ne tolérera aucun agissement de nature à perturber la quiétude et la tranquillité des citoyens et des résidents installés chez nous ». La présence policière a fortement augmenté dans la capitale. Le candidat islamiste a déclaré samedi qu’il « restait attentif à tout manquement » tout en appelant ses militants à éviter tout ce qui pourrait créer le désordre et perturber la tranquillité publique.

M. Ghazouani a fait de l’aide aux plus démunis et à la jeunesse l’une de ses priorités. En Mauritanie, les moins de 35 ans, qui représentent plus de 70 % de la population, partent de plus en plus vers l’Europe ou les États-Unis, en quête d’une vie meilleure.

Après un premier mandat entravé par l’épidémie de Covid-19 et les conséquences de la guerre en Ukraine, M. Ghazouani espère réformer davantage au cours de son second mandat de cinq ans grâce à des perspectives économiques favorables. Pour la période 2024-2026, la Banque mondiale prévoit une croissance moyenne de 4,9 %, grâce au lancement de la production de gaz au second semestre 2024. L’inflation, qui avait atteint un pic de 9,5 % en 2022, est passée à 5 % en 2023 et devrait continuer à diminuer pour atteindre 2,5 % en 2024.

Aucun incident majeur n’a été signalé lors de cette présidentielle, marquée par un taux de participation en baisse par rapport à 2019, s’élevant à 55,39 %. La Mauritanie a connu une succession de coups d’État de 1978 à 2008, avant que l’élection de 2019 ne marque la première transition entre deux présidents élus.

Le Gabon approuve la nomination de Kouadio Konan Bertin comme ambassadeur

Le gouvernement gabonais a officiellement approuvé la nomination de l’ancien ministre ivoirien, Kouadio Konan Bertin, également connu sous le nom de « KKB », comme ambassadeur résident à Libreville. Cette décision a été annoncée lors d’un Conseil des ministres présidé par le général Brice Clotaire Oligui Nguéma.

Laurence N’Dong, porte-parole du gouvernement gabonais, a communiqué jeudi soir l’« accord préalable » du gouvernement à cette nomination. Cette approbation permet à KKB de commencer ses fonctions diplomatiques au Gabon.

Kouadio Konan Bertin a un parcours politique notable. Ancien ministre de la Réconciliation nationale et de la Cohésion nationale en Côte d’Ivoire, il a occupé ce poste du 15 décembre 2020 au 17 octobre 2023. Avant cette nomination, KKB a marqué la scène politique ivoirienne lors de l’élection présidentielle de 2020 en maintenant sa candidature indépendante face à Alassane Ouattara, alors président en exercice. Cette décision lui a valu une exclusion du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) pour « atteinte à l’unité et aux intérêts du parti ».

Malgré les controverses, KKB a été nommé ministre en décembre 2020, affirmant à la fin de son mandat qu’il n’avait aucun regret et qu’il restait à la disposition d’Alassane Ouattara. Bien qu’accusé de trahison par le PDCI, il a toujours exprimé son attachement à cette formation politique.

Avec cette nouvelle nomination, Kouadio Konan Bertin entame une nouvelle phase de sa carrière en tant qu’ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Gabon, marquant ainsi un tournant important dans les relations diplomatiques entre les deux pays.

Côte d’Ivoire: Lancement du salon international de l’Intelligence Artificielle, de la défense et de l’espace

Lundi 10 juin 2024, a marqué le lancement du Salon international de l’Intelligence artificielle, de la défense et de l’espace (SIADE), réunissant experts, chercheurs, entrepreneurs et décideurs politiques de divers pays. L’événement vise à établir des standards communs et à construire des partenariats stratégiques.

Les travaux préliminaires ont été initiés par le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, en présence des acteurs clés du secteur. Le ministre a souligné que l’Intelligence artificielle (IA) est en passe de devenir un élément incontournable de la gouvernance, particulièrement dans les domaines de la défense et de la sécurité. Il a expliqué que l’IA améliore la précision, la rapidité des opérations et renforce la sécurité nationale. « Il nous appartient de réfléchir à ce que les opportunités peuvent offrir à nos États, confrontés à toute sorte de périls, » a-t-il déclaré, faisant référence à des défis comme la lutte contre le terrorisme et l’immigration illégale.

Yaya Sylla, l’initiateur du SIADE, a expliqué que le salon est conçu comme une plateforme dynamique pour l’échange d’idées, le partage d’expériences et de projets. « Nous avons conçu ce salon où les dernières inventions technologiques pourront être explorées et discutées et où nous travaillerons ensemble pour relever les défis, » a-t-il affirmé, soulignant l’importance de l’ingéniosité et de la créativité de la jeunesse pour l’avenir du continent.

Namahoua Touré, directrice générale de l’ARTCI, l’organe de régulation des Télécoms et TIC en Côte d’Ivoire, a insisté sur l’importance d’encadrer l’IA pour garantir une utilisation sûre et équitable. Elle a annoncé que l’ARTCI met en œuvre des systèmes d’IA pour la gestion des plaintes et des requêtes des utilisateurs de services numériques, projet qui devrait être opérationnel avant la fin de 2024. Elle a également évoqué l’utilisation future de l’IA pour renforcer les contrôles de conformité et la sécurité dans les secteurs régulés par l’ARTCI.

Mme Touré a ajouté que l’ARTCI, en tant qu’autorité de protection des données et point focal en matière de cybersécurité, assumera pleinement ses responsabilités pour assurer un usage responsable de l’IA en Côte d’Ivoire. « La sécurité de nos infrastructures numériques est une priorité absolue et nous nous engageons à utiliser l’Intelligence artificielle pour renforcer nos capacités de défense contre les cyber menaces, » a-t-elle souligné.

En conclusion, Namahoua Touré a affirmé que l’ARTCI s’efforce de s’aligner sur les objectifs de développement durable, en minimisant l’empreinte technologique et en maximisant les bénéfices sociaux, dans un effort collaboratif pour surmonter les défis complexes liés à la cybersécurité, la gestion des données et la régulation des nouvelles technologies.

8e édition de la conférence annuelle sur la Paix et la Sécurité en Afrique à Rabat

La 8e édition de la Conférence annuelle sur la paix et la sécurité en Afrique (APSACO) se tiendra à Rabat (Maroc) les 10 et 11 juin 2024, avec pour thème « la médiation dans les conflits internes africains ». Cet événement mettra l’accent sur le besoin urgent de trouver des solutions efficaces aux défis sécuritaires actuels et émergents à travers le continent, a-t-on appris ce mercredi d’un communiqué des organisateurs.

La conférence se tiendra au siège du Policy Center for the New South, sur le campus de Rabat de l’université Mohammed VI Polytechnique, du lundi 10 au mardi 11 juin 2024. L’APSACO rassemble des experts et des praticiens qui examineront les structures et les mécanismes de la paix et de la sécurité du continent, en mettant en relief le contexte historique, les atouts et le potentiel de l’Afrique pour surmonter les défis actuels et futurs.

Le Premier Ministre Slovaque : Robert Fico blessé par balle

Le Premier ministre slovaque, Robert Fico, a été blessé par balle ce mercredi à la sortie d’une réunion gouvernementale, selon l’agence de presse TASR citant le vice-président du Parlement, Lubos Blaha. Des médias locaux ont rapporté qu’il avait été hospitalisé et qu’un suspect avait été arrêté.

Selon la chaîne d’informations slovaque TA3, l’assaillant aurait tiré à quatre reprises sur le dirigeant pro-russe, le touchant une fois à l’abdomen. Un journaliste de Reuters présent sur place a confirmé avoir entendu des coups de feu et observé l’arrestation d’un suspect par la police. Le motif de l’attaque reste inconnu.

Robert Fico a d’abord été soigné dans un hôpital de Handlova avant d’être transféré à Bratislava, a annoncé la directrice de l’hôpital de Handlova. Le gouvernement slovaque a indiqué que le Premier ministre était « entre la vie et la mort » après avoir été touché par balle à plusieurs reprises, le qualifiant d’ « tentative d’assassinat ».

La présidente slovaque Zuzana Caputova a condamné cette attaque « brutale » et a exprimé ses vœux de rétablissement à Robert Fico, redevenu Premier ministre l’an dernier. Le premier ministre hongrois Viktor Orban a également réagi, exprimant son choc et ses prières pour la santé de son ami Robert Fico.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a condamné l’attaque, la qualifiant d’ « ignoble » et soulignant que de tels actes de violence sapent la démocratie.

Tchad: Mahamat Idriss Déby Itno en tête des élections présidentielles au Tchad

Mahamat Idriss Déby Itno, président de la transition tchadienne, a remporté une victoire écrasante lors du scrutin présidentiel de dimanche, obtenant 61,03 % des suffrages valablement exprimés, selon des résultats provisoires de l’Agence nationale de gestion des élections (Ange), dévoilés vendredi.

Son principal rival, Succès Masra, a obtenu 18,53 % des voix, tandis que le candidat Albert Pahimi Padacké arrive en troisième position avec 16,91 %.

L’annonce des résultats a été précédée de revendications de victoire anticipées, notamment de la part du Premier ministre actuel, qui avait accusé le camp de Déby d’avoir manipulé les résultats pour annoncer sa victoire.

Le taux de participation s’est élevé à 75,89 %, selon l’Agence nationale de gestion des élections (Ange), dont les résultats provisoires seront soumis à la validation du Conseil constitutionnel.

Mahamat Idriss Déby Itno, qui a accédé au pouvoir en 2021 à la suite du décès de son père Idriss Deby, tué sur le champ de bataille après plus de trente ans de règne, semble ainsi consolider sa position à la tête du pays.

Le Président Béninois confirme l’interdiction de l’embarquement du pétrole Nigérien

Le président béninois, Patrice Talon, a annoncé mercredi 8 mai la décision d’interdire l’embarquement du pétrole nigérien via la plateforme de Sèmè Kpodji. Dans une brève déclaration, il a exprimé ses regrets concernant les relations difficiles entre les deux pays et a souligné son souhait de les voir se normaliser.

Talon a confirmé avoir pris cette décision suite à l’absence de réponse des autorités nigériennes à ses efforts visant à apaiser les tensions et à normaliser les relations bilatérales. Il a rappelé les différentes initiatives entreprises, telles que l’ouverture des frontières du côté béninois et l’envoi de messages diplomatiques, y compris l’envoi de son ministre des Affaires étrangères à Niamey en tant qu’émissaire.

Le président Talon a insisté sur l’importance de mener les échanges entre pays de manière formelle et structurée, critiquant ce qu’il considère comme des pratiques informelles, notamment en référence à l’arrivée d’officiels nigériens au Bénin pour l’inauguration du pipeline, dont il a été informé par des sources chinoises.

Il a également souligné que des quantités importantes de céréales béninoises entrent au Niger de manière informelle, et a déclaré que le Bénin ne peut être perçu comme un ennemi tout en espérant une collaboration et un soutien.

Pour lever l’interdiction, Talon a posé des conditions claires, notamment la collaboration de Niamey, la réouverture des frontières terrestres et le rétablissement des relations bilatérales.

Le président Talon a exprimé sa peine concernant les tensions entre les deux pays et a qualifié de ridicule les allégations selon lesquelles le Bénin aurait massé des troupes étrangères à ses frontières pour attaquer le Niger.

Renforcer la protection du patrimoine religieux 

Le représentant principal de l’Alliance des Civilisations de l’ONU, Miguel Angel Moratinos, exhorte à Bakou à la préservation du patrimoine religieux lors du 6e Forum Mondial du Dialogue Interculturel. Moratinos a souligné l’importance cruciale du dialogue interreligieux pour la politique contemporaine, plaidant pour une action préventive plutôt que réactive.

Il a proposé la création d’une carte des lieux de culte religieux à protéger, une initiative vitale pour prévenir les destructions telles que celles observées dans le Haut-Karabagh. Son appel résonne puissamment dans un contexte où les autorités azerbaïdjanaises sont accusées de détruire le patrimoine culturel et religieux arménien dans les régions occupées.