Visite de travail : Nana Akufo-Addo en Gambie pour renforcer les liens bilatéraux et discuter du Commonwealth

Le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, est arrivé en Gambie ce vendredi 12 juillet pour une visite de travail d’une journée. À son arrivée à Banjul, il a été accueilli par son homologue gambien, le président Adama Barrow. Les deux dirigeants ont prévu de discuter, entre autres, de la candidature du Ghana au poste de secrétaire général du Commonwealth.

Après avoir été accueilli à l’aéroport, Nana Akufo-Addo a été conduit à la State House, le palais présidentiel, où il a eu un entretien privé avec le président Barrow. Un déjeuner en l’honneur du président ghanéen a suivi cette rencontre.

Dans l’après-midi, le président Akufo-Addo se rendra à Barra, dans l’ouest du pays, pour rencontrer le détachement ghanéen de l’ECOMIG. Ces militaires ghanéens, déployés sous la bannière de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), sont présents en Gambie depuis 2017. Leur déploiement a suivi la crise politique qui a vu l’ancien président Yahya Jammeh exilé après avoir refusé de reconnaître sa défaite électorale face à Adama Barrow.

En début de soirée, les deux chefs d’État tiendront une conférence de presse commune. Le soutien de la Gambie à la candidature du Ghana pour le poste de secrétaire général du Commonwealth sera l’un des sujets abordés. Cette visite vise à renforcer les liens bilatéraux entre les deux pays et à promouvoir la coopération au sein de la région ouest-africaine.

Le Président Kenyan William Ruto dissout le gouvernement suite à des manifestations violentes

Le Président de la République du Kenya, William Ruto, a annoncé ce jeudi depuis la State House, la dissolution immédiate de son gouvernement. Cette décision radicale intervient après plusieurs jours de manifestations anti-impôts qui ont secoué le pays et causé une trentaine de morts. À l’exception du Premier Secrétaire de Cabinet et du Secrétaire de Cabinet aux Affaires Étrangères et à la Diaspora, tous les secrétaires de cabinet et procureurs généraux ont été renvoyés.

Cette mesure est le résultat d’une évaluation des performances du cabinet, visant à répondre aux attentes élevées des citoyens kenyans. Le Président Ruto a souligné que, malgré des progrès notables dans des domaines tels que l’économie et l’éducation, le gouvernement doit intensifier ses efforts pour accélérer la transformation du pays.

Afin de former un gouvernement plus inclusif et efficace, le chef de l’État consultera divers secteurs et représentants de la société civile. Pendant cette période de transition, les secrétaires principaux et autres responsables continueront à assurer le bon fonctionnement des services publics.

Le Président Ruto promet d’annoncer prochainement des mesures supplémentaires pour rendre le gouvernement plus efficace et mieux répondre aux besoins de la nation. Cette réorganisation a pour objectif de rendre le gouvernement du Kenya plus agile, moins coûteux et plus performant, tout en éliminant le gaspillage et la corruption.

Cette décision majeure reflète la volonté du Président Ruto de réagir fermement aux troubles civils et de répondre aux exigences des citoyens pour un gouvernement plus responsable et plus performant.

Inauguration du premier bloc opératoire de chirurgie pédiatrique cardiaque à Madagascar

Le président de la République de Madagascar a inauguré ce jeudi 4 juillet le tout premier bloc opératoire de chirurgie pédiatrique cardiaque du pays, situé au Cenhosoa, l’hôpital militaire d’Antananarivo. Ce projet, lancé en 2018 par l’ONG française la Chaîne de l’espoir, vise à permettre aux enfants atteints de cardiopathies de se faire opérer sur l’île par des médecins malgaches, éliminant ainsi la nécessité d’évacuation à l’étranger.

Fin mai, quatre enfants ont été opérés à cœur ouvert par une équipe médicale franco-malgache dans ce nouveau bloc. Le 24 mai 2024, le chirurgien nantais Pierre Maminirina et son équipe de 14 bénévoles français ont dirigé une opération à cœur ouvert sur Finoana, un garçon de 8 ans. Chaque bénévole avait pour mission de transmettre un maximum de connaissances à leurs homologues malgaches.

Le docteur Dany Ravaoavy, cardio-pédiatre au Cenhosoa, a souligné l’importance de cet événement : « C’est historique, parce que ça fait très longtemps qu’on a attendu ce moment. La construction du bloc, la dotation des matériels qui sont très onéreux… et le fait de pouvoir opérer à cœur ouvert, pour la première fois, les enfants ici, c’est un grand événement ».

Finoana, qui souffrait d’une malformation cardiaque nécessitant une opération à cœur ouvert, était sur liste d’attente depuis plus de 4 ans pour partir se faire soigner en France. À son réveil en salle de réanimation, il a exprimé sa joie : « Je vais bientôt pouvoir rejouer au foot avec mes frères et sœurs. Je suis content d’avoir été opéré, et surtout heureux de ne pas avoir été envoyé à l’étranger. J’avais peur de cette option-là parce que je savais que ça voulait dire que je partirais seul sans mon papa ni ma maman. »

Ce projet représente un véritable espoir pour les quelque 150 enfants malgaches en attente d’opération. Toutefois, il faudra encore au moins cinq années de formations régulières et de missions opératoires étrangères avant que le personnel de l’hôpital puisse réaliser ces opérations en totale autonomie sur la Grande Île.

Réélection de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani en Mauritanie

Le président mauritanien sortant, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a été réélu dès le premier tour pour un second mandat avec 56,12 % des voix, a annoncé lundi la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

M. Ghazouani a devancé largement son principal rival, le militant anti-esclavagiste Biram Dah Abeid, qui a obtenu 22,10 % des voix lors du vote de samedi, selon les résultats annoncés par le président de la Ceni, Dah Ould Abdel Jelil. Biram Dah Abeid a déclaré dimanche qu’il ne reconnaîtrait pas les résultats officialisés par la Ceni, qu’il accuse d’être instrumentalisée par le pouvoir.

Le candidat islamiste de Tawassoul, premier parti d’opposition à l’Assemblée nationale, Hamadi Ould Sidi El Mokhtar, s’est classé troisième avec 12,78 % des suffrages, selon ces résultats.

« Nous avons tout fait pour préparer les conditions d’une bonne élection et nous y avons relativement réussi », a déclaré le président de la commission électorale.

M. Ghazouani, militaire de carrière de 67 ans et grand favori de l’élection, l’avait déjà emporté au premier tour en 2019 avec un score légèrement inférieur de 52 %. Les Mauritaniens ont donc choisi la continuité à la tête de leur pays de 4,9 millions d’habitants, qui n’a plus connu d’attaque jihadiste sur son sol depuis 2011, alors qu’elles abondent au Mali voisin et ailleurs au Sahel.

Les résultats publiés depuis samedi soir en continu, bureau par bureau, sur une plateforme officielle en ligne, ne laissaient guère de doute sur l’issue du scrutin. Biram Dah Abeid a averti : « Nous ne reconnaîtrons que nos propres résultats et sur cette base, nous descendrons dans la rue pour refuser le hold-up électoral. » Dimanche en fin d’après-midi, certains de ses partisans ont brûlé des pneus et des poubelles, perturbant la circulation dans certains quartiers. Depuis, les forces de sécurité encerclent son siège de campagne. Son porte-parole a annoncé l’arrestation de son directeur de campagne.

Tard dans la soirée, le ministre de l’Intérieur a déclaré qu’il « ne tolérera aucun agissement de nature à perturber la quiétude et la tranquillité des citoyens et des résidents installés chez nous ». La présence policière a fortement augmenté dans la capitale. Le candidat islamiste a déclaré samedi qu’il « restait attentif à tout manquement » tout en appelant ses militants à éviter tout ce qui pourrait créer le désordre et perturber la tranquillité publique.

M. Ghazouani a fait de l’aide aux plus démunis et à la jeunesse l’une de ses priorités. En Mauritanie, les moins de 35 ans, qui représentent plus de 70 % de la population, partent de plus en plus vers l’Europe ou les États-Unis, en quête d’une vie meilleure.

Après un premier mandat entravé par l’épidémie de Covid-19 et les conséquences de la guerre en Ukraine, M. Ghazouani espère réformer davantage au cours de son second mandat de cinq ans grâce à des perspectives économiques favorables. Pour la période 2024-2026, la Banque mondiale prévoit une croissance moyenne de 4,9 %, grâce au lancement de la production de gaz au second semestre 2024. L’inflation, qui avait atteint un pic de 9,5 % en 2022, est passée à 5 % en 2023 et devrait continuer à diminuer pour atteindre 2,5 % en 2024.

Aucun incident majeur n’a été signalé lors de cette présidentielle, marquée par un taux de participation en baisse par rapport à 2019, s’élevant à 55,39 %. La Mauritanie a connu une succession de coups d’État de 1978 à 2008, avant que l’élection de 2019 ne marque la première transition entre deux présidents élus.

Le Gabon approuve la nomination de Kouadio Konan Bertin comme ambassadeur

Le gouvernement gabonais a officiellement approuvé la nomination de l’ancien ministre ivoirien, Kouadio Konan Bertin, également connu sous le nom de « KKB », comme ambassadeur résident à Libreville. Cette décision a été annoncée lors d’un Conseil des ministres présidé par le général Brice Clotaire Oligui Nguéma.

Laurence N’Dong, porte-parole du gouvernement gabonais, a communiqué jeudi soir l’« accord préalable » du gouvernement à cette nomination. Cette approbation permet à KKB de commencer ses fonctions diplomatiques au Gabon.

Kouadio Konan Bertin a un parcours politique notable. Ancien ministre de la Réconciliation nationale et de la Cohésion nationale en Côte d’Ivoire, il a occupé ce poste du 15 décembre 2020 au 17 octobre 2023. Avant cette nomination, KKB a marqué la scène politique ivoirienne lors de l’élection présidentielle de 2020 en maintenant sa candidature indépendante face à Alassane Ouattara, alors président en exercice. Cette décision lui a valu une exclusion du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) pour « atteinte à l’unité et aux intérêts du parti ».

Malgré les controverses, KKB a été nommé ministre en décembre 2020, affirmant à la fin de son mandat qu’il n’avait aucun regret et qu’il restait à la disposition d’Alassane Ouattara. Bien qu’accusé de trahison par le PDCI, il a toujours exprimé son attachement à cette formation politique.

Avec cette nouvelle nomination, Kouadio Konan Bertin entame une nouvelle phase de sa carrière en tant qu’ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Gabon, marquant ainsi un tournant important dans les relations diplomatiques entre les deux pays.

Côte d’Ivoire: Lancement du salon international de l’Intelligence Artificielle, de la défense et de l’espace

Lundi 10 juin 2024, a marqué le lancement du Salon international de l’Intelligence artificielle, de la défense et de l’espace (SIADE), réunissant experts, chercheurs, entrepreneurs et décideurs politiques de divers pays. L’événement vise à établir des standards communs et à construire des partenariats stratégiques.

Les travaux préliminaires ont été initiés par le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, en présence des acteurs clés du secteur. Le ministre a souligné que l’Intelligence artificielle (IA) est en passe de devenir un élément incontournable de la gouvernance, particulièrement dans les domaines de la défense et de la sécurité. Il a expliqué que l’IA améliore la précision, la rapidité des opérations et renforce la sécurité nationale. « Il nous appartient de réfléchir à ce que les opportunités peuvent offrir à nos États, confrontés à toute sorte de périls, » a-t-il déclaré, faisant référence à des défis comme la lutte contre le terrorisme et l’immigration illégale.

Yaya Sylla, l’initiateur du SIADE, a expliqué que le salon est conçu comme une plateforme dynamique pour l’échange d’idées, le partage d’expériences et de projets. « Nous avons conçu ce salon où les dernières inventions technologiques pourront être explorées et discutées et où nous travaillerons ensemble pour relever les défis, » a-t-il affirmé, soulignant l’importance de l’ingéniosité et de la créativité de la jeunesse pour l’avenir du continent.

Namahoua Touré, directrice générale de l’ARTCI, l’organe de régulation des Télécoms et TIC en Côte d’Ivoire, a insisté sur l’importance d’encadrer l’IA pour garantir une utilisation sûre et équitable. Elle a annoncé que l’ARTCI met en œuvre des systèmes d’IA pour la gestion des plaintes et des requêtes des utilisateurs de services numériques, projet qui devrait être opérationnel avant la fin de 2024. Elle a également évoqué l’utilisation future de l’IA pour renforcer les contrôles de conformité et la sécurité dans les secteurs régulés par l’ARTCI.

Mme Touré a ajouté que l’ARTCI, en tant qu’autorité de protection des données et point focal en matière de cybersécurité, assumera pleinement ses responsabilités pour assurer un usage responsable de l’IA en Côte d’Ivoire. « La sécurité de nos infrastructures numériques est une priorité absolue et nous nous engageons à utiliser l’Intelligence artificielle pour renforcer nos capacités de défense contre les cyber menaces, » a-t-elle souligné.

En conclusion, Namahoua Touré a affirmé que l’ARTCI s’efforce de s’aligner sur les objectifs de développement durable, en minimisant l’empreinte technologique et en maximisant les bénéfices sociaux, dans un effort collaboratif pour surmonter les défis complexes liés à la cybersécurité, la gestion des données et la régulation des nouvelles technologies.

8e édition de la conférence annuelle sur la Paix et la Sécurité en Afrique à Rabat

La 8e édition de la Conférence annuelle sur la paix et la sécurité en Afrique (APSACO) se tiendra à Rabat (Maroc) les 10 et 11 juin 2024, avec pour thème « la médiation dans les conflits internes africains ». Cet événement mettra l’accent sur le besoin urgent de trouver des solutions efficaces aux défis sécuritaires actuels et émergents à travers le continent, a-t-on appris ce mercredi d’un communiqué des organisateurs.

La conférence se tiendra au siège du Policy Center for the New South, sur le campus de Rabat de l’université Mohammed VI Polytechnique, du lundi 10 au mardi 11 juin 2024. L’APSACO rassemble des experts et des praticiens qui examineront les structures et les mécanismes de la paix et de la sécurité du continent, en mettant en relief le contexte historique, les atouts et le potentiel de l’Afrique pour surmonter les défis actuels et futurs.

Le Premier Ministre Slovaque : Robert Fico blessé par balle

Le Premier ministre slovaque, Robert Fico, a été blessé par balle ce mercredi à la sortie d’une réunion gouvernementale, selon l’agence de presse TASR citant le vice-président du Parlement, Lubos Blaha. Des médias locaux ont rapporté qu’il avait été hospitalisé et qu’un suspect avait été arrêté.

Selon la chaîne d’informations slovaque TA3, l’assaillant aurait tiré à quatre reprises sur le dirigeant pro-russe, le touchant une fois à l’abdomen. Un journaliste de Reuters présent sur place a confirmé avoir entendu des coups de feu et observé l’arrestation d’un suspect par la police. Le motif de l’attaque reste inconnu.

Robert Fico a d’abord été soigné dans un hôpital de Handlova avant d’être transféré à Bratislava, a annoncé la directrice de l’hôpital de Handlova. Le gouvernement slovaque a indiqué que le Premier ministre était « entre la vie et la mort » après avoir été touché par balle à plusieurs reprises, le qualifiant d’ « tentative d’assassinat ».

La présidente slovaque Zuzana Caputova a condamné cette attaque « brutale » et a exprimé ses vœux de rétablissement à Robert Fico, redevenu Premier ministre l’an dernier. Le premier ministre hongrois Viktor Orban a également réagi, exprimant son choc et ses prières pour la santé de son ami Robert Fico.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a condamné l’attaque, la qualifiant d’ « ignoble » et soulignant que de tels actes de violence sapent la démocratie.

Tchad: Mahamat Idriss Déby Itno en tête des élections présidentielles au Tchad

Mahamat Idriss Déby Itno, président de la transition tchadienne, a remporté une victoire écrasante lors du scrutin présidentiel de dimanche, obtenant 61,03 % des suffrages valablement exprimés, selon des résultats provisoires de l’Agence nationale de gestion des élections (Ange), dévoilés vendredi.

Son principal rival, Succès Masra, a obtenu 18,53 % des voix, tandis que le candidat Albert Pahimi Padacké arrive en troisième position avec 16,91 %.

L’annonce des résultats a été précédée de revendications de victoire anticipées, notamment de la part du Premier ministre actuel, qui avait accusé le camp de Déby d’avoir manipulé les résultats pour annoncer sa victoire.

Le taux de participation s’est élevé à 75,89 %, selon l’Agence nationale de gestion des élections (Ange), dont les résultats provisoires seront soumis à la validation du Conseil constitutionnel.

Mahamat Idriss Déby Itno, qui a accédé au pouvoir en 2021 à la suite du décès de son père Idriss Deby, tué sur le champ de bataille après plus de trente ans de règne, semble ainsi consolider sa position à la tête du pays.

Le Président Béninois confirme l’interdiction de l’embarquement du pétrole Nigérien

Le président béninois, Patrice Talon, a annoncé mercredi 8 mai la décision d’interdire l’embarquement du pétrole nigérien via la plateforme de Sèmè Kpodji. Dans une brève déclaration, il a exprimé ses regrets concernant les relations difficiles entre les deux pays et a souligné son souhait de les voir se normaliser.

Talon a confirmé avoir pris cette décision suite à l’absence de réponse des autorités nigériennes à ses efforts visant à apaiser les tensions et à normaliser les relations bilatérales. Il a rappelé les différentes initiatives entreprises, telles que l’ouverture des frontières du côté béninois et l’envoi de messages diplomatiques, y compris l’envoi de son ministre des Affaires étrangères à Niamey en tant qu’émissaire.

Le président Talon a insisté sur l’importance de mener les échanges entre pays de manière formelle et structurée, critiquant ce qu’il considère comme des pratiques informelles, notamment en référence à l’arrivée d’officiels nigériens au Bénin pour l’inauguration du pipeline, dont il a été informé par des sources chinoises.

Il a également souligné que des quantités importantes de céréales béninoises entrent au Niger de manière informelle, et a déclaré que le Bénin ne peut être perçu comme un ennemi tout en espérant une collaboration et un soutien.

Pour lever l’interdiction, Talon a posé des conditions claires, notamment la collaboration de Niamey, la réouverture des frontières terrestres et le rétablissement des relations bilatérales.

Le président Talon a exprimé sa peine concernant les tensions entre les deux pays et a qualifié de ridicule les allégations selon lesquelles le Bénin aurait massé des troupes étrangères à ses frontières pour attaquer le Niger.

Renforcer la protection du patrimoine religieux 

Le représentant principal de l’Alliance des Civilisations de l’ONU, Miguel Angel Moratinos, exhorte à Bakou à la préservation du patrimoine religieux lors du 6e Forum Mondial du Dialogue Interculturel. Moratinos a souligné l’importance cruciale du dialogue interreligieux pour la politique contemporaine, plaidant pour une action préventive plutôt que réactive.

Il a proposé la création d’une carte des lieux de culte religieux à protéger, une initiative vitale pour prévenir les destructions telles que celles observées dans le Haut-Karabagh. Son appel résonne puissamment dans un contexte où les autorités azerbaïdjanaises sont accusées de détruire le patrimoine culturel et religieux arménien dans les régions occupées.

Finidi George devient le nouvel entraîneur de l’équipe nationale de football du Nigeria

La Fédération nigériane de football a officialisé la nomination de Finidi George, ancien international nigérian, en tant que nouveau sélectionneur de l’équipe nationale. Cette décision met fin à des semaines de spéculations, selon un communiqué officiel publié par l’instance.

La proposition de nommer George à la tête des Super Eagles a été approuvée par le conseil d’administration de la Fédération après avoir été recommandée par un comité technique.

Âgé de 53 ans, George a occupé le poste d’adjoint de l’ancien entraîneur José Peseiro pendant 20 mois avant le départ volontaire de ce dernier. Sous la direction de Peseiro, l’équipe a atteint la finale de la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire, s’inclinant 2-1 face aux Eléphants.

La principale mission de George sera de qualifier les Super Eagles pour la Coupe du monde 2026, en commençant par les matchs contre l’Afrique du Sud à Uyo et le Bénin à Abidjan en juin prochain. Actuellement, le Nigeria occupe la troisième place du groupe C de la campagne africaine, derrière le Rwanda et l’Afrique du Sud, et devra remporter ces deux rencontres pour se maintenir dans la course à la qualification.

George, qui compte 62 sélections avec les Super Eagles, fait partie de la « génération dorée » du Nigeria qui a remporté la CAN 1994 en Tunisie.

Le Président sortant de Mauritanie, Mohamed Ould Ghazouani, se porte candidat pour un second mandat

Le Président de la Mauritanie, Mohamed Ould Ghazouani, a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle du 29 juin 2024, lors d’une lettre ouverte adressée à la population mercredi dernier. Cette annonce confirme sa volonté de briguer un second mandat, alors qu’il est à la tête du pays depuis 2019.

Dans sa lettre, le Président sortant a souligné son engagement à servir le pays et à répondre aux attentes de la population. Il s’est engagé à consolider l’unité nationale, à améliorer les conditions de vie des plus démunis, à garantir la sécurité et la stabilité du pays, ainsi qu’à lutter contre la corruption et le détournement des fonds publics.

Le Président Ghazouani a également reconnu les aspirations de la jeunesse mauritanienne, affirmant que répondre à leurs besoins et à leurs espoirs est l’un de ses plus grands défis. Il a mis en avant ses réalisations durant son mandat, notamment la création d’une caisse nationale solidaire et d’un programme pour les plus démunis, ainsi que des avancées en matière de sécurité et de dialogue politique.

La candidature du Président Ghazouani était largement attendue, alors qu’il fait figure de favori dans cette élection. Toutefois, il devra faire face à une dizaine d’autres candidats, dont l’opposant Biram Dah Abeid, arrivé deuxième lors de l’élection présidentielle de 2019.

Cette annonce intervient dans un contexte politique tendu, marqué par des contestations concernant le système de parrainages et des alliances politiques en cours de formation. La campagne électorale officielle débutera le 14 juin et prendra fin le 27 juin, avec un premier tour prévu le 29 juin.

La candidature du Président Ghazouani ouvre ainsi la voie à une compétition électorale cruciale pour l’avenir politique de la Mauritanie, alors que le pays cherche à consolider ses institutions démocratiques après des décennies de coups d’État et de transitions politiques tumultueuses.

Le Parlement britannique approuve la loi controversée sur l’expulsion vers le Rwanda des demandeurs d’asile entrés illégalement

Dans une décision historique, le Parlement britannique a donné son aval, dans la nuit de lundi à mardi, à la mise en œuvre du projet de loi controversé visant à expulser vers le Rwanda les demandeurs d’asile ayant pénétré illégalement au Royaume-Uni. Cette mesure, conçue pour décourager l’immigration clandestine, a suscité des réactions mitigées aussi bien sur la scène nationale qu’internationale.

La délibération a été précédée par une longue lutte entre la chambre haute et la chambre basse, mettant en lumière les divergences au sein du gouvernement britannique. Porté par l’exécutif, ce projet de loi a été présenté comme une pierre angulaire de sa politique migratoire, notamment pour contrer les traversées illégales de la Manche.

Kigali a accueilli favorablement cette décision, exprimant sa satisfaction quant à l’adoption du projet de loi par le Parlement britannique. Toutefois, cette initiative a suscité des inquiétudes au niveau international. L’ONU et le Conseil de l’Europe ont vivement critiqué cette mesure, exhortant le gouvernement britannique à réévaluer sa position et à agir en conformité avec le droit international des droits de l’homme.

Initialement annoncé il y a deux ans par le gouvernement conservateur, ce projet de loi vise à déplacer vers le Rwanda les demandeurs d’asile entrés clandestinement au Royaume-Uni, avec un accent particulier mis sur les traversées de la Manche à bord de canots pneumatiques.

L’appui financier au Rwanda, prévu dans le cadre d’un nouveau traité entre les deux nations, constitue un élément central de cette mesure. Cependant, des préoccupations persistent quant à la désignation du Rwanda comme un pays tiers sûr, notamment en raison des inquiétudes concernant les droits de l’homme sous le régime du président Paul Kagame.

La bataille législative entre les deux chambres du Parlement britannique a finalement pris fin avec l’approbation définitive du projet de loi, malgré les amendements proposés par la chambre des Lords. Cette décision assure l’entrée en vigueur de la loi, marquant un tournant significatif dans la politique migratoire du pays.

Cette mesure revêt également une importance politique, avec le Premier ministre mettant en avant sa volonté de mener à bien ces expulsions, dans un contexte où les conservateurs font face à des échéances électorales délicates.

Toutefois, le projet de loi a suscité de vives critiques, tant de la part de l’opposition que d’organisations de défense des droits de l’homme, qualifiant cette initiative de « brutale » et de violant les droits fondamentaux des individus. Les appels à une approche plus humanitaire et respectueuse des droits de l’homme se multiplient, mettant en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la politique migratoire britannique.

Malgré les réserves exprimées par certaines parties prenantes, le gouvernement britannique reste déterminé à mettre en œuvre cette mesure, symbolisant un défi majeur pour la protection des droits des demandeurs d’asile et des migrants dans le contexte actuel.

Hommage à Mamadou Koné, une figure marquante de la justice ivoirienne

Mamadou Koné, magistrat hors classe, est décédé le 8 avril dernier à l’âge de 71 ans en présence du président Alassane Ouattara. Ancien ministre de la Justice et président du Conseil constitutionnel, il sera inhumé aujourd’hui à Bouaké.

Sa carrière exceptionnelle a été soulignée par plusieurs personnalités, dont le ministre de la Défense, le président de l’Ordre national et le président de la Cour des Comptes, qui l’ont qualifié unanimement d’« homme de valeur ».

Sorti major de sa promotion à l’École de la magistrature de Paris, Mamadou Koné a gravi rapidement les échelons pour devenir Garde des Sceaux, président de la Cour suprême, et président du Conseil constitutionnel. Depuis juillet 2023, il présidait le Conseil supérieur de la magistrature.

Hua Koffi, président de la Cour de cassation, a salué sa vision de la justice, la décrivant comme porteuse d’une « justice nouvelle, efficace, qui se réconcilie avec le peuple au nom duquel elle applique la loi. »

En reconnaissance de ses actes, le président Ouattara a remis le drapeau de l’État à la veuve de Mamadou Koné après le défilé des troupes. Mamadou Koné sera inhumé aujourd’hui à Bouaké.

La Russie bloque la surveillance des sanctions de l’ONU contre la Corée du Nord

Le jeudi 28 mars, la Russie a opposé son veto à la dissolution du système de surveillance des sanctions de l’ONU contre la Corée du Nord et son programme nucléaire, déclenchant des réactions fortes de la part de la Corée du Sud, des États-Unis et de leurs alliés.

L’avenir du groupe d’experts de l’ONU sur les sanctions contre la Corée du Nord est désormais incertain. L’épisode survenu au Conseil de sécurité de l’ONU illustre les tensions croissantes et risque de priver les États membres d’un outil vital créé en 2009 pour éclairer les politiques vis-à-vis de la Corée du Nord et lutter contre ses tentatives d’évasion des sanctions.

Depuis 2006, la Corée du Nord est soumise à des sanctions de l’ONU liées à son programme nucléaire, renforcées à plusieurs reprises en 2016 et 2017. Cependant, depuis 2019, la Russie et la Chine, invoquant la situation humanitaire en Corée du Nord, réclament un assouplissement de ces sanctions, qui ne comportent pas de date d’expiration.

Malgré des reports de vote visant à permettre des négociations, la Russie a mis son veto au projet de résolution prolongeant d’un an le mandat du comité d’experts, jeudi dernier. Le texte a recueilli treize voix pour, la Chine s’abstenant.

Cet épisode est d’autant plus préoccupant que le premier des deux rapports annuels du comité d’experts, publié début mars dernier, pourrait être le dernier. Ce rapport avait pourtant mis en lumière le rôle des hackers du régime, le nombre de travailleurs nord-coréens à l’étranger, les violations des sanctions maritimes et des limites d’importation de pétrole, ainsi que les différentes méthodes utilisées par Pyongyang pour contourner les sanctions.

Le représentant permanent de la France auprès des Nations unies, Nicolas de Rivière, souligne l’importance de cet outil dans le contexte géopolitique actuel, mettant en garde contre les conséquences d’un affaiblissement de la surveillance des résolutions du Conseil de sécurité.

Le veto russe a été largement dénoncé par les États-Unis et leurs alliés, qui voient dans cette décision une collusion entre la Russie et la Corée du Nord. Ils dénoncent une manœuvre cynique qui compromet la paix et la sécurité mondiales. De son côté, la Corée du Sud a qualifié le veto russe d’« irresponsable ».

Pour justifier son veto, l’ambassadeur russe a affirmé que le comité servait les intérêts occidentaux et entravait la capacité du Conseil à réévaluer l’efficacité des sanctions dans le temps. Un argument contesté par l’ambassadeur français, qui souligne que le projet de résolution proposait un réexamen des sanctions d’ici avril 2025.

En conclusion, la Russie a bloqué un mécanisme crucial de surveillance des sanctions de l’ONU contre la Corée du Nord, suscitant des inquiétudes quant à l’avenir de la diplomatie internationale face à la prolifération nucléaire.

Mali: Les magistrats demandent une nouvelle transition à la Cour constitutionnelle

La Référence syndicale des magistrats (Refsyma) et l’Association malienne des procureurs et poursuivants (AMPP), membres de la coalition d’opposition Appel du 20 février, ont déposé une requête devant la Cour constitutionnelle malienne. Ils demandent que les autorités actuelles, toujours en poste malgré la fin officielle de la période de transition, soient reconnues comme n’ayant plus de mandat. Ils appellent à une nouvelle transition incluant toutes les composantes de la nation, y compris l’armée républicaine, en vue d’organiser des élections pour le retour à l’ordre constitutionnel.

Les magistrats invoquent la nécessité de préserver les acquis démocratiques et de mettre fin aux atteintes aux libertés publiques. Cette action s’inscrit dans la lignée des revendications exprimées par de nombreux partis politiques maliens ces derniers jours.

Cheick Mohamed Cherif Koné, président des deux organisations, a été démis de ses fonctions de premier avocat à la Cour suprême du Mali il y a deux ans et demi, puis radié de la magistrature l’été dernier, en raison de ses déclarations sur l’instrumentalisation de la justice malienne.

Bien que cette requête ait peu de chances d’aboutir, les autorités en place, qui n’ont pas communiqué sur la fin officielle de la période de transition, semblent déterminées à conserver le pouvoir.

Rencontre décisive entre les présidents Tshisekedi et El Ghazouani pour renforcer la coopération et la sécurité

En visite de 48 heures à Nouakchott, en Mauritanie, le président Félix Tshisekedi a tenu des entretiens en tête-à-tête avec son homologue Mohamed Cheikh El Ghazouani, président en exercice de l’Union africaine (UA) ce jeudi.

Les discussions entre les deux chefs d’État ont porté sur la crise sécuritaire persistante dans l’Est de la RDC ainsi que sur la revitalisation de la coopération bilatérale, en mettant l’accent sur les domaines du commerce, de la pêche et de l’éducation.

Le président de l’UA s’est engagé à apporter un soutien diplomatique ferme aux processus de paix de Luanda et de Nairobi, visant à restaurer la stabilité dans la région troublée de l’Est de la RDC. Suite à ces échanges, une séance de travail élargie a eu lieu, rassemblant les délégations respectives des deux pays.

Le ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, ainsi que le haut représentant du chef de l’État, Serge Tshibangu, étaient également présents lors de cette rencontre historique, marquée par l’engagement commun en faveur de la sécurité et de la prospérité dans la région.

Contestation après l’adoption de la nouvelle Constitution au Togo

Une conférence de presse organisée par les partis d’opposition et des groupes de la société civile a été brutalement interrompue par les gendarmes mercredi matin, moins de 48 heures après l’adoption d’une nouvelle Constitution. Cette répression a accentué les difficultés des opposants à faire valoir leur voix dans le débat public.

La première tentative de conférence de presse, orchestrée par une coalition d’une trentaine de partis d’opposition et d’organisations de la société civile, a été interrompue par les forces de l’ordre togolaises. Nathaniel Olympio, leader du Parti des Togolais, qui présidait la réunion, a dénoncé cette intrusion des gendarmes, affirmant que le régime en place à Lomé avait franchi une ligne rouge en privant les citoyens de leur droit de choisir leur président.

Dans un contexte tendu, les contestataires ont dû faire face à un autre obstacle lorsque le propriétaire de la salle de réunion prévue pour l’après-midi a été contraint de refuser l’accès aux participants. Malgré ces entraves, les opposants se sont finalement réunis au siège de l’Alliance nationale du changement pour exhorter le chef de l’État à suspendre la promulgation de la nouvelle Constitution.

Me Paul Dodzi Apévon, président des Forces démocratiques pour la République, a souligné la détermination de l’opposition dans cette lutte, dénonçant les pratiques jugées injustes du gouvernement. Pendant ce temps, le texte de la Constitution adopté par l’Assemblée nationale reste indisponible, alimentant les spéculations et renforçant le mécontentement des opposants qui dénoncent une procédure inacceptable.

Cette réforme, dont la date d’entrée en vigueur reste indéterminée, prévoit que le prochain chef d’État togolais soit élu par le Parlement pour un mandat unique de six ans, avec un pouvoir substantiel dévolu au président du Conseil des ministres, occupé par le chef du parti majoritaire aux législatives. Pour l’opposition, il s’agit d’un subterfuge visant à perpétuer le pouvoir en place, notamment pour Faure Gnassingbé, actuel président, qui pourrait ainsi demeurer indéfiniment au pouvoir.

Appel Urgent du PAM : 242 Millions de Dollars Nécessaires pour Aider les Réfugiés Soudanais au Tchad

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a lancé un appel pressant, déclarant un besoin immédiat de 242 millions de dollars, soit plus de 145 milliards de francs CFA, pour financer ses opérations de secours en faveur des réfugiés soudanais touchés par la crise dans l’est du Tchad au cours des six prochains mois.

Selon un communiqué relayé par le site d’information Onuinfo, les programmes de distribution alimentaire risquent de s’interrompre dans quelques semaines en l’absence d’un financement urgent. Le représentant du PAM au Tchad, Pierre Honnorat, a alerté sur la rareté des ressources financières, mettant en garde contre le risque d’arrêt des opérations d’aide humanitaire.

Honnorat a souligné l’urgence de la situation, déclarant que la fenêtre permettant de prépositionner des fournitures se ferme rapidement, alors que les opérations ont déjà été réduites à des niveaux mettant certaines personnes « au bord de la famine ».

Le PAM s’efforce d’acheter, de transporter et de prépositionner suffisamment de stocks dans l’est du Tchad pour répondre aux besoins des réfugiés soudanais et pour mener ses opérations transfrontalières au Darfour. Cependant, ce financement est crucial avant l’arrivée de la saison des pluies, qui rendrait les routes impraticables et bloquerait les camions.

En l’absence de fonds suffisants, l’aide humanitaire risque d’être suspendue pour 1,2 million de réfugiés soudanais. Le PAM souligne que plus de 560 000 réfugiés soudanais et 150 000 rapatriés tchadiens sont entrés au Tchad au cours des 10 derniers mois, portant le nombre total de réfugiés au-dessus de la barre du million et faisant du Tchad l’une des nations accueillant le plus grand nombre de réfugiés en Afrique, avec une croissance rapide de cette population.

Confirmation du décès de Yaya Dillo : Tensions politiques au Tchad

Le Procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance de N’Djamena, Oumar Mahamat Kedelaye, a confirmé ce jeudi 29 février 2024 le décès de l’opposant Yaya Dillo Djerou, Président du Parti Socialiste Sans Frontières (PSF).

L’annonce intervient après que le siège du PSF, également résidence de Saleh Deby, ait été la cible de tirs lors d’opérations menées par les forces de l’ordre le 28 février.

Mercredi, Yaya Dillo avait déclaré à Alwihda : « Ma personne est visée. Souvenez-vous, c’est à cette même date d’anniversaire du 28 février 2021 qu’ils ont fait la même chose chez moi. Nous avons fait preuve de naïveté en parlant de pardon. »

L’opposant tchadien avait également nié toute implication dans l’attaque survenue le 19 février 2024 à la Cour Suprême, dénonçant une mise en scène et soulignant la présence de forces de sécurité à proximité.

La confirmation du décès de Yaya Dillo soulève des inquiétudes quant aux tensions politiques et sécuritaires au Tchad. Les circonstances entourant sa mort et les accusations réciproques entre autorités et opposition exigent une enquête approfondie pour établir la vérité et assurer justice pour toutes les parties concernées, selon Alwihda.

Exclusion de deux joueurs clés : la Guinée équatoriale frappée avant la suite de la CAN 2024

Dans un communiqué officiel de la fédération de football, il a été annoncé que le capitaine de l’équipe nationale de football de la Guinée équatoriale, Emilio Nsué, ainsi que son coéquipier Edu Salvador, ont été exclus de l’équipe nationale avec effet immédiat.

Selon le communiqué, des événements très graves se seraient déroulés lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024. Bien que les raisons exactes de leur exclusion n’aient pas été précisées, il a été mentionné que Nsué a été sanctionné pour plusieurs épisodes d’indiscipline sérieuse, tant avant qu’après la participation de l’équipe nationale à la 34ème édition de la CAN. Par conséquent, sa participation en équipe nationale est suspendue jusqu’à nouvel ordre.

Quant à Edu Salvador, il aurait été également impliqué dans un incident désagréable à Abidjan, la capitale de la Côte d’Ivoire. Cet incident aurait nécessité l’intervention de la police ivoirienne et aurait entraîné un retard significatif dans le retour de l’expédition en Guinée équatoriale. De plus, selon le communiqué de la fédération équato-guinéenne, son comportement aurait porté atteinte à la réputation et à l’image de l’équipe nationale ainsi que du pays lui-même.

Cette décision d’exclusion de ces deux joueurs est un coup dur pour l’équipe nationale de la Guinée équatoriale, car Emilio Nsué, meilleur buteur de la CAN 2024, joue un rôle de capitaine et de leader technique sur le terrain.

Inondations meurtrières à Ladysmith en Afrique du Sud

Des équipes de secours en Afrique du Sud sont mobilisées pour retrouver dix personnes disparues suite à des inondations survenues à Ladysmith, dans la province du KwaZulu-Natal. Ces inondations ont également causé la mort de six personnes, selon les autorités locales citées par Africanews.

Des pluies torrentielles se sont abattues dimanche soir, entraînant des véhicules et laissant de nombreux résidents bloqués chez eux.

Selon une responsable des autorités provinciales qui a préféré garder l’anonymat, six décès ont été confirmés jusqu’à présent, avec dix personnes toujours portées disparues. Les recherches pour les retrouver ont repris mardi.

Trois victimes ont été retrouvées dans un minibus transportant neuf passagers, tandis que les six autres restent introuvables, a précisé cette responsable.

Une personne a été retrouvée morte dans une maison détruite par les eaux, et deux autres personnes à l’intérieur demeurent encore non localisées.

Au moins deux autres habitants ont été retrouvés morts à l’intérieur de leurs véhicules emportés par les inondations.

De nouvelles fortes précipitations sont prévues dans la région du KwaZulu-Natal pour la journée de mardi.