Côte d’Ivoire: Tidjane Thiam fixe les ambitions du PDCI pour la présidentielle de 2025

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Tidjane Thiam, a dévoilé les enjeux cruciaux de 2025 lors d’un échange de vœux avec les militants, ce mardi 21 janvier 2025, au siège du parti à Cocody.

« Que 2025, année si importante pour notre pays, soit porteuse de paix, d’unité et de cohésion », a déclaré Tidjane Thiam, soulignant l’importance de ces valeurs pour remporter les prochaines élections présidentielles prévues en octobre.

En appelant à un vote massif en faveur du changement, il a exhorté les militants à privilégier les urnes plutôt que la violence. « Le moyen le plus sûr d’assurer le développement de notre pays est de voter en grand nombre », a-t-il affirmé.

Un programme ambitieux pour la Côte d’Ivoire

Tidjane Thiam a détaillé les premières lignes de son programme, centré sur six axes majeurs : la paix et la sécurité, le capital humain, une économie inclusive avec le secteur privé comme moteur, l’égalité des chances, les nouvelles technologies et le développement durable.

Il s’est engagé à promouvoir l’entrepreneuriat pour enrichir les citoyens, tout en dénonçant l’enrichissement illicite des fonctionnaires. « L’entrepreneur devient milliardaire en fournissant des services ; le fonctionnaire, en prenant l’argent des contribuables », a-t-il clarifié.

Des préparatifs électoraux en cours

S’appuyant sur les chiffres de la Commission électorale indépendante (CEI), Tidjane Thiam a salué la mobilisation massive lors de la révision de la liste électorale de novembre 2024, marquée par l’ajout de 943.617 nouveaux électeurs.

Il a cependant insisté sur la nécessité d’une nouvelle révision électorale en février ou mars 2025 pour garantir des élections inclusives et transparentes.

Mobilisation des militants

Les cadres et représentants du PDCI, dont Emile Constant Bombet, vice-président du parti, ont exhorté les militants à rester courageux face aux injustices et aux intimidations.

Mme Matagali Traoré, porte-parole des femmes, a exprimé sa confiance en Tidjane Thiam : « Grâce à votre leadership, le PDCI conquérera de nouveaux horizons. »

Valentin Kouassi, président de la Jeunesse du PDCI en milieu urbain, a également déclaré : « Vous incarnez l’espoir de la Côte d’Ivoire. Nous travaillerons sans relâche pour la victoire en 2025. »

Avec un appel à la cohésion et à la mobilisation, le PDCI entend revenir au pouvoir pour apporter, selon Tidjane Thiam, « bien-être, paix, prospérité et sécurité » à la Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: Pose de la première pierre du Centre Technique National de Football à Bingerville

Le projet de modernisation du Centre Technique National de Football, d’un coût total de plus de 2,6 milliards de FCFA, a été officiellement lancé ce jeudi 16 janvier 2024 à Bingerville, dans l’Est d’Abidjan. Financé par les Fonds FIFA Forward, ce projet vise à accroître la capacité d’accueil du Centre et à moderniser les infrastructures pour dynamiser les performances des équipes nationales de football ivoiriennes.

Les travaux incluent la réhabilitation de la piscine et la construction de six nouveaux bâtiments, parmi lesquels un hébergement, un restaurant, une salle de gymnastique, un centre médical, une salle de formation et un espace de stockage. Ces infrastructures s’inscrivent dans le cadre du Plan stratégique de développement (PSD) 2023-2026, élaboré par la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) sous la présidence de M. Idriss Diallo.

Lors de la cérémonie, M. Idriss Diallo a affirmé que l’objectif principal est de promouvoir et renforcer les capacités footballistiques des jeunes talents, tout en hissant le Centre aux normes internationales. Le ministre délégué auprès du Premier ministre, M. Adjé Silas Metch, a souligné l’impact social et professionnel de ce projet, le qualifiant de véritable outil de développement humain.

Pour le président de la FIFA, Gianni Infantino, ce projet incarne une promesse d’avenir, offrant aux jeunes joueurs, entraîneurs et passionnés des opportunités sans précédent. Présent également, le secrétaire général de la CAF, Veron Mosengo-Omba, a déclaré que ce Centre représente un maillon clé de l’héritage de la CAN 2023.

Les travaux, qui devraient s’achever en mars 2026, permettront au Centre Technique National de répondre aux besoins des équipes nationales et des clubs dans leur préparation aux compétitions, consolidant ainsi la place de la Côte d’Ivoire sur la scène footballistique internationale.

La CEDEAO officialise le retrait du Mali et lance la procédure de séparation

La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a confirmé le retrait officiel du Mali de son organisation, marquant ainsi une étape historique dans les relations entre le pays et l’organe sous-régional. Cette décision fait suite à une demande formelle des autorités maliennes, transmise en janvier 2024, et actée lors de la 66ᵉ session de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement, tenue le 15 décembre 2024 à Abuja, au Nigeria.

Conformément à l’article 91 du Traité révisé de la CEDEAO, le Mali cessera d’être membre de l’organisation à compter du 29 janvier 2025. Le Président de la Commission de la CEDEAO, Dr Omar Alieu Touray, a été mandaté pour engager les formalités nécessaires à cette séparation.

Dans une correspondance adressée le lundi 13 janvier 2025 au ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, Dr Touray a proposé une réunion entre les équipes techniques des deux parties pour organiser les discussions et définir les modalités de séparation. La date de cette rencontre reste à déterminer par concertation.

Ce retrait marque un tournant dans les relations entre le Mali et ses voisins ouest-africains, alors que le pays s’éloigne progressivement des structures régionales. La CEDEAO, pour sa part, souligne l’importance de mener cette transition dans un cadre ordonné et respectueux des accords en vigueur.

Rigobert Song nommé sélectionneur des Fauves du Bas-Oubangui : Une surprise qui secoue la Fédération centrafricaine de football

L’équipe nationale de Centrafrique, surnommée les Fauves du Bas-Oubangui, a un nouveau sélectionneur. Rigobert Song, l’ex-entraîneur du Cameroun, a été nommé dans la nuit du 13 au 14 janvier 2025, sans consultation préalable de la Fédération centrafricaine de football (FCF).

Après avoir été limogé par la Fecafoot suite à l’échec du Cameroun lors de la CAN 2024, Rigobert Song reprend du service, cette fois avec la Centrafrique. Il remplace Raoul Savoy, qui avait été écarté en octobre 2024 pour des résultats décevants. La nomination de Song, décidée directement par le gouvernement centrafricain, a pris la Fédération de court.

Le 12 janvier, Rigobert Song est arrivé à Bangui en provenance de Yaoundé. Le lendemain, il a été reçu par le président Faustin-Archange Touadéra. Les deux hommes ont discuté du rôle du football dans le développement social et l’unité nationale.

Nomination surprise et tensions à la Fédération

Sans annonce préalable de candidature, la nomination de Rigobert Song a été officialisée dans la nuit de lundi à mardi, via un arrêté ministériel. Les détails du contrat, notamment sa durée, restent flous. À 48 ans, Song devra préparer les Fauves du Bas-Oubangui pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, qui débutent en mars. Actuellement cinquièmes de leur groupe, les Centrafricains doivent impérativement remporter leur prochain match contre Madagascar.

La nomination de l’ancien capitaine des Lions indomptables a suscité des réactions mitigées au sein de la Fédération centrafricaine de football. Celle-ci a exprimé sa « consternation » et sa « surprise », soulignant le manque de communication autour de cette décision prise par le gouvernement.

Incendies à Los Angeles : l’Ukraine prête à envoyer 150 pompiers pour aider les États-Unis

Alors que les violents incendies continuent de ravager Los Angeles et ses environs en Californie, le bilan humain et matériel s’alourdit de jour en jour. Près d’une semaine après le début de cette catastrophe, les vents violents qui balaient la région augmentent le risque de nouveaux départs de feu.

Face à cette crise majeure, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a exprimé sa volonté d’apporter son soutien aux États-Unis. Dans une vidéo publiée sur X (anciennement Twitter), il a annoncé avoir chargé son ministre de l’Intérieur de préparer une éventuelle intervention des secouristes ukrainiens.

« La situation là-bas est extrêmement difficile, et les Ukrainiens peuvent aider les Américains à sauver des vies », a-t-il déclaré. Cette aide, actuellement en cours de coordination avec les autorités américaines, comprend la mobilisation de 150 pompiers ukrainiens déjà prêts à intervenir.

Le président Zelensky a également souligné que cette initiative reflète la solidarité internationale dans les moments de crise : « Nous avons proposé notre aide par les canaux appropriés, car sauver des vies est une priorité pour nous tous. »

Ces renforts pourraient s’avérer essentiels pour maîtriser les incendies qui continuent de dévaster la région, menaçant des milliers de foyers et mobilisant déjà d’importants moyens locaux et fédéraux.

France-Algérie : Tensions Explosives, Les Influenceurs dans le Collimateur

Le 10 janvier 2025 –Un influenceur de 59 ans, surnommé « Doualemn », a été placé en rétention administrative à Nîmes mardi avant d’être expulsé jeudi vers Paris, puis interdit d’entrée en Algérie. L’Algérie a rejeté son retour, et il a été placé en rétention administrative en Ile-de-France, selon son avocat, Jean-Baptiste Mousset.

L’influenceur avait été interpellé à Montpellier après la diffusion d’une vidéo sur TikTok. Les autorités françaises l’accusent d’avoir incité à la torture contre un opposant au régime algérien. Toutefois, la traduction de la vidéo a montré que le terme « tuez-le » n’avait pas été utilisé, mais qu’il s’agissait plutôt d’un appel à infliger une « sévère correction » à l’opposant.

Le gouvernement français a précipité son expulsion afin de l’empêcher de contester sa situation devant un juge, a regretté son avocat, dénonçant des moyens exceptionnels pour « bâillonner » son client. Le procureur de la République, Fabrice Belargent, a précisé que cet appel à la torture justifiait le retrait de son titre de séjour et son expulsion.

Influenceurs algériens dans le collimateur des autorités françaises

Cette affaire fait partie d’une série d’interpellations. Trois Algériens et une Franco-algérienne ont récemment été arrêtés pour avoir diffusé des messages appelant à la violence contre des opposants au régime algérien.

Jeudi, Sofia Benlemmane, une Franco-Algérienne d’une cinquantaine d’années, a été placée en garde à vue à Lyon pour des messages de haine et des menaces de mort à l’encontre des opposants au régime algérien, ainsi que des insultes contre la France. Suivie par plus de 300.000 personnes sur TikTok et Facebook, elle fait face à des accusations de « menaces de mort » et de « provocation publique à la haine ».

D’autres influenceurs ont été arrêtés récemment, comme Youcef A., alias « Zazou Youssef » sur TikTok, arrêté à Brest pour apologie du terrorisme. Il sera jugé le 24 février et encourt jusqu’à sept ans de prison. Un autre influenceur, « Imad Tintin », a été placé en garde à vue à Grenoble pour une vidéo incitant à « brûler vif, tuer et violer » en France. Il sera jugé pour provocation à des actes de terrorisme le 5 mars.

Ces affaires interviennent dans un climat de tension croissante entre les deux pays, lié notamment à l’affaire Boualem Sansal et à la récente visite d’Emmanuel Macron au Maroc.

 

Côte d’Ivoire: Alassane Ouattara envisage de continuer à servir son pays

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a exprimé ce jeudi 9 janvier 2025 son désir de continuer à servir son pays, bien qu’il n’ait pas encore pris de décision définitive quant à sa candidature pour l’élection présidentielle d’octobre 2025. Cette déclaration intervient alors que son parti, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), l’incite à briguer un nouveau mandat.

« À la date d’aujourd’hui, je n’ai pas encore pris de décision. Mais, je suis en pleine santé et désireux de continuer de servir mon pays », a déclaré le chef de l’État lors de la cérémonie de présentation des vœux du corps diplomatique au palais présidentiel à Abidjan.

Il a rappelé son intention initiale de passer le relais à une nouvelle génération, exprimée il y a cinq ans : « Il était de mon intention de ne plus être candidat. Aujourd’hui, je peux vous dire, j’ai bien fait d’accepter la proposition de mon parti. » Le président a également assuré que l’élection présidentielle de 2025 sera « paisible, démocratique et transparente », précisant que le RHDP dispose de plusieurs candidats potentiels, prêts à représenter le parti.

Dans le camp de l’opposition, les préparatifs battent leur plein. Laurent Gbagbo, président du PPA-CI, a été investi en mai 2024, mais sa candidature reste incertaine, car il ne figure pas sur la liste électorale en raison de sa condamnation en 2018 pour des faits liés à la BCEAO. Néanmoins, Gbagbo a réaffirmé son engagement pour sa réintégration sur le listing électoral et vise la victoire en 2025.

Par ailleurs, l’ex-Première dame Simone Ehivet, présidente du Mouvement des Générations Capables (MGC), et Tidjane Thiam, candidat pressenti du PDCI, comptent également parmi les figures marquantes de l’opposition. Au sein du PDCI, Jean-Louis Billon a déjà déclaré sa candidature, renforçant la diversité des prétendants.

Alors que les échéances approchent, le climat politique en Côte d’Ivoire promet des affrontements électoraux intenses, dans un contexte où la stabilité et la transparence seront au cœur des préoccupations nationales et internationales.

 

Tchad : Une attaque contre la présidence fait 19 morts, dont 18 assaillants

Les autorités tchadiennes ont révélé de nouveaux détails sur l’attaque survenue mercredi soir à la présidence, à N’Djaména. Selon Abderaman Koulamallah, porte-parole du gouvernement et ministre des Affaires étrangères, l’attaque a été menée par un groupe de 24 individus armés de machettes et de couteaux. Ces assaillants, décrits comme « drogués » et équipés de gris-gris, ont causé la mort de 19 personnes, dont 18 parmi eux et un garde.

Le ministre a expliqué que les assaillants sont arrivés à bord d’un véhicule DINA qui a simulé une panne devant la présidence. Descendus du véhicule, ils ont agressé les quatre gardes en poste, tuant l’un d’entre eux et blessant gravement deux autres.

« Ces individus étaient sous l’effet de drogue et d’alcool », a précisé Koulamallah, ajoutant qu’ils portaient des gris-gris censés les protéger des balles. Six assaillants ont été capturés vivants et sont actuellement interrogés. Ils seraient des Tchadiens, mais leur lieu d’origine reste confidentiel pour les besoins de l’enquête.

Le président de la République, le maréchal Mahmoud Idriss Déby, a rassuré la population en qualifiant cette attaque de « complètement désespérée ». Pour l’instant, la piste terroriste est écartée, et des précisions supplémentaires sont attendues du procureur de la République dans les prochaines heures.

Jean-Marie Le Pen : L’ère du « Menhir » s’éteint à 96 ans, un héritage politique controversé

Jean-Marie Le Pen, co-fondateur du Front national et figure emblématique de l’extrême droite française, est décédé ce mardi 7 janvier à l’âge de 96 ans, annonçant ainsi la fin d’une époque politique. Sa longue carrière a été marquée par des provocations incessantes, des scandales, mais aussi de grandes percées électorales, façonnant durablement le paysage politique français.

Né le 20 juin 1928 à La-Trinité-sur-Mer dans une famille modeste, Jean-Marie Le Pen a grandi dans un environnement difficile. Dès son jeune âge, il fait preuve d’une personnalité rebelle et provocatrice, se distinguant par ses prises de positions radicales. Après avoir étudié le droit et suivi une formation militaire, il se lance en politique dans les années 1950.

Sa carrière débute au sein du mouvement de Pierre Poujade, un défenseur des petits commerçants, avant qu’il ne fonde, en 1972, le Front national (FN), un parti politique d’extrême droite. Si ses premiers succès furent modestes, notamment en 1974 où il obtint seulement 0,75% des voix à la présidentielle, Jean-Marie Le Pen parvint à faire grandir son parti, à travers des élections locales et une rhétorique provocatrice qui attira de nombreux électeurs.

La montée du Front national : un parcours semé d’embûches

Le FN, sous la houlette de Le Pen, fait progressivement sa place sur la scène politique, notamment en 1984 avec l’élection du leader frontiste au Parlement européen. Les dérapages verbaux de Le Pen, tel que ses propos controversés sur les chambres à gaz, ne l’empêchent pas d’acquérir une large audience.

Le moment décisif de sa carrière survient en 2002, lors de l’élection présidentielle où, à la surprise générale, Jean-Marie Le Pen parvient à se qualifier pour le second tour, défiant tous les pronostics. Bien que son score final fût insuffisant pour remporter la présidence, son entrée au second tour marque une étape décisive pour le Front national et l’extrême droite en France. Le FN devient alors un acteur incontournable du paysage politique français.

Le déclin et la succession de Marine Le Pen

Après son échec à la présidentielle de 2007 et la montée en puissance de sa fille Marine Le Pen, Jean-Marie Le Pen commence à marquer son retrait de la scène politique. Sa vision radicale entre en conflit avec la stratégie de « dédiabolisation » de sa fille, ce qui mènera à son exclusion du Front national en 2018.

Malgré ses critiques incessantes à l’égard de la direction de Marine, Jean-Marie Le Pen restera une figure centrale de l’extrême droite française jusqu’à la fin de ses jours. Il quitte définitivement la scène politique après ses adieux au Parlement européen en 2019.

Un héritage complexe : une figure controversée de la politique française

Jean-Marie Le Pen laisse derrière lui un héritage complexe, mêlant émergence de l’extrême droite, montée de l’identitarisme et division de la société française. Son nom, longtemps associé à des propos polémiques, reste indissociable de l’histoire politique récente de la France.

À sa mort, Jean-Marie Le Pen laisse un vide dans le paysage politique. Alors que la France se souvient de son impact, la famille Le Pen annonce que ses obsèques auront lieu à La-Trinité-sur-Mer, où il reposera aux côtés de son père. Un « Menhir » disparaît, mais son influence politique perdurera sans doute pour encore de nombreuses années.

Conakry : Tensions et répression suite à l’interdiction d’une manifestation contre la junte militaire

Conakry 6 janvier 2025-, la capitale guinéenne, est sous tension ce lundi matin alors que des manifestants, organisés par l’opposition pour exiger le départ de la junte militaire au pouvoir, ont été violemment dispersés par les forces de sécurité. L’assemblée a été interdite par les autorités qui ont justifié la décision par l’absence de déclaration préalable.

Violences et répression à Conakry

À bord de blindés et de véhicules blindés de la police et de la gendarmerie, les forces de l’ordre ont dispersé les attroupements à l’aide de gaz lacrymogènes, ordonnant aux civils de rentrer chez eux. Les manifestations, qui sont récurrentes en Guinée, sont systématiquement interdites par la junte et sont souvent marquées par des violences, entraînant des pertes humaines. Dimanche soir, des affrontements ont éclaté dans plusieurs quartiers de la capitale, notamment à Koloma, où plusieurs arrestations ont eu lieu, dont celle d’un leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG).

L’opposition et la demande de départ de la junte

Le collectif Forces Vives de Guinée (FVG), regroupant des partis d’opposition et des organisations de la société civile, exige depuis 2021 le départ de la junte, qui a renversé le président Alpha Condé. Bien que la junte ait promis une transition civile, aucun calendrier électoral n’a été fixé, et la perspective de rendre le pouvoir aux civils semble de plus en plus incertaine. Le général Mamadi Doumbouya, chef de la junte, a parlé d’une « année électorale cruciale » lors de ses vœux de fin d’année, mais la situation reste tendue.

Répression et accusations contre la junte

La junte est accusée par ses détracteurs de museler la presse, de violer les droits de l’homme, et de réprimer brutalement toute opposition. Plus de 60 manifestants auraient été tués selon le FVG, et plusieurs figures de la société civile sont portées disparues, tandis que d’autres opposants politiques sont emprisonnés.

« Personne n’y comprend rien » : Le film documentaire qui dévoile les coulisses de l’affaire Sarkozy-Kadhafi

Personne n’y comprend rien, un documentaire captivant qui explore les relations entre Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi, sort sur les écrans français le 8 janvier 2025. Réalisé par Yannick Kergoat, coécrit avec les journalistes d’investigation de Mediapart, Fabrice Arfi, Karl Laske et Michaël Hajdenberg, ce film met en lumière les coulisses d’une affaire qui a secoué la politique française.

Une enquête complexe, une affaire tentaculaire

Le film commence en 2011, lorsque les journalistes de Mediapart reçoivent un email crucial concernant Ziad Takieddine, un intermédiaire libanais impliqué dans le dossier du financement présumé de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy par le régime libyen. Ce mail marque le début d’une enquête approfondie qui va se transformer en une série d’articles, puis en un livre et, finalement, en un film documentaire.

Les journalistes de Mediapart, soutenus par le réalisateur Yannick Kergoat, retracent cette investigation pas à pas, en dévoilant des documents, des témoins clés et des archives qui éclairent les relations entre l’ex-président français et le dictateur libyen. Le film se structure autour de chapitres chronologiques, permettant au spectateur de suivre l’évolution de cette affaire politique. L’objectif n’est pas seulement de relater les faits mais de donner une vision complète de l’enquête et du rôle déterminant joué par le journalisme d’investigation dans la démocratie.

La diplomatie parallèle et le « grave secret » de Sarkozy

À travers les témoignages des journalistes et des experts, le film révèle la diplomatie parallèle mise en place entre Paris et Tripoli. Des visites officielles, des négociations secrètes, et des valises de billets présumées deviennent des pièces essentielles du puzzle. Parmi les révélations, on trouve également des indices sur le possible financement de la campagne de Nicolas Sarkozy par la Libye, ce que le fils de Kadhafi, Saïf al-Islam, a évoqué comme un « grave secret ».

Le film met également en lumière les personnages clés de cette affaire, tels que Claude Guéant, Brice Hortefeux et d’autres figures politiques françaises, dont les noms ont souvent été cités dans les enquêtes judiciaires. À travers une narration sobre et efficace, le film dévoile les dessous de cette affaire et les manipulations politiques de la Vᵉ République.

Un appel à la démocratie et à l’indépendance du journalisme

Loin de se contenter de relater les faits, Personne n’y comprend rien est également un hommage au journalisme indépendant. Le documentaire, financé par le crowdfunding, met en lumière le rôle fondamental que jouent les journalistes d’investigation dans une démocratie. Le film témoigne du courage des journalistes de Mediapart qui ont, contre vents et marées, suivi cette affaire pendant plus de 12 ans. Leur travail a permis à la justice de se saisir du dossier, ce qui a conduit à la mise en examen de Nicolas Sarkozy en 2018.

Le documentaire ne se contente pas de présenter des faits, mais s’efforce de faire réfléchir le spectateur sur l’importance du journalisme libre et indépendant. Un aspect essentiel de cette enquête est le respect de la présomption d’innocence, un principe qui est respecté tout au long du film.

Un récit captivant et pédagogique

Le film, qui pourrait presque être pris pour un thriller judiciaire, est aussi un outil pédagogique. À travers des images d’archives, des témoignages et des analyses, il redonne du sens à une affaire complexe et donne au spectateur les clés nécessaires pour mieux comprendre ce qui est en jeu. Il soulève également des questions fondamentales sur la transparence, la corruption et l’impunité au plus haut niveau de l’État.

En résumé, Personne n’y comprend rien est un documentaire essentiel pour quiconque souhaite comprendre les coulisses de l’une des affaires politiques les plus retentissantes de la République française. Ce film, au-delà des révélations, est aussi un cri de ralliement pour la défense du journalisme d’investigation, un pilier de la démocratie.

Ghana : La cour suprême rejette les recours contre la loi anti-LGBT+

La Cour suprême du Ghana a rejeté, mercredi 17 décembre 2024, deux recours visant à contester la loi anti-LGBT+ adoptée par le Parlement en février dernier. Cette législation controversée, qui restreint considérablement les droits de la communauté LGBT+ dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, a été soutenue par une majorité de députés, mais ses détracteurs avaient saisi la justice pour tenter de l’invalider.


Lors de l’annonce de la décision, Avril Lovelace-Johnson, présidente du panel des sept juges de la Cour suprême, a déclaré : « Il n’y a pas d’acte que la Cour suprême puisse annuler en vertu de sa compétence ». La loi, désormais en attente de ratification par le président Nana Akufo-Addo, prévoit des peines sévères, incluant jusqu’à trois ans d’emprisonnement pour toute personne impliquée dans des activités LGBT+ et des peines de prison de cinq à dix ans pour ceux qui participeraient à la « promotion » de l’homosexualité.


Cette décision renforce la position du gouvernement ghaneen sur cette question, malgré les critiques internationales et les appels à la révision de la loi.

Donald Trump élu 47e président des États-Unis : Un tournant historique pour l’Amérique

Donald Trump a été élu 47e président des États-Unis avec un total de 277 voix contre 224 pour la candidate démocrate Kamala Harris, marquant ainsi un retour notable à la Maison-Blanche. Cette élection, couverte par divers médias américains tels qu’Associated Press, a confirmé sa victoire tôt dans la matinée, alors que le nombre de voix nécessaires pour remporter la présidence était de 270.

Les réactions mondiales ne se sont pas fait attendre, et de nombreux dirigeants, dont Abdel Fattah Sisi (Égypte), Recep Tayyip Erdoğan (Turquie), Volodymyr Zelensky (Ukraine), Yoon Suk-yeol (Corée du Sud), Emmanuel Macron (France), Olaf Scholz (Allemagne) et Benjamin Netanyahu (Israël), ont félicité Donald Trump pour cette victoire. Ces soutiens illustrent l’impact international de cette élection et les alliances diplomatiques stratégiques.

En Italie, la Cheffe du gouvernement, Giorgia Meloni, a également adressé ses félicitations à Donald Trump. Dans un message officiel, elle a souligné l’importance de l’alliance « inébranlable » entre les États-Unis et l’Italie, en saluant le nouveau président élu. Elle a déclaré : « En mon nom et au nom du gouvernement italien, les plus sincères félicitations au président élu des États-Unis, Donald Trump. L’Italie et les États-Unis sont des nations « sœurs » liées par une alliance inébranlable, des valeurs communes et une amitié historique. »

Cette élection marque un tournant majeur pour la politique américaine et ouvre un nouveau chapitre dans les relations internationales.

Donald Trump en passe de remporter la Présidence des États-Unis

L’ancien président Donald Trump est en voie de reconquérir la présidence des États-Unis, menant face à sa rivale Kamala Harris avec un total de 267 grands électeurs, tout près des 270 nécessaires pour être officiellement élu. Dans une déclaration devant ses partisans à West Palm Beach, en Floride, Trump a célébré cette avance significative, exprimant sa gratitude envers le peuple américain et déclarant que cette victoire symbolisait une étape décisive pour « rendre sa grandeur à l’Amérique. »

« Je remercie le peuple américain (…). C’est une victoire importante pour les Américains, une victoire qui va nous permettre de redonner sa grandeur à l’Amérique, » a-t-il affirmé lors de son discours de campagne, évoquant des mesures fermes sur l’immigration. Trump a annoncé sa volonté de « fermer nos frontières » pour renforcer la sécurité nationale, affirmant que seules les personnes passant par des voies légales seraient acceptées aux États-Unis.

Le président français Emmanuel Macron a rapidement adressé ses félicitations à Trump, prêt à « travailler ensemble pour plus de paix et de prospérité. » Le président du Salvador, Nayib Bukele, a également exprimé son soutien, souhaitant bénédictions et succès à l’ancien président américain.

Trump a également rappelé à ses électeurs que, lors de son mandat précédent, les États-Unis avaient évité des conflits majeurs et s’étaient concentrés sur la destruction de l’État islamique. « Ensemble, nous allons rendre l’Amérique encore plus grande, » a-t-il conclu, promettant une nouvelle ère de stabilité et de prospérité pour le pays.

Mali : La rentrée scolaire 2024-2025 reportée

Le Ministre de l’Éducation Nationale a annoncé officiellement le report de la reprise des cours, initialement prévue, au lundi 4 novembre 2024.

Cette décision vise à garantir la sécurité des élèves et des enseignants, tout en permettant au pays de mieux gérer cette crise imprévue. Le ministère a affirmé que toutes les mesures seront prises pour assurer une rentrée sereine, malgré les défis imposés par les circonstances.

Le report de la rentrée scolaire reflète l’engagement du gouvernement à protéger les citoyens, tout en veillant à ce que le système éducatif puisse fonctionner dans les meilleures conditions possibles. Les parents et les élèves sont invités à rester informés des nouvelles directives qui pourraient être émises au fur et à mesure de l’évolution de la situation.

Le Roi Mohammed VI rend hommage à Amadou Mahtar Mbow, une figure emblématique de l’éducation et de la culture

Le Sénégal et la communauté internationale pleurent la disparition d’Amadou Mahtar Mbow, ancien Directeur général de l’UNESCO, décédé récemment à l’âge de 103 ans. En hommage à cet illustre homme, le Roi Mohammed VI a adressé un message émouvant de condoléances au Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, exprimant sa profonde compassion envers la famille du défunt et l’ensemble du peuple sénégalais.

Né le 20 mars 1921 à Dakar, Amadou Mahtar Mbow a consacré sa vie à l’éducation, la culture et la justice sociale. Il a laissé une empreinte indélébile sur la scène internationale, notamment en devenant le premier Africain à diriger l’UNESCO de 1974 à 1987. Sous son leadership, l’organisation a travaillé à rééquilibrer les flux d’information entre le Nord et le Sud, contribuant à un monde plus juste et équitable.

Reconnu pour son engagement en faveur du dialogue interculturel et de la paix, Mbow a également été membre de l’Académie du Royaume du Maroc, où il a œuvré à renforcer les liens entre les cultures africaines. Le Roi Mohammed VI a salué dans son message « la mémoire d’un ami fidèle », rendant hommage à l’œuvre monumentale d’Amadou Mahtar Mbow.

Son héritage perdurera à travers les générations, et son engagement en faveur du bien commun continuera d’inspirer les futures politiques éducatives et culturelles sur le continent africain.

FISAT 2024 : Plus de 10 000 participants attendus en Côte d’Ivoire pour repenser le secteur des transports africains

La 8ème édition du Forum International et Salon Africain des Transports (FISAT) s’annonce grandiose, avec plus de 10 000 participants attendus à Abidjan, du 24 au 26 octobre 2024. Ce grand rendez-vous, qui se tiendra sur les berges de la lagune Ebrié, portera sur le thème « Transport, Logistique et Infrastructures : Focus sur l’Usager ». Il réunira les acteurs majeurs du secteur des transports pour des échanges stratégiques autour des attentes des usagers.

Le FISAT 2024 ambitionne de renforcer les politiques et les stratégies de développement dans le domaine des transports, tout en offrant un cadre de réseautage et de démonstrations d’expertises. Des intervenants nationaux et internationaux de premier plan sont attendus pour contribuer aux débats et proposer des solutions adaptées aux défis du secteur.

La cérémonie de lancement de cette édition coïncidera avec le 15ème anniversaire de l’entreprise Afrika Transtour, initiatrice de ce projet ambitieux, et se tiendra le 26 septembre 2024 à Abidjan. Mme Magnatié Bamba, Commissaire générale de l’événement, travaille en étroite collaboration avec le comité d’organisation pour faire de cette édition un succès.

Lors de la précédente édition, sous le thème « Modernisation des écosystèmes logistiques, des transports et des infrastructures », des recommandations clés avaient été faites, incluant l’importance de l’innovation, de la collaboration régionale, et de la formation des jeunes dans les nouveaux modes de transport. L’événement avait également abordé la nécessité de lever les obstacles à la mise en œuvre de la « Décision de Yamoussoukro » pour promouvoir une meilleure intégration dans le secteur aérien.

Le FISAT a récemment été reconnu par l’État ivoirien comme un événement majeur, un honneur qui a valu à Afrika Transtour de recevoir le Prix national de la meilleure contribution au rayonnement du secteur des transports.

RDC: Karim Wade au cœur des investissements qatariens, la présidence dément toute nomination officielle

Mardi, la présidence congolaise a mis fin aux rumeurs concernant une éventuelle nomination de Karim Wade à un poste officiel en République Démocratique du Congo (RDC). La porte-parole de la présidence, Tina Salama, a fermement démenti ces spéculations : « M. Karim Wade n’a jamais été nommé par le Président Félix Tshisekedi à une quelconque fonction officielle. Sa présence en RDC est liée à la gestion d’un Fonds d’investissement Qatari pour l’Afrique », a-t-elle précisé.

Fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, Karim Wade est un personnage politique controversé. Ancien ministre d’État du Sénégal, il avait été emprisonné en 2013 pour enrichissement illicite avant d’être gracié en 2016. Depuis, il réside au Qatar et se concentre désormais sur des investissements pour le continent africain, en particulier à travers ce fonds qatari.

Cette mise au point intervient dans un contexte de renforcement des relations diplomatiques et économiques entre la RDC et le Qatar. En mars dernier, le président Félix Tshisekedi avait effectué une visite de travail à Doha, où il a discuté de coopération dans les secteurs du commerce, de l’investissement, et de l’industrie. Le Qatar a réitéré son engagement à encourager les investissements étrangers, renforçant ainsi ses relations avec les pays africains.

Le ministre congolais des Affaires étrangères a également rencontré des responsables qataris pour explorer de nouvelles opportunités de coopération, notamment dans les secteurs des transports et de l’aviation. Qatar Airways a récemment renforcé sa présence en Afrique, en intégrant Kinshasa à son réseau et en augmentant les vols vers d’autres destinations africaines comme Luanda.

Michel Barnier nommé Premier Ministre par Emmanuel Macron pour former un Gouvernement de Rassemblement

Ce jeudi 5 septembre, le Président de la République française, Emmanuel Macron, a officiellement nommé Michel Barnier au poste de Premier ministre. Ancien commissaire européen et négociateur en chef du Brexit, Barnier a été choisi pour diriger un gouvernement de rassemblement dans un contexte politique fragmenté. Cette nomination intervient deux mois après les élections législatives anticipées, qui ont laissé l’Assemblée nationale sans majorité absolue.

À 73 ans, Michel Barnier est chargé de former un gouvernement capable de fédérer les différents groupes politiques. « Le président de la République a nommé monsieur Michel Barnier Premier ministre. Il l’a chargé de former un gouvernement de rassemblement au service du pays et des Français », a annoncé l’Élysée dans un communiqué.

La décision de nommer Barnier a été prise après un long cycle de consultations menées par Macron, visant à garantir un gouvernement stable et capable de rassembler un large soutien politique. Bien que le Nouveau Front populaire ait obtenu 174 sièges à l’Assemblée nationale, Macron a préféré confier cette mission à Michel Barnier, dont le groupe Ensemble pour la République compte 156 sièges. Le Rassemblement national et ses alliés détiennent 143 sièges, tandis que les Républicains ont 66 sièges, et divers autres groupes se partagent les 38 sièges restants.

Barnier devra désormais bâtir une coalition et négocier avec d’autres forces politiques pour atteindre les 289 sièges nécessaires à une majorité absolue au sein des 577 sièges de l’Assemblée. La tâche qui l’attend est complexe, avec un Parlement morcelé où chaque vote et chaque alliance sera crucial pour faire avancer les réformes souhaitées par le président Macron.

FOCAC 2024: Discours d’ouverture de S.E. Xi Jinping

Président de la République Populaire de Chine
Lors de la cérémonie d’ouverture du Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine

Beijing, 5 septembre 2024

Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye,
Son Excellence le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de l’Union Africaine (UA),
Leurs Excellences les Chefs d’État et de Gouvernement et les Chefs de Délégation,
Son Excellence M. António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies,
Son Excellence M. Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’UA,
Amis et invités distingués,

Les fleurs du printemps deviennent des fruits à l’automne, et une récolte abondante est la récompense du travail acharné. En cette saison des moissons, je suis ravi de me retrouver avec tant d’amis anciens et nouveaux à Beijing pour discuter de grands projets d’amitié et de coopération entre la Chine et l’Afrique dans la nouvelle ère. Au nom du gouvernement et du peuple chinois, je vous souhaite à tous une chaleureuse bienvenue !

L’amitié entre la Chine et l’Afrique transcende le temps et l’espace, surmonte les montagnes et les océans, et se transmet de génération en génération. La création du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) en 2000 a été un jalon dans l’histoire des relations sino-africaines. Au cours des 24 dernières années, en particulier dans la nouvelle ère, la Chine a progressé main dans la main avec nos frères et sœurs africains dans un esprit de sincérité, de résultats concrets, d’amitié et de bonne foi. Nous nous tenons côte à côte pour défendre fermement nos droits et intérêts légitimes alors que des changements centenaires balaient le monde. Ensemble, nous devenons plus forts et plus résilients en surfant sur la mondialisation économique, offrant des avantages tangibles à des milliards de Chinois et d’Africains ordinaires. Nous partageons joies et peines dans la lutte contre les catastrophes naturelles et les épidémies, créant ainsi des histoires touchantes d’amitié sino-africaine. Nous sympathisons et nous soutenons toujours mutuellement, établissant un exemple brillant de nouvelles relations internationales.

Grâce à près de 70 ans d’efforts inlassables de part et d’autre, la relation sino-africaine est désormais à son meilleur niveau historique. Avec une vision pour l’avenir, je propose que les relations bilatérales entre la Chine et tous les pays africains ayant des relations diplomatiques avec la Chine soient portées au niveau de relations stratégiques, et que la caractérisation globale des relations sino-africaines soit élevée à une communauté sino-africaine à toute épreuve avec un avenir partagé pour la nouvelle ère.

Amis et invités distingués,

La modernisation est un droit inaliénable de tous les pays. Mais l’approche occidentale de la modernisation a infligé d’immenses souffrances aux pays en développement. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les nations du Tiers-Monde, représentées par la Chine et les pays africains, ont acquis leur indépendance et leur développement les unes après les autres, s’efforçant de redresser les injustices historiques du processus de modernisation. À l’aube du 75e anniversaire de la République Populaire de Chine, nous nous engageons à bâtir un grand pays socialiste moderne à tous égards et à poursuivre le renouveau national par une voie chinoise de modernisation. L’Afrique connaît également un nouvel éveil, et le continent marche avec détermination vers les objectifs de modernisation énoncés dans l’Agenda 2063 de l’UA. La poursuite conjointe de la modernisation par la Chine et l’Afrique déclenchera une vague de modernisation dans le Sud global, ouvrant un nouveau chapitre dans notre quête d’une communauté de destin pour l’humanité.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation juste et équitable. Dans la promotion de la modernisation, nous devons non seulement suivre les règles générales, mais aussi agir en fonction de nos réalités nationales. La Chine est prête à renforcer les échanges d’expérience en matière de gouvernance avec l’Afrique, à soutenir tous les pays dans l’exploration de voies de modernisation adaptées à leurs conditions nationales et à veiller à ce que tous les pays jouissent de droits et d’opportunités égaux.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation ouverte et bénéfique à tous. La coopération mutuellement bénéfique est la voie ensoleillée pour améliorer les intérêts à long terme et fondamentaux de tous les pays. La Chine est prête à approfondir sa coopération avec l’Afrique dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture, des infrastructures, du commerce et des investissements, à promouvoir des projets exemplaires et de haute qualité dans le cadre de l’Initiative « La Ceinture et la Route », et à construire ensemble un modèle pour la mise en œuvre de l’Initiative pour le Développement Mondial.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation centrée sur les personnes. Le but ultime de la modernisation est le développement libre et complet des êtres humains. La Chine travaillera activement avec l’Afrique pour promouvoir la formation des talents, la réduction de la pauvreté et l’emploi, améliorer le bien-être des populations au cours de la modernisation, et veiller à ce que chacun bénéficie du processus.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation caractérisée par la diversité et l’inclusivité. Un équilibre entre progrès matériel et spirituel est un objectif élevé de la modernisation. La Chine renforcera les échanges culturels avec l’Afrique, prônera le respect mutuel et l’inclusion des civilisations diverses sur la voie de la modernisation, et s’efforcera d’obtenir ensemble des résultats plus fructueux dans le cadre de l’Initiative de Civilisation Globale.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation respectueuse de l’environnement. Le développement vert est une marque de modernisation dans la nouvelle ère. La Chine est prête à aider l’Afrique à construire des « moteurs de croissance verte », à réduire l’écart dans l’accès à l’énergie, à adhérer au principe des responsabilités communes mais différenciées, et à promouvoir ensemble la transition mondiale vers un développement vert et à faible émission de carbone.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation soutenue par la paix et la sécurité. La modernisation ne serait pas possible sans un environnement pacifique et stable pour le développement. La Chine est prête à aider l’Afrique à renforcer sa capacité à préserver la paix et la stabilité de manière indépendante, à donner la priorité à l’Afrique dans la mise en œuvre de l’Initiative de Sécurité Globale, à promouvoir le renforcement mutuel entre un développement de haute qualité et une plus grande sécurité, et à travailler ensemble avec l’Afrique pour préserver la paix et la stabilité mondiales.

Amis et invités distingués,

La Chine et l’Afrique représentent un tiers de la population mondiale. Sans notre modernisation, il n’y aura pas de modernisation mondiale.

Inauguration de l’Échangeur Shinzo Abé à Abidjan : Symbole de l’Amitié Ivoiro-Japonaise

Ce vendredi 30 août 2024, le Vice-Président de la République de Côte d’Ivoire, Meyliet Tiémoko Koné, a inauguré la seconde phase de l’Échangeur de l’amitié ivoiro-japonaise, désormais baptisé au nom de feu l’ancien Premier ministre japonais, Shinzo Abé. Cet échangeur, situé au Carrefour Solibra à Treichville, Abidjan, est le fruit d’un partenariat stratégique entre le Japon et la Côte d’Ivoire.

En 2014, lors de sa visite officielle en Côte d’Ivoire, Shinzo Abé avait confirmé le financement de ce projet par le gouvernement japonais. Ce vendredi, l’ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, Ikkatai Katsuya, a rappelé que la décision de rebaptiser l’ouvrage en l’honneur de l’ancien Premier ministre japonais a été prise par le Président Alassane Ouattara, en reconnaissance de la coopération solide entre les deux nations.

La phase 2 de cet échangeur, qui comprend un pont de 760 mètres culminant à 20 mètres de hauteur, a été réalisée grâce à un financement conjoint de 28 milliards de Fcfa, incluant un don de 25,3 milliards de Fcfa du gouvernement japonais. Ce projet s’inscrit dans une série d’infrastructures modernes destinées à fluidifier le trafic à Abidjan, un effort financé à hauteur de 1 000 milliards de Fcfa depuis 2011.

Le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, Dr Amédé Kouakou, a détaillé les travaux effectués lors des deux phases du projet, avec un coût total de 60,6 milliards de Fcfa, dont 88% couvert par des dons japonais.

Confrontation au Cimetière d’Arlington : L’Équipe de Trump Enfreint les Règles et Déclenche une Altercation

Le mercredi 28 août 2024, le cimetière national d’Arlington a signalé une altercation survenue lors d’une visite de l’ancien président Donald Trump, le lundi 26 août. Trump, en campagne pour l’investiture républicaine, se trouvait au cimetière pour honorer les treize soldats américains tués lors du retrait d’Afghanistan en 2021.

Selon des sources, l’incident a eu lieu lorsque l’équipe de campagne de Trump a tenté de filmer et de photographier la « section 60 » du cimetière, une zone où reposent des soldats des guerres en Irak et en Afghanistan, ce qui est interdit par la loi fédérale. Le personnel du cimetière aurait alors tenté d’intervenir, menant à une confrontation verbale et physique avec l’équipe de Trump.

Le cimetière a confirmé l’incident et a signalé les faits, tandis que l’équipe de Trump a rejeté les accusations, affirmant que leur présence avait été approuvée par les familles des soldats. J.D. Vance, colistier de Trump, a accusé les médias de créer une fausse histoire, mélangeant les lieux et les événements.

Renforcement des relations entre le Maroc et l’Éthiopie : Vers une coopération militaire et économique accrue

Du 25 au 29 août, le Maroc a accueilli le Maréchal Birhanu Jula Gelalcha, Chef d’État-major général des Forces de Défense nationale éthiopiennes, pour une visite officielle marquée par des discussions stratégiques sur l’avenir de la coopération bilatérale. Cette visite, placée sous le signe du renforcement des liens militaires, s’inscrit dans une dynamique plus large visant à étendre cette coopération à d’autres domaines d’intérêt commun.

Lors de leur rencontre à Rabat, le Commandant suprême et Chef d’État-major général des Forces Armées Royales (FAR) et son homologue éthiopien ont passé en revue l’état actuel de la coopération militaire entre les deux nations. Les discussions, tenues au siège de l’Administration de la Défense Nationale (ADN), ont été l’occasion d’exprimer leur satisfaction mutuelle quant à la qualité de leurs relations et de leur coopération, tout en explorant les pistes permettant de les renforcer davantage.

Au cours de cette visite, le Maréchal Birhanu Jula Gelalcha a également été reçu par l’inspecteur général des FAR et commandant de la zone sud au quartier général de l’état-major des FAR. Cette rencontre a permis aux deux parties de saluer les progrès réalisés dans leurs relations militaires tout en discutant des moyens de les élargir à d’autres secteurs d’intérêt mutuel.

Le Maroc et l’Éthiopie, dont les relations diplomatiques sont marquées par une coopération économique, un soutien politique mutuel, et des échanges culturels, se dirigent résolument vers un partenariat stratégique. Ce renforcement des liens s’inscrit dans la continuité de la visite historique du roi Mohammed VI à Addis-Abeba en novembre 2016, au cours de laquelle des accords majeurs ont été signés, notamment pour la construction d’une usine d’engrais en Éthiopie, d’une valeur de 3,7 milliards de dollars.

Les deux nations, riches de leur histoire commune et de leurs engagements en faveur du développement et de la stabilité du continent africain, continuent d’approfondir leur partenariat, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles opportunités de coopération dans divers domaines.

Guinée: Projet de Constitution-Un tournant décisif pour la transition

Le Conseil national de la transition en Guinée a rendu public dans la nuit du 11 au 12 août 2024 le projet de Constitution tant attendu. Ce document, publié en ligne à 00h20, marque une étape cruciale pour mettre fin à la transition dirigée par le général Mamadi Doumbouya depuis le coup d’État du 5 septembre 2021. La nouvelle Loi fondamentale, qui doit être votée avant la fin de l’année, avant d’organiser les élections, propose un système bicaméral et limite strictement les mandats présidentiels à deux.

Un système bicaméral et des limites présidentielles

L’un des éléments majeurs de ce projet est l’instauration d’une république bicamérale, avec une Assemblée nationale et un Sénat, introduit par l’article 41. Concernant la magistrature suprême, l’article 44 stipule que le mandat du président de la République est de cinq ans, renouvelable une seule fois. Il est clairement précisé que nul ne peut exercer plus de deux mandats au cours de sa vie.

Le flou autour de la candidature de Mamadi Doumbouya

Cependant, une incertitude subsiste concernant la candidature du général Mamadi Doumbouya. Bien que la charte de transition précise qu’il ne peut pas se présenter aux futures élections, cette disposition n’est pas reprise dans le projet de Constitution. Selon Dansa Kourouma, président du Conseil national de la transition, « la Constitution établit des règles générales intemporelles » et ne doit pas être personnalisée. Ce flou ouvre donc la possibilité d’une candidature de l’actuel chef de la transition, suscitant des débats sur l’avenir politique du pays.

Droits et libertés : Des avancées notables, mais des contradictions

Le projet de Constitution reprend des mesures progressistes, comme l’interdiction de la peine de mort et des mutilations génitales féminines. Il garantit également que toute personne arrêtée doit être informée des motifs de son arrestation. Cependant, des contradictions apparaissent face aux arrestations récentes de leaders du Front national de défense de la Constitution (FNDC) en dehors de tout cadre juridique, remettant en question la réalité des avancées en matière de droits et de libertés.

Une mobilisation faible pour la journée ville morte

En réponse aux arrestations, le comité d’organisation des Forces vives de Guinée a appelé à une journée ville morte à Conakry pour exiger la libération des activistes et un retour à l’ordre constitutionnel. Néanmoins, cette mobilisation a été peu suivie, avec des commerces, des banques et des stations-essence majoritairement ouverts. La faible participation est en partie attribuée à l’interdiction des manifestations et à la forte présence policière dans les zones stratégiques.

Un avant-projet « audacieux » selon les experts

Kabinet Fofana, directeur de l’Association guinéenne de sciences politiques, qualifie cet avant-projet de Constitution de « très audacieux », ouvrant de nouvelles perspectives pour la Guinée. Ce texte, s’il est adopté, marquera un tournant décisif pour le pays, en jetant les bases d’une nouvelle ère politique.

JO Paris 2024 :Le Maroc écrase l’Égypte 6-0 et remporte la médaille de bronze

Le Maroc a marqué l’histoire des Jeux Olympiques de Paris 2024 avec une victoire écrasante de 6-0 sur l’Égypte, remportant ainsi la médaille de bronze. Les Lions de l’Atlas ont livré une performance exceptionnelle, soutenue par une forte présence de la diaspora marocaine au stade de la Beaujoire.

Dès le coup d’envoi, le Maroc a pris le contrôle du match et multiplié les occasions de but. Soufiane Rahimi, héros du tournoi, a brillamment orchestré les attaques. À la 23e minute, Abdesamad Ezzalzouli a ouvert le score avec un tir puissant. Rahimi a doublé la mise deux minutes plus tard avec une frappe précise.

En seconde période, les Lions de l’Atlas ont continué à dominer. Bilal El Khannouss a marqué un superbe but solo à la 51e minute. Rahimi a ajouté un quatrième but, consolidant sa position de meilleur buteur du tournoi. Akram Nakach a inscrit le cinquième but, et Achraf Hakimi a conclu la victoire avec un coup franc spectaculaire à la 86e minute.

Cette victoire éclatante reflète le talent et l’unité de l’équipe marocaine, inspirant les futures générations de footballeurs marocains.

Patrouilles conjointes pour la sécurité maritime en Afrique de l’Ouest

Les forces armées du Togo, du Bénin et du Nigeria mènent des patrouilles conjointes pour la troisième édition de l’opération « Safe Domain ». Cette initiative, lancée le 8 août 2024 par la Cédéao et son Centre Maritime Multinational de Coordination (CMMC) de la zone E, vise à renforcer la sécurité en haute mer.

L’opération « Safe Domain III », qui se déroule du 5 au 9 août 2024, fait suite aux éditions de 2021 et 2023. Le Togo, le Bénin et le Nigeria sont à nouveau réunis pour assurer la surveillance maritime. Selon le Commodore Aniedi Aniedu Iboki, Directeur du CMMC zone E, cette opération s’inscrit dans la stratégie maritime intégrée de la Cédéao, adoptée en 2014 pour lutter contre les défis transnationaux menaçant la sécurité maritime et le développement économique de la région.

Face aux menaces de piraterie et d’activités maritimes illicites, la Cédéao mobilise ses ressources pour sécuriser son espace maritime. L’Ambassadeur Abdel-Fatau Musah, Commissaire aux Affaires politiques, Paix et Sécurité de la Cédéao, a souligné l’importance stratégique des océans pour l’économie régionale, rappelant que 90 % du commerce international passe par voie maritime.

Le thème de l’exercice 2024, « Protéger l’économie bleue de la zone E de la Cédéao grâce à la collaboration en matière de sécurité maritime », reflète la vision de la Communauté. Le Général de Brigade Abdul-Baki Sanni Bachabi, représentant le ministre béninois de la Défense, a salué l’engagement des acteurs impliqués.

L’initiative reçoit le soutien de partenaires internationaux, notamment l’Union européenne via le projet GoGIN, pour renforcer les capacités de lutte contre l’insécurité maritime dans la région.

Mali : Enquête sur l’Ukraine pour Terrorisme à Tinzawatene

Le Procureur de la République du Mali a ouvert une enquête suite à des accusations graves contre l’Ukraine. Le gouvernement malien accuse l’Ukraine d’être impliquée dans une attaque terroriste contre les Forces de Défense et de Sécurité (FAMa) à Tinzawatene.

Les accusations viennent des déclarations d’un porte-parole ukrainien et de l’ambassadeur d’Ukraine à Dakar, qui ont exprimé un soutien aux groupes terroristes au Mali. Cette enquête vise à identifier et interpeller les responsables, y compris auteurs et complices.

Après la rupture des relations diplomatiques avec l’Ukraine, le procureur Amadou Bocar Touré a lancé des poursuites pour « actes de terrorisme » et « financement du terrorisme ». Les propos de l’Ukraine ont été confirmés par l’ambassadeur Yurii Pyvovarov, ajoutant à la gravité de la situation.

Le 4 août, le Mali a rompu ses relations diplomatiques avec l’Ukraine. Des mesures préventives sont mises en place pour éviter toute déstabilisation. Le Mali prévoit également de saisir les instances internationales et les États soutenant l’Ukraine.

Le Sénégal et le Burkina Faso ont déjà condamné les propos ukrainiens, et le Niger a suivi l’exemple du Mali en rompant ses relations diplomatiques avec l’Ukraine. L’Ukraine a nié soutenir le terrorisme, qualifiant la décision malienne de « hâtive ».

La Russie soutient la rupture des liens, accusant Kiev de soutenir les « terroristes ». Des affrontements ont eu lieu du 25 au 27 juillet dans le nord du Mali, entre les FAMa, les rebelles et les jihadistes. Le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) et la société paramilitaire Wagner ont tous deux revendiqué des pertes importantes.

Mauritanie : Une équipe dynamique pour un second Mandat ambitieux

Dans la nuit du 5 au 6 août, le ministre secrétaire général de la Présidence, Moulay Ould Mohamed Laghdaf, a dévoilé la composition du nouveau gouvernement mauritanien dirigé par le Premier ministre Mokhtar Ould Diay. Cette équipe, formée à la suite de la réélection du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani le 29 juin avec 56,12% des voix, incarne la vision du président pour son second mandat.

Nommé Premier ministre dès le lendemain de la prestation de serment du président, Mokhtar Ould Diay a mis en place une équipe gouvernementale remaniée et ambitieuse, composée de 29 membres. Cette nouvelle composition reflète les priorités stratégiques du président Ghazouani, avec un accent particulier sur l’efficacité et l’innovation.

Une Structure Réorganisée pour Plus d’Efficacité

Le nouveau gouvernement se distingue par l’élargissement de certains secteurs, la fusion d’autres, et la création de nouveaux départements. Parmi les nominations clés, on retrouve :

  • Lam Al-Housseinou, ministre chargé du Secrétariat général du gouvernement
  • Mohamed Abdallahi Louly, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Fonction publique
  • Mohamed Salem Merzoug, ministre des Affaires étrangères
  • Hanana Ould Sidi, ministre de la Défense
  • Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine, ministre de l’Intérieur

La création du ministère de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’administration, confié à Ahmed Salem Ebode, symbolise la volonté du gouvernement de moderniser et d’optimiser les services publics.

Objectifs et Ambitions

Ce gouvernement a pour mission de mettre en œuvre le programme électoral du Président Ghazouani, en répondant aux attentes du peuple mauritanien en matière de développement et de progrès. Les ministres, avec des portefeuilles diversifiés, travailleront en synergie pour atteindre les objectifs fixés et garantir une gouvernance efficace et transparente.

Liste complète du gouvernement :

  1. Ministre chargé du Secrétariat général du gouvernement : Lam Al-Housseinou
  2. Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Fonction publique : Mohamed Abdallahi Louly
  3. Ministre de la Formation professionnelle, de l’Artisanat et des Métiers : Maalainine Ould Eyih
  4. Ministre de la Justice : Mohamed Mahmoud Boya
  5. Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Mauritaniens de l’extérieur : Mohamed Salem Merzoug
  6. Ministre de la Défense et des Affaires des retraités et des Fils de martyrs : Hanana Ould Sidi
  7. Ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local : Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine
  8. Ministre des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel : Sidi Yahya Cheikhna Lemrabott
  9. Ministre de l’Economie et des Finances : Sid’Ahmed Bouh
  10. Ministre de l’Education et de la Réforme de l’enseignement : Houda Babah
  11. Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique : Yacoub Moine
  12. Ministre de la Santé : Abdallahi Wedih
  13. Ministre de la Fonction Publique et du Travail : Mohamed Ould Soueidatt
  14. Ministre de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’administration : Ahmed Salem Ebode
  15. Ministre de l’Energie et du Pétrole : Mohamed Ould Khaled
  16. Ministre des Mines et de l’Industrie : Thiam Tidjani
  17. Ministre de la Pêche, des Infrastructures maritimes et portuaires : Fadhili Sidaty
  18. Ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire : Momme Beibate
  19. Ministre de l’Elevage : Mokhtar Gaguih
  20. Ministre des Domaines, des Biens de l’Etat et de la Réforme foncière : Mokhtar Ahmed Bousseif
  21. Ministre du Commerce et du Tourisme : Zeinebou Mint Ahmednah
  22. Ministre de la Réforme foncière, de l’Habitat et de l’Urbanisme : Niang Mamadou
  23. Ministre de l’Equipement et des Transports : Ely El Veirik
  24. Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement : Amal Mouloud
  25. Ministre de la Culture, des Arts, de la Communication et des Relations avec le Parlement : Houssein Ould Medou
  26. Ministre de l’Enfance et de la Famille : Safiha Ntahah
  27. Ministre de l’Environnement et du Développement durable : Massouda Baham
  28. Ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Décentralisation et du Développement local : Yacoub Salem Vall
  29. Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget : Ankimour Kodero Harouna

Discours du Roi Mohammed VI pour la fête du trône : Une semaine de célébrations

Ce soir, le Roi Mohammed VI s’adressera aux Marocains à l’occasion de la Fête du Trône, marquant également le 25ème anniversaire de son accession au trône. Le discours, prévu à 21h00 heure locale, sera diffusé sur toutes les chaînes de télévision et stations de radio du pays. Actuellement sur la côte méditerranéenne près de Tétouan, le Roi prononcera son discours depuis cet endroit symbolique.

Les célébrations ne s’arrêtent pas là. Demain après-midi, le Roi organisera une réception sur la place préfectorale de M’diq-Fnideq, dans la ville de M’diq. En tant que Commandant suprême et chef d’état-major général des Forces armées royales, il présidera mercredi la cérémonie de prestation de serment des nouveaux officiers diplômés des différentes écoles et instituts militaires, paramilitaires et civils. Cette cérémonie aura lieu sur la place Méchouar du Palais Royal de Tétouan, suivie d’un déjeuner offert par l’État-Major des Forces Armées Royales au Cercle-mess des officiers de la Garde Royale.

La journée de mercredi se conclura avec la cérémonie d’allégeance sur la place Méchouar du Palais Royal de Tétouan en fin d’après-midi. Ces événements marquent une semaine riche en célébrations et symboles pour le Maroc.

 

Tragédie à Khan Younès : L’Armée Israélienne Retrouve les Corps de Cinq Otages

Jérusalem, 25 juillet 2024

L’armée israélienne a annoncé ce jeudi matin avoir retrouvé les corps de cinq otages israéliens, tués dès le 7 octobre dernier, dans la région de Khan Younès, dans la bande de Gaza. Parmi eux se trouvent une enseignante, Maya Goren, et quatre soldats : Tomer Ahimas, Ravid Aryeh Katz, Oren Goldin et Kiril Brodski.

Ces découvertes ont été faites mercredi, marquant une avancée dans les efforts continus d’Israël pour récupérer ses citoyens capturés lors de l’attaque du Hamas l’année dernière. « Les corps de Maya Goren, enseignante dans une école maternelle, et des soldats Ravid Aryeh Katz, Oren Goldin, Tomer Ahimas et Kiril Brodski, ont été ramenés en Israël, » a précisé l’armée dans un communiqué officiel.

La nouvelle de la récupération des corps de Maya Goren et Oren Goldin a été confirmée par les kibboutz d’où ils étaient originaires, apportant une sombre clôture à des mois d’incertitude et de douleur pour leurs familles et leurs communautés.

Ils figuraient parmi les 120 otages capturés, dont environ un tiers ont été déclarés morts par Israël, toujours détenus par le Hamas et d’autres groupes palestiniens dans la bande de Gaza.

Lors d’un discours prononcé mercredi devant le Congrès américain, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a souligné les efforts intensifs déployés par Israël pour garantir la libération des otages restants. « Nous ne ménagerons aucun effort pour ramener nos citoyens à la maison, » a-t-il affirmé avec détermination.